Les capacités du SMIR peuvent être étendues grâce à la lecture de l'information provenant d'autres sources de données, outre ses propres antennes. Se basant sur l'expérience étrangère le système peut capter les données provenant de sources les plus différentes, notament des relais de téléphonie mobile, de radio, de télévision ainsi que des postes d'accès à Wi-Fi. La difficulté réside dans l'accès aux réseaux appropriés. Il est certes possible de créer un aéronef absolument « muet ». Mais sa vocation militaire ne sera pas notable. Tout signal émis par un tel appareil, jusqu'aux signaux du radioaltimètre, sera un indice pouvant être utilisé par une station de détection passive pour le démasquer.

Le SMIR a en plus ceci d'intéressant qu'il peut être employé à des fins civiles. Il peut fournir des données détaillées sur la situation aérienne, très importantes pour les aiguilleurs du ciel. Des avions civils « étincelant » sur les ondes comme des arbres de Noël peuvent être détectés à de très grandes distances avec une haute précision.

Sur le plan militaire, les SDP permettent de détecter un ennemi tout en demeurant inaperçues. Leurs antennes captant les ondes radio sont capables de détecter des cibles avec une grande précision. Néanmoins elles ne doivent pas être considérée comme une panacée. Elles ne peuvent que compléter l'ensemble du système de reconnaissance et de détection, sans pouvoir le remplacer.

Pourtant les possibilités des SDP deviennent plus vastes. L'augmentation du nombre de chaînes fait accroître la probabilité de la détection d'une cible et sa précision. A termes, elles pourront être utilisées pour désigner les cibles en temps réel.

Toutefois il est prématuré de parler d'un système multipositionnel d'information et de reconnaissance. Auparavant il doit subir des essais pratiques. T