Sujet: Reconquête Coloniale en Afrique Dim 8 Juil 2012 - 21:28
Conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique les 8 et 9 juillet à Alger
(APS) samedi 7 juillet 2012 15 : 10
Citation :
ALGER - Le collectif algérien de la société civile organisera une conférence panafricaine les 8 et 9 juillet à Alger contre le retour du colonialisme en Afrique qui menace les souverainetés nationales, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie.
Le colonialisme, "hier vaincu" et "bouté hors de nos territoires", entreprend aujourd’hui, "sous divers aspects" et à l’occasion de "circonstance préfabriquées", un retour "prédateur et menaçant pour nos souverainetés nationales", indique samedi le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), membre du collectif, dans un communiqué.
"Ce néocolonialisme multiforme souvent brutal et arrogant", ajoute la même source, "annihile tous les programmes nationaux légitimes de développement", privant nos peuples "d’une promotion sociale programmée dans leurs mouvements d’émancipation".
"Ce même néocolonialisme pousse l’insolence et le mépris jusqu’à attenter, sans vergogne, à nos libertés, aux droits humains et à l’indépendance de notre décision politique", s’indigne le CNASPS.
Le comité relève aussi que cette conférence sera l’occasion de "revisiter l’Histoire du continent africain, dont nombre de mouvements de libération de pays frères, aujourd’hui souverains, ont reçu le soutien politique, moral et matériel aussi bien de la Révolution algérienne que de l’Algérie indépendante".
La conférence sera sanctionnée par l’adoption de la déclaration d’Alger du "Front africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique".
Sujet: Re: Reconquête Coloniale en Afrique Dim 8 Juil 2012 - 21:41
Début des travaux de la conférence panafricaine contre le retour du colonialisme
(APS) dimanche 8 juillet 2012 12 : 21
Citation :
ALGER- Les travaux de la conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique, qui se tient dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, ont débuté dimanche à Alger, avec la participation de personnalités algériennes et étrangères.
La rencontre de deux jours est organisée par le Collectif algérien de la société civile, membre du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique.
Dans son allocution d’ouverture le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mohamed Mahrez Lamari a indiqué que "le colonialisme que nous avons vécu hier et nous avons chassé de nos territoires, essaye de revenir par tous les moyens et sous de nouvelles formes".
Pour M. Lamari, ce colonialisme tente de "fabriquer des conditions pour déstabiliser les souverainetés nationales, l’intégrité territoriale pour nous déposséder de notre histoire, de nos valeurs et de nos richesses naturelles".
"L’indépendance de l’Afrique sera moindre et incomplète tant que le Sahara occidentale n’est pas indépendant. A travers cette rencontre nous proclamons avec force notre soutien à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien à un Etat souverain avec comme capitale El Qods", a-t-il insisté.
Le colonialisme, "hier vaincu" et "bouté hors de nos territoires", entreprend aujourd’hui, "sous divers aspects" et à l’occasion de "circonstances préfabriquées", un retour "prédateur et menaçant pour nos souverainetés nationales", avait indiqué samedi le CNASPS, membre du collectif, dans un communiqué.
Selon les organisateurs de la conférence, le néocolonialisme multiforme souvent brutal et arrogant, "annihile tous les programmes nationaux légitimes de développement", privant nos peuples "d’une promotion sociale programmée dans leurs mouvements d’émancipation".
Le comité relève également que cette conférence sera mise à profit pour revisiter l’Histoire du continent africain, dont nombre de mouvements de libération de pays, aujourd’hui souverains, ont reçu le soutien politique, moral et matériel aussi bien de la Révolution algérienne que de l’Algérie indépendante". Au terme des travaux, une déclaration sera adoptée par les participants en vue de consolider le "Front africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique".
Sujet: Re: Reconquête Coloniale en Afrique Dim 8 Juil 2012 - 21:46
L’Algérie restera le symbole du "courage" et de "dignité" pour les peuples d’Afrique (ancien PM malien)
(APS) dimanche 8 juillet 2012 15 : 59
Citation :
ALGER - L’Algérie restera le symbole du "courage" et de la "dignité" pour les peuples d’Afrique et du monde, a affirmé dimanche à Alger l’ancien Premier ministre et ancien président de l’assemblé populaire du Mali, Ibrahim Boubacar Keita.
"L’Algérie demeurera, à jamais le symbole vivant et vivifiant du courage, de la détermination pour les peuples d’Afrique et du monde afin que triomphe ce qu’un individu a de plus cher : sa dignité", a indiqué M. Keita lors de la conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique.
Il a souligné que le peuple algérien peut s’enorgueillir d’avoir remporté d’"immenses victoires dans l’édification d’une nation-phare qui continue à porter le flambeau de la liberté et d’indépendance".
Evoquant les mérites de la diplomatie algérienne durant les années 70, M. Keita a rappelé les temps forts de celle-ci lorsque le régime raciste de l’apartheid fut expulsé, à l’initiative de l’Algérie, de l’assemblée générale des Nations Unies, en signe de solidarité avec le peuple sud-africain.
Abordant les menaces qui pèsent aujourd’hui sur les peuples africains, l’ancien Premier ministre malien a dénoncé le fait que "tout soit fait pour dévaloriser le nationalisme africain, décourager les peuples afin qu’ils renoncent à leur souveraineté et cèdent leurs richesses aux puissants du monde".
"L’Afrique demeure, plus qu’hier, un enjeu fondamental dans les nouvelles réalités opposant les puissances extracontinentales. On dit que l’Afrique est pauvre, si tel était le cas, pourquoi alors tout le monde se rue sur notre continent", s’est-il interrogé.
Pour lui la nouvelle forme de colonisation, ne se traduira pas par l’occupation des terres africaines, mais se manifestera "subtilement", à travers des "mécanismes prétendument objectifs (réajustement structurel, bonne gouvernance, etc.) et des interventions "légitimées" par le Conseil de sécurité de l’ONU pour changer les dirigeants en place.
Concernant la crise malienne, M. Keita a estimé que le Mali "s’est effondré" le 22 mars 2012, "sous les coups de boutoir de jeunes officiers subalternes" qui ont fomenté un coup d’Etat, soulignant la nécessité de refonder une nouvelle démocratie dans ce pays qui sera axée sur la justice sociale et l’Etat de droit, car "il y va, a-t-il dit, de la stabilité de la région".
L’ancien ministre des îles Comores, Yousouf Said Soilihi a, quant à lui, récusé le discours de l’ancienne puissance coloniale, notamment la France sur le rôle positif de la colonisation.
"Ils nous parlent du rôle positif de la colonisation, alors qu’ils nous ont acculturés et spoliés de nos richesses tout au long de l’occupation de nos terres. Alors pour nous, nous parlons de la criminalisation du colonialisme pour mettre à nue toutes les barbaries qu’ils a commises", a-t-il observé.
"Le colonialisme qui a détruit nos structures mentales et pillé nos richesses requière un droit d’inventaire", a-t-il lancé. "Nous devons être vigilants et nous mobiliser pour combattre le colonialisme sous ses diverses formes actuelles", a-t-il insisté.
De son côté, l’ancienne ministre de la culture du Mali, Aminatou Drahman Traoré, a affirmé que le développement des pays africains ne pouvait se faire avec des pays sous tutelle, mettant en exergue la nécessité de faire confiance aux jeunes en leur donnant l’occasion de participer au développement de leur pays pour qu’ils puissent profiter eux même de ses richesses.
Selon elle, il faut puiser dans "le terreau fertile de la culture" et dans les valeurs africaines pour arriver à créer une "révolution éthique" et "morale" et ainsi sortir du sous-développement, de la dépendance et de l’immixtion étrangère.
"Il est nécessaire également de reposer la question de la place de la femme dans les sociétés africaines, pas en terme d’égalité seulement, mais aussi en terme de justice, car les femmes d’Afrique sont les porteuses de valeurs, indispensable pour la préservation de la paix et du développement", a-t-elle préconisé.
Les travaux de la conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique, qui se tient dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, se sont ouverts dimanche à Alger, avec la participation de personnalités algériennes et étrangères.
La rencontre de deux jours est organisée par le Collectif algérien de la société civile, membre du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique.
Dans son allocution d’ouverture le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mohamed Mahrez Lamari, a indiqué que "le colonialisme que nous avons vécu hier et nous avons chassé de nos territoires, essaye de revenir par tous les moyens et sous de nouvelles formes".
Pour M. Lamari, ce colonialisme tente de "fabriquer des conditions pour déstabiliser les souverainetés nationales, l’intégrité territoriale, pour nous déposséder de notre histoire, de nos valeurs et de nos richesses naturelles".
Au terme des travaux de la conférence, une déclaration sera adoptée par les participants en vue de consolider le "Front africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique".
Sujet: Re: Reconquête Coloniale en Afrique Dim 8 Juil 2012 - 21:55
CONFERENCE PANAFRICAINE CONTRE LE RETOUR DU COLONIALISME EN AFRIQUE
Le développement en Afrique passe par le règlement des conflits armés (ministre sahraouie)
APS) dimanche 8 juillet 2012 17 : 10
Citation :
ALGER - La ministre sahraouie de l’Education et de l’enseignement, Meriem Essalek Ahmed a affirmé, dimanche à Alger, que le développement en Afrique passait par "le règlement des conflits armés".
Intervenant lors d’une conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique, la ministre sahraouie, membre du Secrétariat général du Front Polisario, a indiqué que "les pays africains ne sauraient consacrer le développement global et faire face aux menaces extérieures qui les guettent avant d’avoir instauré stabilité et sécurité".
Tout l’argent dépensé dans les guerres et conflits doit servir à consolider davantage le développement, a-t-elle ajouté précisant que pour arracher l’indépendance et la préserver, les pays africains "doivent tracer un plan d’urgence en vue de garantir le développement et lutter contre la pauvreté".
Dans ce contexte, la ministre sahraouie a rappelé les conditions difficiles dans lesquelles vit le peuple sahraoui dans les territoires occupés et au niveau des camps de réfugiés en raison de l’occupation de son territoire par "un pays frère (le Maroc) qui était censé le soutenir dans son processus d’édification après s’être affranchi de l’occupation espagnole".
Meriem Essalek Ahmed a déploré la position de la France vis-à-vis de la cause sahraouie précisant que "la France est intervenue militairement en Libye sous couvert de protection des droits de l’homme et c’est elle-même qui oppose son veto à toute résolution à même de définir un mécanisme de contrôle des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés".
Les travaux de la conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique, qui se tient dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, se sont ouverts dimanche à Alger, avec la participation de personnalités algériennes et étrangères.
La rencontre de deux jours est organisée par le Collectif algérien de la société civile, membre du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique.
Dans son allocution d’ouverture le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mohamed Mahrez Lamari a indiqué que "le colonialisme que nous avons vaincu hier et avons chassé de nos territoires, tente de revenir par tous les moyens et sous de nouvelles formes".
Pour M. Lamari, ce colonialisme tente de "fabriquer des conditions pour déstabiliser les souverainetés nationales, l’intégrité territoriale pour nous déposséder de notre histoire, de nos valeurs et de nos richesses naturelles".
"L’indépendance de l’Afrique sera moindre et incomplète tant que le Sahara occidental n’est pas indépendant. A travers cette rencontre nous proclamons avec force notre soutien à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien à un Etat souverain ayant Al Qods pour capitale", a-t-il insisté.
Il a également réitéré "la position de l’Algérie qui rejette toute forme de division du peuple malien et toute atteinte à son intégrité territoriale" précisant que la crise au Mali "en appelle à un règlement politique par le peuple malien souverain".
A L’INITIATIVE DU COLLECTIF ALGÉRIEN DE LA SOCIÉTÉ CIVILE ET DANS LE CADRE DE LA CÉLÉBRATION DU CINQUANTENAIRE DE L’INDÉPENDANCE, LA CONFÉRENCE PANAFRICAINE A OUVERT, HIER, SES TRAVAUX À ALGER AUTOUR DU THÈME «CONTRE LE RETOUR DU COLONIALISME EN AFRIQUE».
Citation :
«L’Afrique est devenue plus qu’hier, un enjeu majeur dans les rivalités des puissances». Déclaration qui revenait souvent dans les propos des intervenants venus de plus de quarante pays africains, prendre part, hier, à la Conférence panafricaine qui achève ses travaux aujourd’hui (lundi) par l’adoption de la déclaration d’Alger.
Personnalités politiques, membres d’organisations estudiantines et syndicales ainsi que d’ex-ministres africains ont à l’unanimité mis l’accent sur les défis à relever par les Africains «la consolidation des indépendances acquises au prix fort, par la sauvegarde des souverainetés nationales».
Dans son allocution d’ouverture de la Conférence panafricaine, Mahrez Lamari a souligné que «nos Histoires respectives et commune» de lutte contre le colonisateur et l’apartheid en Afrique, «nous enseignent amplement sur nos capacités à faire échec au néo-colonialisme». Soulignant plus loin dans ses propos que le retour du colonialisme se traduit « sous diverses formes et discours trompeurs» et d’avertir que «nos convictions ne fléchiront pas sous la pression, des tentatives terroristes, des menaces étrangères, de la politique de fuite en avant, de la politique de famine et de l’enracinement de la pensée coloniale», a indiqué Mahrez Lamari. Rappelant par ailleurs que la «décolonisation en Afrique demeure inachevée tant que le peuple du Sahara Occidental est privé de son droit à l’autodétermination». Les peuples africains qui ont consenti des sacrifices inouïs pour s’affranchir de l’esclavagisme, de l’apartheid et du colonialisme, l’actuelle génération «est en mesure de relever les défis actuels comme ce fut le cas de leurs aïeux d’hier», indique-t-on. Le colonialisme, qui pour les participants «a été vaincu hier et bouté hors de nos territoires» n’a cessé d’être promu depuis, par les ex-puissances coloniales «sous divers aspects» pour ne citer que par la mainmise sur les économies africaines, via le Fonds monétaire internationale (FMI), les multinationales et la Banque mondiale. A cela s’ajoutent les nouvelles questions qui aujourd’hui semblent être le souci des ex-puissances coloniales dans leur promotion à travers des expéditions militaires et actions politiques visant la promotion de la démocratie et la culture des droits de l’Homme. Des questions qui ont été aussi le moteur des luttes des peuples colonisés, privés de leurs droits les plus élémentaires, droit à la terre et à la liberté de l’être du joug colonial. Pour les intervenants, les objectifs pour lesquels, l’Afrique a été colonisé continuent de dicter les politiques des ex-puissances coloniales en direction des pays africains. Ceci en vue d’avoir une mainmise sur le destin de l’Afrique, seule voie pour ces puissances impérialistes d’assurer la surexploitation des ressources naturelles du continent via des «circonstances préfabriquées» qui, pour M. Mahrez représente des «prédateurs menaçants» pour nos souverainetés nationales». Lui succédant à la tribune, l’ex-président du Parlement malien et ex-Premier ministre, Ibrahim Boubacar Keita s’inscrit la crise que traverse son pays dans ce même ordre d’idée. Pour notre interlocuteur «le Mali traverse une des crises les plus graves» mettant en danger la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays. Pour M. B. Keita tout en rappelant les sacrifices consentis des peuples d’Afrique et celui du peuple sahraoui en lutte pour son indépendance, il ne manquera pas de rappeler pertinemment au vu de l’actualité qui prévaut en ces temps que «Frantz Fanon est notre grand précurseur». Propos tenus après avoir averti sur la portée des discours de responsables politiques et d’Etats d’ex-puissance coloniales déclarant «un certains discours prononcé à Dakar est passé par là». Pour M. Keita, «aux discours portant sur les bienfaits de la colonisation, on doit lui faire face la criminalisation de la colonisation» au vu des pratiques barbares perpétrées par les colonisateurs contre les colonisés. «Nous devons puiser de nos repères des processus historiques de nos sociétés pour relever les nouveaux défis qui se posent à nous et des menaces qui pèsent sur nos destins». Il est à rappeler que durant les années trente au moment où les ex-puissances coloniales fêtaient ses centenaires de colonisation, les enfants des pays colonisés en cette époque, une vingtaine d’années après, ont pris leur destin en mains et ont mené leur lutte de libération, durant les années 50. Ce qui de nos jours est perceptible selon l’actuelle génération africaine qui demeure rebelle et opposée à toute «intervention étrangère ou mainmise sur sa destinée». Ceci étant, tout en affichant un soutien indéfectible à la cause du peuple sahraoui en lutte pour son indépendance, les participants, à l’exemple du membre de l’UCJLA, tout en soulignant qu’«il faut faire face au néo-colonialisme», il indiquera que la «libération de nos économies de la mainmise des puissances est le défi à relever en premier lieu». Lui succédant à la tribune, Mme Traoré, écrivaine et ex-ministre malienne de la Culture relève pour sa part que «le développement promu pour l’Afrique par les puissances n’a profité qu’à ces pays développés». Et d’indiquer que la démocratie que les puissances prônent «est un modèle imposé» en citant l’action militaire de l’Otan en Libye et leurs manœuvres visant «la déstabilisation» de la Syrie au moment selon notre interlocutrice «où leur propre modèle socio-économique est en faillite» et que le «mouvement des indignés» qui prévaut dans les capitales occidentales «illustre même le refus de ces sociétés de ce modèle que l’on veut nous imposer». Ce qui l’amène à souligner pertinemment à inviter l’ensemble des forces vives des pays africains à «répondre aux problèmes qui se posent par nos propre solutions», selon Mme Traoré. Aussi pour la ministre sahraouie de la Culture et de l’Education. Mme Meriem Ould Salek, «l’Afrique est appelée plus qu’avant à mettre ses propres plans pour son développement, sa sécurité, le maintien de la paix et le règlement de ses problèmes de tension», ceci après avoir mis en exergue le double jeu de certaines ex-puissances coloniales, membres permanents au Conseil de sécurité, citant «la France dans son soutien à la colonisation marocaine au Sahara Occidental». Soulignant dans son allocution «le droit de veto de la France au Conseil de sécurité brandi pour contre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», selon l’esprit et la charte de l’ONU. La Conférence panafricaine achève ses travaux aujourd’hui (lundi) par l’adoption de la déclaration d’Alger du «Front africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique».
Contre le retour du colonialisme dans le continent
Naissance d’un Front citoyen africain
Par : Hafida Ameyar - 09 juillet 2012
Citation :
Le Collectif algérien de l’initiative du forum citoyen africain (Caifca), en collaboration avec le Comité national algérien de soutien au peuple sahraoui (Cnasps), ont organisé, hier, à l’hôtel El-Aurassi (Alger), une conférence panafricaine du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique.
Outre les ambassadeurs, dont celui de la République sahraouie (Rasd), des représentants de plus d’une trentaine de pays africains (Afrique du Sud, Mali, Sénégal, Niger, Nigeria, Tunisie, Burkina Faso…), ont pris part à cette rencontre de deux jours, qui se tient au moment où l’Algérie fête le cinquantenaire de son Indépendance.
Un membre du Caifca a justifié la tenue du forum d’El-Aurassi par le constat fait des intellectuels et hommes politiques africains, quant aux “manœuvres auxquelles s’adonnent les anciennes puissances coloniales pour récupérer des richesses”. Pour le Dr Ayachi, ces puissances ont utilisé différentes “formes de déstabilisation” des États africains pour arriver à leurs fins. Plus grave encore, des groupes d’intérêts internationaux, sous le couvert des puissances occidentales, se livrent carrément au pillage, en semant la mort et la désolation, ajoutera-t-il. “Le temps est venu pour ces élites, qui sont conscientes du danger néocolonialiste, de constituer un front citoyen pour mettre en échec cette prédation des richesses des pays africains”, a encore indiqué le représentant du Caifca.
Au cours de la rencontre, plusieurs intervenants se sont succédé à la tribune. Ils ont fait part de leurs inquiétudes notamment sur la Libye dont “les richesses sont aujourd’hui spoliées”, sur le Mali “menacé dans l’intégrité de son territoire” et sur la question du Sahara Occidental, dont le peuple “attend toujours d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance”. Il a aussi été question de l’Algérie et de “l’exemple” qu’elle a représenté dans la lutte contre le colonialisme, mais aussi de l’espoir qu’elle a fait naître chez les peuples d’Afrique et d’ailleurs.
D’aucuns ont témoigné de l’apport de l’Algérie, “terre de combat et de dignité”, aux mouvements de libération nationale et aux peuples en lutte. Ils ont rappelé le rôle joué par l’Algérie “pour l’expulsion du régime raciste de Pretoria de l’Assemblée générale de l’ONU” et dans l’adoption, par la même AG, de la Déclaration 1514 (14 décembre 1960) portant octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. D’autres, comme l’actuel maire aux Îles Comores, qui avait suivi ses études universitaires dans notre pays, ont exprimé leur “reconnaissance” à l’égard de l’Algérie “qui a contribué à la formation de l’élite africaine”. “L’Afrique demeure aujourd’hui un enjeu fondamental, dans la rivalité entre les puissances qui convoitent nos richesses”, a souligné, de son côté, le Premier ministre malien, en invitant les dirigeants et les élites à s’interroger sur la nature des systèmes politiques et à refonder “une nouvelle démocratie sur le socle de la justice sociale”. Le haut responsable malien a, par ailleurs, témoigné du soutien de son pays à l’Algérie et au FLN, dans leur combat libérateur, ainsi que de son opposition aux essais nucléaires dans le Sud algérien. “L’Algérie souhaite aujourd’hui une solution malienne forgée par les Maliens. Elle a compris, mieux que d’autres pays, que nul ne peut se substituer à notre peuple”, a-t-il affirmé.
quelle brèche,au pays des tyrannies,de la cannabis en passant par le cacao,terre des grandes récoltes,combien de missions et de convois sont dépêches vers l"Afrique chaque année(missionnaires humanitaires -anthropologue chercheur d'or -organismes non gouvernementaux,pilleurs ;évangélistes ;l’Afrique terre promise pour les marabouts,le zaouïas;juifs et francs maçons de toutes les races se rencontrent même les chinois trouvent leurs comptes par l'investissement direct ,ce continent ouvert au grand managers du monde.....convoité au fin prés les francophones par l'usage linguistique alors que les anglo-saxons pénètrent les profondeurs par le biais des ex colonies,entre le fantasme et le safari,l’Afrique est considérée aujourd'hui comme la baie la plus sure pour submerger sur le monde entier.......las bas au fond du sud algérien sur plus de 3000 km de frontière.se dessine l'avenir de notre grand sud qui un de ces quartes matins nous surpris par une tour similaire à celle de DOUBAI;méconnaissable aux terguis algériens,et appréciée par ces immigrants venus de nul part ...à travers cette baie africaine....z.Mohamed
Dernière édition par zerkani.mohamed le Mer 12 Sep 2012 - 15:13, édité 1 fois
Sujet: Re: Reconquête Coloniale en Afrique Mar 4 Sep 2012 - 23:57
zerkani.mohamed a écrit:
quelle brèche,au pays des tyrannies,de la cannabis en passant par le cacao,terre des grandes récoltes,combien de missions et de convois sont dépêches vers l"Afrique chaque année(missionnaires humanitaires -anthropologue chercheur d'or -organismes non gouvernementaux,pilleurs ;évangélistes ;l’Afrique terre promise pour les marabouts,le zaouïas;juifs et francs maçons de toutes les races se rencontrent même les chinois trouvent leurs comptes par l'investissement direct ,ce continent ouvert au grand managers du monde.....convoité au fin prés les francophones par l'usage linguistique alors que les anglo-saxons pénètrent les profondeurs par le biais des ex colonies,entre le fantasme et le safari,l’Afrique est considérée aujourd'hui comme la baie la plus sure pour submerger sur le monde entier.......las bas au fond du sud algérien sur plus de 3000 km de frontière.se dessine l'avenir de notre grand sud qui un de ces quartes matins nous surpris par une tour similaire à celle de BOUDAI;méconnaissable aux terguis algériens,et appréciée par ces immigrants venus de nul part ...à travers cette baie africaine....z.Mohamed
En matière d'armement,l’Afrique compte un arsenal très important qui donne à réfléchir...le groupe de recherche et d'information pour la paix et la sécurité(GRIP) dans son rapport 2011 DÉPENSES MILITAIRES,PRODUCTION ET TRANSFERTS D'ARMES/ a publié des statistiques relatives aux dépenses militaires mondiales,pour l’Afrique il a avancé ce qui suit:
En 2009,les dépenses militaires on été de l'ordre de 27,4 de milliards de dollars ce qui représente une augmentation de 6,5 par rapport à l’année précédente l’Algérie est le pays aux dépenses militaires les plus élevés du continent africain avec 5,2 milliards de dollars suivie de l’Afrique du sud avec 4,1 milliards de - l'Angola 3,5 - le Maroc avec 3 milliards-..Les importants investissements militaires de certains pays d’Afrique résultent en grand partie de la haute du pétrole des profits engendrées ces derniers années par la hausse des prix et du gaz.Angola est un exemple concret de la relation qui existe entre les revenues du pétrole et les investissements militaires .......il en est de même pour le Nigeria premier exportateur du pétrole..............en 2009 les dépenses militaires ont augmentées de 4 % par rapport à 2008 pour atteindre 1,5 milliard de dollar il faut cependant souligner que le manque de transparence du système budgétaire nigérien fait en sorte que certains profits issues des hydrocarbures ne sont pas repris dans les comptes officiels.ces ressources non comptabilisées rechapent aux contrôles des autorités financières du pays et peuvent servir à des investissements occultes dans le secteur militaire. Depuis 2000 ,selon le SIPRI,le gouvernement Nigérien a acquis un grand nombre d’équipements militaires dont une partie de financement provenait des caisses privées de la présidence ou la société nationale d'exploitation pétrolière (NNPC) sans que le parlement ou le ministère de la défense n'aient été consultés.
Les dépenses militaires des pays d'Afrique sub sahariennes étaient de 17,1 milliards de dollars en 2001 soit une hausse de 106 % par rapport en 1998. Ces chiffres doivent être interprétés avec prudence car la fiabilité des données demeurent un problème important pour l’analyse des dépenses militaires d'un grand nombre de pays d'Afrique,cependant, bien qu'elles soient faibles en valeur absolue,l'accroissement des dépenses militaires demeure préoccupant dans plusieurs pays d'Afrique sub saharienne( notamment en Burkina Faso ,Malawi,au Mali en Namibie ou au Tchad) moins en raison des capacités militaires qu'elles impliquent que pour les effets d’éviction qu'elles peuvent avoir sur les autres formes des dépenses publiques( santé,éducation). .....fin de citation...z.mohamed