Afrique : Les services de renseignement en conclave à Brazzaville
Pana - jeudi 3 juin 2010,
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Le Comité des services de renseignement et de sécurité africains (CISSA) tient, depuis mardi, à Brazzaville, sa 7ème conférence, qui porte sur le thème "Collaborons pour la paix et la sécurité en Afrique à travers le renseignement actif".
Selon l’ordre du jour de la rencontre, celle-ci doit définir des orientations de politique générale de l’institution, assigner des missions et recevoir des rapports et des recommandations du Secrétaire général et délibérer sur les questions qui lui ont été soumises par le Conseil de sécurité de l’Union africaine.
"La recherche de la stabilité et du développement durable constitue, de nos jours, une contrainte majeure pour nos Etats respectifs. Mais, ce noble objectif ne pourrait être atteint que dans la synergie des diverses institutions qui oeuvrent pour la quête de la paix et la sécurité sur le continent", a indiqué le ministre congolais de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, à l’ouverture de la réunion des experts du CISSA.
En raison des défis à relever en 2010, notamment la célébration des cinquantenaires d’indépendances dans certains pays d’Afrique, la Coupe du monde de la FIFA en Afrique du Sud et bien d’autres évènements, les experts du CISSA ont estimé que la collaboration était une condition préalable pour le succès dans le traitement des menaces potentielles en Afrique.
Créé le 26 avril 2004 à Abuja au Nigeria, à l’initiative de 43 Etats, le CISSA est un organisme panafricain qui traduit la volonté des chefs d’Etat et de gouvernement de promouvoir la coopération indispensable à la sécurité collective des pays africains.
Il a pour objectifs de coordonner des stratégies afin de faciliter l’interaction entre les services de renseignement sur les menaces communes de sécurité ; développer les mesures qui accroissent la confiance entre les services de renseignement et de sécurité ; doter le Conseil de paix et de sécurité de l’UA de données et de renseignement nécessaires à l’adoption des instruments d’une politique africaine et d’une stratégie pour le maintien de la paix, ainsi que la prévention des conflits.
La paix et la sécurité en Afrique au centre de la 7ème conférence du CISSA
La 7ème conférence du Comité des services de renseignement et de sécurité africains (CISSA) se tient du 30 mai au 2 juin à Brazzaville, sous le thème : «Collaborons pour la paix et la sécurité en Afrique à travers le renseignement actif». Les responsables des services d’intelligence et de sécurité entendent pérenniser l’échange d'informations pour garantir la paix et la sécurité sur le continent.
Citation :
Il s’agit pour les experts et cadres des services de renseignement et de sécurité de réfléchir sur les possibilités d’améliorer la collaboration entre les centrales d’intelligence à travers un renseignement plus actif et efficace.
A l'ouverture de la conférence, le ministre congolais d’Etat, coordonnateur du pôle socioculturel, Florent Ntsiba a déclaré que les conclusions de ces assises étaient «très attendues», au regard de la situation prévalant sur le continent.
La conférence du CISSA vise à définir des orientations de politique générale de l’institution ; assigner des missions et recevoir des rapports et des recommandations du secrétaire général ; délibérer sur les questions soumises à l’institution par le conseil de sécurité de l’Union africaine (UA), etc.
«La recherche de la stabilité et du développement durable constitue de nos jours, une contrainte majeure pour nos Etats respectifs. Mais, ce noble objectif ne pourrait être atteint que dans la synergie des diverses institutions qui œuvrent pour la quête de la paix et la sécurité sur le continent», a indiqué le ministre congolais de l'intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, à l’ouverture de la réunion des experts du CISSA.
En raison des défis à relever en 2010, notamment la célébration des cinquantenaires d'indépendances dans certains pays d’Afrique, la coupe du monde de la FIFA en Afrique du Sud et bien d’autres évènements, les experts du CISSA ont estimé que la collaboration était une condition préalable pour le succès dans le traitement des menaces potentielles en Afrique.
Créé le 26 avril 2004 à Abuja au Nigéria, à l’initiative de 43 Etats, le CISSA est un organisme panafricain qui traduit la volonté des Chefs d’Etat et de Gouvernement de promouvoir la coopération indispensable à la sécurité collective des pays africains.
Il a pour objectifs de coordonner des stratégies afin de faciliter l’interaction entre les services de renseignement sur les menaces communes de sécurité ; développer les mesures qui accroissent la confiance entre les services de renseignement et de sécurité ; doter le conseil de paix et de sécurité de l’UA des données et de renseignement nécessaires à l’adoption des instruments d’une politique africaine et d’une stratégie pour le maintien de la paix, ainsi que la prévention des conflits.
Les services de renseignements burundais et congolais désormais sous contrôle de la machine huilée de Kigali.
Il s’est tenu récemment à Bujumbura (Burundi) une réunion des services de renseignements des pays des Grands Lacs représentés par leurs chefs barbouzes à savoir le général Major Adolphe Nshimirimana, chef du SNR du Burundi, M. Emmanuel Ndahiro, secrétaire général du SNR et de Sécurité du Rwanda et M. Jean-Pierre Daruwezi, Administrateur général de l’Agence Nationale de Renseignements de la RD Congo. Cette rencontre n’a pas eu l’écho voulu sur la toile (les nombreux spécialistes politiques de la région n’ont pas percuté sur ce fait) et pourtant elle vient de marquer un tournant décisif dans le contrôle du renseignement de toute la région par la centrale rwandaise. Après l’infiltration autorisée des experts rwandais au sein des armées burundaise et congolaise, voilà que les services secrets - l’intelligence sécuritaire - des deux pays sont désormais sous la coupe des grandes oreilles de Kigali. Le voisin rwandais a compris que le renseignement n’a d’utilité que s’il est communiqué à ceux qui ont le droit de le recevoir et qui en ont besoin pour agir. Bien maitrisé, il permet d’anticiper les actions voulues grâce à plusieurs techniques dont la manipulation à la une dans notre région et, cela, dans les domaines autant militaires que socio-politiques et économiques.
Les patrons des services de renseignement africains se concertent à Alger
Sonia Lyes - 26/06/2012 à 16:34
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Les travaux de la 9e session du Comité international des services de renseignements et de sécurité africains (Cissa) se sont Pouverts ce mardi à Alger, rapporte l’APS. Cette réunion dont la cérémonie d’ouverture a vu la présence du Premier ministre Ahmed Ouyahia, du président de la Commission africaine Jean Ping, du directeur sortant du Cissa, Mohamed Atta El Moula Abbès et des membres du gouvernement se tient sous le thème Travaillons ensemble pour faire face aux défis sécuritaires nationaux, régionaux et continentaux grâce à l'ancrage historique et à la solidarité, selon la même source.
Dans son allocution, Ouyahia a indiqué que le thème choisi est « pertinent à plus d’un titre », tandis que le patron des services de renseignement turcs, invité d’honneur, a fait part dans une intervention de la « disponibilité » de son pays à « aider » l'Afrique en matière de sécurité pour concrétiser les objectifs de développement du continent, d’après la même source. Les travaux du Cissa, qui se tiennent à huis clos, interviennent dans un contexte marqué notamment par la recherche d’une solution au problème malien, mais aussi la complication de la situation dans la région du Sahel avec le renforcement des capacités d’Aqmi. Ils interviennent également à la veille de la tenue d’une réunion du Cemoc à Alger et au lendemain de la visite d’un envoyé de la Cédéao et d’une délégation d'Ansar Dine en Algérie.
Créé en 2004 à Abuja au Nigeria par les directeurs des services de renseignements et de sécurité africains, le Cissa, qui tient ses réunions chaque mois de juin, est chargée de fournir au Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) les données nécessaires à l'adoption, entre autres, d'une politique et d'une stratégie africaine pour le maintien de la paix ainsi que la prévention, la gestion et résolution des conflits, selon les organisateurs cités par l’APS.
L'Algérie devrait saisir cette occasion pour informer officiellement le Secrétaire Général et les 43 Etats qui composent l'organisation panafricaine CISSA de prévention des conflits sur la situation extrêmement dangereuse et explosive qui prévaut actuellement à nos frontières ouest en matière de trafic de drogue qui oblige l'Algérie à déployer de nouveaux moyens destinés à contenir cette menace.
En effet, depuis le début de l'année 2012 le trafic de drogue dans la région prend des proportions "alarmantes" au vu des quantités saisies par les différents services de sécurité algériens, comparativement à celles des années précédentes. Ce qui nous amène à nous poser des questions sur le comment et le pourquoi de cette hausse vertigineuse de trafic de drogue en dépit des moyens de lutte extraordinaires mis en place.
S'agirait-il d'un piège sournois ? S'agirait-il d'un complot de même nature que celui qui a fait plonger la Syrie dans une grave crise après que cette dernière ait défendu son espace aérien en abattant le 22 juin 2012 un avion de reconnaissance Turc RF4 Phantom II ? Quoi qu'il en soit, nos unités de surveillance et d'interception devraient être très vigilantes sur ce point. Le tort de la Syrie c'est qu'elle n'a pas déposé une plainte auprès de l'ONU pour violation de son espace aérien juste après l'incident. Ce qui a laissé la voie ouverte aux accusations mensongères.
Donnons l'alerte car les connexions entre la drogue, le terrorisme et le Mujao sont réelles. Elles doivent être dénoncées officiellement à toute fin utile.
Hommage appuyé à l’Algérie pour ses efforts de préservation de la paix et la sécurité en Afrique (Jean Ping)
APS/Madjid D. - 2012/06/26 à 20:32
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Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a rendu mardi à Alger un "hommage appuyé" à l’Algérie pour son rôle et ses efforts dans la préservation de la paix et de la sécurité en Afrique.
"Je rends un hommage appuyé à l’Algérie et à ses services de renseignements pour le rôle inestimable joué dans la sécurité de notre continent", a indiqué M. Ping à l’ouverture de la 9ème session du Comité international des services de renseignements et de sécurité africains (CISSA).
"L’Algérie a toujours et fermement combattu le terrorisme aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de son territoire", a ajouté le président de la Commission africaine, mettant en exergue "l’engagement sans faille (de l’Algérie) et son combat permanent contre les preneurs d’otages, les rançonneurs, les trafiquants de personnes et les terroristes".
M. Ping a également mis en exergue les "efforts" consentis par l’Algérie avec ses voisins pour "endiguer d’avance" des alliances entre des groupes terroristes dans le Sahel.
"Je tiens à exprimer notre profonde appréciation pour tous ces efforts et j’invite l’Algérie à ne pas se décourager quels que soient les obstacles rencontrés", a-t-il dit, réaffirmant le "soutien" de l’UA, des pays du champ et de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) à l’Algérie.
Evoquant les dernières élections législatives tenues en Algérie le 10 mai 2012, M. Ping s’est "félicité" de la réussite de ces élections qui se sont déroulées, a-t-il dit, "dans un climat apaisé".
"Ces élections concourent à la consolidation et à l’approfondissement du processus de réformes annoncé par le président Abdelaziz Bouteflika et s’inscrivent, du point de vue continental, dans le renforcement du processus démocratique engagé en Afrique", a-t-il poursuivi.
M. Ping a en outre renouvelé ses "félicitations" à l’Algérie à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de son indépendance, rappelant le rôle qu’elle a joué pour l’indépendance du continent africain en "montrant la voie" de la revendication aux mouvements de libération et en leur apportant "aide et assistance".
Evoquant la conférence du CISSA, il a constaté qu’elle se déroule dans un contexte "difficile" eu égard à la situation en Afrique et dans le monde.
Dans ce sens, il a souligné qu’il ne pouvait y avoir de développement sans sécurité, appelant ainsi à promouvoir la paix en Afrique.
Le président de la Commission africaine a mentionné, dans ce contexte, les conflits qui se poursuivent en Afrique, estimant qu’ils constituent une "entrave" à sa stabilité. Il a mis l’accent, à cet égard, sur le rôle du CISSA dans la prévention et le règlement de ces conflits.
M. Ping a souligné aussi la nécessité d’une "action solidaire" en Afrique contre le terrorisme et ses ramifications.
La 9ème session du CISSA se tient cette année à Alger sous le thème "Travaillons ensemble pour faire face aux défis sécuritaires nationaux, régionaux et continentaux grâce à l’ancrage historique et à la solidarité".
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le commissaire de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra, et le président sortant du CISSA, Mohamed Atta El Moula Abbès, ainsi que des membres du gouvernement ont assisté à la cérémonie d’ouverture de cette conférence internationale qui enregistre une importante participation de pays africains.
Les missions dévolues au CISSA consistent notamment à fournir au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) les données nécessaires à l’adoption, entre autres, d’une politique et d’une stratégie africaine pour le maintien de la paix, la prévention et la gestion et résolution des conflits, ont indiqué les organisateurs.
Les réunions du CISSA se tiennent régulièrement le mois de juin de chaque année, avant le sommet de l’UA. Elles sont organisées par les membres du CISSA sur une base tournante et par alternance entre les cinq régions du continent.
Brazzaville: trois officiers décorés par le chef de l’Etat Congolais
Par Journaldebrazza.com, ACI - 19/11/2012
Ces officiers, un sud-africain, un zimbabwéen et un congolais ont été élevés à titre exceptionnel dans l’Ordre National de la Paix, au grade de Commandeur
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Trois officiers ayant marqué l’histoire des Services de Renseignement et Sécurité Africains (CISSA), viennent d’être élevés à titre exceptionnel dans l’Ordre National de la Paix, au grade de Commandeur par le Président de la République du Congo, Grand Maître des Ordres Nationaux, Denis Sassou-N’guesso. Il s’agit du Sud-Africian Thokozani Dlomo, du Zimbabwéen Isaac Ananias Moyo et du Congolais Dimi, récompensés pour avoir œuvré au rayonnement du Comité des Services de Renseignement et de Sécurité Africains (CISSA). Ces distinctions ont été remises aux récipiendaires, au nom du Président de la République, par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou au cours d’une cérémonie organisée le 15 novembre dernier à la Préfecture de Brazzaville. Prenant la parole à cette occasion, le directeur général de la surveillance du territoire, le colonel Philippe Obara, a reconnu que l’actuel secrétariat exécutif du CISSA, M. Ananias Moyo, ne cesse de mettre des énergies aux services du développement du CISSA. Son implication effective a permis au Congo de mieux exercer son mandat dont les éloges à la 8ème conférence de Khartoum en juin 2011 ont honoré le Congo-Brazzaville et ses services.
3 officiers ont ete décorés par le chef de l’Etat Congolais M. Thokozani Dlomo est décoré en sa qualité de premier secrétaire exécutif du CISSA dont les capacités managériales ont permis de faire asseoir cette organisation continentale, unique en son genre. Le colonel Dimi, ancien directeur général de la surveillance du territoire du Congo, s’est distingué par son attachement à l’idéal de paix et sécurité en Afrique, et pour avoir pris une part active à toutes les étapes du processus de création du CISSA. «L’acte fondateur du CISSA à Abuja au Nigeria porte votre signature pour le compte de la direction générale de la surveillance du territoire, au nom du Congo que vous avez porté haut dans les annales de cette institution», a souligné le colonel Obara.
En créant le CISSA en août 2004 à Abuja, la conférence des Chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA) avait fixé six objectifs à cette structure, à savoir servir de guide en matière de renseignement et de sécurité afin de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique; coordonner des stratégies pour faciliter l’interaction entre les services de renseignement et échanger des renseignements sur les menaces communes de sécurité. Le CISSA a également pour missions de développer et consolider des mesures qu’accroissent la confiance entre les services de renseignement et de sécurité, et de doter le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA des données nécessaires à l’adoption, entre autres, d’une politique africaine et d’une stratégie pour le maintien de la paix et la prévention des conflits. De même, il sert de plateforme pour la promotion de la coopération des organisations semblables à l’extérieur de l’Afrique, et de relais de communication alternatif entre les membres en situation de crise.