 Nerka
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 |  Sujet: Arctique: réserve naturelle ou de pétrole ? Jeu 29 Nov 2012 - 22:41 | |
| L’avenir de l’Arctique : réserve naturelle ou réserve de pétrole ?Grigori Milenine, Rédaction en ligne 29.11.2012, 18:50, heure de Moscou  - Citation :
- Les réserves du pétrole et du gaz en Arctique intéressent de nombreux pays. Mais l'intervention de l’homme dans cet écosystème fragile peut avoir des conséquences irréversibles. Comment maintenir l'équilibre entre l'utilisation des ressources et la préservation de la nature dans cette région? Ce thème était abordé lors de la Conférence « Zone arctique : vecteur de développement au nord-est de la Russie ».
Les perspectives d’extraction des hydrocarbures en Arctique suscitent un énorme intérêt auprès des grands acteurs de la communauté internationale. Et outre les pays du bassin de l'Arctique, des Etats plus éloignés du pôle Nord, notamment la Chine, commencent à évoquer leur intérêt pour cette région, ce qui n’a rien d’étonnant. http://french.ruvr.ru/2012_11_29/L-avenir-de-l-Arctique-reserve-naturelle-ou-reserve-de-petrole/- Spoiler:
« Tous les pays sont intéressés par l’Arctique, la Chine n’est pas la seule », explique Brendan Sutton le 1e secrétaire de l’Ambassade du Canada en Russie pour les questions de l’Arctique. « Et je trouve qu'il est difficile de parler de l'intérêt d'un pays en particulier. Il est évident que la région arctique va connaître un développement rapide dans l’avenir proche, notamment en termes de l’infrastructure. C’est pourquoi de nombreux pays développés sont intéressés dans la mise en valeur de cette région ».
L’activité internationale en Arctique est coordonnée actuellement par des règles du Conseil de l'Arctique. Ce conseil n’interdit pas aux pays éloignés du cercle polaire de prendre part aux projets de la mise en valeur de la région. Des nouvelles technologies et des approches scientifiques révolutionnaires devraient être utilisées pour un développement efficace et plus sûr de ces régions de Russie.
« L’exploration de l'Arctique – c’est une question très actuelle, liée avant tout avec les intérêts géopolitiques des différents pays », souligne Maxime Trofimov, le président du Comité d’Etat de la république Sakha (Iakoutie) pour la politique d’innovation, et la science. « Je pense que nous devrions renforcer considérablement notre présence dans le domaine scientifique, environnemental, pour pouvoir garantir les besoins vitaux et assurer un soutien technologique dans la région. La participation des institutions scientifiques étrangères n’est pas obligatoire pour nous. Notre mission est différente : il faut explorer ce territoire pour pouvoir l’utiliser efficacement. Pour que le mode de vie traditionnel puisse s’engager sur la voie de la modernisation. Pour nous, l’essentiel – c’est de mener en douceur ce processus d’adaptation ».
Outre des intérêts purement économiques dans la région de l’Arctique, la question des peuples autochtones se pose également. La communauté internationale doit pendre en compte les intérêts de ces populations, est persuadé le secrétaire général de l'Association «Eleveurs de rennes du monde» Johan Mathis Turi.
« L'Arctique est en pleine mutation. De nouvelles opportunités s’ouvrent aux peuples autochtones »,explique-t-il. « Avec le développement que va connaître l'Arctique au cours des prochaines années, il va falloir soutenir les petites populations du Nord ».
Les perspectives de la mise en valeur des ressources de l’Arctique suscitent l’inquiétude dans les milieux scientifiques. Les experts sont d’accord sur le fait que la nature de l'Arctique est en train de changer. Les glaciers fondent et la température augmente. Pour comprendre comment la situation va évoluer, il faut étudier cette région de plus près. C’est la seule solution pour pouvoir utiliser les ressources de l’Arctique sans faire dégrader sa situation écologique.
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