Foxbat16 Administrateur
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| Sujet: M23 vs Kabila : un coup d’Etat annoncé ? Mer 28 Nov 2012 - 17:14 | |
| M23 vs Kabila : un coup d’Etat annoncé ?MERCREDI 28 NOVEMBRE 2012 L’armée congolaise - Citation :
- La prise de Goma par les mutins du M23 marque le point d’orgue du conflit au Nord-Kivu. La médiation ougandaise, menée par son président Yoweri Museveni, n’a pas totalement calmé les ardeurs des ex-rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Ces derniers, divisés, n’ont toujours pas quitté la capitale du Nord-Kivu et réclament au président Joseph Kabila de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle de novembre 2011 et de céder sa place à Etienne Tshisekedi, son concurrent à la magistrature suprême. Sous peine d’être renversé par la force.
L’étau se resserre sur Kabila. Les mutins du Mouvement du 23 mars (M23) n’ont toujours pas quitté Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Et, surtout, l’administration politique de la rébellion exige le départ de Joseph Kabila qui, selon elle, n’est pas légitime. Pour laisser la place à Etienne Tshisekedi, son concurrent déchu à l’élection présidentielle de novembre 2011.
Au début de la rébellion, au mois de mai, les ex-rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) exigeaient leur réintégration dans les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) mais surtout une reconnaissance militaire en matière de grades. Certains d’entre eux voulaient devenir généraux ou colonels. Cette dernière revendication n’a pas été satisfaite par l’armée congolaise. Qui, en outre, voulait livrer le général Bosco Ntaganda, leur leader, à la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Ce qui fut l’élément déclencheur de la rébellion.
Ce mardi, les mutins du M23 ont tenu une conférence de presse. Interrogé par Afrik.com, un journaliste signale qu’« ils (les rebelles, ndlr) ne quitteront pas Goma tant que les négociations ne s’ouvrent pas avec les autorités de Kinshasa ». Mais surtout, le représentant de la branche politique du M23, Jean-Marie Runiga, exhorte le président congolais Joseph Kabila à « reconnaître sa triche lors de l’élection présidentielle de 2011, à dissoudre la commission électorale, et à rétablir les droits d’Etienne Tshisekedi ». Qui se trouverait actuellement en liberté surveillée à Kinshasa. Pire, « Kabial devra céder le pouvoir à Etienne Tshisekedi », a-t-il dit. http://www.afrik.com/m23-vs-kabila-un-coup-d-etat-annonce- Spoiler:
Risques d’un coup d’Etat
Même si le chef militaire du M23, le général Makenga, a promis de libérer Goma d’ici jeudi. La branche politique de la rébellion, menée par Jean-Marie Runiga, ne l’entend pas de cette oreille.
« Kabila doit répondre point par point à leurs revendications. A commencer par rétablir les droits d’Etienne Tshisekedi. Et se débarrasser des forces négatives, c’est-à-dire les groupes armés qui opèrent en RDC, la Force démocratique de libération du Rwanda (FDLR) et L’armée de résistance du Seigneur (ARS) », rapporte notre correspondant qui a assisté à la conférence de presse tenue ce mardi par les rebelles.
Si Joseph Kabila ne lâche pas du lest, les mutins promettent de poursuivre leur chemin jusqu’à Kinshasa, afin de le renverser. Une éventualité qui, selon le politologue et sociologue Michel Galy, est plausible.
Kabila peut-il craindre un renversement ? « Ce conflit rappelle la situation de son père. Qui est parti à la conquête de Kinshasa, en commençant par le Kivu, région frontalière de l’Ouganda et le Rwanda », constate-t-il. Et d’ajouter : « Même si les gens n’ont plus envie de revivre une guerre de type guerre inter-africaine des années 90, à partir du moment où t’as un régime faible, contesté, qui n’est pas légitime sur le plan électoral, tout peut arrivé [...] l’opposition au régime de Kabila est tellement forte que le M23 est devenu une alternative ».
« Ras-le-bol, crainte et résignation »
Si la prise de Goma inquiète tout le monde, c’est à cause du risque de contagion que l’avancée des mutins du M23 laisse présager. En 2001, Laurent-Désiré Kabila, père de Joseph Kabila, est arrivé au pouvoir chassant Mobutu Sese Seko grâce à la coalition Rwanda-Ouganda durant la première guerre du Congo. A Kinshasa, le sentiment des habitants oscille entre ras-le-bol, crainte et résignation.
Contacté par Afrik.com, un Kinois nous raconte l’ambiance générale qui règne dans la capitale congolaise : « le peuple kinois ressent une profonde indignation et un sentiment de ras-le-bol. D’aucuns pensent que le gouvernement de Kabila y est pour beaucoup dans cette affaire », témoigne-t-il.« On accuse le gouvernement soit de trahison, soit d’irresponsabilité car la situation dans l’Est du pays perdure depuis près de 20 ans », poursuit-il. Avant de relativiser :« Mais tu sais, le fait que cette guerre ait lieu à plus de 1000 km de la capitale atténue un peu la crainte de l’opinion générale ». « Mais, conclue-t-il, certains qui gardent encore les traumatismes des violences précédentes ont peur que la guerre arrive a Kinshasa ».
Selon Michel Galy, le danger de l’embrasement de la situation à Kinshasa c’est « l’alliance qui se dessine entre le M23 et l’opposition congolaise, car le représentant politique de la rébellion, Jean-Marie Runiga, a fait des déclarations en faveur d’Etienne Tshisekedi ainsi que pour la démocratisation du pays ». D’autant que « ce n’est pas tant l’armement mais la détermination (des rebelles, ndlr) qui est plus importante que celle des FARDC et de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) », précise le politologue et sociologue.
L’hypothèse d’un renversement de Joseph Kabila est, donc, plus que réel. Tout dépendra des négociations probables entre le président congolais et les rebelles. La communauté internationale, qui a d’ores et déjà commencer à se mobiliser notamment l’ONU, a également son rôle à jouer.
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varshavyanka Sous-Lieutenant
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| Sujet: Re: M23 vs Kabila : un coup d’Etat annoncé ? Jeu 27 Mar 2014 - 18:25 | |
| Le M23 dénonce l’arrestation arbitraire de ses cadres en RDCJEUDI 27 MARS 2014 / PAR ASSANATOU BALDÉ - Lire la suite :
- Citation :
- L’ex-rébellion M23, défaite officiellement par l’armée congolaise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a accusé les autorités congolaises d’avoir arbitrairement arrêté certains de ses cadres.
Le M23 est en colère et le fait savoir. L’ex-rébellion, qui a subi une lourde défaite, infligée par les soldats de l’armée congolaise dans l’est de la République démocratique du Congo, a accusé les autorités congolaises d’avoir arbitrairement arrêté certains de ses cadres civils, bafouant ainsi les déclarations de paix ayant mis fin au conflit. « Notre Mouvement exprime son indignation à la suite des arrestations arbitraires suivies de la détention illégale de nos cadres politiques qui rentrent au pays au bénéfice de la loi d’amnistie votée au parlement et promulguée par le chef de l’Etat » en février, indique le M23 dans un communiqué publiée ce jeudi.
D’après l’ex-rébellion, des « cadres ayant décidé de rentrer au pays ont été mis aux arrêts par les services de renseignement du pays, respectivement, en date du 14 et 24 février 2014 à Kinshasa et le 15 mars 2014 à Goma (Est) ». Pour Benjamin Mbonimpa, secrétaire exécutif du M23, qui a signé le texte à Kampala, daté de mercredi, « les autorités congolaises font preuve d’une volonté délibérée de maintenir ses membres dans une situation permanente de refuge, puisque, selon elles, ses cadres arrêtés ont tout simplement pour tort d’avoir appartenu au M23 ». Et l’ex-rébellion d’ajouter : « Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de nos cadres arrêtés à Kinshasa et à Goma ainsi que de tous les détenus figurant sur la liste remise au gouvernement ».
La riposte du gouvernement congolais n’a pas tardé. « On n’a jamais dit que quiconque entré dans la rébellion ne serait pas présenté à des juges si il est auteur de crimes internationaux », a déclaré pour sa part le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, interrogé par l’AFP, sans confirmer ni infirmer les arrestations. « La loi d’amnistie est en train d’être mise en œuvre, la ministre de la Justice est occupée à préparer les textes d’exécution pour déterminer qui peut en bénéficier et qui ne peut pas », a-t-il précisé. De son côté, l’ex-rébellion affirme que « plusieurs cas de tentative de falsification » ont ciblé les dossiers judiciaires des prisonniers membres du M23 qui « devaient être immédiatement libérés » au regard de la liste présentée au gouvernement dans le processus de sortie de crise.
http://www.afrik.com/rdc-le-m23-denonce-l-arrestation-arbitraire-de-ses-cadres
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