 Bouamama
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 |  Sujet: Le M23 s'est engagé à un retrait total Mar 27 Nov 2012 - 15:23 | |
| RDC: le M23 s'est engagé à un retrait total de Goma d'ici à jeudi midi(©AFP / 27 novembre 2012 14h45) - Citation :
- KAMPALA - Les rebelles congolais du M23 se sont engagés à un retrait total et sans conditions d'ici à jeudi midi de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu située dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a affirmé mardi le chef d'état-major ougandais, Aronda Nyakairima.
Selon lui, les rebelles ont accepté d'amorcer leur retrait de Goma, qu'ils ont prise le 20 novembre, ce mardi à midi. Ce retrait sera achevé en 48 heures, a-t-il dit à la presse, ajoutant que le chef militaire du M23, Sultani Makenga, avait accepté ce retrait sous 48 heures sans conditions.
M. Nyakairima a précisé que, conformément à un accord scellé samedi par les pays des Grands Lacs pour trouver une issue à la crise dans l'est de la RDC, le M23 conserverait 100 hommes à l'aéroport de Goma.
Il a encore ajouté que les chefs d'état-major des pays des Grands Lacs se réuniraient vendredi dans la capitale du Nord-Kivu pour s'assurer du respect des accords de démilitarisation dans et autour de la ville. Romandie News- Spoiler:
Les différents camps donnaient cependant des versions différentes de l'accord conclu entre les rebelles et des chefs d'état-major des pays des Grands Lacs lundi soir dans la capitale ougandaise Kampala sur ce retrait.
Mardi, M. Makenga a affirmé que le mouvement aurait évacué Goma d'ici à vendredi.
Lors d'une conférence de presse organisée à Goma mardi à la mi-journée, le chef politique du M23, Jean-Marie Runiga, a quant à lui affirmé que le mouvement ne se retirerait de Goma qu'une fois remplies certaines conditions.
Les hommes du M23 sont des ex-rebelles qui avaient été intégrés à l'armée de RDC à l'issue d'un accord de paix avec les autorités congolaises et qui ont fait défection au printemps, estimant que Kinshasa n'avait pas respecté les modalités de cet accord de paix.
Selon Kinshasa et l'ONU, les mutins sont soutenus par le Rwanda et l'Ouganda, ce que nient catégoriquement ces deux pays.
Leur mutinerie a provoqué cette année une nouvelle flambée de violences dans l'est chroniquement instable de la RDC et entraîné le déplacement, à l'intérieur ou à l'extérieur des frontières congolaises, de dizaines de milliers de personnes.
Les populations du Nord-Kivu sont régulièrement victimes des exactions de groupes rebelles et milices actifs dans la région, mais aussi de membres des forces armées régulières.
Au soir de la prise de Goma par le M23, l'ONU avait accusé les mutins d'avoir, dans leur progression, enlevé des enfants et des femmes, détruit des propriétés et intimidé les populations qui tentaient de lui résister.
Mardi, le chef d'état-major ougandais a affirmé qu'à son tour, le M23 s'est dit inquiet de voir des habitants exécutés par les forces opposées après leur départ.
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