Oran Subway: réalité ou chimère ? - 27 mai 2010

Publier le 26.05.10

Le Conseil des ministres, réuni ce lundi, a approuvé le projet du métro d’Oran. Pour rappel, l’annonce de ce projet a été faite en décembre 2008, lors de la visite du Président Abdelaziz Bouteflika à Oran.

Citation :

Le discours social de la rue oranaise quant l’aboutissement de projet du métro reste sceptique. Les raisons évoquées sont multiples : de la topographie souterraine de la ville aux arcanes du financement, l’Oranais doute de l’éventualité de l’aboutissement du projet. Selon les experts, le sous sol volcanique et accidenté de la ville, l’existence de plusieurs oueds souterrains, à l’instar de Oued Rouina et celui «R’hi» (des moulins) qui acheminent des quantités importantes d’eau souterraine, sont autant d’isthmes sur lesquels peuvent s’échoir des milliards de Dinars.

D’après un géologue de l’Université d’Es-Sénia, qui se déclare connaisseur de la topographie souterraine d’El Bahia et qui a requis l’anonymat , «un métropolitain à Oran est un projet chimérique. La constitution du sol et l’existence de plusieurs ruissellements souterrains d’eau de la nappe phréatique constituent des problèmes difficiles à surmonter, et c’est un euphémisme». Second point important : «L’Etat n’approuvera plus un projet sans une étude de faisabilité détaillée et bien ficelée». Naguère, à un responsable local qui lui demandait l’autorisation de lancer une étude préliminaire pour le projet de réalisation du métro d’Oran, le chef de l’Etat a répondu : «nous avons un programme complémentaire et nous allons inscrire l’étude, mais vous ne devez compter sur le financement de l’Etat que lorsque l’étude sera absolument ficelée». Si le projet a été retenu et inscrit, c’est dire que l’étude a été bien «ficelée». En août 2009, le ministère des Transports affirmait que la réalisation d’une première ligne de métro à Oran fait partie des grands projets pour la période 2009-2014.

Lundi 24 août 2009, c’est Amar Tou qui présente le projet du métro d’Oran à la présidence de la République, lors d’une audition. Nonobstant les directives du Président portant sur la nécessité d’une étude bien ficelée avant tout acquiescement du Gouvernement, le projet d’Oran a été retenu. «Nous ne prendrons aucun projet, que ce soit dans ce secteur ou dans un autre, si l’étude n’est pas ficelée, et nous ne partirons pas à partir d’une idée, car (des) idées tout le monde en a», avait pourtant attesté le Chef de l’Etat.

Questionnés, tous les protagonistes du secteur de la Wilaya d’Oran n’ont point fourni le moindre détail sur la longueur de cette ligne ou les quartiers qu’elle reliera. En attendant, le projet du tramway dont la conception a été élaborée au bureau d’étude Hispano-portuguais «ENSITRANS» et la réalisation a été confiée au groupement «Tram Nour» pour un coût global évalué à plus de 39,5 milliards de Dinars, perdure toujours en longueur. Les retards itératifs de travaux du tramway donnent déjà la couleur de ce qui sera les travaux du creusage du métro dans le bourbier permanent d’Oran, note-t-on.

source: Le financier

Au vu de la configuration de la ville d'Oran, un métro serait une vrai réussite et un bon investissement.

Trajet Tizi – Alger: une aventure incertaine

Publier le 9.06.10

Se rendre de Tizi Ouzou à Alger, semble, à première vue, une entreprise simple puisqu’il n’y a que 100 km qui séparent les deux villes, mais c’est loin d’être le cas.

Citation :

Tous les samedis, le quai de la gare routière de Tizi Ouzou réservé à l’embarquement des voyageurs partants pour Alger ne désemplit pas. «J’ai l’impression que tout le monde part à Alger», commente un vieillard pour souligner le nombre impressionnant des personnes qui convergent à cette gare.

Et avant même que les bus, qui se font exceptionnellement rares ces derniers temps, s’arrêtent, les gens s’empressent vers les portières ignorant les dangers auxquels ils s’exposent ! Chacun veut avoir une place à n’importe quel prix et ni les vieillards, ni les femmes et encore moins les enfants n’inspirent, à cet instant, le respect ou un quelconque ménagement.

Toutes les conditions d’une éventuelle bagarre sont réunies et la situation n’attend que le facteur déclenchant pour dégénérer. La foule est «compacte» devant la portière au point que personne ne peut s’en extirper et uniquement les plus forts arrivent toujours à monter les premiers. Les vieillards n’ont pas la force de prendre part à ces escouades d’une autre ère. Il faut donc toute une énergie et une gymnastique pour «arracher» un siège dans le bus.

«Même en y accédant, il est rare d’avoir un siège vide puisque les premiers réservent les places à leurs amis qui attendent à l’extérieur», regrette un jeune, visiblement habitué à cette nouvelle anarchie qui s’est installée pour durer à la gare routière de Tizi Ouzou. Les voyageurs sont ainsi contraints de passer cette rude épreuve tout en payant 120 DA les frais du voyage.

Mais à qui s’en prendre ? Aux propriétaires du bus ? «Je crois que nous sommes les mieux lotis par rapport aux autres wilayas en nombre de bus qui assurent cette desserte. Mais où sont-ils passés ? Les bus arrivent l’un après l’autre et pas en même temps, alors que le nombre des voyageurs, le samedi matin surtout, est impressionnant», estime Youcef qui impute tout ce désordre aux transporteurs. «La capacité des bus qui font la navette Alger – Tizi est supérieure au flux des voyageurs de cette ville.

Mais de nombreux chauffeurs se retrouvent bloqués dans des embouteillages et n’arrivent pas à se présenter à l’heure au niveau de la gare. Ce retard pousse les voyageurs à se précipiter à chaque fois qu’un bus arrive», explique ce chauffeur de bus, qui voit que la gestion de la gare est à revoir surtout en matière d’information et de communication.

source: Infosoir

Les responsables de la gare routière doivent mettre en place un dispositif d’information adéquat pour communiquer aux voyageurs toutes les informations concernant les départs, les arrivées et les perturbations qui touchent régulièrement cette ligne.

La SNTF lance la carte de circulation sur les lignes de banlieue

Publier le 17.06.10

Algérie – La Société nationale des Transports ferroviaires (SNTF) a lancé le 6 juin 2010 la carte de circulation hebdomadaire ou mensuelle dans la banlieue algéroise, indique mercredi un communiqué de cette entreprise.

Citation :

Cette carte a pour but principal de faciliter le voyage au quotidien des voyageurs de la banlieue, de leur faire éviter les files d’attente devant les guichets des gares et de leur permettre de bénéficier d’un nombre illimité de voyages sur le parcours de leur choix, sans recourir, à chaque fois, à l’achat de billets.

Avec la carte de circulation, les voyageurs pourront se déplacer autant de fois qu’ils le voudront à bord des trains automotrices et diesels de la banlieue algéroise avec comme bonus la journée de vendredi.

source: APS

C'est une trés bonne initiative pour les usagers

En effet

ils feront moins de file d'attente