Investissement gelé : l’égyptien El Izz Steel répond à Temmar - 30 mai 2010

Citation :

Le projet d'investissement de construction d'un complexe sidérurgique à Jijel d'El Izz Steel est-il réellement annulé? La compagnie égyptienne a affirmé, dimanche 30 mai, dans un document adressé à la Bourse du Caire où elle est cotée, n'avoir reçu « aucune notification formelle des autorités algériennes concernant son projet d'investissement de 750 millions de dollars ».

Pourtant, jeudi dernier, le désormais ex-ministre de la promotion des Investissements, Hamid Temmar, avait annoncé le gel du projet devant les parlementaires à cause de « la crise financière et du football ». Une déclaration qui pour la première fois, liait la crise diplomatique issue du match de qualification au Mondial de football du 14 novembre dernier au Caire, et les relations économiques entre les deux pays.

Ce complexe qui devait être installé dans la zone industrielle de Bellara à El Milia, au sud-est de la ville de Jijel, devait avoir une capacité de 1,5 millions de tonnes de ronds à béton par an.

Sa réalisation devait durer 30 mois et il devait créer 1.700 emplois. ??

Au profit des algériens ou des egyptiens ?

Commentaire d'un internaute :

S’ils investissent avec leur argent, dûment rapatrié, qu’ils créent autant d’emplois alors qu’ils viennent ; il est temps pour nous d’avoir du réalisme économique et laisser de côté nos sentiments. Ce qui est bon pour le pays doit être priorisé sans état d’âme aucun.

scalp a écrit:

Commentaire d'un internaute :

S’ils investissent avec leur argent, dûment rapatrié, qu’ils créent autant d’emplois alors qu’ils viennent ; il est temps pour nous d’avoir du réalisme économique et laisser de côté nos sentiments. Ce qui est bon pour le pays doit être priorisé sans état d’âme aucun.

Pour le cas de l'Egypte, tout devient discutable

Hind-mk3 a écrit:

scalp a écrit:

Commentaire d'un internaute :

S’ils investissent avec leur argent, dûment rapatrié, qu’ils créent autant d’emplois alors qu’ils viennent ; il est temps pour nous d’avoir du réalisme économique et laisser de côté nos sentiments. Ce qui est bon pour le pays doit être priorisé sans état d’âme aucun.

Pour le cas de l'Egypte, tout devient discutable

En effet, les choses ne sont pas claires

Tarek a écrit:

Hind-mk3 a écrit:

scalp a écrit:

Commentaire d'un internaute :

S’ils investissent avec leur argent, dûment rapatrié, qu’ils créent autant d’emplois alors qu’ils viennent ; il est temps pour nous d’avoir du réalisme économique et laisser de côté nos sentiments. Ce qui est bon pour le pays doit être priorisé sans état d’âme aucun.

Pour le cas de l'Egypte, tout devient discutable

En effet, les choses ne sont pas claires

L'Egypte s'est trop rapprochée d'Israel, elle devient suspecte

L'assureur GAM visé par deux nouvelles enquêtes - 08 juin 2010

Citation :

Après avoir été lourdement sanctionnée par le ministère des Finances, la compagnie d’assurance à capitaux étrangers GAM fait l’objet depuis quelques jours de deux enquêtes lancées par les ministères des Finances et du Commerce, a-t-on appris de sources proches de ces deux ministères. La commission de contrôle des assurances (CAS) enquête sur les engagements réglementés de la GAM pour déterminer s’ils correspondent à la réalité. Autrement dit, le ministère des Finances veut savoir si les engagements et garanties présentés par la GAM sont réels ou fictifs, selon nos sources.

La seconde enquête lancée par le ministère du Commerce s’intéresse au réseau immobilier Piana créé par la GAM, sans «l’autorisation des autorités», ont ajouté nos sources. Présenté par GAM comme « le 1er réseau immobilier national », Piana utilise les 280 agences d’assurance de la compagnie d’assurance pour vendre des produits immobiliers.

Par ailleurs, le ministère des Finances a entamé les démarches pour trouver un repreneur à la GAM, qui a fait l’objet fin avril de lourdes sanctions du ministère, qui a notamment restreint ses activités et suspendu de ses fonctions son PDG, Arnaud Sassi.

Bonne décision

Investissements étrangers en Algérie : quand l'ANDI innove pour bloquer les investisseurs potentiels - 09 juin 2010

Citation :

C'est un document instructif disponible depuis peu sur le site internet de l'Andi, l’agence nationale chargée du développement de l’investissement. Intitulé « canevas grands projets », il contient sept pages que les opérateurs étrangers et leurs partenaires algériens (tous les projets impliquant des étrangers se font désormais dans le cadre du dispositif 51/41) doivent remplir pour espérer voir leur projet accepté par les autorités algériennes.

Parmi les informations demandées aux futurs investisseurs, on trouve bien sûr la liste habituelle des questions sur la fiche d'identité de l'entreprise et du projet, l'évaluation des coûts, le schéma de financement, etc...

Mais le dossier, déjà copieux, comprend également certaines demandes d'information plus étranges : comme la description détaillée du processus de production et la fourniture d'images du produit. On se demande bien quelle est l'utilité pour l'Andi et pour le Conseil national de l'investissement de tous ces éléments et surtout comment un investisseur peut fournir ces détails.

La partie financière est encore plus surprenante. L’ANDI exige du futur investisseur la fourniture d’un bilan comptable prévisionnel sur 15 ans, une estimation de la balance prévisionnelle des devises du projet, une étude de rentabilité du projet (cash flow, délai de récupération)… Là encore, une question se pose : l’ANDI a-t-elle réellement les moyens de vérifier de telles informations ? Un investisseur peut raconter ce qu’il veut concernant ses prévisions financières. Il peut ensuite affirmer qu’il s’était trompé et que la conjoncture avait changé entre temps. Même dans les pays développés, ce type de prévisions est difficile à faire.

Ce document vient s’ajouter aux traditionnels blocages que rencontrent les investisseurs en Algérie : foncier, manque d’interlocuteurs au sein de l’administration…Il est symptomatique des lourdeurs bureaucratiques que ne cessent de dénoncer les opérateurs étrangers et même nationaux et qu'ils doivent affronter dans l'exercice de leur activité.

Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres de tous ces freins que les autorités algériennes mettent en place et qui pénalisent le développement économique du pays. D'autant que la situation des investissements étrangers n'est pas vraiment florissante. Selon les chiffres de l'Andi, après plusieurs années de constante augmentation, le nombre de projets d'investissements a baissé au premier trimestre 2010 par rapport à la même période de 2009. Et le climat qui a régné durant la Foire Internationale d'Alger qui s’est achevé lundi n'est pas plus rassurant.

Certes la crise économique qui touche le monde depuis fin 2008 y est pour quelque chose, mais ce qui est sûr c'est que cette stratégie algérienne en matière d'investissement ne permet pas d'en atténuer les effets.

D'une manière ou d'une autre, l'Algérie doit protéger son économie

Investissement étranger en Algérie : le gouvernement se dirige vers un assouplissement de la règle des 51/49

TSA 28 juin 2010

Citation :

L’annonce devrait intervenir dans les prochains jours. Selon nos informations, le gouvernement algérien s’apprête à assouplir la règle dite des 51/49 contenue dans la loi de finances complémentaire (LFC) 2009. Cette mesure limite à 49% la part de l'actionnariat étranger dans tous les projets d’investissements réalisés en Algérie. Les 51% restant doivent être détenus par un ou plusieurs partenaires algériens, publics, privés ou mixtes. La règle symbolise depuis bientôt une année le patriotisme économique à l’algérienne défendue par le gouvernement Ouyahia.

L’assouplissement de la règle devrait être partiel et progressif, selon notre source. Dans un premier temps, cet assouplissement sera appliqué au secteur des services pour permettre la concrétisation de plusieurs projets impliquant des étrangers. Ensuite, il devrait être élargi à tous les secteurs, à l’exception des projets dits stratégiques qui continueront à être soumis à la règle des 51/49.

Cet assouplissement annoncé intervient après un constat d’échec : la mesure a considérablement fait reculer l’investissement étranger en Algérie. D’abord, les entreprises étrangères, notamment celles cotées en Bourse, rechignent à participer à des projets dans lesquels elles ne sont pas majoritaires. Ensuite, l’Algérie ne dispose pas d’entrepreneurs privés capables de participer à des projets industriels. Enfin, les entreprises publiques qui disposent de moyens financiers importants ont des mécanismes de prises de décision complexes et peu adaptés à une participation à des projets communs avec des groupes internationaux.

Mais comment reculer sur la mesure la plus emblématique de la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 sans donner l’impression de se déjuger ? Selon nos sources, la gestion de la règle assouplie pourrait être confiée à l’ANDI, qui agira sous le contrôle du ministère des Finances.

Reste à savoir comment vont réagir les groupes étrangers qui ont accepté de s’implanter dans le cadre de la règle 51/49 alors qu’ils auraient souhaité être majoritaires.

Les groupes étrangers ne doivent jamais être majoritaires, on risque de perdre notre souveraineté

Economie et Business - Futur centre commercial de Bab Ezzouar :

le suisse Valartis vend une partie de ses parts

TSA - 02 juillet 2010

Citation :

Le suisse Valartis Group SA a vendu une part de 35,2% du projet de centre commercial de Bab Ezzouar, à l’est d’Alger. Sa part passe ainsi de 73,9 à 38,7%, a indiqué la société, jeudi 1er juillet, dans un communiqué, qui n'a pas expliqué sa décision ni donné d'autres détails financiers.

Le centre commercial de BabEzzouar, à la fois zone de bureaux, de loisirs et de commerce, et qui doit ouvrir dans le courant de l'été après presque deux ans de retard, est le premier projet du genre en Algérie. C'est le groupe suisse Jelmoli qui est chargé de sa construction, en partenariat avec Valartis et Darsi Investment, actionnaires de la Société des Centres Commerciaux d'Algérie (SCCA).

commentaire déposé sur l'article :

Par sprinkler le 01/07/2010 | 20:36

Bonsoir enimal...D'après l'article Valoris Group aurait vendu à un certain " L'est d'Alger "...Je plaisante mon ami et comprends ton agacement...Tout se fait à l'ombre, en coulisse, hors champ, sous le manteau quand ce n'est pas sous table...Cette information " capitale " est inaccessible au commun des citoyens qui a cette fâcheuse tendance à vouloir mordicus connaître l'origine des fonds ayant servi à l'achat des actions...Mais les petites gens penses-tu n'en sont pas pour autant dans l'ignorance, ils ont toujours cette petite intuition acquise aux marges des " plans quinquennaux "...Amicalement.

INVESTISSEMENTS ETRANGERS

Lafarge Algérie empêché de transférer ses dividendes en France

27/09/2010

Citation :

EXCLUSIF. Implanté en Algérie depuis fin 2007 après le rachat d’Orascom Cement, le français Lafarge n’a toujours pas été autorisé à transférer ses dividendes. Selon nos informations, le gouvernement algérien a bloqué le transfert en France d’un total de près de 300 millions d’euros, représentant les dividendes issus de la filiale algérienne depuis 2007. « La filiale algérienne est extrêmement rentable. Mais Lafarge ne peut pas rapatrier ses dividendes à cause d’un différend avec le gouvernement algérien », explique notre source.

Interrogé par TSA, une porte-parole de Lafarge confirme : « A ce jour, nous n’avons pas transféré nos dividendes d’Algérie. Mais nous n’excluons pas de le faire en accord avec le gouvernement algérien. Nous sommes également à jour avec nos obligations fiscales ». Lafarge n’a pas souhaité commenter le montant de 300 millions d’euros de dividendes ni fournir des données financières détaillées sur sa filiale algérienne.

En fait, les déboires de Lafarge en Algérie ont la même origine que ceux de Djezzy, filiale mobile d’Orascom Télécom : la vente, en décembre 2007, des cimenteries algériennes Orascom au groupe français sans l’aval du gouvernement algérien. Cette opération a déclenché une série de mesures de représailles : contrôles fiscaux, interdiction de transferts des dividendes, etc. Comme Djezzy, Lafarge Algérie a subi un important redressement fiscal.

Mais Lafarge a choisi le dialogue et la souplesse pour surmonter ces épreuves. Selon notre source, le groupe français va utiliser les 300 millions d’euros de dividendes pour accélérer son développement en Algérie. En plus de l’augmentation des capacités de production de ses cimenteries, Lafarge va réaliser deux terminaux portuaires à ciment. Dans ses négociations avec le gouvernement algérien, Lafarge bénéficie de l’appui de Paris. Le dossier a été évoqué lors de la visite la semaine dernière d’Anne-Marie Idrac à Alger.

300 millions d'euros ?

La Belle et le français Cristal Union vont réaliser une raffinerie de sucre

Une raffinerie de sucre sera réalisée prochainement par le groupe agroalimentaire privé algérien La Belle en partenariat avec le français Cristal union, à Ouled Moussa, commune située dans la wilaya de Boumerdès.

C’est ce qu’a indiqué, ce samedi 29 janvier, l’opérateur algérien cité par l’agence APS.

Un investissement de 7 milliards de dinars (100 millions de dollars) sera consenti pour la réalisation de cette usine qui sera dotée d’une capacité de traitement de 1000 tonnes par jour

« de sucre roux destinés à la fabrication de sucre (industriel et de bouche) aux normes internationales, en plus de sous produits exportables comme la mélasse et les écumes ».

Soit une capacité initiale de 350 000 tonnes par an, qui sera révisée à la hausse au bout de la quatrième année. Un objectif que les deux partenaires vont s’atteler à concrétiser « à travers la mise en place d'une deuxième unité ».