Algérie: La Badr facilite l’accès au crédit immobilier
Publier le 26.05.10
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BADR Algérie – Crédit immobilier | Les populations des zones rurales, des Hauts-Plateaux et du Sud, qui ne pouvaient bénéficier de crédits immobiliers faute de possession d’acte de propriété, vont certainement être soulagées après les nouvelles mesures adoptées par la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (Badr) pour faciliter l’accès à ce type de crédit en milieu rural.
Désormais le certificat de possession délivré par les APC, enregistré et publié auprès des conservations foncières, est adopté par notre Banque en lieu et place de l’acte de propriété dans le cas où ce dernier n’est pas disponible. D’autant que ce document, au même titre que l’acte de propriété, confère à son détenteur le droit d’hypothéquer son bien immobilier au profit de la Banque. L’introduction de ces dispositions répond à notre souci de prendre en charge les besoins particuliers des populations des zones rurales, segment important de notre clientèle, qui buttaient sur l’incapacité de justifier leurs droits sur ces propriétés pour pouvoir bénéficier du crédit hypothécaire, et améliorer ainsi leurs conditions de vie.
La Badr, qui a mit en place ce type de crédit en 2008, s’attend à ce que ces dispositions permettent une augmentation conséquente du nombre de bénéficiaires de ce type de crédit qui restait, jusque-là, insignifiant compte tenu de la difficulté, pour cette catégorie de clients résidant en milieu rural, dans les Hauts-Plateaux et au sud du pays de présenter des actes de propriété. Quant aux formules proposées, il convient de préciser que la Badr offre deux types de crédits hypothécaires en milieu rural.
Le premier, plafonné à un million (1 000 000,00) de DA, vient en appui à l’aide de l’Etat, à travers la Caisse nationale du logement (CNL) et est régi par la convention Badr/CNL pour l’aide à l’accession au crédit. Le second, sans l’intervention de la CNL, octroyé à tout particulier résidant dans lesdites zones à l’appui de l’acte de propriété ou du certificat de possession, ne peut excéder cinq millions (5 000 000,00) de DA. Il y a lieu enfin de rappeler que les dernières décisions relatives à la bonification des taux d’intérêt pour les crédits immobiliers s’appliquent à ces deux formules, selon les critères d’éligibilité en vigueur.
Il faut savoir que l’institution bancaire finance un volume global de 300 activités agricoles à l’échelle nationale, au titre de la politique nationale de développement du secteur. Dans le cadre de l’extension de ses formules de financement, la Badr a également prêté pour « une somme globale de plus de 8 milliards de DA au profit de coopératives agricoles, en vue de l’acquisition d’outils et équipements agricoles qui sont loués aux paysans selon les besoins exprimés par eux. Aussi, dans le cadre de l’élargissement de ses services de bancassurance, la Badr compte lancer de nouveaux produits en matière d’assurances multirisque relative aux semences et à la production de la pomme de terre, à la viticulture, à la production des olives et à l’olivier.
Sujet: Re: Crédit Immobilier Mer 26 Mai 2010 - 12:08
La Badr est une banque de proximité qui peut se targuer de posséder le plus important réseau d’agences à l’échelle nationale, avec 300 unités, dont 80 % sont situées à proximité de milieux ruraux et agricoles.
Sujet: Re: Crédit Immobilier Jeu 27 Mai 2010 - 18:21
Crédit Immobilier en Algérie: Les nouvelles formules
Publier le 27.05.10
Nouvelles formules du crédit Immobilier en Algérie | Une douzaine de banques se sont déjà lancées dans l’opération du crédit immobilier à taux d’intérêt bonifié, consacré par le décret exécutif du 10 mars dernier.
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C’est ce qu’ont relevé Djamal Bessa et Abderrahmane Belkhalfa, respectivement président et délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), lors d’une conférence-débat animée hier au forum d’El Moudjahid. Rencontre consacrée à cette nouvelle formule d’acquisition d’un logement. Avec un taux d’intérêt évalué entre 1 et 3%, cela dépend, entre autres, du salaire et de l’âge du client, la formule en question pourrait toucher 80% des salariés. D’après les deux responsables, le marché de l’immobilier en Algérie connaît une expansion, vu le nombre important d’intervenants dans le secteur, à l’exemple des promoteurs privés et des banques. Cependant, explique Djamal Bessa, « il y a opacité quant à la maîtrise de ce marché ». Un marché dont la valeur en termes d’offre et de demande est estimée en 2009 à 260 milliards de dinars, selon Abderrahmane Belkhalfa.
Il ajoute que le stock de demandes de crédits classiques de logements a atteint la même année la barre de 300 000. Les deux intervenants ont rappelé, entre autres, des dispositions du décret exécutif du 10 mars 2010 fixant les niveaux et les modalités d’octroi de la bonification du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques et les établissements financiers pour l’acquisition d’un logement collectif et la construction d’un logement rural par les bénéficiaires. En résumé, conformément à l’article 2 dudit texte : « Lorsque les revenus du bénéficiaire sont inférieurs ou égaux à six fois le SNMG, celui-ci supporte un intérêt de 1% l’an ». Si ses revenus sont supérieurs à six fois le SNMG et inférieurs à 12 fois le SNMG, le taux d’intérêt est fixé à 3% l’an. L’article 3 stipule que si le salaire du prétendant au logement est supérieur à une fois le SNMG et inférieur ou égal à six fois le SNMG, le prétendant au crédit payera 1% d’intérêt.
Le taux d’intérêt est de 3% si le salaire de ce dernier est supérieur à six fois le SNMG et inférieur ou égal à 12 fois le SNMG. La disposition suivante précise que le taux de bonification à la charge du Trésor résulte du « différentiel entre le taux d’intérêt applicable par les banques et les établissements financiers et le taux d’intérêt à la charge du bénéficiaire, et ce selon le type de logement et les tranches de revenus » définis par le décret en question. Aussi, est-il relevé dans l’article 5 de ce texte, « les banques et les établissements financiers arrêteront, en relation avec la direction générale du Trésor, un taux préférentiel pour la détermination de ces taux de bonification, et ce, pour chaque catégorie de logement ».
Sujet: Re: Crédit Immobilier Jeu 27 Mai 2010 - 18:26
J'espère que ce dispositif va contribuer aussi à donner un coup sérieux aux agences immobilières qui, à la faveur de la spéculation, ont fait grimper les prix de cession de l'immobilier à des niveaux inaccessibles aux jeunes couples les exposant ainsi aux tentations du gain facile pour espérer un logement.
Sujet: Re: Crédit Immobilier Jeu 27 Mai 2010 - 19:45
Algérie, Crédit immobilier: 260 milliards de Dinars octroyés
Publier le 27.05.10
Algérie – Crédit immobilier | Le stock de ce qu’on a donné comme crédits immobiliers au profit de 300.000 ménages tourne autour de 130 milliards de Dinars, tandis que les promoteurs immobiliers ont bénéficié autour de 100 milliards de Dinars, soit un total 260 milliards de Dinars, a indiqué hier à Alger le Délégué général auprès de l’Association des Banques et établissements financiers (ABEF), Abderrahmène Benkhalfa.
Citation :
Le crédit immobilier à taux bonifié entre 1 et 3% est octroyé à «l’achat de tout logement collectif neuf» et «la construction d’un logement rural» à l’exception des logements acquis auprès des Coopératives immobilières, a insisté Djamel Bessa, Président de l’ABEF et PDG de la Caisse Nationale d’épargne et de prévoyance (CNEP), lors du forum d’El Moudjahid. La Banque peut financer à hauteur de 10 millions de Dinars, a-t-il ajouté, en rappelant que «ce montant était d’à peine 4 millions de Dinars, avant».
Il signalera que «l’acquéreur bénéficiaire de crédit immobilier à taux bonifié de 1% peut économiser 10% de ce qu’il aurait du payer en intérêt bancaire avec les taux sans bonification avec un financement doublé». Pour ce faire, elle se basera sur deux critères principaux : l’âge de l’acquéreur et sa capacité de remboursement (revenus) et selon les conditions d’éligibilité au crédit traditionnel.
Dans le cadre de la politique de l’Etat d’accession à la propriété immobilière, le montant de prêt est appelé à évoluer pour atteindre 20 voire 25 millions de Dinars dans l’avenir et la banque pourra financer à hauteur de 90% du prix du logement en tenant compte de l’âge et des revenus de l’acquéreur. De ce fait, l’apport personnel ne sera que de 10%, a-t-il dit. Douze banques au niveau de la place, sur les 28 existantes, ont commencé l’application de ce crédit avec 600 à 700 agences impliquées dans cette opération, sur les 1 450 agences bancaires au total.
Il s’agit de 6 banques publiques et les autres privées dont Société Générale, BNP Paribas, Natexis, HSBC, Arab Banking Corporation et Algerie Golfe Bank, pour devenir 15 prochainement, selon M. Benkhalfa, en émettant un mais car «chaque banque appliquera dans l’octroi de ce crédit sa propre stratégie commerciale» avec les conditions classiques d’octroi de crédit immobilier déjà en vigueur. Cependant, il reste à équilibrer entre l’offre (disponibilité du logement) et la demande, a-t-il noté.
Sur ce point, M. Bessa a relevé que «le problème de l’offre se pose avec acuité à Alger, avec seulement 35 000 logements seulement, mais pas ailleurs». Selon lui, cette opération d’ «aide indirecte» de l’Etat a permis l’élargissement des catégories sociales éligibles à la bonification et serait concernées, selon lui, 80% des salariés algériens par cette opération. Il prévoit une évolution de la demande de 20% par an qui est, pour lui, «un objectif moyen et réaliste».
S’agissant des délais de traitement des dossiers, selon les banquiers présents, le délai pour l’instant est autour d’une semaine. Ce qui est normal car l’opération est à ses débuts. Seul le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) a enregistré 1 000 demandes dont 200 ont déjà bénéficié de crédits immobiliers à taux bonifié, selon Rachid Metref, Directeur auprès de cette banque. Pour sa part, le Pdg de la Badr (Banque algérienne de développement rural) a indiqué que «le crédit pour la construction d’un logement rural est possible sur la base de la présentation du Certificat de possession délivré par l’APC en attendant l’acte de propriété».