Caricatures de Mahomed (sws) : Facebook et YouTube bloqués au Pakistan
Publier le 20.05.10
Après avoir mis en place un filtrage concernant le réseau social Facebook le 18 mai dernier, le Pakistan vient d’ordonner le blocage du site de partage de vidéos YouTube. En cause : un concours, lancé depuis l’occident, qui propose aux internautes de publier des dessins ou caricatures représentant le prophète Mahomed (sws), un acte prohibé par les règles islamiques.
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Dans un arrêt du 20 mai, l’autorité pakistanaise des télécommunications (Pakistan Telecommunication Authority, PTA) confirme qu’il a été demandé le 18 mai dernier à tous les opérateurs du pays d’interdire l’accès à l’ensemble du site Facebook.com, suite à une décision de la cour de justice de Lahore, qui aurait été saisie par une association locale de protection de l’islam.
La décision fait suite à l’initiative lancée par Molly Norris, une caricaturiste américaine, qui proposait que le 20 mai soit proclamé « Draw Muhammad Day », soit la journée des dessins de Mahomet, et invitait les internautes du monde entier à poster sur Facebook des représentations du prophète, en écho à la controverse survenue en 2006 après la publication par un quotidien danois de caricatures le mettant en scène.
La proposition est très loin d’avoir fait l’unanimité parmi les musulmans qui fréquentent le réseau social, comme en témoignent les quelque 5500 inscrits au groupe « We Stand Against Draw Muhammad Day ». Ailleurs sur le Web, elle a par ailleurs donné lieu à une vague d’attaques conduites à l’encontre des sites qui se proposaient de relayer ou de soutenir l’initiative (voir par exemple http://www.drawmohammed.com/).
Le blocage de YouTube n’a pour l’instant pas été officiellement commenté par le Pakistan, mais l’un des représentants de l’Autorité des télécommunications locale a toutefois laissé entendre à l’AFP que les raisons étaient similaires à celles qui avaient entrainé le filtrage de Facebook.
Le projet d'interdire le voile intégral en France fait polémique au Pakistan
lefigaro — 28 avril 2010 — Le débat sur linterdiction de la burqa en France sest exporté au Pakistan. Pour France 24, Cédric Molle-Laurençon et Marc Jourfier sont allés recueillir les réactions sur ce projet controversé.
"My Name is Khan", un plaidoyer contre l’islamophobie
Un film de Karan Johar, le réalisateur d’"Une Famille indienne"
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Un cinéma indien qui reste attaché à ses codes tout en se faisant plus accessible aux autres cultures. C’est l’image que renvoie My Name is Khan de Karan Johar. Shah Rukh Kahn, demi-dieu à Bollywood, prête ses traits au héros de ce film, sorti en France ce mercredi, qui part en croisade dans l’Amérique post-11-Septembre pour faire savoir qu’islam ne rime pas avec terrorisme.
Rizvan Khan (Shah Rukh Kahn) est atteint du syndrome d’Asperger, une forme légère d’autisme. Né en Inde, il a déménagé pour vivre aux Etats-Unis auprès de son frère, à la mort de mère. A San Francisco, il tombe amoureux d’une immigrée hindoue, Mandira (Kajol), mère d’un petit garçon. Il l’épouse bientôt au grand dam de son frère. En Inde, la cohabitation entre hindous et musulmans s’est souvent transformée en bain de sang. Outre-Atlanque, la vie du couple, bien intégré, est un long fleuve tranquille jusqu’aux attentats du 11-Septembre et l’islamophobie qu’elle engendre aux Etats-Unis. Décidé à ne pas subir cette situation, Rizvan entreprend de rencontrer le président des Etats-Unis pour lui délivrer ce message : les musulmans ne sont pas des terroristes.
Pour porter ce film, Karan Johar a fait appel à des amis, mais surtout à deux grosses pointures du cinéma indien. Shah Rukh Kahn, que l’on surnomme le "King of Bollywood" et Kajol. Le trio a l’habitude de travailler ensemble et surtout le couple Kahn-Kajol est l’un des plus romantiques du cinéma indien. Notamment depuis le succès jamais démenti de Dilwale Dulhania Le Jayenge (1995) d’Aditya Chopra. Le film est encore projeté en Inde dans des salles devant lesquelles l’on fait parfois la queue.
Dans My Name is Khan, sur les écrans français, ce mercredi, Shah Rukh Kahn incarne un héros ordinaire transcendé par son quotidien et sa volonté de préserver les siens des affres de l’intolérance. Il ne défend d’ailleurs pas que les musulmans ni ne dénonce les extrémistes, ils se porte aussi au secours de ceux qui ont besoin d’aide.
Des stars indiennes pour un film engagé et ouvert sur le monde
My Name is Khan est un film qui a gardé son identité bollywoodienne : long et attentif à la bande originale. Mais Johar a décidé de passer outre les scènes de danse dans ce road-movie. Car rencontrer l’homme le plus puissant de la planète n’est pas à la portée de tous. La première partie du long métrage, comme souvent dans les films indiens, installe avec force et détails l’intrigue dans un contexte. La seconde la développe. En filigrane, dans ce plaidoyer contre la discrimination dont sont victimes les musulmans depuis le drame du 11-Septembre, c’est surtout le droit à la différence qui est mis en avant.
Ce thème est décliné au travers de la maladie du héros qui le rend indifférent aux codes du reste de l’humanité et lui confère une certaine innocence, la seule capable de lui donner l’élan qu’exige le combat dans lequel il s’est engagé. Pour donner de l’ampleur à son propos, Karan Johar le met en résonance avec la situation des Afro-Américains, une population qui est également discriminée et parfois laissée pour compte. My Name is Khan fait notamment allusion aux ravages de Katrina en Louisiane. On peut au passage saluer le génie créatif du scénariste Shibani Bathija qui a réussi à trouver l’équivalent indien d’un célèbre gospel américain.
Les retournements de situation dans My Name is Khan n’ont rien à envier aux scénarios improbables d’Hollywood. A tel point que l’on peut se demander quelle industrie a inspiré l’autre.
Islamabad traque les contenus "blasphématoires" sur le Web - 26 juin 2010
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Sept sites, dont Google et YouTube, sont scrutés de près par les autorités au motif qu'ils contiennent des contenus contraires à l'islam. Mais Islamabad se défend de vouloir bloquer l'accès à ces sites, comme il l'a déjà fait par le passé.
Par Dépêche (texte) REUTERS - Les autorités pakistanaises ont décidé vendredi de placer sous surveillance sept grands sites internet - dont Google et YouTube - au motif qu'ils présentent des contenus jugés choquants pour les musulmans.
Le ministère des Technologies de l'information a également bloqué au moins 17 liens permettant d'accéder à des "contenus blasphématoires" sur YouTube et d'autres sites.
Les sites YouTube, Yahoo, Amazon, Bing, MSN et Hotmail de Microsoft, ainsi que Google "seront surveillés en ce qui concerne les contenus anti-islamiques", a déclaré Khurram Mehran, porte-parole de l'Autorité pakistanaise des télécommunications.
Mais un autre représentant des autorités a précisé que le gouvernement n'avait pas l'intention de bloquer les principaux sites internet, dans la mesure où ils représentent des sources importantes d'information.
La décision d'imposer ce contrôle fait suite à une décision de justice prise il y a trois jours. Le tribunal de la ville de Bahawalpur, dans l'est du pays, a enjoint au gouvernement de bloquer YouTube et huit autres sites internet en réaction à une pétition soutenant qu'ils diffusaient des contenus "allant à l'encontre des principes fondamentaux de l'islam".
C'est la deuxième fois en un mois que le Pakistan prend de telles mesures.
Le 19 mai, les autorités d'Islamabad avaient décidé de bloquer l'accès à Facebook, à YouTube ainsi qu'à d'autres sites sociaux. Le gouvernement avait agi à la demande de la justice afin d'interdire un concours de caricatures de Mahomet prévu sur ces sites.
La représentation du Prophète est considérée comme un blasphème par les musulmans.
28/06/2010 - almanar - L'Union européenne n'entend pas légiférer pour réglementer l'usage du voile intégral de type burqa dans les lieux publics car cette décision relève des gouvernements, a affirmé lundi la Commission européenne.
"Je ne vois pas la nécessité d'une loi européenne sur la burqa", a déclaré la Commissaire européenne en charge des Affaires intérieures Cecilia Malmstrِm au cours d'une conférence de presse avec la présidence espagnole de l'UE à Bruxelles.
Le gouvernement socialiste espagnol songe à inclure dans une future loi sur la "liberté de religion" une mesure pour restreindre l'usage du voile intégral de type burqa dans les lieux publics, a pour sa part indiqué le ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.
"Mais il s'agit d'une décision de politique intérieure", a-t-il précisé.
La Belgique se prépare à interdire le voile intégral dans tout espace public. Le projet de loi approuvé fin avril par la Chambre des députés doit encore être avalisé par le Sénat.
Un projet similaire doit être présenté en juillet devant le Parlement français.
2,5 millions de musulmans menacent de quitter Facebook
09 juillet 2010
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Facebook pourrait bientôt perdre 2,5 millions de membres, tous musulmans. Ceux-ci protestent contre la décision de Facebook d’avoir retiré plusieurs pages à caractère islamique de son site, et menacent de quitter le site le 21 juillet prochain.
Ils demandent entre autres à Facebook le rétablissement des pages supprimées, estimant que celles-ci n’allaient pas à l’encontre des conditions d’utilisation du site. De même, ils demandent également la modification de ces mêmes conditions d’utilisation afin d’interdire l’envoi de messages antireligieux sur le site. Selon une lettre ouverte envoyée aux dirigeants du site, ces 2,5 millions de personnes représentent le nombre cumulé de membres des groupes désactivés par le réseau social.
C’est donc un ultimatum qui est lancé à Facebook. Si Facebook ne réagit pas rapidement, ce sont 2,5 millions de membres mécontents qui quitteraient le site le 21 juillet prochain.
Tout petit "apéritif républicain" anti-islam à Paris
05/09/2010 - almanar
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Environ 300 personnes ont participé samedi soir à Paris à un "apéritif républicain" pour marquer leur attachement aux valeurs républicaines et affirmer leur résistance au "péril islamiste" qui selon elles menace la France, a constaté un journaliste de l'AFP.
"On aime la France, on aime le drapeau, on aime les valeurs de la République. Nous sommes dans un pays laïque, on a le droit de croire ou de ne pas croire", a déclaré Pierre Cassen, fondateur de l'association Riposte Laïque, devant les militants des 26 associations et organisations qui avaient appelé à ce rassemblement sur la place de la Bourse, dans le centre de la capitale.
Arrivés avec chips, saucissons et bouteilles de vin, certains avec le drapeau tricolore, les manifestants ont brandi des affiches proclamant "Ni voile, ni burqa, défendons la République" ou "Pas de talibans en France".
Pour les organisateurs, le rassemblement marquait le 140e anniversaire de la IIIe République qui a instauré la loi sur la laïcité.
"Nous sommes excédés par cette religion qui permet aux hommes de frapper les femmes, qui prône la violence comme mode de fonctionnement", s'est insurgé un participant qui n'a pas voulu dire son nom, brandissant le drapeau national et une bouteille de vin.
Pour le fondateur de Riposte Laïque, cet "apéro fraternel et humaniste" est une occasion de "condamner la campagne du halal, communautariste et ségrégationniste".
Christine Tasin, présidente de l'association Résistance Républicaine, a pour sa part fustigé la "discrimination positive", une politique qui écarte selon elle les Français de souche au profit des gens issus de l'immigration.
"Il n'y a pas de raison pour que la République favorise les uns au détriment des autres", a-t-elle déclaré.
Des appels à l'organisation d'apéritifs similaires en province avaient été lancés. Quelques dizaines de personnes au total se sont rassemblées à Bordeaux (sud-ouest), à Strasbourg (est), à Toulouse (sud-ouest).
Profanation du Coran: les évangélistes de Gainesville se disent appelés par Dieu
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08/09/2010 "Nous croyons fermement que c'est Dieu qui nous appelle à le faire". Pistolet à la ceinture, Wayne et Stephanie Sapp n'en démordent pas: samedi, malgré le tollé dans le monde entier, leur église évangélique brûlera comme prévu des exemplaires du Coran.
Wayne, pasteur adjoint à l'église "Dove World outreach center" de Gainsville, en Floride, a bien entendu le général David Petraeus, patron des soldats américains engagés en Afghanistan, dire que les actions du petit groupe religieux mettraient en danger la vie de ses dizaines de milliers d'hommes.
Il a entendu les condamnations d'Hillary Clinton, chef de la diplomatie américaine, du patron de l'Otan, de ministres, d'autorités religieuses...
Mais il refuse de se laisser fléchir. "Nous pensons que des vies sont en danger que nous le fassions ou pas. Si nous ne nous dressons pas pour dénoncer ça (l'Islam) maintenant, en aurons nous même la possibilité dans dix ans?"
Wayne Sapp explique avoir reçu, tout comme Terry Jones, le pasteur de l'église, des menaces de mort. "Avec toutes ces menaces, nous prenons nos précautions", lance-t-il en tapotant son arme. "Mais j'espère qu'elle ne servira que de presse-papier".
"Il y a beaucoup de menaces sur ces You Tubes", renchérit Stephanie, son épouse, tout aussi bien armée que lui.
Le pasteur Jones avait demandé une autorisation de procéder à une profanation en plein air, refusée par les pompiers.
La police souligne de son côté ne pouvoir intervenir avant que le feu ne soit mis aux livres sacrés, et encore uniquement pour délivrer une amende.
Une porte-parole du sheriff du comté d'Alachua, Charon Senn, a souligné que les forces de l'ordre prenaient des précautions, tout en reconnaissant leur inquiétude. "Nous attendons plus d'affluence à l'église samedi, donc nous serons également présents en plus grand nombre. Dès que quelqu'un porte une arme, bien que ce soit autorisé, c'est une préoccupation pour nous".
Jusqu'à l'annonce de sa cérémonie provocatrice pour marquer l'anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, le "Dove world outreach center" n'était qu'une des nombreuses églises évangéliques qui foisonnent aux Etats-Unis.
Créée en 1986, elle prêchait une interprétation stricte de la Bible et ses paroissiens organisaient des actions de charité pour les nécessiteux.
Puis, en 2001, Terry Jones, ancien gérant d'hôtel, en prit la direction, avec une rhétorique enflammée contre l'islam, accusé de vouloir conquérir le monde.
Son initiative est dénoncée par nombre de chrétiens locaux. Le révérend Larry Reimer, de l'Eglise unie de Gainesville, assure ainsi que Jones et sa poignée de fidèles ne représentent qu'eux mêmes. Et d'asséner: "Il y avait 30 personnes à leur service la semaine dernière".
Il a en réplique organisé une cérémonie de solidarité œcuménique pour dimanche, pendant laquelle 25 religieux de Gainesville, chrétiens, juifs et musulmans notamment, liront ensemble des textes.
"Le problème n'est pas entre les religions, mais entre des fanatiques fondamentalistes qui existent de chaque côté. Juifs, chrétiens et musulmans sont plus que prêts à se tendre la main", assure-t-il.
Il en veut pour preuve les 2.000 personnes qui ont déjà signé une pétition demandant à Terry Jones de renoncer à cette profanation du Coran. Elle lui sera remise vendredi.
Vatican: Brûler le Coran serait "une grave offense" à un "livre sacré"
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08/09/2010 Le projet du pasteur américain Terry Jones de brûler le Coran serait "un geste de grave offense envers un livre considéré comme sacré par une communauté religieuse", c’est ce qu’a averti, ce mercredi, dans un communiqué le Conseil pontifical du Vatican pour le dialogue interreligieux.
Le Conseil pontifical, dicastère de la Curie romaine -- équivalent d'un ministère -- a dit avoir "accueilli avec une vive préoccupation la nouvelle du projet d'un +Koran Burning Day+ pour le 11 septembre".
"On ne peut pas remédier à des actes de violence aussi déplorables" que les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, avec un projet comme celui promu par le groupe fondamentaliste chrétien "Dove World Outreach Center", installé en Floride, a souligné le Conseil pontifical.
"Chaque religion avec ses livres sacrés, ses lieux de culte et symboles, a droit au respect et à la protection", a ajouté le Conseil pontifical.
"Il s'agit du respect dû à la dignité des personnes qui y adhèrent et à leur libre choix en matière religieuse", a poursuivi le dicastère.
"Tous les responsables religieux et tous les croyants sont appelés à renouveler leur ferme condamnation de toute forme de violence en particulier celle commise au nom de la religion", a ajouté le Conseil pontifical.
Le journal officiel du Vatican l'Osservatore Romano s'était déjà fait l'écho mardi sous le titre "que personne le brûle le Coran", des multiples condamnations du projet de l'église du pasteur Terry Jones de brûler un Coran le 11 septembre.
La communauté égyptienne des Evangélistes s’oppose à l’autodafé du Coran
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08/09/2010 - almanar - La communauté égyptienne des Evangélistes a annoncé qu’elle a publié un communiqué dans lequel elle condamne l'appel du télévangéliste américain Terry Jones à brûler le Coran à la mémoire des événements du 11 Septembre.
Le vice-président de la communauté, André Zaqariya , a confirmé que le communiqué a été envoyé à divers organismes internationaux et différentes églises évangéliques dans le monde.
Selon le quotidien égyptien al-Misryoun , cette condamnation est intervenue lors d’une réunion entre Dr.Mahmoud Zaqzouq Hamdi, ministre des Awqaf de l'Egypte et une délégation de la communauté des Evangélistes , présidée par Zaqariya et composée de 10 dirigeants de la venus féliciter le ministre pour Aïd Al-Fitr.
Les deux parties ont affirmé leur détermination à poursuivre leur travail commun dans l’intérêt de la nation et salué les efforts du ministère des Awqaf à établir les valeurs de la tolérance.
Le ministre et les membres de la communauté ont rejeté en bloc toute tentative de diffamation religieuse ou de porter atteinte aux principes et symboles religieux, avertissant du danger de ces pratiques contraires à l'éthique qui menacent la stabilité dans le monde.
Le Synode des Evangéliques en Syrie s’oppose à l’autodafé du Coran
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08/09/2010 - Le Synode des Evangéliques en Syrie et au Liban a dénoncé l'acte ignoble prôné par le pasteur de "Le Dove World Outreach Center de Gainesville", une église de Floride, de brûler des Corans à l'occasion de l'anniversaire des attentats du 11 Septembre.
"L'église du Dove World Outreach Center de Gainesville est une petite église dissidente des églises évangéliques aux Etats-Unis", a fait noter le Synode dans un communiqué publié aujourd'hui, estimant que l'église susmentionnée vise à obtenir une certaine célébrité par la voie de l'hostilité à l'Islam.
Le communiqué ajoute que les églises évangéliques américaines s'opposent vivement à cette tendance et affirme le respect envers l'Islam et du saint Coran.
Il insiste également sur le nouement des relations amicales entre les musulmans et les chrétiens dans les pays arabes.
A rappeler que les Arméniens protestants en Syrie avaient condamné samedi dernier l'annonce émise par le pasteur Johns de son projet abominable le jugeant "acte irréfléchi et irresponsable reflétant une haine aveugle.
David Petraeus: brûler le Coran mettra en danger les soldats américains en Afghanistan
(AFP) – 08/09/2010
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KABOUL — Le commandant des forces internationales en Afghanistan, le général David Petraeus, a estimé que si une Eglise américaine mettait à exécution son projet de brûler publiquement un exemplaire du Coran le 11 septembre, cela mettrait en danger les troupes américaines.
Le Dove World Outreach Center, Eglise baptiste de Floride, prévoit de brûler en public un exemplaire du Coran à l'occasion du neuvième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
Si ce projet était mis à exécution, cela servirait la propagande des talibans en Afghanistan et renforcerait le sentiment anti-américain dans le monde musulman, a estimé le général américain David Petraeus dans une interview au Wall Steet Journal de mardi.
"Cela pourrait mettre en danger à la fois les troupes et l'effort global", a-t-il estimé.
"C'est précisément le genre d'actions que les talibans utilisent et cela pourrait causer de problèmes significatifs. Pas seulement ici mais partout dans le monde où nous sommes présents à côté de la communauté islamique", a-t-il ajouté.
L'église "Dove World Outreach Center" ("atteindre un monde de paix") invite à brûler le 11 septembre des exemplaires du Coran devant ses portes à Gainesville, à quelque 500 km au nord-est de Miami, et invite d'autres centres religieux à en faire autant, pour se souvenir des victimes des attentats et combattre "le démon de l'islam".
En réponse, le pasteur de cette église, Terry Jones, a estimé que les inquiétudes de M. Petraeus étaient "légitimes".
Mais dans un communiqué au Wall Street Journal, le pasteur a ajouté: "Nous devons envoyer un message clair aux radicaux musulmans. Nous ne serons plus contrôlés et dominés par la peur et les menaces".
Fin août, une centaine de radicaux musulmans ont manifesté devant l'ambassade des Etats-Unis à Jakarta et menacé de déclencher une guerre sainte si cette Eglise américaine mettait à exécution son projet.
Par le passé, des profanations présumées du Coran par des soldats américains, à la fois en Afghanistan et en Irak, avaient attisé les tensions et provoqué des manifestations parfois violentes.
Les déclarations du Général Petraeus représentent la position réelle de l'Amérique dans cette triste et douloureuse affaire qui n'aurait jamais dû voir le jour dans la première démocratie mondiale.
Il dit avoir conclu un accord pour annuler la mosquée à Ground Zero. Ce qui a été démenti.
Son projet avait suscité un véritable tollé. Finalement, le pasteur américain Terry Jones a dit avoir renoncé à son projet de brûler le Coran le 11 septembre prochain. Ce ne sont pas les vives critiques formulées par Barack Obama qui l'ont convaincu, mais un accord qui aurait été passé pour annuler le projet de construction d'une mosquée à Ground Zero. Un accord qui n'a cependant pas été confirmé par des responsables musulmans.
"Nous ne sommes au courant de rien"
"Nous avons accepté de renoncer à l'événement que nous avions prévu d'organiser samedi", a déclaré devant la presse le pasteur Terry Jones, chef du "Dove World Outreach Center" ("Centre colombe pour aider le monde"). Ce pasteur d'une petite église de Gainesvile, en Floride, a expliqué qu'un accord avait été conclu avec des responsables musulmans pour déplacer l'endroit où doit être construit un centre culturel islamique comportant une mosquée, à New York, sur le site de Ground Zero, là où se dressaient les tours jumelles du World Trade Center détruites dans les attentats du 11-Septembre.
Peu après, cependant, les promoteurs de la mosquée ont démenti officiellement les déclarations du pasteur et l'existence d'un tel accord. "Nous ne sommes au courant de rien", a déclaré à Daisy Khan, l'une des organisatrices du projet de mosquée. Elle a ajouté qu'aucun changement au projet n'avait été décidé.
Obama condamne
Barack Obama s'était exprimé jeudi après-midi sur la chaîne ABC News. Le président américain avait pris la parole pour condamner le projet du pasteur. Dans une interview accordée à ABC News , Barack Obama avait critiqué un projet qui représentait une "aubaine" pour le recrutement de militants par les islamistes d'Al Qaïda.
Principale crainte du président américain dans cette affaire : que l'initiative du pasteur Jones provoque de graves violences en Afghanistan et au Pakistan et mette en danger les soldats américains présents sur place. Signe que la tension est montée en Afghanistan, des milliers de personnes se sont rassemblées dans une petite ville située au nord de Kaboul, pour crier des slogans anti-américains et anti-chrétiens.
Un peu plus tôt dans la journée de jeudi, la diplomatie américaine avait adressé une mise en garde aux Américains dans le monde entier à l'égard des manifestations dénonçant le projet des intégristes chrétiens. L'organisation de coopération policière Interpol avait, de son côté, lancé une "alerte globale" à ses 188 pays membres, mettant en garde contre la "forte possibilité d'attaques violentes", en raison de l'initiative du pasteur.