Sujet: Mme Clinton est à Alger Dim 28 Oct 2012 - 19:47
Algérie : Hillary Clinton attendue demain à Alger
Par La Rédaction | 28/10/2012 | 18:48
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Pressés par le temps qui profite aux djihadistes et par les échéances onusiennes, la France et les Etats-Unis multiplient les efforts pour arracher le soutien de l’Algérie à une intervention militaire africaine au Mali, condition du succès de l’opération, selon les experts.
Après le chef de la diplomatie française Laurent Fabius en juillet et avant le président François Hollande en décembre, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton sera lundi à Alger pour discuter de la crise au Mali et de “la question générale d’Aqmi”, selon le département d’Etat.
Depuis avril, Al-Qaïda au Maghreb islamique et ses alliés touareg d’Ansar Eddiine et du groupe djihadiste Mujao occupent le nord du Mali, imposant la Charia et une partition du pays.
Le 12 octobre, l’ONU a demandé aux Africains de lui soumettre avant le 26 novembre un plan détaillé en vue d’une intervention armée, pressant parallèlement Bamako d’ouvrir une “négociation crédible” avec les rebelles touareg. Pour Paris comme pour Washington, l’Algérie est “incontournable” dans le règlement de cette crise.
Dotée d’une armée puissante, Alger dispose de renseignements et d’une expertise indéniable en contre-terrorisme pour avoir combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA) dont Aqmi est une émanation, et d’une influence auprès des touareg pour avoir plusieurs fois facilité des pourparlers entre l’Etat malien et la rébellion.
Initialement hostile à une intervention militaire internationale chez son voisin malien avec lequel elle partage près de 1.400 km de frontière, l’Algérie, qui craint une “déstabilisation” de son territoire où vivent 50.000 touareg, a récemment infléchi sa position.
Tout en privilégiant la négociation, Alger n’exclut plus le principe d’une opération armée, sans pour autant envisager d’y participer.
L’enjeu est primordial, estiment les experts interrogés par l’AFP. “Une intervention au nord du Mali est possible sans le soutien militaire de l’Algérie, mais pas sans son accord”, résume Pierre Boilley, directeur du Centre des études des mondes africains (CEMAF).
Indispensable verrou au nord
“L’Algérie a les moyens de faire échouer toute intervention en ne bloquant pas hermétiquement ses frontières”, renchérit Alain Antil, chercheur à l’Institut français des Relations internationales (Ifri).
“Il est indispensable que le verrou algérien fonctionne afin que les groupes armés ne puissent pas remonter vers le nord”, précise Jean-Charles Brisard, expert en terrorisme, pour qui “le plus grand risque de cette opération, c’est l’enlisement”.
“L’Algérie a comme tous les autres voisins du Mali un rôle très important à jouer”, déclarait jeudi le sous-secrétaire adjoint américain aux Affaires africaines, Michael Pelletier.
“Les Algériens sont en train d’essayer de régler tout cela dans leurs propres intérêts et dans les intérêts de la région”, ajoutait-il, précisant que “le rôle que chacun va jouer selon ses expertises est encore à discuter”.
Une participation militaire algérienne reste peu probable. “Après avoir réussi à déporter le risque terroriste, l’Algérie ne veut pas devenir la cible principale de ces mouvements”, juge M. Brisard.
Depuis plusieurs semaines, Alger tente d’obtenir des touareg d’Ansar Eddine qu’ils condamnent le terrorisme et rompent avec Aqmi.
“Alger a récemment fait venir une forte délégation d’Ansar Dine pour discuter”, dit Pierre Boilley, en faisant état d’un “rapprochement” entre ce groupe islamiste armé et les touaregs indépendantistes (et laïques) du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).
“Beaucoup de pays de la région, comme l’Algérie, et de nombreux analystes pensent que les négociations sont possibles avec Ansar Eddine.
Sujet: Re: Mme Clinton est à Alger Dim 28 Oct 2012 - 23:45
Mme Clinton en visite de travail lundi à Alger
Par La Rédaction | 28/10/2012 | 15:38
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La secrétaire d’Etat américaine, Mme Hillary Rodham Clinton, effectuera lundi une visite de travail en Algérie, a indiqué dimanche le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Cette visite intervient “dans le sillage de la première session du dialogue stratégique algéro-américain, qui s’est tenue le 19 octobre en cours à Washington et qui a donné une impulsion remarquable à la concertation politique entre les deux pays”, a ajouté la même source.
Les entretiens qu’aura la secrétaire d’Etat américaine à l’occasion de son séjour à Alger “porteront sur la consolidation du partenariat économique et sécuritaire entre les deux pays ainsi que sur les questions de l’actualité régionale et internationale”, a précisé le ministère.
Sujet: Re: Mme Clinton est à Alger Lun 29 Oct 2012 - 0:21
Elle a dû avancer son voyage d'une journée en raison de l'Ouragan Sandy qui a obligé les autorités de l'aviation civile US à annuler par ailleurs 3000 vols.
Sujet: Re: Mme Clinton est à Alger Lun 29 Oct 2012 - 12:19
La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Rodham Clinton, en visite de travail en Algérie
(APS) lundi 29 octobre 2012 08 : 44
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ALGER - La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Rodham Clinton, a entamé lundi matin une visite de travail en Algérie.
La responsable de la diplomatie américaine a été accueillie à son arrivée, à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
Cette visite intervient dans le sillage de la première session du dialogue stratégique algéro-américain, qui s’était tenue le 19 octobre à Washington et qui avait donné une impulsion remarquable à la concertation politique entre les deux pays.
Les entretiens qu’aura la secrétaire d’Etat américaine à l’occasion de son séjour à Alger porteront sur la consolidation du partenariat économique et sécuritaire entre les deux pays ainsi que sur les questions de l’actualité régionale et internationale.
Sujet: Re: Mme Clinton est à Alger Lun 29 Oct 2012 - 12:23
Arrivée de Clinton à Alger
Par La Rédaction | 29/10/2012 | 8:58
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La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est arrivée lundi matin à Alger pour discuter avec les dirigeants algériens du Nord du Mali et des islamistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
L’avion de Mme Clinton a atterri peu avant 6H30 (05H30 GMT) à l’aéroport international d’Alger. La responsable de la diplomatie américaine a été accueillie à son arrivée par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
Selon l’APS, “cette visite intervient dans le sillage de la première session du dialogue stratégique algéro-américain, qui s’était tenue le 19 octobre à Washington et qui avait donné une impulsion remarquable à la concertation politique entre les deux pays”.
“Les entretiens qu’aura la secrétaire d’Etat américaine à l’occasion de son séjour à Alger porteront sur la consolidation du partenariat économique et sécuritaire entre les deux pays ainsi que sur les questions de l’actualité régionale et internationale” toujours selon l’agence officielle algérienne.
Un responsable du département d’Etat a indiqué à bord de l’avion de Clinton que “l’Algérie étant l’Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial pour s’occuper d’AQMI”.
“Dans le contexte de ce qui s’est déroulé dans le nord Mali, l’Algérie est de plus en plus importante et cela va vraiment être au cœur des discussions entre la secrétaire d’Etat et le président Abdelaziz Bouteflika”, a ajouté ce diplomate sous couvert d’anonymat. “L’Algérie doit être au centre de la solution” à ce problème frontalier de ce pays, a encore souligné ce responsable américain.
Mme Clinton devait être reçue en milieu de matinée par le chef d’Etat algérien. Durant ses quelques heures de visite, Mme Clinton devrait chercher à obtenir du président Bouteflika son soutien à une éventuelle intervention dans le nord du Mali pour en chasser les islamistes.
Sujet: Re: Mme Clinton est à Alger Lun 29 Oct 2012 - 13:29
Clinton à Alger pour un ultime briefing
Par Hakim Merabet | 28/10/2012 | 17:41
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La visite d’un secrétaire d’État américain aux affaires étrangères en Algérie est toujours un grand évènement Surtout que ce genre de visites se faisait de plus en plus rare tant l’Algérie n’était pas jusque là une destination diplomatiquement privilégiée.
Mais après le passage sans trop de casse de l’ouragan du «printemps arabe», Alger s’est remise à flot de l’échelle de l’intérêt américain. Ce n’est pas que l’Algérie soit soudainement devenue un parangon de la démocratie et un exemple de respect des droits de l’homme, mais qu’elle a des vues justes, ou tout au moins, justifiées, s’agissant des conflits qui agitent ses voisins immédiats.
Et en l’occurrence, son leadership dans la crise du Mali et plus généralement la situation au Sahel, constitue un appui non négligeable pour l’administration américaine. Face au «va-t-en guerre» de la France qui s’impatiente de guerroyer avec les extrémistes islamistes qui ont planté leur étendard au nord du Mali, l’Algérie ne cesse d’attirer l’attention sur les dangers d’une aventure à la hussarde.
Washington, qui a multiplié les contacts avec le voisinage, a fini par voir d’un bon œil les «conseils» d’Alger. Elle a fini par être convaincue que l’ouverture d’un front au Mali présente un risque potentiel d’embrasement de toute la région. Et le texte de la résolution onusienne, présenté par la France puis revu et corrigé par le Conseil de sécurité, qui été adopté récemment sur le Mali, résume fidèlement la nouvelle démarche américaine.
La nuit du doute à Alger
Sachant qu’il leur est contre-productif d’«afghaniser» le Mali, alors qu’ils traînent la patte à Kaboul et Lahore, les Etats-Unis ne veulent pas se tromper cette fois sur des dommages collatéraux qui seraient autrement plus dramatiques que ce qu’ils ont vu en Afghanistan et même en Irak.
C’est dire que ce «retour» demain de Mme Clinton en Algérie est à interpréter comme un signe de confiance des Américains à l’égard de la démarche algérienne. A Washington, on est convaincu que sans l’apport d’Alger, l’aventure au Mali est vouée à l’échec quelque soient les moyens humains, militaires et logistiques mis en œuvre.
Si le communiqué des affaires étrangères rendu public aujourd’hui dimanche se borne à souligner que la visite de Hillary Clinton abordera notamment les questions de “l’actualité régionale et internationale”, il est évident que le Mali sera le principal sujet au menu.
Les beaux yeux de Mme Clinton
Signe que son crochet algérois est décisif, Mme Clinton aura des entretiens avec le président de la République qui est également ministre de la défense et partant seul à même de prendre des décisions aussi importantes qu’une éventuelle participation à l’attaque militaire contre les sanctuaires d’Al-Qaïda au nord du Mali.
Il va de soi que le «dialogue stratégique» qui unit désormais l’Algérie et les Etats-Unis, et dont la première session a eu lieu il y a une semaine (le 19 octobre) rend logique ce genre de discussions.
La nouveauté est que cette fois Mme Hillary Clinton va passer sa toute première nuit en Algérie. C’est incontestablement un symbole dès lors que l’Algérie ne faisait pas partie des pays «fréquentables» par les responsables américains. C’est aussi un signe que les Etats-Unis, du moins s’agissant du Mali et de la lutte contre Al Qaïda, apprécient fortement la démarche algérienne.
Et, en prévision d’une intervention de type «chirurgicale» au Mali, Clinton pourrait peut-être demander un bon «service» à l’Algérie ; celui d’utiliser son espace aérien pour mener les raids contre les positions des terroristes du Mujao et consorts. La question est de savoir si Bouteflika se laissera «charmer» par les beaux yeux bleus de Mme Clinton. Réponse mardi.
