A la question sur l’influence des émissions des gaz à effet de serre sur l’atmosphère terrestre on peut répondre « oui, elles ont un impact » et « non, elles n’ont pas d’impact », a remarqué dans une interview à La Voix de la Russie Vladimir Klimenko, qui dirige le laboratoire de l’étude des problèmes globaux de l’énergie à l’Institut énergétique de Moscou.

Imaginez-vous qu’en ces 15 ans lesdites émissions ont augmenté de 20 % dans le monde. Que s’en suit-il ? Que les émissions n’influent pas sur la température ? Non, ce n’est pas la bonne conclusion. Y a-t-il un adoucissement global du climat en général ? Oui, il est enregistré. Se poursuivra-t-il ? Oui, il se poursuivra. Est-ce dangereux pour la civilisation mondiale ? Oui, c’est dangereux, du moment qu’on ne parviendra pas à le maintenir dans la fourchette d’un degré par rapport à ses significations actuelles.

Jusqu’à récemment on tentait de lutter contre l’adoucissement global et autres changements climatiques en limitant les émissions du gaz carbonique par toute sorte d’entreprises industrielles. A présent des chercheurs proposent de se débarrasser du CO² directement dans l’atmosphère ou bien simplement de protéger la Terre contre la radiation solaire excédentaire. Or les conséquences d’une telle intervention de l’homme dans la synthèse naturelle sont imprévisibles, a raconté à La Voix de la Russie Alexeï Kokorine, en charge du programme « Climat et énergie » au WWF (Fonds mondial pour la protection de la nature).

De l’avis du professeur Vladimir Klimenko, si pour la plus grande partie de la Russie, par exemple, une hausse de la température sur la planète peut avoir même nombre d’effets positifs, pour de nombreux pays d’Afrique et Etats insulaires du Pacifique les changements climatiques seront fatales. On ne peut parler de conséquences positives ou négatives d’un adoucissement global que sous un aspect géographique concret. Ainsi au centre de Moscou on a vu déjà une première tempête de neige, bien que nous ne sommes que fin octobre.