Quand la police voulait protéger le monstre du Loch Ness - 28.04.2010
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LONDRES (Reuters) - La police écossaise pensait dans les années 1930 que l'existence du monstre du Loch Ness ne "faisait aucun doute" et s'était même employée à le protéger d'éventuels chasseurs.Cela apparaît dans une lettre rendue publique par les Archives nationales d'Ecosse, et signée en août 1938 par le chef de la police du comté d'Inverness, William Fraser.
Cette lettre montre qu'aux yeux des forces de l'ordre, la meilleure chose à faire pour protéger "Nessie" était de dire à la population que sa préservation était "souhaitable".
Fraser continuait en expliquant que deux Londoniens, Peter Kent et Marion Stirling, étaient déterminés à capturer le monstre. Ledit Kent avait informé la police écossaise qu'il disposait d'un harpon spécial censé lui permettre d'abattre le monstre.
"Qu'il y ait une créature mystérieuse dans le Loch Ness semble aujourd'hui ne faire aucun doute, mais il est très improbable que la police puisse faire quoi que ce soit pour le protéger", déclarait Fraser dans sa lettre adressée aux autorités.
Fraser disait en outre avoir fait dire à Kent qu'il valait mieux ne pas s'en prendre au monstre. "Reste à savoir si mon avertissement aura l'effet escompté", concluait-il.
Un couple emménage dans d’anciennes toilettes publiques - 09 Mai 2010
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Scarborough, Grande Bretagne – Un couple a transformé d’anciennes toilettes publiques en une maison avec vue sur la mer.
Tracy Woodhouse, 45 ans, et son compagnon Graham Peck, 55 ans, avaient remarqué une bâtisse abandonnée le long d’une plage et en ont fait leur nouvelle maison. Cependant cette reconversion est plutôt singulière puisque ledit bâtiment était en réalité d’anciennes toilettes publiques ouvertes pendant plus d’un siècle jusqu’à leur fermeture dans les années 90.
Après des travaux avoisinant les 40 000 €, leur nouveau foyer est enfin terminé. La télévision se trouve désormais là où se situaient les urinoirs pour homme, et leur salle de bain a pris place dans les anciennes toilettes pour dames. "Certaines personnes en plaisantent en disant 'vous, vous êtes le couple qui vivez dans les toilettes', mais maintenant nous avons une adorable maison en bord de mer", raconte Mlle Woodhouse.
Les supporters anglais espèrent tellement que leur équipe nationale va enfin remporter le titre mondial 44 ans après leur unique victoire, qu'ils sont prêts à (presque) tout pour ça. Y compris à faire vœu de chasteté. Provisoirement, en tout cas. Selon un sondage, 12% des Anglais sont prêts à ne plus avoir de relations sexuelles pendant une année entière si l'Angleterre est sacrée championne du monde en Afrique du Sud. 10% sont même d'accord pour quitter leur femme ou leur petite amie ! Dans un autre registre, les supporters de Sa Majesté estiment qu'en cas de victoire, Fabio Capello devrait se voir attribuer la nationalité britannique.
Meurtre de prostituées: le "cannibale à l'arbalète" formellement inculpé - 28 mai 2010
Stephen Griffiths, un Britannique de 40 ans étudiant en criminologie, a comparu vendredi devant un tribunal pour être formellement inculpé du meurtre de trois prostituées dans le nord de l'Angleterre et s'est présenté comme le "cannibale à l'arbalète".
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Griffiths est accusé des meurtres de Susan Rushworth, 43 ans, Shelley Armitage, 31 ans, et Suzanne Blamires, 36 ans, qui avaient disparu respectivement en juin 2009, en avril 2010 et vendredi dernier dans la région de Bradford (Yorkshire, nord de l'Angleterre).
La police a retrouvé mardi les restes de Suzanne Blamires dans une rivière de la région, une découverte qui a mené à l'inculpation de Griffiths. Aucune trace des corps des deux autres victimes n'a jusqu'à présent été trouvée.
Enjoint à décliner son identité au cours d'une brève audience technique vendredi matin devant un tribunal de Bradford, Griffiths a répondu: "le cannibale à l'arbalète".
Aucun détail sur les meurtres et leur modus operandi ne peut être divulgué, comme le veut la loi britannique.
Le quadragénaire a été qualifié par la presse britannique de "nouvel éventreur" en référence à "l'éventreur du Yorkshire", qui avait tué 13 femmes dans cette région dans les années 1970.
Griffiths a comparu une seconde fois en début d'après-midi. Le juge a décidé de son maintien en détention jusqu'à une nouvelle audience fixée au 7 juin. Aucune demande de mise en liberté provisoire n'a été présentée.
Griffiths avait été arrêté lundi. Il suivait des études de doctorat en criminologie à l'Université de Bradford, portant notamment sur des criminels du XIXe siècle comme "Jack l'Eventreur", meurtrier supposé de prostituées dans l'est de Londres, selon les médias.
La police continuait à fouiller l'immeuble du prévenu, situé dans un quartier chaud de la ville, ainsi que les jardins alentour.
Le tueur à l’arbalète ou la passion du crime - 31 mai 2010
PortraitStephen Griffiths, inculpé vendredi, préparait une thèse sur les tueurs en série.
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«L’homme aux lézards» ou «psycho Steve». Stephen Griffiths, 40 ans, possédait déjà une série de surnoms originaux dont l’avaient affublé ses voisins et relations. Mais, devant une cour de justice de Bradford qui lui demandait de décliner son identité, il s’en est choisi un plus approprié : «le cannibale à l’arbalète.» Le tribunal, qui s’apprêtait à l’inculper des meurtres de trois prostituées, s’est un instant arrêté de respirer. Avant que des sanglots n’éclatent dans les bancs du public où se trouvaient des membres des familles des victimes.
Selon la presse britannique, des images de caméras de surveillance dans l’escalier de l’immeuble où Stephen Griffiths habitait le montrent en train de frapper une prostituée de 36 ans, Suzanne Blamires, puis de la mettre en joue avec une arbalète, avant de lui planter une flèche dans la tête. Il traîne ensuite le corps hors du champ de vision des caméras, avant de réapparaître à plusieurs reprises, traînant des sacs-poubelle. Voilà pour l’arbalète. Quant au cannibale, la police britannique recherche activement deux gros lézards carnivores que Stephen Griffiths gardait dans son appartement et nourrissait de rats vivants. «Histoire d’être sûr qu’ils n’ont pas été nourris avec autre chose», a expliqué à la presse une source proche de l’enquête. A moins que Stephen Griffiths ne se soit lui-même livré à des actes de cannibalisme. Les restes de Suzanne Blamires, dont sa tête découverte à l’intérieur d’un sac à dos, ont été retrouvés dans la rivière Aire, qui coule à Bradford, dans le Yorkshire, au nord de l’Angleterre. La jeune femme avait disparu il y a un peu plus d’une semaine.
Outils. Stephen Griffiths n’a pas seulement été inculpé de son meurtre mais aussi de celui de deux autres femmes, Shelley Armitage, 31 ans, disparue depuis le 26 avril, et Susan Rushworth, 43 ans, mère de trois enfants, qui n’a plus donné signe de vie depuis près d’un an. Toutes deux travaillaient également comme prostituées dans le quartier «chaud» de Bradford. A ce jour, leurs corps n’ont pas été retrouvés, mais les enquêteurs ont repêché samedi de nouveaux restes, qui pourraient être humains et sont en cours d’analyse. Une grosse valise contenant des outils a aussi été sortie de l’eau.
Pour rechercher la trace des deux disparues, plus d’une centaine de policiers sont mobilisés. Et l’enquête a été élargie sur les cas de disparitions ou de meurtres de femmes inexpliqués dans la région, et notamment de deux prostituées de Bradford. Rebecca Hall, 19 ans, mère d’un bébé de quatre mois, avait été retrouvée battue à mort à quelques mètres de l’appartement de Stephen Griffiths, en 2001. Et Yvonne Fitt, 35 ans, avait été poignardée en 1992.
L’assassinat des trois prostituées a fait ressurgir les anciennes histoires de tueurs en série au Royaume-Uni. Comme celle du «meurtrier d’Ipswich», Steve Wright, qui, entre novembre et décembre 2006, tua cinq prostituées. Il a été condamné en 2008 à la réclusion à perpétuité. Avant lui, il y a eu le fameux «éventreur du Yorkshire», Peter Sutcliffe, qui, entre 1975 et 1981, assassina 13 femmes, dont trois prostituées, non seulement à Bradford mais à quelques rues de l’endroit où vivait Stephen Griffiths. Lui aussi purge une peine de prison à vie dans la prison-hôpital psychiatrique de Broadmoor.
Long manteau. Dans un parallèle saisissant, à moins qu’il ne s’agisse d’une arrogance incroyable, Stephen Griffiths s’est choisi un avocat qui travaille pour le cabinet qui, à l’époque, avait défendu Peter Sutcliffe. La loi britannique implique qu’une fois une personne inculpée, les détails sur l’enquête ne peuvent plus être dévoilés jusqu’au procès. Mais les premiers jours qui ont suivi l’arrestation de Stephen Griffiths, avant son inculpation, ont déjà tracé les premières lignes d’un personnage pour le moins «bizarre». Ainsi, ses voisins le voyaient souvent sortir dans la rue affublé d’un long manteau en cuir noir, promenant en laisse ses deux lézards. Il semble n’avoir jamais travaillé et avoir vécu d’allocations diverses. Surtout, après des études de psychologie à l’université de Leeds, il préparait depuis six ans une thèse en criminologie et se spécialisait dans le comparatif entre les méthodes d’enquêtes du XIXe siècle et les investigations contemporaines dans les crimes en série. Il s’était particulièrement intéressé au cas de Jack l’Eventreur, qui, en 1888, assassina au moins cinq prostituées dans le quartier populaire de Whitechapel dans l’est de Londres - l’identité du meurtrier n’avait jamais pu être établie. Solitaire, il avait établi un profil MySpace et postait régulièrement des annonces sur des sites de rencontres sur Internet ou dans des quotidiens comme The Guardian. Dans ces annonces, il se décrivait comme «extrêmement autodiscipliné et doté d’un fort détachement émotionnel».
Elevé dans une école privée, il était encore tout jeune quand ses parents ont divorcé, et son père a déclaré à la presse ne pas avoir eu de nouvelles de lui depuis plus de dix ans. Il habitait depuis treize ans dans un appartement du quartier défavorisé de Bradford, dont prostituées et dealers arpentent chaque nuit les rues. Il aurait eu pendant quelques années une petite amie, qui a raconté à l’hebdomadaire News of the World à quel point il avait exercé sur elle une forte emprise psychologique et avait régulièrement fait preuve de violence à son égard, avant de la harceler plusieurs années après leur séparation. Selon cette femme, il aurait depuis quelques années commencé à se droguer, à l’héroïne et à la cocaïne.
Cette nouvelle affaire a ravivé le débat sur la prostitution au Royaume-Uni. Si celle-ci n’est pas illégale, le précédent gouvernement travailliste avait durci la loi après les meurtres de prostituées à Ipswich. Solliciter des faveurs sexuelles, en proposer contre de l’argent ou travailler dans une maison close sont désormais des délits. De la même manière, toute femme arrêtée pour prostitution est contrainte d’assister à des sessions de réhabilitation pour tenter de la faire sortir du cercle infernal de la drogue et de la prostitution. Mais ces mesures ont été critiquées par certaines associations, notamment de policiers, qui ont estimé qu’elles poussaient les femmes, souvent désespérées et voulant à tout prix gagner de quoi se payer une dose de drogue, à des extrémités plus dangereuses, comme s’éloigner des centres-villes et accepter de se rendre dans des endroits reculés, sans aucune protection, à la merci du premier psychopathe venu. Un député conservateur, Philip Davis, a appelé à la légalisation des bordels :«Je pense qu’il existe un argument plausible pour placer ces femmes dans un environnement relativement sûr, où elles ne seront plus dans les rues», a-t-il déclaré. Le nouveau Premier ministre, David Cameron, a reconnu que la question de la décriminalisation de la prostitution était un «sujet qui mérite d’être réexaminé».
Un octogénaire en scooter provoque un énorme bouchon
Un octogénaire britannique a provoqué un bouchon de plusieurs kilomètres dans l'Essex, au nord-est de Londres. Au guidon de son scooter électrique, il avait emprunté une autoroute très fréquentée pour se rendre chez un ami et roulait... à 12 km/h, rapporte le site internet du quotidien britannique Daily Telegraph.
Plusieurs automobilistes inquiets pour la sécurité du vieil homme ont appelé la police qui l'a intercepté. Il s'est vu coller une amende pour conduite imprudente. (belga) 05/06/10 15h14
Un ancien ministre britannique a qualifié la langue française d'"inutile" - 17 juin 2010
Un ancien ministre britannique, qui a qualifié la langue française d'"inutile", s'est justifié en expliquant que le chinois et l'arabe étaient selon lui des langues plus importantes aujourd'hui.
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Chris Bryant, secrétaire d'Etat britannique aux Affaires européennes sous le gouvernement travailliste de Gordon Brown, avait minimisé devant le Parlement l'importance du français.
"Si trop peu de gens parlent des langues étrangères modernes et pas seulement des langues étrangères modernes inutiles comme le français," le Royaume Uni pourrait souffrir sur la scène internationale, a-t-il déclaré cité par le quotidien britannique Daily Telegraph. Ces propos ont déclenché une vive réaction des Conservateurs, qui ont estimé qu'il "insultait" les voisins du Royaume Uni, selon le journal.
Interrogé par l'AFP, M. Bryant a justifié son observation : "Ce que je voulais dire, c'était que le français n'est plus la langue de la diplomatie ou des affaires, et que nous, au Royaume Uni, nous sommes mauvais pour apprendre les langues étrangères modernes". "C'est pour cela que je poussais le gouvernement à encourager les gens à apprendre le mandarin, l'espagnol et l'arabe, qui sont parlés dans des pays à forte croissance économique".
Le français est la langue la plus enseignée dans les écoles britanniques, suivi de l'espagnol. L'enseignement du chinois a cependant beaucoup progressé ces dernières années. Bryant a ajouté qu'il parlait français et espagnol, et a souligné qu'il avait déjà exprimé son opinion sur ce sujet auparavant.