 Icarus
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 |  Sujet: Sarkozy / Kadhafi l'histoire Sam 20 Oct 2012 - 13:51 | |
| Commentaire. Sarkozy, un « ami » devenu « criminel de guerre »Publié le 20/10/2012 à 06:00 0 Commenter cet article Patrice Barrière - Citation :
- Le 24 juillet 2007, Kadhafi libère les infirmières bulgares. Le dictateur, accusé entre autres d’avoir soutenu des entreprises terroristes, redore son image. Au point de devenir fréquentable ? Cet événement marquera le début de la « belle » l’histoire entre le général et Nicolas Sarkozy.
L’affaire des infirmières est un sacré coup médiatique et diplomatique pour le tout nouveau président de la République : chacun se souvient du retour triomphal de Cécilia Sarkozy, ramenant ces femmes dans leur pays. Miraculeusement, dès le lendemain, le 25 juillet, des accords de coopération militaire et nucléaire sont signés. Troublant. La libération des infirmières aura-t-elle fait l’objet d’un « deal » ? C’est ce qu’affirme les Inrockuptibles le 2 mai 2012. Un arrangement « secret » aurait porté sur un échange entre du nucléaire français et la libération des femmes bulgares.
Un secret à 50 millions d’euros ?
En décembre 2007, lors du premier jour de la visite très controversée de Mouammar Kadhafi à Paris, seront d’ailleurs détaillés des contrats et accords, parmi lesquels celui sur la coopération pour le développement des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire pouvant conduire à la livraison d’un réacteur destiné à dessaler l’eau de mer. Lors de cette visite, la tente du dictateur installée dans les jardins de l’hôtel Marigny, résidence officielle des hôtes de l’État, fait également polémique.
Et si la campagne 2007 de Sarkozy avait été financée par l’« ami » Kadhafi ? Mediapart publie le 28 avril 2012 un document l’attestant : on évoque 50 millions d’euros. Est-ce de cela dont parle Kadhafi, alors aux abois dans son pays en train de se soulever, quand, à la mi-juillet 2011, il menace de révéler « un grave secret » ?
Quoi qu’il en soit, au moment de la révolution libyenne, Sarkozy lâche Kadhafi. Avec le Premier ministre anglais David Cameron, il incite à une intervention militaire pour appuyer les forces de libération libyennes sur le terrain. Le guide ne s’en relève pas et, dans un dernier souffle, traite son ex-ami de « criminel de guerre ». Les histoires d’amour finissent mal, en général http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/10/20/sarkozy-un-ami-devenu-criminel-de-guerre |
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