Chadli Benjedid un des artisans de l’Union maghrébine

(APS) samedi 13 octobre 2012 17 : 16



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ALGER - L’ancien président, feu Chadli Benjedid, fut l’un des pères fondateurs de l’Union du Maghreb arabe (UMA), visant à réaliser l’intégration des pays du Maghreb, une entité qui peine à s’affirmer après plus de deux décennies de sa création.

L’UMA qui regroupe l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, a vu le jour lors d’un sommet tenu le 17 février 1989 à Marrakech, date à laquelle le Traité constitutif de l’Union du Maghreb arabe a été signé par l’ancien président Benjedid et les chefs d’Etat et monarque de quatre autres pays maghrébins.

Les dirigeants des cinq pays membres s’étaient engagés à faire de l’UMA un ensemble complémentaire ouvert à la coopération avec les groupements similaires, en soulignant la disposition des Etats du Maghreb à l’enrichissement du dialogue international.

En plus "du renforcement du cadre de concertation magrébin entre le défunt Chadli Benjedid et les dirigeants de l’UMA au plan politique de par la présidence de l’UMA, le défunt Chadli Benjedid a contribué par sa participation aux réunions de l’organisation, à mettre en place une instance juridique maghrébine, et ce par l’adoption du Conseil présidentiel d’accords maghrébins dans tous les domaines et dont le nombre a atteint aujourd’hui 36 accords", selon les affirmations du Secrétariat général de l’Union du Maghreb arabe.

C’est là "les plus importantes réalisations concrétisant, dans le fond, affirme le SG de l’UMA, l’attachement du défunt Chadli Benjedid à l’Union du Maghreb arabe depuis son premier lancement, et sa profonde foi en l’importance de ce projet maghrébin stratégique pour la région et ses peuples avec de premiers prémices de regroupements économiques immenses, qui se sont affirmés aujourd’hui avec l’émmergence du système de globalisation et d’autres espaces économiques intégrés".

Feu Chadli Benjedid avait indiqué que ce qui avait été convenu dans la création de l’UMA est l’"union" et non l’"unité", tout en croyant que chaque Etat possède son propre système.

"Un jour nous aurons un seul représentant qui parlera au nom de tous les pays du Maghreb, et nous aurons un poids important au sein des instances internationales", avait prédit le défunt président.

Malgré ce jalon important dans le chemin de l’édification de l’union maghrébine, Chadli Benjedid n’avait pas laissé de place à l’euphorie. Se voulant réaliste, il avait insisté à que ce projet doit être réalisé étape par étape avant de mûrir.

"Nous n’allons pas nous précipiter dans ce que nous sommes déterminés à réaliser, mais laissons les choses se clarifier peu à peu jusqu’à ce que notre projet donne ses fruits", avait-il dit.

L’UMA est la concrétisation de la volonté commune exprimée une année plus tôt lors du sommet de Zeralda qui avait réuni les cinq dirigeants maghrébins, lors duquel l’Algérie a été le moteur de cette dynamique.

L’idée d’une union des pays du Maghreb remonte bel et bien à l’époque coloniale. Les militants du parti du peuple algérien (PPA), de l’Istiqulal (Maroc) et du neo-doustour (Tunisie) avaient créé l’organe de concertation, ayant abouti le 15 février 1947 au congrès du Maghreb arabe.

Quelques années plus tard, en 1958, alors que l’Algérie livrait son glorieux combat pour reconquérir son indépendance, le Front de Libération National (FLN), le Néo-Doustour et l’Istiqlal se réunissent à Tanger pour proclamer leur désir d’une union maghrébine.

Après l’indépendance, la Commission consultative maghrébine voit le jour, en vue d’établir les bases de l’unité et du renforcement des liens économiques. Cette initiative a été le premier pas vers l’intégration maghrébine.

Elle a été suivie par la tenue la même année à Tunis du premier congrès des ministres de l’Economie des pays Maghreb, pour réactiver la Commission consultative permanente du Maghreb arabe entre l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Libye.

Durant les années 70, le projet cher aux peuples maghrébins n’a pu sortir du tiroir, le monde était en pleine mutation, guerre froide, conflit arabo-israélien. Il a fallu attendre les années 80 pour que l’idée soit de nouveau relancée.

La réunion extraordinaire de la Ligue arabe tenue en juin 1988 à Alger a été le déclencheur d’une nouvelle dynamique qui a conduit au sommet de Zeralda le 10 juin de la même année, où s’étaient réunis pour la première fois les dirigeants maghrébins, les présidents algérien Chadli Benjedid, tunisien Zine El Abidine Ben Ali, mauritanien Mouayoua Ould Sidi Ahmad Taya, le roi du Maroc Hassan II et le dirigeant libyen Mouamar El Gueddafi.

Le sommet de Zeralda a été un succès grâce notamment aux efforts de l’Algérie qui a joué un rôle de premier plan dans l’édification de l’unité maghrébine. Pour l’ancien ministre des Affaires étrangères Boualem Bessayeh, c’est à Zeralda que l’union maghrébine a pris forme.

Ce sommet, qui avait été sanctionné par la déclaration de Zeralda, avait permis de clarifier l’atmosphère et avait redonné vie au projet de l’édification du Maghreb arabe, qui doit être construit sur des bases solides, avait soutenu à l’époque M. Bessayeh.

La presse de l’époque a salué le travail du défunt président Benjedid, à qui revient le mérite d’avoir préparé le terrain pour établir les fondations de la construction maghrébine.

Grâce à une volonté politique inébranlable, il a réussi à insuffler une dynamique pour faire des pays du Maghreb un bloc compact et uni.

C’est dans cette optique qu’a été annoncée le 17 février 1989 à Marrakech lors d’un sommet maghrébin, la naissance officielle de l’Union du Maghreb arabe.

Une année plus tard, Tunis accueillait le premier sommet de l’UMA, puis c’est au tour de l’Algérie de présider le deuxième sommet, sanctionné par l’adoption des accords élaborés par les commissions ministérielles dont l’amendement du règlement intérieur du majliss echoura et la création des institutions de l’UMA.

Parmi les objectifs tracés par l’UMA, la consolidation des rapports de fraternité qui lient les Etats membres et leurs peuples, réaliser progressivement la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux entre les Etats membres, et adopter des politiques d’union dans tous les domaines.

Plus de deux décennies après sa création, l’UMA a toujours du mal à s’affirmer dans un contexte mondial fortement marqué par les regroupements régionaux.

L’Algérie a souligné à plusieurs reprises sa volonté de redynamiser l’UMA et à donner l’impulsion nécessaire à la restructuration des ses institutions.

La date de la tenue du prochain sommet de l’UMA, n’a pas encore été arrêtée, et fait encore l’objet de consultations entre les pays membres.

Le sommet de Zeralda a été un succès grâce notamment aux efforts de l’Algérie qui a joué un rôle de premier plan dans l’édification de l’unité maghrébine. Pour l’ancien ministre des Affaires étrangères Boualem Bessayeh, c’est à Zeralda que l’union maghrébine a pris forme.

Ce sommet, qui avait été sanctionné par la déclaration de Zeralda, avait permis de clarifier l’atmosphère et avait redonné vie au projet de l’édification du Maghreb arabe, qui doit être construit sur des bases solides, avait soutenu à l’époque M. Bessayeh.

La presse de l’époque a salué le travail du défunt président Benjedid, à qui revient le mérite d’avoir préparé le terrain pour établir les fondations de la construction maghrébine.

Grâce à une volonté politique inébranlable, il a réussi à insuffler une dynamique pour faire des pays du Maghreb un bloc compact et uni.

C’est dans cette optique qu’a été annoncée le 17 février 1989 à Marrakech lors d’un sommet maghrébin, la naissance officielle de l’Union du Maghreb arabe.

Une année plus tard, Tunis accueillait le premier sommet de l’UMA, puis c’est au tour de l’Algérie de présider le deuxième sommet, sanctionné par l’adoption des accords élaborés par les commissions ministérielles dont l’amendement du règlement intérieur du majliss echoura et la création des institutions de l’UMA.

Parmi les objectifs tracés par l’UMA, la consolidation des rapports de fraternité qui lient les Etats membres et leurs peuples, réaliser progressivement la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux entre les Etats membres, et adopter des politiques d’union dans tous les domaines.