Algérie : Oran prépare la célébration du 58ème anniversaire du 1er novembre 1954

Par Mohamed Ibn Khaldoun | 14/10/2012 | 12:12

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A dix huit jour du 1er Novembre, Oran se prépare à commémorer le 58ème anniversaire du déclenchement de la Révolution à travers un programme riche en conférences, dont le musée du Moudjahid accueillera des invités de marque et d’anciens acteurs de la Révolution.

Dans les communes de la wilaya, à l’instar du chef-lieu, cette commémoration doit présenter cette année une grande image des sept années et demie de guerre, surtout à la lumière certaines archives, dont la nouvelle génération n’avait jamais pris connaissance.

A l’instar du premier document par lequel l’ONU prend officiellement connaissance du déclenchement de la Révolution par le peuple algérien.

Ce document signé par M. Assad El Faqih le représentant de l’Arabie Saoudite à l’ONU, est une lettre au conseil de Sécurité, dans laquelle l’attention du Conseil a été attiré sur « la grave situation qui règne en Algérie », situation qui, de l’avis de son gouvernement, “semble devoir menacer la paix et la sécurité internationales”.

Nous sommes le 5 janvier 1955, donc deux mois à peine après le 1er Novembre et le “mémoire explicatif” que le délégué saoudien joint à sa lettre est d’une étonnante précision.

M. Al Faqih rappelle les massacres de mai 1945, cite les dirigeants français et les rapports de presse notamment le New-York Times et le Monde qui décrivaient la situation du moment. Il énumère les caractéristiques nationales de ce peuple qui se soulève et conclut, sans détours : “Le gouvernement français tente d’accomplir une œuvre répugnante : effacer de la face du monde un pays arabe musulman sous le couvert d’un régime qu’il lui a imposé”.

Le document est distribué aux membres du Conseil de Sécurité, fait le tour des délégations mais la tentative s’arrêtait là, mais momentanément puisque le 29 juillet de la même année, 14 pays demandent l’inscription de la question algérienne à l’ordre du jour, cette fois, de l’Assemblée générale.

Il s’agit clairement d’un cas de vol à main armée, a déclaré le lieutenant colonel Sani Usman à propos de la fusillade qui s’est produite à l’extérieur de la mosquée du village de Dogo Dawa, dans l’Etat de Kaduna.