Le ministère de la culture a, selon lui, pris une mesure obligeant tous les festivals exploitant une œuvre littéraire ou musicale à s’acquitter à la source de leur redevance de droits d’auteur.

« Devant la résistance des commissaires des festival, Mme la ministre a pris la décision de retenir à la source la redevance aux droits d’auteur lors de l’affectation des budgets aux festivals.

C’est une mesure qui va apporter beaucoup d’oxygène et beaucoup d’optimisme pour la communauté des auteurs », a estimé Samy Bencheikh, qui a reconnu que l’Onda n’a pas été « très transparente, ni très engagée » ces dernières années.

« Des sanctions ont été prises, des agents ont été "remerciés",

Nous avons pu revenir sur l’activité ces derniers mois.

Nous avons pu répartir 390 millions de dinars en avril [en droits d’auteur, NDLR].

Nous venons de répartir 120 millions de dinars et nous allons répartir en novembre prochain 360 millions de dinars au profit des artistes.

En tout, 900 millions de dinars.

Cela n’a jamais été fait auparavant.

D’habitude, l’Onda distribue de 60 à 70 millions de dinars par an », a‑t‑il dit.

Citant l’exemple de l’Entreprise nationale de radiodiffusion sonore (ENRS, radio), il a estimé que les sommes payées par les exploitants d’œuvres sont toujours faibles.

« Nous essayons de renégocier pour obtenir plus.

L’ENRS paie le même montant.

Mais, chaque année l’ENRS ouvre de nouvelles stations locales et diffuse plus de musique.

Jil FM diffuse de la musique du matin au soir.

D’année en année, le nombre de bénéficiaires augmente et on puise dans la même source », a‑t‑il noté, lançant un appel au directeur général de l’ENRS pour ouvrir les négociations sur la revue à la hausse de la redevance des droits d’auteur.

Il a indiqué que les attentes musicales téléphoniques sont également soumises au paiement de ces redevances.

« Aujourd’hui, tout le monde utilise ces attentes musicales, hôpitaux, ministères, administrations, dentistes…

Seulement une dizaine d’entre eux paient les redevances. Les gens n’arrivent pas à comprendre le mécanisme sur l’exploitation des œuvres », a‑t‑il souligné, appelant à un travail de sensibilisation auprès de la justice pour une meilleure compréhension de la législation.