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| Sujet: Gdeim Izik Mar 9 Oct 2012 - 19:30 | |
| Le dossier du jour Edition du 9/10/2012Gdeim Izik ou le véritable visage du MarocPar : F.H - Citation :
- Rappel - Le 8 novembre 2010, quelques heures seulement après le discours de Mohammed VI à l'occasion de la célébration du 35e anniversaire de la «Marche verte», le camp de Gdeim Izik, à une dizaine de kilomètres de la capitale occupée El-Ayoun, est pris d'assaut par les militaires marocains.
Tous les services marocains de police, forces auxiliaires, gendarmes, armée, services de renseignement ont participé à l'attaque pour le démantèlement du camp. Ils ont utilisé des gaz lacrymogènes, des canons à eau, jeté des pierres sur les manifestants, les ont frappés avec des bâtons et des matraques.
De nombreux témoins affirment avoir entendu des coups de feu. La ville d'El-Ayoun a été assiégée et un couvre-feu a été imposé. Des maisons sahraouies ont été saccagées et leurs habitants frappés ou arrêtés et torturés. La coordination des associations et comités sahraouis soulignent que les autorités marocaines ont depuis ordonné aux forces armées, à la gendarmerie et aux auxiliaires d'interdire toutes les formes de campements collectifs et individuels.
Cette interdiction touche au cœur même de l'identité sahraouie, la tente étant un mode de vie, un héritage culturel et traditionnel pour le peuple sahraoui. La militarisation du contrôle de la ville d'El-Ayoun par des unités appartenant aux FAR (Forces armées royales), basées avec ses armes au centre-ville et occupant un certain nombre de rues et de lieux, privait les citoyens de la liberté de circuler. L'Etat marocain a mis en place des équipes spéciales d'intervention contre les manifestants, lesquelles équipes patrouillaient continuellement dans les quartiers connus pour être habités par une majorité de Sahraouis qu'elles menaçaient et insultaient. Les femmes sont harcelées et menacées de viol.
Les maisons sont saccagées sans avertissement. De nombreuses familles ont déposé des plaintes pour tortures sur leurs fils détenus dans les prisons de Gdeim Izik et Dakhla. Des plaintes restées sans suite. «En regardant les jeunes Sahraouis, dresser les premières tentes, on est stupéfait et étonné par l'esprit de fraternité de ce peuple. En un laps de temps très court, ces jeunes ont pu faire passer le message et ainsi réunir des milliers d'autres derrière eux. Leur message était clair. Ils ne voulaient plus de l'occupation marocaine. En face, il n'a pas fallu longtemps pour connaître la réponse du régime marocain.
La suite, le monde entier la connaît et le Maroc, quoi qu'il fasse, ne pourra jamais nier ou cacher le génocide. Les mots ne suffiront pas pour décrire la cruauté marocaine. Elle dépasse l'imaginable. Pour réprimer, les forces marocaines ont usé de tous les moyens. On a vu des Sahraouis brûlés vifs. Sincèrement, c'était abominable.
Les autorités marocaines ne pourront falsifier la réalité et nous les défions de prouver le contraire. Nous, nous disposons de preuves concrètes», nous a déclaré dans un témoignage, la militante espagnole Isabel Terraza. http://www.infosoir.com/imp.php?id=145810 |
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