Sujet: Chasseur russo-indien FGFA Sam 29 Sep 2012 - 23:20
Un avion de chasse russo-indien bientôt mis au point
Ce chasseur est une réponse de l’Inde aux projets de deux chasseurs de cinquième génération qui sont actuellement développés par la Chine.
Vassili Kachine, Rédaction en ligne 29.09.2012, 22:58
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Un contrat pour le développement d’un avion russo-indien FGFA sur la base du chasseur russe T-50, qui intégrera la force aérienne de l’Inde, pourrait être signé d’ici la fin de cette année. L'Inde est l’un des principaux partenaires de la Russie pour la production conjointe d'avions militaires.
Le programme russo-indien de fabrication d’avions durera 20 ans, et pendant cette période, l’Inde pourra lancer dans le ciel au moins 200 chasseurs. Trois prototypes du chasseur russe seront livrés en Inde respectivement en 2014, 2017 et 2019. Des pilotes indiens vont les tester pout affiner leurs exigences par rapport aux appareils qu’ils veulent développer ensemble avec la Russie.
Ainsi, au bout de 2 ans, Dehli pourrait obtenir l’accès au chasseur de cinquième génération et procéder aux tests. Le début de la production des nouveaux appareils est prévu très prochainement.
Les nouveaux avions feront partie de la force aérienne indienne ensemble avec les Su-30 MKI, les Rafales français, mais aussi les aéronefs de production locale LCA. Le renforcement de la coopération avec la Russie concerne les chasseurs de cinquième génération, c’est une réponse de l’Inde aux projets de deux chasseurs de cinquième génération qui sont actuellement développés par la Chine.
La partie indienne souligne que la force aérienne de la RPC a intensifié sa préparation aux combats dans les hautes montagnes, notamment à Tibet. A l’heure actuelle, la Chine développe activement un réseau d'aérodromes militaires dans cette région. Il est encore tôt de parler de la course aux armements entre les deux pays, même si l'Inde ne veut pas être à la traîne de la Chine en ce qui concerne l'équipement technique de ses propres aéronefs.
Pour la Russie, l'Inde est le partenaire le plus proche dans le domaine de la coopération militaro-technique. Même pendant les années de la Guerre froide, l'Inde produisait des modèles plus sophistiqués des armes soviétiques, que ceux qui ont été livrés à l’URSS dans le cadre du Pacte de Varsovie. C’est pourquoi ce pays est considéré comme un partenaire logique pour la Russie dans le domaine de fabrication d’avions militaires, ayant en plus une grande expérience de collaboration avec notre pays.
Auparavant, l'Union soviétique et la Russie possédaient une licence en Inde pour la production de plusieurs types d’aéronefs, notamment pour les MiG-21, les MiG-27 et les Su-30MKI. Le premier MiG-21 construit sous licence indienne a été assemblé en 1966, et le programme de construction du Su-30MKI est toujours en cours à l’heure actuelle. L'Inde a obtenu un accès aux technologies, obtenant notamment la licence pour la fabrication des moteurs, et le pays n'a jamais agi contre les intérêts de la partie russe, un point très important aux yeux des constructeurs russes.
Dans les années 1990 et 2000, la Russie a également réalisé une série de projets techniques en commun son autre partenaire majeur dans le domaine de la collaboration militaire – la Chine. Mais le potentiel de la coopération avec la Pékin n'est pas aussi vaste que celui que Moscou a avec Dehli. La Chine possède une base industrielle plus large et plus forte que l'Inde, et dans certains domaines, la RPC se présente en concurrent direct de la Russie sur le marché mondial de l’armement.
Sujet: Re: Chasseur russo-indien FGFA Jeu 23 Jan 2014 - 23:46
L’Inde doute des capacités opérationnelles du T-50 de Sukhoi
par la rédaction - 22 janvier 2014 | Défense | Commenter
Des hauts responsables de l’Indian air force émettent des doutes sur les performances du futur avion de combat de cinquième génération, dérivé du T-50 PAK FA de Sukhoi. Cette prise de position pose d’autant plus un problème que le programme est développé en commun par l’Inde et la Russie.
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Le torchon brulerait t il entre New Delhi et Moscou ? Sans en arriver jusqu’à cette conclusion extrême, il apparaît néanmoins que la coopération militaire entre l’Inde et la Russie semble avoir un peu de plomb dans l’aile. C’est en effet la première fois depuis 2008, date de lancement du programme d’avion de combat de russo-indien de cinquième génération FGFA, que des divergences apparaissent ouvertement entre les deux partenaires.
Les mises en doute du chef d’état major adjoint des forces aériennes indiennes, également en charge des acquisitions, portent sur les performances de l’appareil et la volonté réelle de la Russie de transférer tout son savoir-faire en matière d’avion de combat moderne. Au niveau technique, les critiques ne manquent pas, notamment au niveau des moteurs « 117 », également désignés AL-41F1, de Saturn Lyulka de 147 kN de poussée ; cette évolution des AL-31F du Sukhoi 30 ne tiennent pas leurs promesses en termes de fiabilité.
La qualité de construction et la furtivité de la cellule ne seraient pas au niveau des attentes des militaires indiens. Le radar à antenne active N036, développé par l’institut russe NIIP Tikhomirov s’avère décevant également. Enfin l’Indian Air force estime que le partage industriel actuel est défavorable à l’Inde en termes de transfert de technologie. En un mot, ce programme ne vaut pas les 6 milliards de dollars réclamés par Moscou pour participer à ce programme risqué.
D’aucuns à New Delhi se demandent si ces critiques acerbes sur un programme prometteur ne sont pas en réalité une tentative de sécuriser un budget de 18 milliards de dollars pour l’achat au plus tôt de 126 Rafale. Un avion moins avancé technologiquement sur le papier mais qui tient déjà toutes ses promesses et dont le transfert de technologie intégral est assuré.
Moscou de son côté poursuit le développement du T-50. A ce jour les cinq prototypes ont effectué plus de 300 vols. Un sixième prototype est en cours de finition dans les ateliers de Sukhoi à Komsomolsk sur Amour. Et la société russe Rostec, abréviation de « Technologies russes » ne tarit pas d’éloges sur les promesses d’un avion dont la furtivité serait largement supérieure à celle du F-22 Raptor américain.
Sa signature équivalente radar serait comprise entre de 0,1 et 0,3 M2 contre 0,4 M2 pour le Raptor. Pour faire simple, l’avion de combat russe, dans des conditions optimales, ne serait pas plus visible pour un radar de conduite de tir qu’une balle de tennis !
Par comparaison la signature d’un SU-27 est plus proche de celle d’un autobus.
Des progrès qui s’expliquent par des formes planes soigneusement étudiées, ou les bords d’attaque et les bords de fuite sont alignés.
La qualité d’assemblage évite au maximum les interstices, entre les différents organes, tandis que les compresseurs des moteurs sont « masqués » par des dispositifs incorporés dans les entrées d’air. Enfin, la cellule qui fait largement appel à des matériaux composites, est dotée de revêtements absorbant les ondes radar. On peut dans le détail voir des surimpressions en forme de zigzag sur des points clés de la structure du T-50. Ces zébrures dissipent l’énergie radar reçue autour de zones clés de l’appareil tels que les bords d’attaque de voilure.
Les protubérances, et autres arrêtes sont évitées au maximum. Ainsi les antennes radio sont intégrées dans la peau de l’avion. C’est le cas des aériens V/UHF et HF placés dans les dérives. Le capteur optronique OSF se rétracte dans le nez de l’avion pour masquer son optique à des senseurs adverses. Les armements sont logés dans une large soute ventrale afin d’éviter les points brillants que sont les points d’emport sous voilure.
Il n’empêche, la Russie reconnaît que, à l’instar du F22 Raptor ou du Rafale, il faudra encore de nombreuses années avant que le T-50 ne soit définitivement au point. L’avion sera produit en deux versions. Une première version avec des moteurs provisoires AL-41F améliorés (117S) et une version de base du système d’arme, dérivée de celle du SU-35 présentée au Bourget, dotée d’un radar à antenne active N036 munie de 1526 modules émetteurs récepteurs et fonctionnant en bande X. Son ensemble d’autoprotection L402, signé KNIRTI utilise entre autres, l’antenne radar principale ainsi que des antennes actives secondaires déployées entre les deux moteurs et sur les côtés de l’avion.
Moscou prévoit de mettre en service 60 T-50 de première génération d’ici à 2016. Il sera suivi d’une version plus évoluée avec de nouveaux moteurs désignés Izdelye 30 (article 30) plus puissants produisant 177 Kn de poussée en cours d’étude, des tuyères à poussée dirigée améliorées et un radar NO36 complété par des antennes latérales fonctionnant en bande L intégrées dans les bords d’attaque de voilure. Ainsi équipé le T-50 pourra traquer à plusieurs centaines de kilomètres des cibles à 360 degrés autour de lui. C’est précisément cet avion là que souhaitent acquérir l’Inde, à hauteur de 144 unités, et la Russie, dans dix ans au mieux. Un pari qualifié de très ambitieux par de nombreux experts.
Le chasseur russo-indien de 5G dérange le lobby français
samedi, 08 février 2014 18:14
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IRIB-Il est difficile d’éviter les discussions sur le thème de l’aviation, même pendant le salon Defexpo 2014 axé sur les équipements militaires pour l’armée de terre et la marine. Car l’aviation est depuis peu de temps évoquée dans la presse indienne.
Plusieurs médias critiquent le programme russo-indien de création du chasseur de cinquième génération sur la base du projet T-50 PAK FA.
Selon le directeur adjoint du Service fédéral de collaboration militaro-technique Viatcheslav Dzirkaln, les travaux sur ce projet avancent selon le calendrier. Cependant ces attaques témoignent du fait que l’Inde compte de nombreux adversaires de la collaboration avec la Russie dans ce domaine. Le problème, c’est que la structure de l’Armée de l’air indienne, qui met l’accent sur l’utilisation des avions russes et français, prévoit la présence de deux groupes de lobbying : pro-russe et pro-français. Le groupe de lobbying pro-français, qui a fait remporter aux avions français Rafale l’appel d’offre pour la livraison des avions de transport militaire moyen (MMRCA), est en train de subir une pénurie de ressources. Le coût des avions Rafale dépasse le budget des contrats et des capacités économiques de l’Inde, forçant le gouvernement à rechercher des fonds supplémentaires.
Le programme de création du chasseur de cinquième génération, mis en place en collaboration avec la Russie, est la cible d’attaques de la part des lobbyistes. C’est le prix de l’avion qui est actuellement dans le collimateur, car il devrait dépasser 100 millions de dollars l’unité. Cependant, l’achat des avions Rafale pour un prix qui approche les 20 milliards d’euros pour 126 appareils, est un projet beaucoup plus onéreux. Et il ne faut pas oublier la différence entre les générations des appareils. L’avion T-50, un prototype du chasseur de cinquième génération, a réalisé son premier vol en janvier 2010, 23,5 ans avant le premier avion Rafale. Mais si on peut remplacer le Rafale par d’autres appareils qui possèdent des caractéristiques techniques et tactiques semblables, le projet de chasseur de cinquième génération (FGFA) est unique de ce point de vue. Aucun autre pays n’est capable de fournir à l’Inde un chasseur de cinquième génération.
Toutefois la « ruée vers l’argent » se poursuit, et compte tenu de la situation, elle ne risque pas de s’arrêter de sitôt. Selon certains experts, il est tout à fait possible que l’Inde refuse d’acquérir les Rafale en annulant les résultats de l’appel d’offre et en redistribuant les ressources au profit d’autres programmes, dont le chasseur de cinquième génération.
Ce chasseur n’est pas le seul projet développé conjointement par les constructeurs russes et indiens. Des deux côtés, on attend beaucoup du projet MTA (avion de transport militaire moyen), dérivé de l’avion russe Il-214.
Un accord intergouvernemental sur le développement conjoint et la construction d’un avion de transport militaire moyen a été signé par les gouvernements de la Russie et de l’Inde encore en 2007. Au cours des années suivantes, les deux pays ont convenu que 50 % des actions de cette coentreprise appartiendraient à la partie indienne et que le siège de la société se trouverait à New Dehli. Quant aux unités de production, elles seront déployées dans les deus pays : en Inde et en Russie. Le projet de fabrication prévoit le lancement de 205 appareils, dont 3 % pourrait être destinés à l’exportation vers des pays tiers.
Si tout se passe comme prévu, le premier vol de cet avion militaire de transport devrait être réalisé dans les années 2016-2018. Selon le concepteur général de la société actionnaire Iliouchine Viktor Livanov, le ministère russe de la Défense prévoit de commander 100 avions de ce type, et l’Inde – 45. Cela permettra d'atteindre un niveau de rentabilité sans pertes pour l’entreprise russe. Le potentiel total du marché mondial des avions de cette catégorie est estimé à 390 unités en incluant les avions de transport civil.
On ignore pour l’instant quelle sera la date du premier vol de cet appareil. Il est fort probable qu’il puisse avoir lieu en 2017. Le nouvel avion devrait arriver remplacement des avions An-12, dans la catégorie des 12-20 tonnes.
La mise en œuvre du projet de l’avion de transport militaire moyen reste toutefois confrontée à une série de problèmes, même si le succès de l’appareil reste aussi important pour les Forces aériennes de la Russie que pour l’armée de l’air indienne. Les deux pays possèdent un nombre important de sites éloignés ou isolés qui nécessitent un approvisionnement par air. Quant à l’utilisation des avions Il-76, elle n’est pas toujours appropriée.
La mise en œuvre de projets du chasseur de cinquième génération et de l’avion militaire de transport moyen permettra à l’Inde de se doter enfin d’un parc d’avions moderne. Quant à la Russie, cette collaboration lui permet d’avancer dans le développement et la mise en œuvre des projets technologiques grâce au financement de son partenaire, tout en augmentant le niveau technologique et la compétence des développeurs. Dans un contexte, où les projets issus des nouvelles technologies deviennent de plus en plus coûteux, il ne faut pas négliger une telle opportunité. T