Il y a un menteur parmi ces hommes. Deux versions contradictoires de l'identification des têtes décapitées des sept moines de Tibéhirine, retrouvés morts en Algérie en 1996, émergent désormais de l'enquête du juge d'instruction Marc Trévidic.
Leur assassinat avait été revendiqué par le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni, à une période et dans une région où les tueries étaient fréquentes. Mais d'après un ancien attaché de Défense à Alger, le général français François Buchwalter, il s'agirait d'une bavure de l'armée algérienne, qui traquait alors le GIA dans la région, et que la France aurait couvert. Depuis ce témoignage, les relations entre Paris et Alger sont affectées négativement par l'enquête.
La déclassification de certains documents a permis au juge Trévidic de mettre la main sur un télégramme diplomatique de l'ambassadeur de France en Algérie d'alors, daté du 2 juin 1996. L'ambassadeur Michel Lévêque y décrit la reconnaissance des têtes des sept moines lors de la visite à l'hôpital qui a eu lieu deux jours plus tôt.
Contradiction
Il mentionne des « constatations visuelles du médecin de la gendarmerie selon lesquelles les têtes étaient » dans un état de décomposition avancée avec putréfaction générale. Surtout, le diplomate cite une évaluation de la date du décès des moines qui aurait été alors faite. Selon le télégramme de Michel Lévêque, le médecin de gendarmerie avait estimé que leur décès était survenu « entre le 16 et le 21 mai » ce qui correspond à la date de la revendication de l'assassinat par le GIA.
Problème : le médecin en question, Tantely Ranoarivony, spécialiste de chirurgie faciale, a infirmé cette version fin juin au cours d'une audition par le juge Marc Trévidic. « Je n'ai pas donné d'indication sur la date des décès car je ne suis pas médecin légiste », a-t-il déclaré selon le procès-verbal dévoilé par le quotidien français Le Monde jeudi. « Je ne me souviens pas avoir donné à l'ambassadeur ces indications qui paraissent très précises », a-t-il ajouté.
Le médecin contredit la version de l'ambassadeur sur un autre point : il dit ne pas se souvenir de la présence de l'archevêque d'Alger Mgr Teissier ainsi que d'autres hommes d'église lors de l'identification. Michel Lévêque les évoque pourtant dans son télégramme diplomatique.
L'ancien ambassadeur de France doit s'expliquer
La version du médecin Ranoarivony est renforcée par le témoignage de l'ancien consul de France, François Ponge, également présent au moment de l'identification. Il a déclaré au juge qu'il avait posé au médecin « la question de la date du décès » et que ce dernier n'avait « pas pu [lui] répondre ».
Ces témoignages confirment « la loi du silence qui prévalait à l'époque et mérite explication », a estimé l'avocat des parties civiles Me Patrick Baudouin. Michel Lévêque devait être interrogé par le juge Marc Trévidic jeudi 9 septembre pour s'expliquer sur ces divergences.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Sam 11 Sep 2010 - 22:43
L'audition du général Philippe Rondot, prévue le 27 septembre, pourrait également apporter des éclaircissements, en particulier sur le rôle des services secrets algériens avec qui il était en contact à l'époque des faits.
Sujet: Assassinat des moines de Tibhirine Dim 12 Sep 2010 - 20:20
Il n'y a pas de dossier Moines de Tibéhirine, mais seulement une ambition entretenue par un petit groupe dans l'espoir de porter atteinte à la réputation de l'armée algérienne.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Mer 29 Sep 2010 - 9:37
Assassinat des moines de Tibhirine : Le général Rondot accuse le GIA
29.09.10 | 03h00
Le général Phillipe Rondot, qui était dans les services de contre-espionnage (DST) à l'époque des faits, écarte la thèse d'une bavure de l'armée algérienne.
Citation :
L’affaire de l’assassinat en 1996 des moines de Tibhirine, exhumée il y a plus d’une année, pour des causes occultes, s’est avérée, en fin de compte une tempête dans un verre d’eau. Le général Philippe Rondot, «conseiller pour les opérations spéciales» au sein du ministère français de la Défense et spécialiste de l’Algérie à la DST, qui a été entendu hier à Paris par les juges Marc Trévidic et Nathalie Poux, a remis les choses à leur place.
L’AFP, qui cite le procès-verbal de l’audition, indique que celui qui était chargé de mission dans les services de contre-espionnage français à l’époque de l’enlèvement des moines soutient que l’assassinat était l’úuvre du Groupe islamique armé (GIA) dirigé alors par Djamel Zitouni. Il ne subsiste aucune ombre de doute. Pour le général français, «c’est un groupe affilié à Zitouni, Zitouni lui-même» qui est responsable de l’enlèvement et de l’assassinat des moines trappistes en février 1996.
L’Agence France Presse qui a consulté le procès-verbal de l’audition rapporte que le général Rondot soutient en revanche que «les services algériens ont probablement laissé fonctionner Zitouni car celui-ci a éliminé beaucoup de groupes concurrents. Autrement dit, il a éclairci le terrain», a-t-il précisé. Mais cela relève surtout de la fantaisie après son affirmation que l’assassinat des moines trappistes est le fait du GIA et non pas, comme cela a été soutenu auparavant, par l’armée algérienne accusée, faut-il rappeler, de «bavure». Donc, la thèse d’une instrumentalisation ou manipulation de Djamel Zitouni, voire d’une bavure de l’armée algérienne, n’a plus aucun crédit. Déjà entendu par le juge Jean-Louis Bruguière, alors chargé de l’enquête, en décembre 2006, le général Rondot avait livré une version similaire, affirmant parallèlement n’avoir «aucun élément qui irait dans le sens d’une manipulation des services algériens». «Je n’ai aucun élément crédible que j’aurais pu recueillir qui permettrait d’affirmer que les services algériens (...) auraient été complices» de l’enlèvement, a-t-il répété hier.
La déposition du général Rondot mettra peut-être fin aux assertions de l’ancien attaché de défense à l’ambassade de France à Alger, le général François Buch Walter, qui avait affirmé au juge que «le massacre des moines résulte d’une bavure de l’armée algérienne». En réalité, tout le tapage politico-médiatique a été déclenché par cette déclaration, sous l’œil bienveillant évidemment de Patrick Baudoin, avocat bien connu des cercles qui agitent sporadiquement dans l’Hexagone la question du «qui tue qui» en Algérie. L’exhumation de l’histoire de l’assassinat des moines trappistes a ébranlé les relations entre Alger et Paris. La levée du secret-défense et la «déclassification de 105 documents» n’ont visiblement pas conforté les thèses de Buch Walter.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Dim 3 Oct 2010 - 14:10
Assassinat des moines de Tibhirine
Abdelhak Layada ex-membre fondateur du groupe islamiste armée :
«S'ils veulent mon témoignage sur cette affaire, je suis prêt à apporter des preuves»
Citation :
Le fondateur du Groupe islamique armé (GIA), Abdelhak Layada, aujourd'hui en liberté, est formel au sujet des auteurs de l'assassinat des moines de Tibhirine en 1996. Dans une déclaration faite hier au Temps d'Algérie, il persiste et signe en affirmant que «le GIA est le seul responsable de cette affaire et que l'Armée nationale populaire n'est concernée ni de près ni de loin».
Il incrimine en premier lieu «les autorités françaises qui n'ont pas respecté les négociations fixées par les ravisseurs. Ce qui avait conduit à leur exécution». S'agissant des raisons du kidnapping des sept moines, il affirme que les éléments du GIA voulaient négocier sa libération et celle d'autres détenus de son mouvement.
«Mais les négociations entamées à l'époque avec l'ambassade de France à Alger, particulièrement avec un général dépêché par Paris, n'ont pas abouti. Il est clair que la responsabilité de la mort des moines de Tibhirine doit être assumée par les autorités françaises. Cette situation a été vécue récemment avec les tentatives de libération de l'otage Michel Germaneau. Le raid mené par l'armée française contre les terroristes a poussé à l'exécution de cet otage.
C'est le même scénario qui s'est produit lors de l'affaire des moines de Médéa, tuées en représailles aux agissements des autorités françaises», tient à expliquer l'ancien chef repenti. Notre interlocuteur est formel : «L'armée algérienne n'a pas tué les moines et Paris tente vainement d'incriminer les militaires algériens dans cette affaire qui date de 14 ans.»
«Pour moi, c'est une affaire close. Il n'y a rien de particulier dans ce dossier. J'ai déjà évoqué cette affaire aux médias. Je me demande que va juger le tribunal français ? Il n'existe aucune preuve de l'implication de l'armée algérienne. Si nous étions vraiment souverains, nous devrions, nous les Algériens, les traduire en justice étant donné l'accusation grave qu'ils portent à l'encontre de notre armée et à l'image de l'Algérie, alors que l'affaire est claire.
L'Etat algérien a le droit de déposer plainte contre l'Etat français pour des accusations graves sans preuves. Et l'Etat français a interféré dans des affaires vraiment internes», soutient l'ex-dirigeant du GIA, avant de critiquer la position de la France sur les dossiers des bavures militaires. «Pourquoi on évite de parler des bavures commises par l'Otan et l'armée américaine dans les régions d'Afghanistan et du Pakistan ? Ces affaires n'ont jamais inquiété les tribunaux de leurs pays.»
Pour Layada, «les auteurs de l'assassinat des moines de Tibhirine sont connus et les autorités françaises étaient au courant. Il n'y a absolument aucune nouveauté et de preuves palpables et tangibles sur la supposée attaque algérienne. Ils ne peuvent pas juger une telle affaire sur la base de simples déclarations et de faux témoignages d'un général français».
A notre question sur la médiatisation accordée par les médias publics français et à la réalisation d'un film de fiction sur ce dossier, l'ex-fondateur du GIA a estimé que «le président français est en panne politiquement et il n'a pas trouvé quoi faire actuellement que de s'attaquer aux immigrés, aux femmes portant la burqa et à l'Algérie».
Il se trouve aussi, selon lui, que des intérêts économiques et matériels sont en jeu. «La France a perdu beaucoup de marchés en Algérie. Pour faire la pression sur le gouvernement, il déterre des vieux dossiers de terrorisme.
C'est ainsi qu'ils règlent leurs comptes», explique-t-il, considérant que le tapage médiatique n'apportera pas grand-chose aux relations algéro-françaises. «Le président Sarkozy a perdu la raison et tente avec tous les moyens possibles de déverser sa haine sur l'Algérie et son peuple. Son niveau politique est très bas. Son but est de faire la politique par différentes méthodes», observe-t-il.
«S'ils veulent mon témoignage sur cette affaire, je suis prêt à apporter des preuves. Je sais dans quelles conditions ont été exécutées les moines», confie-t-il, sans vouloir donner plus de détails et de précisions. «Certes, au moment des faits, j'étais en prison. Mais cela ne m'a pas empêché d'avoir toutes les informations sur ce qui se passait à l'extérieur. Je savais aussi que le ministre Jean Pierre Chevènement avait visité à l'époque la prison de Serkadji de Bab El Oued pour un motif que je ne veux pas évoquer dans cette déclaration.
Les juges français sont en train de perdre leur temps dans cette affaire des moines de Tibhirine. Ils devraient plutôt s'intéresser à l'affaire de détournement de l'Airbus d'Air France». Il s'agit d'un dossier qui remonte au 24 décembre 1994. L'Airbus d'Air France a été détourné par «un commando terroriste avec à son bord 272 passagers otages». Beaucoup de questions restent posées autour de cette affaire.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Ven 27 Jan 2012 - 11:56
Tibéhirine : le juge Trévidic veut se rendre en Algérie pour autopsier les moines
AFP - 27.01.2012
Citation :
Le juge Marc Trévidic veut se rendre en Algérie pour exhumer et autopsier les crânes des sept moines de Tibéhirine tués en 1996, leurs corps n'ayant jamais été retrouvés, selon une information de Marianne à paraître samedi et confirmée à l'AFP par une source proche du dossier.
Le juge Trévidic a adressé une commission rogatoire internationale à l'Algérie, rédigée le 16 décembre et traduite en arabe, précisant sa demande d'autopsie et la vingtaine de témoins qu'il souhaite entendre sur place, précise l'hebdomadaire. Il entend se rendre à Tibéhirine, exhumer les têtes, pratiquer une expertise ADN pour identifier les victimes, puis réaliser l'autopsie avec deux médecins légistes, un expert en empreintes génétiques et un photographe de l'identité judiciaire, avant de remettre les cercueils en terre, ajoute-t-il. Le juge Trévidic a réuni en octobre les familles des victimes pour leur exposer sa démarche et obtenir leur assentiment.
Les sept moines de l'Ordre de Citeaux de la stricte observance avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé situé près de Médéa. Le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni avait revendiqué l'enlèvement et l'assassinat des moines. Leurs têtes avaient été retrouvées le 30 mai au bord d'une route de montagne mais leurs corps ne l'ont jamais été. Une autopsie de ces têtes pourrait permettre au juge de recueillir des indices sur les conditions de leur mort. Après avoir suivi la thèse islamiste, l'enquête judiciaire s'est réorientée depuis 2009 et le témoignage d'un ancien attaché de défense à Alger vers une bavure de l'armée algérienne.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Sam 28 Jan 2012 - 12:03
Moines de Tibéhirine : l'enquête se réoriente vers une bavure de l'armée algérienne
Publiée le 27 janv. 2012 par BFMTV
Le juge français Marc Trévidic, en charge du dossier des moines de Tibéhirine, veut se rendre sur les lieux pour exhumer et autopsier les crânes des sept moines tués en 1996. Il souhaite aussi entendre une vingtaine de témoins. Le Groupe islamique armé (GIA) avait revendiqué l'enlèvement et l'assassinat des moines. Mais après avoir suivi la piste islamiste en 2009, l'enquête se réoriente vers une bavure de l'armée algérienne.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Jeu 2 Fév 2012 - 19:54
Ouyahia sur l’affaire des moines de Tibhirine : "nous n’avons rien à cacher"
Citation :
« L’Algérie n’a rien à cacher dans l’affaire des moines de Tibhirine ». C’est ce qu’a déclaré ce jeudi 2 février à l’APN le Premier ministre Ahmed Ouyahia, en marge de la séance de clôture de la session d’automne du Parlement. Interrogé sur le souhait émis par les juges français en charge de l’enquête sur le massacre des sept moines de Tibhirine de se rendre en Algérie afin de pouvoir procéder à des autopsies sur les corps, M. Ouyahia a indiqué que :
« l’Algérie a signé des conventions de coopération judiciaire avec la France ».
« Notre pays a toujours coopéré avec la justice française sur ce dossier », a-t-il ajouté.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Sam 18 Fév 2012 - 13:52
Un témoin : « le GIA a assassiné les moines de Tibhirine »
17.02.2012
Larbi Benmouloud, a été détenu par le Groupe Islamique Armée GIA en compagnie des moines, avant de réussir à s’échapper apporte sont témoignage dans un documentaire réalisé par France 3.
Citation :
Le codétenu des moines explique clairement que les 7 moines ont bel et bien été assassinés par le groupe armé. C’est ce qu’il a révélé à la chaine française en tournage en Algérie.
Benmouloud raconte qu’il a été enlevé pour son lien de parenté avec Ali Ben Hadjar, alors chef d’un autre groupe armé FSPL qui livrait une guerre au GIA de Djamel Zitouni.
« Après avoir été enlevés, les moines ont été conduits au lieu dit Moualdia à cinq kilomètres de Tibhirine qu’il ont parcouru à pieds. A trois heures du matin, huit éléments du GIA parmi eux un certain Missoum, connu à Medéa, sont venus avec les moines. J’ai reconnu le Pére Luca qui entretenait de bonnes relations avec mon père. J’ai vu les moines épuisés et terrorisés. Les terroristes nous ont ligoté mon oncle, mon frère et moi avec les moines ainsi qu’une autre personne ramené d’une autre opération. Les yeux bandés, ils nous conduits dans une maison abandonnée au lieu dit Takrina près du mont Chréa.
Ils nous ont alors séparés mon oncle, mon frère, le quatrième otage et moi des moines. Je savais que j’allais être exécuté pour mon lien de parenté avec Benhadjar. Pour moi, mourir par balle était mieux que d’être égorgé. J’ai demandé au gardien de me laisser faire mes besoins ensuite j’ai couru de toutes mes forces. Ils ont tiré sur moi mais j’ai réussi à m’échapper.
Je me suis dirigé vers les gendarmes qui m’ont montré des photos de terroristes, j’ai reconnu les ravisseurs et conduit les militaires à la maison abandonnée, mas les terroristes l’avait déjà quittée avec les otages.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Mar 18 Sep 2012 - 18:23
Moines de Tibhirine : Karim Moulai chez le juge Trevidic à Paris en Octobre
KalimaDZ dans ACTUALITE le 18 septembre 2012 10 h 56 min / no comments
Citation :
Selon des informations proches du juge français, Marc Trevidic, chargé de l’enquête sur l’assassinat des moines de Tibhirine, l’ancien agent du DRS, Karim Moulai, réfugié en Grande Bretagne, sera entendu une seconde fois au début du mois d’Octobre à Paris. Le juge Trevidic l’avait rencontré, une première fois, le 22 mai dernier à Londres. L’entretien avait duré près de sept heures.
Selon ces informations, Karim Moulai qui ne voulait pas faire le déplacement à Paris, craignant à la fois pour sa sécurité et une éventuelle arrestation, a reçu par le biais de son avocat, toutes les garanties pour être entendu en qualité de témoin, directement dans le cabinet du juge à Paris. Sa sécurité, lors de son séjour en France, sera assuré par la DCRI ( Direction Centrale du Renseignement Intérieur).
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Mar 18 Sep 2012 - 18:25
Citation :
Témoignant dans une enquête du journaliste, Jean Baptiste Rivoire, diffusée par la chaîne de télévision française, Canal plus, l’ancien agent du DRS ( Département du Renseignement et de la Sécurité), Karim Moulai, avait pour la première fois évoqué l’assassinat des moines directement par les militaires algériens. Il a expliqué que les services de renseignements algériens avaient organisé l’enlèvement pour pousser les moines à quitter leur monastère, puis risquant d’être démasqués, suite à l’entrée d’un officier de la DGSE ( Services de renseignements extérieurs français) dans les négociations, ils avaient tué les moines. Il a déclaré avoir assisté à une réunion et surtout que les moines étaient détenus dans une des casernes des services de renseignements avant leur exécutions.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Mar 18 Sep 2012 - 18:26
Citation :
Deux autres hypothèses existent. La première, celle défendue par les autorités algériennes fait porter la responsabilité aux groupes islamiques armés ( GIA). Selon eux, le GIA a enlevé puis assassiné les moines pour punir la France de son soutien au régime algérien. Le GIA avait revendiqué l’enlèvement.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Mar 18 Sep 2012 - 18:27
La seconde piste, porte sur un « accident » de l’armée algérienne qui aurait détruit un bivouac du GIA par des tirs d’hélicoptères, sans savoir que les moines s’y trouvaient. Les services de renseignements algériens auraient ensuite tenté de camoufler la bavure.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Mar 18 Sep 2012 - 18:30
Citation :
Reste une question à laquelle se heurtent tous les enquêteurs, c’est la disparition des corps. En effet, seuls les têtes des moines ont été retrouvés. Quel intérêt avait le GIA à faire disparaître les corps, alors qu’il a l’habitude d’assumer ses crimes et parfois de s’en enorgueillir ?
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Mar 18 Sep 2012 - 18:31
Citation :
Une autre question, à propos des corps intrigue les enquêteurs. La presse algérienne a publié les témoignages de plusieurs repentis, interrogés par les services de renseignements algériens, qui confirment avoir participé d’une manière ou d’une autre à l’enlèvement des moines, en fournissant de nombreux détails mais sans que jamais l’un d’eux ne puissent conduire à l’endroit ou se trouvent les corps des moines.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Mar 18 Sep 2012 - 18:31
Citation :
En entendant pour la seconde fois Karim Moulai, le juge Trevidic, cherche t-il à confirmer et à recouper d’autres informations, notamment sur le timing des évènements. En tous cas, cela laisse entendre, qu’au minimum, il accorde du crédit au témoignage de l’ancien agent du DRS.
Sujet: Re: Moines de Tibhirine Mar 18 Sep 2012 - 18:34
scalp a écrit:
Moines de Tibhirine : Karim Moulai chez le juge Trevidic à Paris en Octobre
KalimaDZ dans ACTUALITE le 18 septembre 2012 10 h 56 min / no comments
Citation :
Selon des informations proches du juge français, Marc Trevidic, chargé de l’enquête sur l’assassinat des moines de Tibhirine, l’ancien agent du DRS, Karim Moulai, réfugié en Grande Bretagne, sera entendu une seconde fois au début du mois d’Octobre à Paris. Le juge Trevidic l’avait rencontré, une première fois, le 22 mai dernier à Londres. L’entretien avait duré près de sept heures.
Selon ces informations, Karim Moulai qui ne voulait pas faire le déplacement à Paris, craignant à la fois pour sa sécurité et une éventuelle arrestation, a reçu par le biais de son avocat, toutes les garanties pour être entendu en qualité de témoin, directement dans le cabinet du juge à Paris. Sa sécurité, lors de son séjour en France, sera assuré par la DCRI ( Direction Centrale du Renseignement Intérieur).
Et voilà que ce lamentable dossier d'ingérence judiciaire caractérisée est ressorti et dépoussiéré à la veille de la visite de François Hollande en Algérie.
C'est minable. Pfff....
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Sujet: Re: Moines de Tibhirine
Moines de Tibhirine
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