Démocratie et printemps arabe

Ould Khelifa critique la France, s’inquiète pour les pays du printemps arabe et parle de "spécificité algérienne"


Président de l'APN

Achira Mammeri - 17/09/2012 à 13:54

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La démocratie et le printemps arabe ont été au centre d’une journée parlementaire organisée ce lundi 17 septembre à l’Assemblée populaire nationale (APN). Alors que depuis quelques semaines, Alger et Paris multiplient les initiatives et les déclarations en faveur d’un rapprochement après plusieurs années de brouille, Larbi Ould Khelifa, président de l’APN, n’a pas hésité à relancer les hostilités, en revenant sur le passé colonial de la France en Algérie et en soulignant la complexité des relations entre les deux pays.

http://www.tsa-algerie.com/politique/ould-khelifa-critique-la-france-s-inquiete-pour-les-pays-du-printemps-arabe-et-parle-de_22157.html

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Le président de l’APN était censé prononcer un discours sur le dialogue et l’intégration comme composantes essentielles de la démocratie. Mais il a saisi cette occasion pou revenir sur le passé sombre de la France en Algérie.

« Les cercles d’Outre‑mer n’ont pas le droit de se proclamer professeurs jaloux de la démocratie et des droits de l’Homme dans notre pays, parce que leur passé ne les habilite pas à le faire », a‑t‑il dit.

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« Plusieurs chercheurs ont parlé de génocide et de destruction matérielle et morale du peuple dans toutes les régions du pays, mais seulement quelques‑uns d’entre eux se sont intéressés au fait que les survivants aient été privés des droits les plus fondamentaux de la citoyenneté dans leur pays en vertu de la loi de l’indigénat qui les a rendus inférieurs aux insectes nuisibles, et dans le meilleur des cas, des populations de deuxième classe ou de classe inférieure », a‑t‑il ajouté.

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Évoquant les changements démocratiques dans le monde arabe, Larbi Ould Khelifa a défendu la « spécificité algérienne ». Selon lui, chaque pays a le droit de choisir son système politique sur la base de son expérience historique, de ses particularités culturelles et du classement des priorités de l’édification nationale. ».

Pour M. Ould Khelifa, l’Algérie n’a pas de leçons à recevoir puisque « la démocratie en Algérie a un référent séculaire que nous retrouvons dans notre culture traditionnelle enracinée que l’on connaît sous l’appellation de système de tadjmaat, de azzaba

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Dans ce contexte, Larbi Ould Khelifa a défendu la nouvelle APN et les élections législatives du 10 mai. Elles constituent, selon lui, « les fruits des réformes politiques initiées par le président de la République. Des réformes qui ont déçu « ceux qui présageaient de la contagion de ce qu’on appelle le printemps arabe », a‑t‑il dit.

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« Les derniers évènements dans la région ont fait la démonstration de la maturité du peuple algérien ainsi que de sa capacité à distinguer entre le métal précieux qu’il a choisi en toute liberté et qui est le nationalisme algérien renouvelé, et le métal brillant mais sans intérêt.

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D’autant que dans certains de ces pays, le printemps s’est transformé en tempête », a‑t‑il ajouté, en référence aux pays arabes qui connaissent des agitations islamistes.

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Pour ces pays, le président de l’APN craint que la situation actuelle « ne soit pas meilleure que celle qui l’a précédée. Si ce n’est pire ».

Benbarka a écrit:

Démocratie et printemps arabe

Ould Khelifa critique la France, s’inquiète pour les pays du printemps arabe et parle de "spécificité algérienne"


Président de l'APN

Achira Mammeri - 17/09/2012 à 13:54

Citation :

La démocratie et le printemps arabe ont été au centre d’une journée parlementaire organisée ce lundi 17 septembre à l’Assemblée populaire nationale (APN). Alors que depuis quelques semaines, Alger et Paris multiplient les initiatives et les déclarations en faveur d’un rapprochement après plusieurs années de brouille, Larbi Ould Khelifa, président de l’APN, n’a pas hésité à relancer les hostilités, en revenant sur le passé colonial de la France en Algérie et en soulignant la complexité des relations entre les deux pays.

http://www.tsa-algerie.com/politique/ould-khelifa-critique-la-france-s-inquiete-pour-les-pays-du-printemps-arabe-et-parle-de_22157.html

La spécificité algérienne est réelle. En outre, l'Algérie a payé un lourd tribu pour son indépendance et durant la décennie noire durant laquelle 300.000 algériens ont trouvé la mort.