Sujet: Technologies d'espionnage Jeu 15 Avr 2010 - 23:52
GLONASS: le globe couvert d'ici fin 2010 (Ivanov)
Le groupement russe de satellites de navigation spatiale GLONASS couvrira d'ici fin 2010 l'ensemble de la surface terrestre, a assuré mardi dans un entretien télévisé le vice-premier ministre Sergueï Ivanov en charge des transports et des hautes technologies.
Citation :
"Nous comptons à ce jour 23 appareils sur orbite, dont 21 sont opérationnels. Le tir de six à sept appareils encore est prévu avant la fin de l'année. Le premier satellite de ce groupe, GLONASS-1, sera un appareil de nouvelle génération d'une durée de vie de dix ans. D'ici fin 2010, la constellation russe couvrira 100% de la surface terrestre", a affirmé le responsable.
Toutefois, selon M.Ivanov, si une quarantaine de modèles de navigateurs ont déjà été conçus pour les "usagers spéciaux", dont les ministères des Situations d'urgence et de l'Intérieur, et 25 modèles pour d'"autres usagers", les entreprises russes peinent à proposer des modèles grand public "commodes et économiques".
"Nous n'avons encore rien à proposer de compétitif" sur ce plan, et "nous ne pouvons pas pousser les citoyens à équiper leurs voitures de navigateurs russes", a déploré le vice-premier ministre. La constellation des satellites GLONASS, lancée en 1993, est destinée à assurer la navigation d'un nombre illimité d'usagers terrestres, navals, aériens et spatiaux, ainsi qu'à localiser et à établir la vitesse de navires, d'aéronefs, de véhicules et de personnes à un mètre près.
source : Ria Novosti
Dernière édition par Scipion le Mer 22 Sep 2010 - 15:15, édité 1 fois
Sujet: Re: Technologies d'espionnage Sam 17 Avr 2010 - 17:56
Le X-37, petite révolution sur le pas de tir ? - 16 Avril 2010
Citation :
Spéciale dédicace à Jean-Luc, c’est le 19 avril que devrait être lancé pour la première fois la navette réutilisable X-37B OTV (Orbital Test Vehicle), depuis un lanceur Delta V de l’US Air Force. Lancé dans les années 1990, le programme a connu plusieurs rebondissements : un prototype d’une échelle inférieure (le X-40) a été testé en vol afin d’évaluer ses qualités aérodynamiques. Mais le programme avait ensuite été annulé, avant que la NASA ne le reprenne à son compte.
Ensuite abandonné, il a été poursuivi discrètement par l’Air Force, qui ambitionne d’en faire un véritable instrument de stratégie spatiale. Pratiquement, l’appareil est lancé par une fusée. Emportant son carburant, il est en mesure de mener des missions de plusieurs mois, tout en étant capable d’effectuer plusieurs changements d’orbite. Il revient ensuite sur Terre de façon automatique – comme durant le premier vol de la navette Buran – pour être remis en condition avant un nouveau vol.
Si le programme perdure, les missions dans lesquelles l’engin pourrait être engagé pourraient aller de la reconnaissance à la réparation de satellites en orbite. S’il ne semble plus en être question aujourd’hui – la Maison Blanche se positionnant contre l’arsenalisation de l’espace –, des schémas publiés dans les années 1990 le montraient larguant des munitions.
Or, derrière la posture déclaratoire de l’administration Obama, se cachent de réels problèmes : de plus en plus d’États disposent de capacités spatiales et certains, comme la Chine ou l’Inde, pourraient assez rapidement disposer de capacités antisatellites. Ce qui, en retour, pose la question de la disposition par les États-Unis de capacités similaires, domaine dans lequel le nouvel appareil pourrait avoir une utilité certaine, en bénéficiant d’une souplesse que les solutions utilisant des intercepteurs lancés depuis la Terre n’ont pas.
Toutefois, le système n’a pas encore été commandé et ses essais en vol ne font que commencer : seul l’avenir dira quelles sont les intentions américaines concernant le X-37.
Sujet: Re: Technologies d'espionnage Dim 18 Avr 2010 - 14:31
Pigeon bleu : L'espion de Mohamed VI
Citation :
Le budget alloué par le ministère de la défense nationale au microsatellite marocain TUBSAT ou 'Pigeon bleu' comme se plaisent à le nommer les marocains, a été augmenté sur instruction du palais royal.
Ce dernier qui a été mis en fonction fin 2001 est destiné en premier lieu à des objectifs militaires qui se résument en espionnage des pays voisins, en particulier l’Algérie. Par l’augmentation de son budget, les autorités marocaines comptent le doter d’équipement très sophistiqués, afin d’augmenter les capacités du satellite à détecter tout ce qui se trouve dans son orbite sur terre.
Selon les données actuelles, le satellite marocain, dont l’administration et l’exploitation des images son exclusivement sous le contrôle des autorités militaires marocaines, malgré les prétentions de Rabat selon lesquelles TUBSAT serait destiné à des fins civiles. Les frontières algéro-marocaines sont soumises depuis un certain temps à sa surveillance en plus de certaines régions du territoire algérien où se trouvent des unités de l’armée nationale populaire, telles que la région de Bechar et Tindouf. Le satellite marocain tourne autour de cette région quatre fois par jour parmi les 14 rotations effectuées autour de la terre.
Le satellite TUBSAT ou ‘Pigeon bleu’ a effectué durant les deux dernières années des prises de photo des sites géographiques sur les frontières algéro-marocaines avec une très grande discrétion. Celui-ci procède au contrôle de tout ce que les photographies offre des vues aériennes de la terre, excepté les données offertes par le satellite et qui sont spécialisée à l’origine à des recherches scientifiques (météorologie, géologie).
Cette nouvelle orientation du satellite marocain se voit dans l’intérêt porté par les autorités militaires dont le commandement des forces militaires son impliqué directement dans la gestion du centre de recherches, d'études et d'ingénierie Aéronautique, une institution officiellement civile.
Selon des informations, une équipe du centre royal travaille avec des experts militaires, du bureau des études et des renseignements marocains, dans la gestion et l’exploitation de tout ce qu’offre le satellite comme données et photographies. Le caractère militaire du satellite marocain se confirme par la découverte par l’armée marocaine il y a six années, lorsqu’une délégation composée de six officiers a été dépêchée à l’agence américaine de recherche spatiale NASA afin de bénéficier d’une formation spécialisée dans la gestion des satellites et l’exploration de l’espace.
La même procédure a été prise par les autorité militaires marocaines en 1998, lorsqu’une délégation d’experts marocains civils et militaires, avait été envoyée au Kazakhstan pour y subir une formation sur terrain au Cosmodrome de Baïkonour pour les mêmes objectifs.
A noter que le satellite marocain TUBSAT a été lancé en 2001 depuis la base militaire du Kazakhstan porté par une fusée russe portant le nom de ‘Zénith 2’. Par ailleurs, le Maroc est lié à l’Ukraine et l’Allemagne par des accords de coordination et de coopération dans le domaine spatial.
En plus du nom ‘TUBSAT’ le satellite porte un autre nom donné par le défunt roi Hassa II, ‘Pigeon bleu’ lorsqu’il avait demandé sa construction en 1993 à des fins militaires et pour l’espionnage. Le terme ‘pigeon bleu’ a été, à l’origine, donné à une jeune fille arabe qui possédait le sens de la vue très développé. Cette dernière pouvait voir de très loin les préparatifs d’attaque des tribus ennemies qui voulaient attaquer sa tribu qu’elle mettaiet en échec.
Sujet: Re: Technologies d'espionnage Mer 22 Sep 2010 - 15:16
SolarEagle, l’avion qui vole 5 ans sans atterrir
Maxisciences.com - mardi 21 septembre 2010
Citation :
Un avion espion sans pilote à énergie solaire, qui aura une capacité de vol de cinq ans, est en train d’être développé par Boeing, en partenariat avec l’armée américaine. La société aéronautique Boeing est en train de concevoir l’inimaginable.
Le Daily Mail révèle en effet que l’entreprise américaine, dans le cadre d’un partenariat de 89 millions de Dollars avec le DARPA, l’agence chargée de la recherche avancée des projets de défense, va bientôt lancer un appareil hors du commun. Un avion sans pilote, fonctionnant à l’énergie solaire, et ayant une autonomie de vol de 5 ans !
Le "SolarEagle", développé par Phantom Works, la branche armement de la firme Boeing, servira d’avion espion pour l’armée américaine. Son premier vol d’essai est prévu aux environs de 2014. L’énergie solaire, emmagasinée le jour par des cellules solaires, servira à alimenter les hélices de l’appareil durant la nuit. "SolarEagle est unique, large avion sans pilote dessiné pour un vol stationnaire à des altitudes stratosphériques pendant au moins cinq ans", explique Pat O’Neill, responsable du projet chez Phantom Works, qui développe également en ce moment un chasseur sans pilote dont le prototype volera à partir de 2011.
Sujet: Re: Technologies d'espionnage Mer 22 Sep 2010 - 15:17
Un satellite-espion américain lancé au moyen d’un propulseur russe
RIA Novosti - mardi 21 septembre 2010
Citation :
Un lanceur lourd américain Atlas V doté du propulseur russe RD-180 et transportant un satellite-espion a été tiré mardi, à 04h03 GMT, depuis la base aérienne américaine de Vanderberg (Californie) pour le compte de National Reconnaissance Office (NRO), l’une des seize agences de renseignements américaines chargée des satellites-espions, rapporte le site internet de la base.
Produits par le groupe russe Energomach, les propulseurs RD-180 sont homologués aux Etats-Unis pour l’utilisation sur les lanceurs de la famille Atlas à la demande de la société Lockheed Martin (Lockheed Martin/Boeing depuis 2006). Energomach a déjà livré 46 moteurs RD-180 aux Etats-Unis.
En dix ans, les Américains ont effectué 28 tirs réussis de lanceurs Atlas III et Atlas V dotés de moteurs RD-180. La NASA a opté pour les propulseurs russes pour réaliser deux programmes de vols interplanétaires : une sonde a été lancée à destination de Mars en août 2005 et une autre à destination de Pluton en janvier 2006.
Sujet: Re: Technologies d'espionnage Mer 24 Nov 2010 - 17:11
Le plus grand satellite du monde est un espion
Citation :
24 novembre 2010 – 11:01 - Une fusée Delta 4 appartenant à United Launch Alliance (UAL), une filiale commune à Boeing et Lockheed-Martin, a été lancée avec succès depuis le site de l’US Air Force de Cap Canaveral, en Floride, le 21 novembre dernier.
Particularité de ce lancement, cette fusée Delta4 avait pour mission de mettre en orbite un engin du National Reconnaissance Office (NRO), l’agence américaine, qui, sous l’égide du Pentagone, recueille et exploite les renseignements obtenus par des satellites espions.
Aussi, peu d’informations ont été données au sujet du satellite appelé NROL-32, si ce n’est que, selon la presse américaine, il doit permettre d’intercepter des communications et qu’il s’agit du plus grand jamais mis en orbite, d’après Bruce Carlson, le directeur du NRO.
Cet élément permet de déterminer les caractéristiques minimales de cet engin, en le comparant avec celui qui était le plus imposant jamais mis en orbite jusqu’ici. Et il s’agit du satellite de télécommunications TerreStar, qui, lancé le 1er juillet 2009 par Ariane 5, dispose d’une antenne longue de 18 mètres et affiche une masse de 6,9 tonnes.
Sujet: Re: Technologies d'espionnage Lun 3 Jan 2011 - 13:03
USA et Allemagne développent des satellites espions contre l'avis de Paris
Citation :
03/01/2011 - Les Etats-Unis et l'Allemagne développent conjointement et secrètement, sous couvert d'activités commerciales, de nouveaux satellites espions malgré de vives oppositions françaises, selon des câbles diplomatiques obtenus par WikiLeaks et publiés lundi par le journal norvégien Aftenposten.
Le projet, baptisé HiROS, verrait la construction d'un nombre indéterminé de satellites d'observation de haute résolution, capables de discerner des objets de 50 cm, d'envoyer leurs images sur Terre beaucoup plus rapidement que les satellites actuels ou encore de prendre des photos infrarouges la nuit.
Officiellement destiné à des fins environnementales civiles, 70% de la capacité des satellites serait vendue à des acteurs privés, le programme serait en fait "sous le contrôle complet" des services secrets allemands (BND) et de l'agence spatiale allemande (DLR).
Les notes de l'ambassade des Etats-Unis à Berlin, citées par Aftenposten, couvrent la période février 2009-février 2010.
Il en ressort aussi que certains pays, "tout particulièrement la France", ont tenté de faire capoter le projet par tous les moyens.
Mais l'opposition française aurait été balayée par les responsables allemands qui, toujours selon les notes, seraient excédés "d'être manipulés par la France" dont ils remettent en question les pratiques commerciales douteuses et la politique de subventions cachées.
"Absolument aucune coopération n'est prévue avec la France ou un quelconque autre Etat de l'UE pour le projet HiROS", aurait déclaré un responsable de la DLR, Andreas Eckart, cité en norvégien par Aftenposten.
Selon le journal, les satellites d'un coût total de 1,6 milliard de couronnes devraient entrer en exploitation en 2012-2013.
Officiellement, la France et l'Allemagne sont engagées dans le programme commun d'imagerie spatiale MUSIS (multinational space-based system) aux côtés également de la Belgique, de l'Espagne, de la Grèce et de l'Italie.
Contactées par l'AFP, l'ambassade des Etats-Unis à Oslo se refuse à commenter toutes les informations liées à WikiLeaks tandis que l'ambassade d'Allemagne renvoyait vers le gouvernement allemand pour tout commentaire.
Journal de référence en Norvège, Aftenposten a obtenu par un moyen non connu en décembre la totalité des 250.000 documents diplomatiques de WikiLeaks, sans passer d'accord avec le site comme l'ont fait cinq grands journaux (New York Times, Guardian, Le Monde, El Pais et Der Spiegel).
Guyane : la fusée Soyouz a mis sur orbite six satellites
AFP samedi 17 décembre 2011 à 3h20
Citation :
La fusée russe Soyouz a réussi sa deuxième mission en Guyane, dans la nuit de vendredi à samedi, en mettant sur orbite six satellites à missions militaires construits par Astrium, dont le premier des deux satellites Pléiades et le premier satellite chilien.
La mission de la fusée, qui a décollé depuis le pas de tir de Sinnamary (commune jouxtant Kourou) à 23h03 (3h03 à Paris) et 48 secondes, a duré 3 heures et 26 minutes.
"Je suis très satisfait de ce succès de plus d'Arianespace. Ce qui est remarquable, c'est qu'il s'agit du deuxième succès de Soyouz en Guyane en moins de deux mois avec une mission particulièrement complexe", a déclaré à l'AFP le PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall.
"Le carnet de commandes n'a jamais été aussi plein puisqu'il dépasse 4 milliards et demi d'euros en 2011, c'est un nouveau record", s'est-il réjoui.
Le 21 octobre, Soyouz avait mis en orbite depuis la Guyane française les deux premiers satellites de Galileo, projet européen concurrent du GPS américain.
Cette fois, le lanceur russe a mis en orbite Pléiades 1, satellite d'un peu moins d'une tonne et premier des deux satellites Pléiades, qui permettront l'imagerie optique en couleur et en trois dimensions pour la défense et pour l'industrie.
Le second des Pléiades devrait être mis en orbite dans quinze mois. Ensemble, les deux satellites augmenteront fortement les capacités de surveillance de la Terre, notamment au service de la défense française, selon la Direction générale de l'armement (DGA).
La mission comportait également la séparation simultanée, 59 minutes après le décollage, de quatre microsatellites (de 135 kg chacun) d'écoutes électroniques pour la défense française. Il s'agit de "démonstrateurs", utilisés avant la fabrication d'un prototype, afin de mettre en place à l'horizon 2020 un système de détection des radars adverses à partir de leurs émissions radio-électriques.
La mise en orbite du Sistema Satelital para Observacion de la Tierra (SSOT), un microsatellite d'observation de la terre à haute résolution destiné à l'armée de l'air chilienne, a marqué la fin de la mission. Sa séparation de la fusée russe a eu lieu comme prévu 3 heures 26 minutes après le décollage, à 2h29, heure du Chili et de Guyane (6h29 à Paris).
Sujet: Re: Technologies d'espionnage Mar 10 Juil 2012 - 23:23
Technologie : des robots souples pourraient ouvrir sur un monde nouveau de tactiques d’espionnage
10 juillet 2012
Citation :
L’armée a développé son jeu d’espionnage au cours de la guerre en Afghanistan, mais, il reste cependant des endroits où les drones et les soldats ne peuvent simplement pas aller.
Le Pentagone pourrait se tourner vers de minuscules robots souples capables de s’immiscer dans les coins et recoins du champ de bataille, en portant des capteurs toujours plus près de l’ennemi. Les officiels ont sollicité le travail de George Whitesides, professeur à l’université de Harvard, qui étudie les robots qui tirent leur inspiration de l’origami et d’animaux tels que l’encornet, l’étoile de mer et les vers. Les recherches de son équipe sont financées la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA).
Ces robots sont entièrement constitués de matériaux souples et ne possèdent aucun squelette interne. Aucun capteur n’est nécessaire à leur mouvement. Un polymère élastomère est combiné à des structures de papier. Une série de cavités à travers le robot enfle, et de l’air comprimé génère le mouvement des robots.
L’équipe de Whitesides a écrit dans un article récemment publié dans la revue scientifique Advanced Functional Materials que "le panel de structures pouvant être fabriqué par pliage de papier est remarquable, ce qui est la base de l’origami".
L’équipe de recherche de Harvard a partagé avec la Défense nationale plusieurs vidéos des robots en action. Sur l’une d’elles, un robot en forme de X commence par une station sur ses quatre membres, puis s’aplatit sur le sol, avant d’exécuter quelque chose de comparable à la danse du "ver" pour se mouvoir sous une plaque de verre posée à deux centimètres au-dessus du sol. Sur une autre, un robot arachnomorphe descend sur un œuf cru, enroule ces membres autour de lui, le saisit et le repose ensuite sans le briser.
Foxbat16
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Sujet: Re: Technologies d'espionnage Mar 10 Juil 2012 - 23:27