Sujet: Formation des élites - ESNT Lun 28 Juin 2010 - 3:53
Ecole supérieure navale de Tamentfoust : Toutes voiles dehors - 28 juin 2010
Citation :
Le commandant des forces navales algériennes, le général-major Malek Necib, a présidé hier à l’Ecole supérieure navale de Tamentfoust (Alger), la cérémonie de sortie de trois promotions, en l’occurrence la 18e promotion d’état-major, la 18e promotion de perfectionnement et de la 1ère promotion des ingénieurs des sciences maritimes.
Au nombre de 131, les nouveaux promus ont reçu une formation de qualité dans ce « bastion de la science et du savoir », pour paraphraser le commandant de l’ESN, le colonel Koreichi, qui soutient que cette école a opté pour la voie de la « professionnalisation » en adoptant le système LMD dans les différentes spécialisations.
L’Ecole supérieure navale de Tamentfoust assure, en effet, une formation fondamentale aux élèves-officiers de l’active des forces navales dans les spécialités embarquées et unités à terre, les cours d’état-major et les cours de perfectionnement. Elle offre également une formation militaire à des officiers du contingent et une formation d’ingénieurs dans les spécialités de navigation maritime, de télécommunications et système d’armes navales ainsi que la mécanique navale.
Il est utile de souligner, par ailleurs, que ces trois promotions de l’ESN ont été débaptisées au nom du chahid Nouri Mohamed Tahar, né en 1920 à Batna. Adhérant à 29 ans au parti du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), ce héros de la Révolution algérienne a rapidement gravi les échelons lorsqu’il a rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) pour devenir lieutenant et participer à plusieurs opérations militaires avant de tomber au champ d’honneur le 7 octobre 1960, à Laghouat. S. A. M. http://www.elmoudjahid.com/accueil/Nation/61362.html
ANP / Formation : Inspection du navire-école"Soummam" devant exécuter un stage de formation au profit de 111 élèves-officiers.
01-07-2010 - APS
Le Commandant des Forces navales, le général major Malek Necib a procédé jeudi à Alger, à l'inspection du navire-école "Soummam 937" devant exécuter un stage de formation de 38 jours au profit de 111 élèves-officiers.
Citation :
Des élèves de Palestine, du Congo démocratique, de Tunisie et de Libye comptent parmi les 111 élèves-officiers inscrits à l'Ecole de la marine de Tamentfoust (Est d'Alger) et ce dans le cadre de la coopération militaire entre l'Algérie et ces pays, a précisé à la presse le responsable de la cellule de communication des Forces navales, le lieutenant-colonel, M. Dfairi Slimane.
Le lieutenant-colonel Dfairi a ajouté que ce stage de formation prévu du 2 juillet au 9 août est destiné aux élèves-officiers ayant achevé la deuxième année (LMD) et bénéficié d'une année de formation militaire à Cherchell.
Cette formation est une occasion pour les élèves d'acquérir de l'expérience, a précisé le lieutenant-colonel Dfairi ajoutant que ces derniers peuvent ainsi appliquer leurs connaissances théoriques acquises à l'école.
Il a précisé que les journées de formation prévoient 23 jours de navigation et 15 jours d'escale au niveau de 4 ports étrangers. Le départ se fera à partir d'Alger à destination du Portugal (port Ponta Delgada) où le navire fera une escale de trois jours. Une autre escale est prévue au port de Portsmouth (Royaume Uni) du 13 au 16 juillet puis au port de Kiel (Allemagne) du 19 au 22 juillet.
Le navire fera également escale au port de Marsa El Kebir à Oran du 27 au 30 juin puis en Italie du 3 au 6 Août avant de regagner Alger.
Le même responsable a précisé, par ailleurs, que ces visites s'inscrivent dans le cadre du programme de coopération militaire entre l'Algérie et le Portugal, l'Italie, le Royaume uni et l'Allemagne.
Dans une allocution à l'issue de son inspection, le Commandant des forces navales a incité les élèves-officiers à représenter l'Algérie étant ses ambassadeurs, a-t-il souligné. Il les a appelé en outre à saisir l'opportunité de ce stage de formation pour approfondir leurs connaissances.
Sujet: Formation des élies ESNT Jeu 21 Juin 2012 - 0:36
Sortie de deux nouvelles promotions de l’Ecole supérieure navale de Tamenfoust
(APS) mercredi 20 juin 2012 17 : 34
Citation :
ALGER - L’Ecole supérieure navale de Tamenfoust (ESNT-Est d’Alger) a abrité mercredi la cérémonie de sortie de deux nouvelles promotions au titre de l’année 2011-2012, présidée par le commandant des forces navales le général-major Malek Necib.
Il s’agit de la 20ème promotion des officiers de commandement et d’Etat-major et de la 2ème promotion des licenciés LMD (licence-master-doctorat) dans trois spécialités, à savoir sciences de la navigation, transmission et systèmes d’armes navales et mécanique navales.
Les deux promotions, qui comptent dans leurs rangs des élèves étrangers, de pays frères et amis, venant de Palestine, Libye, Mauritanie, Congo et de Tunisie, ont reçu une formation scientifique et militaire de base comme elles ont bénéficié de visites d’études et de conférences à l’extérieur de l’Ecole.
Dans une allocution, le commandant de l’ESNT, le général Mohamed Kouraïche, a indiqué que la formation scientifique et pédagogique dispensée à ces deux promotions était de nature à leur assurer une qualification et leur permettre d’assumer "pleinement leurs missions en toute confiance et dans le respect des règles de discipline militaire".
Il a rappelé que l’objectif "stratégique" tracé par le ministère de la Défense nationale dans ce domaine, était de hisser la marine algérienne au rang des marines des pays modernes par une formation et un encadrement de qualité et par l’acquisition et la maîtrise de la technologie.
Cinq majors de promotion ont été distingués à cette occasion. En plus de deux algériens, l’ESNT a honoré un tunisien, un palestinien et un mauritanien, au titre de meilleurs élèves étrangers de l’Ecole. Les deux promotions ont été baptisées du nom du martyr Mohamed Saïd Benchaïb. Né à Biskra en juillet 1931, Benchaïb a été emprisonné en 1955 pour son activité débordante depuis le déclenchement de la guerre de libération nationale.
Après sa libération, il avait rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) au sein de laquelle il a assuré plusieurs responsabilités, dont celle, en 1957, d’intérimaire de Si El Houès à la tête de la troisième région de la wilaya I historique (Aurès-Nememcha).
Le martyr Bouchaïb a participé à plusieurs batailles et opérations militaires aux côtés de ses compagnons d’armes, jusqu’à ce qu’il tombe au champ d’honneur le 28 novembre 1959 dans une embuscade au lieu dit "Theniat Bouguara", à 18 km de la ville de Tolga (wilaya de Biskra).
Sujet: Re: Formation des élites - ESNT Jeu 21 Juin 2012 - 1:17
À l’École Supérieure de la Marine de Tamentfoust
AVEC LES FUTURS STRAGÈGES DE GUERRE MARITIME
Par : Saïd Ibrahim
Citation :
L’École supérieure de la marine recrute des bacheliers dans les filières sciences pour en faire des ingénieurs officiers de marine.
Située à 30 kilomètres à l’est d’Alger, l’École supérieure de la marine de guerre occupe un point stratégique : elle est érigée sur le cap droit de la baie d’Alger. Cette position géographique n’a pas échappé aux légions romaines qui y avaient déjà installé un port pour les besoins de leurs navires. Détruit par les Vandales, le port a été reconstruit par les Turcs durant la période ottomane.
La marine de guerre française s’installa ensuite dans ce port où, en 1830, les notables des tribus de la région avaient tenu une réunion en vue de s’organiser pour lutter contre l’envahisseur.
Aujourd’hui, ce qui fut un petit fort et ensuite une petite école de formation de marins de l’armée française, est devenu une grande école d’où sortent les officiers de la marine de l’Algérie indépendante. Dotée de tous les moyens pédagogiques et d’un encadrement constitué d’officiers formés à l’étranger pour la plupart, l’École supérieure de la marine accueille des bacheliers des séries sciences exactes, techniques ou sciences de la nature. Les candidats doivent ensuite subir un test psychotechnique avant d’être autorisés à passer le concours d’entrée qui n’est pas à la portée du premier venu.
Dans cet établissement de renom qui reçoit également des étudiants de pays africains et arabes, les responsables s’attellent à former des marins et des officiers qui sauront, le moment venu, commander des sous-officiers et des soldats, et surtout les rendre aptes à prendre les décisions adéquates en cas de conflit armé.
L’art maritime pour devenir des marins de guerre
L’École assure aussi le perfectionnement des officiers en exercice et la formation des officiers d’état-major qui ont une expérience minimum de 6 ans. Quant aux nouveaux élèves qui arrivent après une formation commune de base d’une année à l’École interarmes de Cherchell, ils seront avant tout initiés à l’art maritime car ils seront appelés à être des marins de guerre. Les équipements modernes dont dispose l’établissement permettent, en effet, un apprentissage de qualité en matière de navigation maritime. “Nous formons nos élèves à être des marins aguerris. Nous leur inculquons, en effet, les bases de l’art maritime. Les élèves seront ainsi initiés à réaliser tous les nœuds en usage dans la marine. Ils suivent aussi une formation en natation et aux règles de survie en cas d’accident en haute mer”, explique le colonel Mohamed Korriche, commandant de l’École supérieure de la marine. Le même officier insiste sur l’intérêt de former les marins des forces navales, car ils seront appelés à des missions en haute mer. Pour cela, ils doivent maîtriser tout les secrets du métier de la navigation.
Durant cette même période, ils découvrent le code maritime et les différents moyens de communication : morse, pavillons, morse par source lumineuse et enfin les moyens modernes, la radio et le satellite. Justement, pour pouvoir communiquer avec les équipages des autres bateaux qu’ils croiseront en mer, les élèves officiers de la marine suivent des cours intensifs de langues étrangères, anglais et français.
L’établissement possède, par ailleurs, un simulateur qui reproduit toutes les conditions de navigation en haute mer ou à l’approche des grands ports du monde. “L’officier de marine doit savoir diriger son bâtiment par tous les temps, c’est pourquoi il se familiarise avec la navigation sur ce simulateur”, explique l’enseignant responsable du simulateur. Après le simulateur, les élèves de deuxième année sortent en croisière de 45 jours sur le bateau école, Soummam, pour vivre les accostages et les départs des différents ports de Méditerranée. Lors de ce voyage initiatique, ils sortent vers l’océan Atlantique pour la navigation en haute mer. Devenus navigateurs au bout d’une année d’apprentissage, les élèves entament ensuite la formation d’ingénieur. Ils sont mis dans le bain, dans le laboratoire de mécanique qui ressemble à une salle des machines d’un navire.
Les futurs officiers apprennent entre autres à réparer les pannes des machines de propulsion (moteurs) et des groupes électrogènes qui sont la source d’énergie sur un bâtiment de guerre. “Comme vous voyez, ils réalisent déjà de petites pièces pouvant servir au dépannage en haute mer. Sur les bateaux, ils disposent de petites machines-outils pour réaliser des pièces mécaniques qui leur permettront de réparer sommairement leurs moteurs et de parvenir à un port”, affirme le professeur de mécanique, lui-même formé dans cette école. Dans le laboratoire d’électrotechnique, les étudiants militaires se familiarisent avec le matériel utilisé sur les bateaux et ils réalisent différents types de circuits électriques.
Dans ce même laboratoire et dans un souci de performance, les professeurs simulent des pannes que les apprenants doivent détecter et réparer bien entendu. Même si la marine moderne recourt à la navigation par le système américain Global Positionnement Système, couramment connu sous l’appellation de GPS, les responsables de l’école de la marine ont retenu le module d’astronomie dans le cursus de formation, pour habituer le futur officier à se situer en mer grâce aux étoiles. “Durant la guerre du Golfe, les Américains avaient arrêté le GPS, et un marin doit continuer à naviguer avec tous les moyens”, dit le commandant de l’école.
Il ne suffit pas de savoir comment lancer un missile ou une torpille
Les futurs officiers sont ensuite formés dans les sciences de la guerre. Pour cela, ils sont initiés aux moyens de détection de l’ennemi, le sonar pour les sous-marins et le radar pour les navires de surfaces et les avions. À chaque type d’engin ennemi correspondent des moyens de destruction appropriés.
Avant d’utiliser les torpilles sous-marines et les missiles antiaériens, les élèves officiers se familiarisent avec ces moyens de défense en étudiant leurs conceptions. “Il ne suffit pas de savoir comment lancer un missile ou une torpille, il faut aussi être capable de modifier sa trajectoire en cas de besoin pour atteindre la cible”, intervient le commandant de l’école. Les missiles et les torpilles en usage aujourd’hui sont équipés de têtes chercheuses et, comme ces projectiles de précision sont bourrés d’électronique, les étudiants suivent une formation idoine en ce sens.
Les responsables de cet établissement sont fiers du niveau des étudiants et de la qualité de la formation. Ils insistent sur le caractère scientifique dans la formation des officiers de marine. “Nous formons des officiers ingénieurs capables de naviguer et d’arrêter des stratégies de défense en cas de besoin”, explique le lieutenant-colonel Defaïri, chargé de la communication au commandement des forces navales.
Sujet: Re: Formation des élites - ESNT Ven 14 Juin 2013 - 9:17
Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaid Salah, préside la cérémonie de sortie des promotions de l’Ecole Supérieure Navale de Tamentfoust
PUBLIE LE : 10-06-2013 | 0:00
Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah a présidé hier à l'Ecole supérieure navale de Tamentfoust (ESNT) la cérémonie de sortie de deux nouvelles promotions.
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Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah a présidé hier à l'Ecole supérieure navale de Tamentfoust (ESNT) la cérémonie de sortie de deux nouvelles promotions. Une cérémonie de sortie de deux promotions pour l’année 2012-2013 a été organisée, hier, à l’Ecole supérieure navale de Tamentfoust, au profit des nouveaux diplômés.
Baptisées au nom du chahid Abderrahmane Rouabeh, ces promotions sortantes concernent la 28e promotion des élèves officiers de carrière, (la 3e appliquée en système LMD), dont quatre éléments sont issus de Palestine, du Congo, du Soudan et de Tunisie. Il s’agit également de la 21e promotion du cours de commandement, spécialité opération, avec deux spécialités.
Après que le général Ahmed Gaïd Salah eut inspecté les promotions sortantes, le commandant de l’Ecole, le général Mohamed Koraichi, a prononcé une allocution dans laquelle il a mis en avant le rôle de l’Ecole dans l’amélioration du niveau de la formation, ajoutant qu’elle constitue l’une des « principales institutions relevant de l’ANP ». Après la prestation de serment, la remise des grades et des diplômes et la remise de l’emblème national aux éléments des promotions suivantes, l’exhibition navale et le défilé militaire, les invités ont visité le musée de l’école qui abrite une exposition sur la construction et la réparation navale de la 2e Région militaire.
A l’issue de la cérémonie, le général Gaïd Salah a remis des cadeaux symboliques à la famille du chahid Abderrahmane Rouabeh. Né en janvier 1934, à Ain El Beida le chahid Abderrahmane Rouabeh a grandi dans une famille éprise de patriotisme et imprégnée des principes de la Révolution.
Le défunt rejoignit les rangs de l’Armée de libération nationale dans la région de Metlili, wilaya de Ghardaïa, où il a pris la direction de la zone, il tomba au champ d’honneur en 1958 dans la région de Banoudj au sud de Berriane lors d’un accrochage avec les forces coloniales. Kafia Ait Allouache