Le manque de cohésion au sein des pays arabes fragilise leur action pour la paix en Palestine

Obama au roi Abdallah:"une patrie palestinienne côte à côte avec un Israël sûr"

30 juin 2010 Almanar

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À l’issue d’une rencontre avec le roi Abdallah d’Arabie Saoudite, le président américain Barack Obama a souligné « l'importance d'aller de l'avant rapidement et audacieusement afin de créer une patrie palestinienne qui pourra exister côte à côte avec un État israélien sûr et prospère ».

Le souverain a déclaré à son hôte qu'il soutient l'initiative de paix arabe au Proche-Orient, a indiqué la Maison-Blanche après l'entrevue.
Selon les observateurs, Ryad souhaite que M. Obama adopte une attitude plus ferme à l'égard du gouvernement israélien sur la question des négociations de paix et sur le gel des colonies juives dans les territoires occupés.

Il s'agit de la troisième rencontre entre M. Obama et le souverain de 86 ans depuis début 2009, quand le président américain a pris ses fonctions. La première, le 3 juin 2009 à Riyad, puis le discours adressé le lendemain depuis Le Caire par le président américain au monde arabo-musulman ont largement comblé le fossé qui existait entre les deux alliés du temps de l'administration de George W. Bush.

À part les efforts de paix au Proche-Orient, M. Obama et le souverain saoudien ont abordé un certain nombre de sujets stratégiques dont le programme nucléaire iranien, le Pakistan et l'Afghanistan.
Bien qu'ils approuvent le rôle de Washington dans les principales questions régionales, les Saoudiens ont des appréhensions quant à son approche des dossiers iranien et afghan.

Traditionnellement discret, le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal a publiquement critiqué en février les sanctions contre l'Iran. En mai, l'ancien chef des renseignements saoudiens, le prince Turki al-Fayçal, a affirmé que les Américains étaient « incapables » de résoudre les problèmes de l'Afghanistan et que Washington « ne devrait pas croire qu'il peut régler les maux de l'Afghanistan par les moyens militaires ». La rencontre d'hier devrait par ailleurs favoriser des contrats d'armements pour le renforcement des capacités défensives de Riyad face à la menace iranienne, y compris la demande saoudienne, toujours en souffrance, d'acquérir 72 avions de combat F-15 Eagle.

Par ailleurs, selon le site du quotidien français Le Figaro, le monarque saoudien aurait déclaré, lors de la visite, début juin, à Djeddah du ministre français de la Défense, Hervé Morin : « Il y a deux pays au monde qui ne méritent pas d'exister : l'Iran et Israël. » Des propos tenus peu après l'assaut israélien contre la flottille de la liberté.

Netanyahu va rencontrer Moubarak mardi en Egypte

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11/07/2010 - Almanar - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé dimanche qu'il allait rencontrer mardi le président égyptien Hosni Moubarak pour discuter des négociations avec les Palestiniens.

"Je vais me rendre mardi en Egypte pour m'entretenir avec le président Moubarak", a déclaré lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement M. Netanyahu qui effectuera sa cinquième visite en Egypte depuis son accession au pouvoir en avril 2009.

"Nous allons discuter de la possibilité de faire avancer des discussions directes avec les Palestiniens", a-t-il ajouté, selon une source gouvernementale.

Lors d'une rencontre le 3 juillet à Washington avec le président américain Barack Obama, M. Netanyahu a jugé qu'il était "grand temps" de passer à des négociations directes avec les Palestiniens, au lieu de discussions dites "de proximité", menées par l'intermédiaire de l'émissaire spécial américain George Mitchell.

Israel fait de la gesticulation, tous les espoirs de paix arabes se sont volatilisés avec les dernières déclarations d'Obama sur le nucléaire israélien.

Lancement des négociations palestino-israéliennes: Moubarak participera



LE CAIRE, 21 août - RIA Novosti

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Le président égyptien Hosni Moubarak a accepté de participer au lancement des négociations palestino-israéliennes directes le 2 septembre prochain à Washington, rapporte samedi l'agence égyptienne MENA.

"M.Moubarak a accepté l'invitation du président américain Barack Obama à prendre part au lancement des négociations directes début septembre à Washington", stipule le communiqué.

Le leader égyptien a espéré que Palestiniens et Israéliens arriveraient à un accord de paix qui mette fin à l'occupation israélienne (datant de 1967) et permette la création d'un Etat palestinien indépendant.

Vendredi, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a invité le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à se rencontrer le 2 septembre à Washington afin de relancer les négociations directes sur le règlement au Proche-Orient.

Plus tard, le Quartette de médiateurs internationaux (Russie, USA, UE et ONU) pour le Proche-Orient à lancé un appel similaire, en souhaitant que les dossiers sensibles que sont les contours d'un futur Etat palestinien, le statut des réfugiés palestiniens ainsi que celui de Jérusalem soient réglés à l'issue des futurs pourparlers.

Le Quartette a préconisé la création d'un Etat palestinien indépendant, démocratique, viable qui cohabite dans la paix et la sécurité avec Israël et ses autres voisins.

Les deux parties en conflit ont déjà accepté de participer à de telles négociations. Israël a affirmé vouloir conduire des négociations globales et sérieuses. Réclamant un gel complet de la colonisation juive, les Palestiniens tiennent à résoudre toutes les questions de statut

Les Etats-Unis ont aussi invité le roi Abdallah II de Jordanie à participer au lancement du dialogue direct palestino-israélien.

Il y a plus de 30 ans, l'Egypte est devenue le premier pays arabe à avoir signé un accord de paix avec Israël. Plus tard, la Jordanie a également conclu la paix avec l'Etat hébreu et établi des relations diplomatique avec lui.