Sujet: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Lun 24 Fév 2014 - 19:21
La situation en Ukraine menace les intérêts de la Russie (Medvedev)
24/02/2014 - 18:10 - Par La Voix de la Russie
La situation en Ukraine menace les intérêts de la Russie (Medvedev) Photo: RIA Novosti
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Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a qualifié la situation qui s’est créée actuellement en Ukraine de dangereuse pour les intérêts nationaux de la Russie.
Selon l’agence Interfax, le premier-ministre a ajouté que Moscou s’inquiète pour la vie et la santé des employés de sa mission diplomatique en Ukraine.
Medvedev a ajouté que la décision de révoquer l’Ambassadeur de Russie en Ukraine Mikhaïl Zourabov est liée à ces préoccupations. « Notre Ambassadeur en Ukraine a été révoqué pour consultations. Cela signifie qu'il n'est pas clair ce qui se passe dans le pays. Il y a une menace pour nos intérêts, pour la vie et la santé des nos employés à l'Ambassade », a déclaré Medvedev.
Et de poursuivre : "La légitimité des organes du pouvoir en Ukraine, où le président Viktor Ianoukovitch a été destitué samedi et un président par intérim nommé en remplacement, suscite "de sérieux doutes".
"Strictement parlant, aujourd'hui nous n'avons personne avec qui parler. La légitimité de toute une série d'organes du pouvoir là-bas suscite de sérieux doutes", a-t-il dit, cité par les agences russes.
"Si on considère que des gens qui se baladent dans Kiev en masques noirs et avec des kalachnikovs sont le gouvernement, alors il nous sera difficile de travailler avec un tel gouvernement", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a, par ailleurs, fustigé l'attitude des Occidentaux face au nouveau pouvoir, jugeant que le reconnaître était une "aberration".
"Certains de nos partenaires occidentaux considèrent qu'il est légitime. Je ne sais pas quelle Constitution ils ont lue, mais il me semble que c'est une aberration de considérer comme légitime ce qui est en fait le résultat d'une révolte", a-t-il dit.
Les déclarations de M. Medvedev sont la première réaction publique d'un dirigeant russe à l'arrivée au pouvoir de l'opposition.
Concernant les accords économiques signés entre l'Ukraine et la Russie, il a indiqué qu'ils seraient mis en oeuvre, tout en émettant des nuances et évoquant seulement des accords "juridiquement contraignants".
"Les accords qui sont juridiquement contraignants seront exécutés. Nous ne coopérons pas avec des gens concrets, des personnalités concrètes, il s'agit de relations entre gouvernements", a-t-il déclaré.
"Nous sommes des voisins, des Etats proches et nous ne pouvons pas faire l'un sans l'autre", a-t-il souligné.
Evoquant l'accord sur le gaz signé en décembre et qui prévoit une forte baisse des prix du gaz vendu par Moscou à Kiev, M. Medvedev a utilisé une formule équivoque.
"Les décisions dans le domaine gazier qui ont été prises ont des délais concrets de mise en oeuvre. Ce qu'il adviendra une fois que ces délais auront expiré sera à discuter avec les dirigeants des entreprises ukrainiennes et le gouvernement ukrainien, si un jour il y en a un", a-t-il dit.
L'Iran réagit ....
«La destinée des Ukrainiens devra être déterminée par la volonté de la nation et l’entente entre les groupes politiques, sans que les étrangers s’y immissent», a déclaré la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
La Porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, s’est exprimée, dimanche, sur les récentes évolutions, en Ukraine, en disant que la république islamique d'Iran les suivait de près.
«La république ilsamique d'Iran appelle les Ukrainiens à respecter la stabilité et la sécurité et à éviter tout acte de violence, estimant que la destinée de l’Ukraine doit être déterminée par la volonté de la nation et l’entente entre les forces politiques, sans aucune ingérence étrangère», a ajouté madame Afkham.
Sujet: Conséquences de la révolte sur la Russie Mar 25 Fév 2014 - 19:27
Ukraine: "La Russie paie le prix de sa victoire en Syrie " (Riyad)
mardi, 25 février 2014 09:03
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IRIB-Selon le journal saoudien Al Riyad qui reconnait à demi mot la défaite de l’Occident et des monarchies arabes du golfe Persique en Syrie , « la Russie est en traine de payer en Ukraine le prix de sa victoire en Syrie »
« la guerre froide Est Ouest est de retour mais cette fois sans l’arme idéologique, sans la guerre des étoiles , sans la mobilisation à grande échelle » » la Russie va payer cher le prix de sa victoire en Syrie et la réalité est que la perte de l’Ukraine est une grande perte économique pour le bloc de l’est dans la mesure où l’Ukraine aurait dû intégrer la Chine et la Russie face à l’Europe et aux Etats Unis »
le journal se met ensuite à raillery Poutine et poursuit : “ Poutine se voit en tsar russe. Il a pu atteindre nombre de ses objectifs mais il comprend bien que l’équilibre des forces n’est plus à son avantage en Ukraine car ce pays se trouve dans un piteux état économique. C’est un pays qui ne peut maitriser sa crise économique . les Etats Unis et l’Occident arrivent en Ukraine , les poches pleines de nouvelles promesses économiques ..
ceci dit l’est de l’Ukraine suit culturellement la Russie . cette région pourrait même aller jusqu’à s’annexer à la Russie tandis que l’ouest restera dans un cadre euro américain . en ce sens les signes d’une désintégration de l’Ukraine sont trop manifestes . cette perspective pourrait pousser les russes à y intervenir militairement pour protéger les russophones de l’Ukraine.
La question est dès lors la suivante : l’Occident en fera-t-il de même et interviendra-t-elle militairement pour contrer les russes ? si les russes décidaient d’annexer une partie de l’Ukraine, les ukrainiens devront être inquiets car l’Occident les aidera économiquement mais il n’entrera jamais en guerre contre la Russie. Le jeu dangereux et parfaitement charmant qui s’annonce , ce sera une guerre froide qui relèguera la Syrie en troisième ou quatrième plan car l’Ukraine est un baromètre. C’est à sa lumière que le monde comprendra que les russes ne plaisantent pas quand leurs intérêts sont en jeu !
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Sam 1 Mar 2014 - 20:41
Crise en Ukraine: réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU
Ajouté par Jacques N. Godbout le 1 mars 2014 à 0:15.
La Crimée, peuplée majoritairement de russophones, est la région d’Ukraine qui s’oppose le plus radicalement aux nouvelles autorités en place à Kiev (ONU)
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Le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu vendredi après-midi 28 février une réunion d’urgence sur la crise en Ukraine où le Président Victor Ianoukovitch a été évincé du pouvoir et les tensions, très forte, dans la région russophone de Crimée, ont été avivées par la présence des forces armées russes.
Cette réunion a été organisée à la suite d’une lettre de la Mission de l’Ukraine auprès des Nations Unies réclamant cette réunion, a indiqué la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de février, la Représentante permanente de Lituanie, Raimonda Murmokaité, lors d’un point de presse, rapporte le service d’information de l’ONU.
Le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, Oscar Fernandez-Taranco, a fait un point sur la situation devant les membres du Conseil de sécurité, a-t-elle précisé.
«Les membres du Conseil ont examiné avec inquiétude les récents développements dans ce pays. Lors de la discussion, un soutien a été exprimé pour l’unité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine. Le Conseil a convenu qu’il était important que tous les acteurs politiques en Ukraine exercent un maximum de retenue et a appelé à un dialogue ouvert à tous, reconnaissant la diversité de la société ukrainienne », a dit la Présidente du Conseil.
Les États-Unis ont demandé l’envoi d’urgence d’une mission internationale de médiation en Crimée et appelé la Russie à retirer ses forces militaires de la région, a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power, mais l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine a immédiatement répondu que Moscou avait pour principe de ne pas accepter les médiations imposées.
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Dim 2 Mar 2014 - 20:35
Moscou déploie ses S400 en Crimée, les soldats pro Kiev font défection
dimanche, 02 mars 2014 10:25
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IRIB-Dan sa plus récente démarche, l'armée russe a déployé ses batteries de missiles S400 en Crimée!! il s'agit selon l'AFP de la première action militaire dans le vrai sens du terme de la Russie depuis le début de la crise en Ukraine. Selon une dernière information, le peu de militaires ukrainiens qui étaient présents sur l'île ont décidé de déserter les rangs de l'armée " nationale" et de rejoindre les rangs de l'armée de la Crimée , c'est à dire les rangs de l'armée russe. il s'agit des premières défections dans les rangs de l'armée nationale. le parlement vient de convoquer une réunion extraordinaire
NATIONS UNIES (Etats-Unis) - Le président déchu ukrainien Viktor Ianoukovitch a demandé au président russe Vladimir Poutine l'aide militaire de la Russie pour défendre la population ukrainienne, a affirmé lundi l'ambassadeur russe à l'ONU.
S'exprimant devant le Conseil de sécurité, Vitali Tchourkine a cité un message en ce sens adressé à M. Poutine dans lequel M. Ianoukovitch affirme que l'Ukraine est au bord de la guerre civile à la suite des événements intervenus à Kiev.
Des vies sont menacées (...) des gens persécutés, ajoute le message cité par l'ambassadeur. L'ex-président ukrainien y demande l'utilisation des forces armées de la fédération de Russie pour protéger la population ukrainienne, a-t-il ajouté.
L'intervention russe en Crimée n'a pour objectif que de défendre nos compatriotes et nos citoyens, a également déclaré l'ambassadeur, répétant la position de Moscou.
M. Ianoukovitch est toujours le président légitime de l'Ukraine, même si son autorité est insignifiante, a estimé lundi le Premier ministre russe Dmitri Medvedev.
La Russie a accepté d'assurer la protection de M. Ianoukovitch sur le territoire russe. Le président déchu est réapparu vendredi pour la première fois depuis sa destitution pour donner une conférence de presse dans la ville russe de Rostov-sur-le-Don (sud).
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Mar 4 Mar 2014 - 20:48
Ukraine : Conseil de Brzezinski à Obama...
mardi, 04 mars 2014 09:03
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IRIB-l'ancien conseiller américain pour la sécurité national s'est exprimé sur la possible intervention armée de la Russie en Ukraine :
" il est vrai que Poutine pourrait arracher la Crimée mais elle va définitivement perdre l'Ukraine car celle-ci ne pardonnera jamais à Moscou une offensive armée contre son intégrité". Brzezinski qui s'entretenait avec le journal Christian Science Monitor a proposé aux aurtorités américaines de "montrer des solutions à Poutine pour éviter la guerre .
Poutine devra prendre conscience des impacts négative d'une action militaire contre l'Ukraine . en fait les russes devront comprendre que l'Occident préfère une solution pacifique et l'Otan devra inviter la Russie à prendre part dans les réunions qu'elle consacre à la question. la meilleure manière de faire face à la Russie serait finalement celle qu'utilise en ce moment la Finlande à savoir maintenir e niveau des relations économiques , en évitant de participer dans toute alliance militaire avec Moscou".
Brzezinski s'est adressé ensuite à l'UE : " si cette Union veut jouer un rôle digne de ce non sur la scène international, c'est le moment ou jamais et son aide devra avoir un aspect financier . l'UE devra aider financièrement l'Ukraine pour qu'ele se stabilise et l'Allemagne devra occuper la tête de liste des bailleurs de fond dans la mesure où elle a la plus puissante économie en Europe".
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Mer 5 Mar 2014 - 22:37
L'émissaire de l'Onu chassé de Crimée par des miliciens pro-russes
05/03/14 20:37
Menacé par des miliciens pro-russes, l'envoyé spécial des Nations unies en Crimée, Robert Serry, a été contraint de mettre fin mercredi à sa mission dans la péninsule ukrainienne. Sa voiture a été bloquée à Simféropol, la capitale criméenne, par des hommes armés en treillis. /Photo prise le 5 mars 2014/REUTERS/Vasily Fedosenko (c) Reuters
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SIMFEROPOL Ukraine (Reuters) - Menacé par des miliciens pro-russes, l'envoyé spécial des Nations unies en Crimée, Robert Serry, a été contraint de mettre fin mercredi à sa mission dans la péninsule ukrainienne.
Sa voiture a été bloquée à Simféropol, la capitale criméenne, par des hommes armés en treillis et il a dû se réfugier dans un café, aussitôt encerclé par les militants pro-Kremlin qui scandaient "Poutine, Poutine !", a précisé sur Twitter un reporter de la chaîne britannique ITN, James Mates, qui se trouvait avec lui.
"Il a refusé de suivre les hommes qui bloquaient sa voiture et a trouvé refuge dans un café", a précisé James Mates.
Sous la contrainte, le diplomate néerlandais a ensuite accepté de mettre fin à sa mission et a été escorté par la police jusqu'à une voiture qui a pris la direction de l'aéroport, alors que la foule criait le nom du président russe et "Russie, Russie !", a ajouté le journaliste.
Son interprète a précisé que Serry avait embarqué à bord du premier vol en partance, un avion à destination d'Istanbul. Il n'a pas pu repasser par son hôtel pour récupérer ses bagages, a ajouté Vadim Kastelli.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a précisé que Serry venait de quitter le quartier général de la marine à Simféropol lorsque sa voiture a été arrêtée par des hommes armés qui disaient avoir ordre de le conduire à l'aéroport.
L'incident s'est produit près du siège des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Simféropol.
"Robert a dit que tout ce qui est arrivé démontre à quel point il est préoccupé et à quel point tout le monde devrait être préoccupé par ce qui se passe en Crimée", a rapporté l'interprète, qui a pu s'entretenir avec le diplomate néerlandais après son embarquement.
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Jeu 6 Mar 2014 - 18:55
Ukraine - Assad apporte son soutien à Poutine dans la crise ukrainienne
Publié le 06 mars 2014 à 14h11
DAMAS (SYR)
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Le président syrien Bachar al-Assad, dont le régime est soutenu par Moscou dans sa guerre contre les rebelles, a exprimé sa "solidarité" avec le président russe Vladimir Poutine dans la crise en Ukraine, ont rapporté jeudi les médias officiels.
Dans un télégramme envoyé au président russe et reproduit par l'agence Sana, M. Assad "exprime la solidarité de la Syrie avec les efforts de M. Poutine pour rétablir la stabilité et la sécurité en Ukraine face aux tentatives de renversement de la légitimité et de la démocratie en faveur d'extrémistes terroristes". Il a salué le "leadership politique sage" de M. Poutine et son "respect de la légalité internationale qui régit les relations entre les peuples et les nations".
Le président syrien a aussi réaffirmé le soutien de son pays à "l'approche réfléchie, pacifiste qui cherche à établir un ordre mondial appuyant la stabilité et luttant contre l'extrémisme et le terrorisme".
La Russie est l'un des rares soutiens au régime Assad, à qui elle assure une couverture diplomatique internationale et continue de fournir des armes. La crise ukrainienne, déclenchée par un bain de sang et la fuite en Russie du président Viktor Ianoukovitch, s'est transformée en une confrontation entre Moscou et les Occidentaux, inédite depuis la fin de la Guerre froide. Ces mêmes Occidentaux soutiennent la rébellion syrienne. (Belga)
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Ven 7 Mar 2014 - 17:12
Redéploiement des forces armées US dans diverses bases européennes
L’équipe du site - 07-03-2014 - 14:04
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Alors que la crise ukrainienne bat son plein, aggravée par le refus des Occidentaux de la décision prise par le Parlement en Crimée d’effectuer un référendum pour rejoindre la Russie, les Etats-Unis effectuent des déploiements de leurs troupes dans plusieurs cette région.
En mer Noire
En tête, figure l’envoi vers la mer Noire d’un destroyer des forces navales américaines, l'USS Truxtun , rapporte le site de la Voix de la Russie. Prenant soin de dire que la mission n’a aucun lien avec les évènements ukrainiens, le porte-parole de l'US Navy signale que le navire ayant à son bord environ 300 marins se dirige d’ores et déjà en mer Noire aux termes de l'accord sur les exercices conjoints avec la Bulgarie et la Roumanie.
Il devrait rejoindre la frégate USS Taylor, seul navire américain dans cette zone.
Et en Pologne
En même temps, quelques 300 soldats américains devaient arriver la semaine prochaine à la base aérienne de Lask en Pologne, ainsi que 12 chasseurs F-16.
C’est ce qu’a révélé un communiqué du ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak au cours d'une conférence de presse, cité par l’agence Voix de la Russie.
Arguant des fins d'« entraînement » coutumier, le responsable polonais souligne que des unités des forces aériennes des Etats-Unis se rendent en Pologne tous les trois mois en vue de former les pilotes militaires polonais en vertu d'un accord polono-américain signé en 2011. Le nombre de soldats participant à chaque stage de formation d'une durée de 2 à 4 semaines ne doit pas être supérieur à 250 hommes.
Et en Lituanie
Un troisième pays de l’Europe de l’Est, la Lituanie, verra se renforcer considérablement le contingent américain stationné sur la base aérienne de Zokniai et assurant le contrôle de l'espace aérien des pays Baltes, informe ITAR-TASS.
Les forces américaines ont reçu 8 autres avions militaires : six chasseurs F-15C Eagle et deux avions-citernes KC-135 qui ont atterri jeudi à Zokniai, selon le ministère lituanien de la Défense.
Dans ce pays, les responsables ont opté pour la transparence, liant les développements militaires à la crise ukrainienne : « les alliés ont envoyé un renfort en Lituanie vu la situation dans la zone et la crise ukrainienne », a indiqué le ministre lituanien de la Défense, Juozas Olekas. Arrivés de Grande-Bretagne, les nouveaux avions ont rejoint les quatre F-15C Eagle qui se trouvaient à Zokniai. Les effectifs ont été renforcés, également. Leur nombre n'a pas été précisé.
Le 26 février dernier, alors que les opposants ukrainiens pro occidentaux protestaient violemment à Kiev contre le président Ianoukovitch, le ministre lituanien des affaires étrangères Urmas Paet confiait à son homologue européenne Catherine Ashton que ces opposants ont recruté des snipers pour tirer sur des policiers et des manifestants en même temps. Déclarant tenir cette information du docteur Olga Bogomolets, médecin qui avait soigné les manifestants et les policiers blessés sur la place de l'Indépendance.
Selon l’agence russe Itar-Tass, les forces aériennes américaines se trouvent à Zokniai depuis janvier dernier après avoir procédé pour la quatrième fois à l'accomplissement de missions de patrouille dans l'espace aérien des pays Baltes. Sachant que ni la Lettonie, ni la Lituanie, ni l'Estonie ne disposent de matériels aéronautiques indispensables. Le contrôle de l'espace aérien est assuré depuis 2004 par leurs partenaires de l'OTAN qui se relaient tous les quatre mois.
Et de Kirghizistan en Roumanie
Enfin, un quatrième évènement relevant des mouvements de nature militaire rend compte du remplacement de la base militaire des États-Unis, située dans la capitale kirghize, Bichkek, par le centre de transit Kogalniceanu en Roumanie, destiné au transport de troupes et de matériel militaire en Afghanistan.
Le chef de la base aérienne de Manas a annoncé la veille la fin de toutes les missions au Kirghizistan. Il a rappelé que la base assurait le ravitaillement en vol, les transports de frets militaires et de soldats, ainsi que la sécurité des missions humanitaires. Jusqu'à présent, la mission militaire américaine comprenait 150 hommes sans compter les pilotes.
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Dim 9 Mar 2014 - 21:33
La France, "redevable à la Russie des sacrifices immenses"
dimanche, 09 mars 2014 17:16
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IRIB : Quelle issue voyez-vous à la crise ukrainienne ?
Jean-Pierre Chevènement : Dans ce genre de crise, on fait souffler tour à tour le chaud et le froid. Une phase de désescalade, verbale en tout cas, semble toutefois avoir été amorcée par les déclarations du président Poutine.
Celui-ci a mené une opération de « gesticulation calculée », comme disent les militaires. Ce qui importe maintenant, c'est de définir des axesde sortie de crise. Il n'y a plus aucune raison idéologique et militaire à une nouvelle guerre froide en Europe. Personne n'y a intérêt. Il y a trop d'interdépendance entre nous pour qu'on ne puisse pas chercher la voie d'une solution durable.
Ce n'est pas le chemin que nous empruntons...
Dès le départ, il y a un grand malentendu : la politique de l'Union européenne visant à associer l'Ukraine tout en lui faisant miroiter une perspective d'adhésion, comme l'avait déclaré le commissaire européen Olli Rehn, est une perspective qui ne peut pas se réaliser dans des délais raisonnables. Une adhésion n'est d'ailleurs pas souhaitable. Il ne fallait et il ne faut pas mettre l'Ukraine devant cette alternative manichéenne : soit la Russie, soit l'UE. C'est un dilemme insoluble pour l'Ukraine compte tenu de son histoire. La réalité de l'Ukraine, c'est son hétérogénéité. Il y a à l'Est les russophones et à l'Ouest des populations catholiques uniates dont certaines ont fait partie de l'Autriche-Hongrie. Il n'est pas raisonnable de concevoir l'alternance démocratique en Ukraine comme étant tantôt le pouvoir des uns, tantôt le pouvoir des autres, comme on l'a vu depuis 1991 : Kravtchouk en 1991, Timochenko, puis Ianoukovitch. Je ne vois pas pourquoi l'Ukraine ne pourrait pas être un pays fédéral. Il paraît que c'est la thèse russe : ce n'est pas une raison suffisante pour disqualifier cette proposition, si elle correspond au bon sens. Quant à la Crimée, personnene peut contester qu'historiquement elle est russe. Sa population est majoritairement russe. Une autonomie substantielle est dans la nature des choses. Comme disait le général de Gaulle : « Il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités. » Dans votre dernier livre, vous écrivez : « Sans la Russie, il manque quelque chose à l'Europe »...
La Russie est un grand pays européen. Elle s'étend sur un espace à la fois européen et asiatique, mais son peuple est incontestablement un peuple européen : il manquerait quelque chose d'essentiel à notre culture sans le roman russe, Tolstoï, Dostoïevski, sans le théâtre de Tchekhov, la danse de Diaghilev, la musique de Tchaïkovski, la peinture de Soutine. Et puis, historiquement, la France est bien placée pour savoir tout ce qu'elle doit à la Russie : en 1914, nous étions bien contents d'avoir le front russe pour tenir sur la Marne, et plus encore pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes redevables à la Russie des sacrifices immenses qu'elle a alors consentis pour briser l'échine de l'Allemagne nazie. On ne peut pas biffer l'histoire d'un trait de plume.
Est-ce une démocratie ?
La Russie est un État de droit depuis vingt-deux ans, certes imparfait mais qui comporte des éléments de démocratie en gestation : pluralisme politique, liberté d'expression - au moins de la presse écrite et sur le Net -, élections que l'opposition peut gagner, par exemple à Iekaterinbourg, quatrième ville du pays, en septembre dernier. La Constitution de 1993, toujours valable, a été suivie ; en France, vingt ans après 1789, nous avions usé au moins sept ou huit Constitutions. Il faut faire confiance au développement économique, au temps, à l'essor des classes moyennes : la démocratie procédera du peuple russe lui-même. La thèse d'une exportation de la démocratie est une thèse dangereuse : l'idéologie selon laquelle l'Occident devrait exporter ses valeurs, ses normes, ses standards, ne peut qu'alimenter des remugles de guerre froide. Il faut toujours essayer de comprendre ce qu'il y a dans la tête de l'autre : les Russes considèrent que les Occidentaux et particulièrement les États-Unis n'ont pas renoncé à la politique du « regime change ».
Ils n'ont pas oublié le Kosovo, l'Irak, la Libye, etc. La Russie défend ses intérêts géopolitiques mais elle n'est pas l'URSS. Celle-ci a disparu depuis vingt-trois ans. Il faut accepter que chaque pays évolue à son rythme et choisisse lui-même son destin. Je me réfère toujours à Jacques Berque qui disait que chaque peuple doit trouver en lui-même et dans ses motivations les raisons d'emprunter des concepts qui lui sont de prime abord étrangers, mais qu'on ne peut les lui imposer de force.
L'Europe a besoin de la Russie ?
Puisque de l'autre côté il y a un projet de zone de libre-échange eurasiatique, pourquoi ne pas essayer de penser le problème dans son ensemble, de Brest à Vladivostok ? C'était l'esprit du partenariat stratégique conclu entre l'Union européenne et la Russie en 2003 : créer un vaste espace de libre circulation de l'Atlantique au Pacifique. Et depuis lors les intérêts se sont interpénétrés : il y a beaucoup d'investissements occidentaux, allemands et français en Russie, des interdépendances énergétiques et industrielles de toute nature. Il faut essayer de voir comment on peut aller vers cet espace de libre circulation qui doit, bien sûr, inclure l'Ukraine.
Vous dénoncez également la « russophobie ambiante »...
La Russie est devenue un très grand pays à la fin du XVIIIe siècle, avec la Grande Catherine et Alexandre Ier , Napoléon l'apprit à ses dépens. Mais la Russie a longtemps fait peur. Chez les Allemands et les Anglo-Saxons, il y a eu une russophobie politique, rivalité géopolitique de la Grande-Bretagne avec l'Empire russe, comme l'ont manifesté au XIXe siècle la guerre de Crimée et le « Grand Jeu » en Asie centrale. Entre les États-Unis et l'URSS, ce fut la guerre froide de 1917 à 1990. Les Allemands en 1918 et 1941 ont eu la tentation de s'étendre à l'Est en refoulant les Slaves, selon la vieille thèse pangermaniste. Cette tentation a heureusement disparu et la politique allemande vis-à-vis de la Russie est devenue infiniment plus sage.
En France, il y a une russophobie idéologique. Elle a été formulée en 1839 par le marquis de Custine dans sa célèbre formule : « La Sibérie commence à la Vistule. » Cette russophobie idéologique est profondément contraire à l'intérêt de notre pays, et j'ajoute à celui d'une Europe pacifique. Dans Le Monde par exemple, l'historienne Françoise Thom parle de « choix de civilisation » s'agissant de l'Ukraine : allons-nous revenir à la guerre des civilisations dont parlait Samuel Huntington en 1994 ? Si Bernard-Henri Lévy et quelques autres pouvaient ressusciter Staline, ça leur donnerait enfin des raisons de vivre ! Comment jugez-vous Vladimir Poutine ? Après l'effondrement économique de la Russie dont le PNB avait diminué de moitié dans la décennie qui a suivi la fin de l'URSS, Poutine a considérablement amélioré la situation économique (croissance moyenne de 7 % l'an de 2000 à 2010). Il a pris des mesures socialement appréciées. Paradoxalement, il a contribué à développer une classe moyenne qui ne lui est d'ailleurs pas particulièrement favorable. Il a enfin rétabli le rôle international de la Russie. L'opinion publique russe l'apprécie. Les médias français pour la plupart donnent une vision au mieux réductrice de la réalité russe. Des choses peuvent nous choquer bien sûr : la « propagande homosexuelle » à l'égard des mineurs est réprimée par la loi.
C'est une formulation qui prête à beaucoup d'interprétations. Mais on oublie qu'en France il y a trente ans, les atteintes aux mineurs étaient plus lourdement sanctionnées pour les homosexuels. Ça ne peut pas être le seul étalon sur lequel juger un pays. La peine de mort n'a pas été abolie en Russie, mais il y a un moratoire, et pas d'exécutions. On ne peut pas en dire autant de tous les pays, y compris certains de nos alliés les plus proches. Une majorité de la population soutient Vladimir Poutine, l'opposition est divisée. M. Navalny, chef de file des opposants, a fait 28 % des voix à Moscou. Vladimir Poutine aime à se présenter comme l'héritier des racines chrétiennes de l'Europe...
Est-ce que nous sommes dans l'affrontement entre chrétiens d'Orient et chrétiens d'Occident ?
Interrogés par sondage, 74 % des Russes de moins de 30 ans ignorent la signification du « filioque », la querelle théologique qui en 1054 a abouti au schisme entre l'Église byzantine et l'Église catholique de Rome. Il s'agissait de savoir si le Saint-Esprit procédait du Père ou à la fois du Père et du Fils. Ce qui m'étonne, c'est que 26 % des jeunes Russes savent encore de quoi il retourne ! La société russe est plus religieuse que la nôtre : il suffit de se promener dans les basiliques de l'Anneau d'Or pour voir de très nombreux fidèles, toutes générations confondues, prier avec ferveur devant les icônes. La vérité est que la Russie a un problème d'identité, elle a été ramenée à ses frontières du XVIe siècle, elle voit que l'Otan s'est étendue bien au-delà des frontières de l'Allemagne occidentale, contrairement à l'accord de 1990. Les Russes se souviennent que l'Otan a voulu s'étendre à la Géorgie et à l'Ukraine en 2006 - la France et l'Allemagne s'y étant alors opposées. Ils considèrent que leur statut de grande puissance serait menacé par l'extension de l'Otan à ces deux pays. Ils exagèrent probablement la menace, mais ils ne rentrent pas facilement dans les raisonnements des dirigeants occidentaux. On a vu beaucoup de ceux-ci, il y a quelques semaines, se propulser place Maïdan en tenant des propos déraisonnables, ou en s'affichant en compagnie de personnages fort peu recommandables. Était-ce bien prudent ? L'accord passé avec Ianoukovitch et paraphé par les trois ministres des Affaires étrangères d'Allemagne, de France et de Pologne a été ensuite vidé de sa substance. Et on parle d'ingérence !
Vous parlez dans votre livre de l'inéluctabilité de cette « Europe à géométrie variable », seule solution pour gérer une Europe à 28 et plus...
Pourquoi ne pas imaginer des liens entre l'euro - monnaie unique ou commune - et le rouble : l'Europe représente plus de la moitié des importations-exportations russes. On a une forte interdépendance en matière énergétique et économique : peu de Français savent que plus d'un million d'automobiles construites en Russie, soit un tiers du total, sont produites par des marques françaises... Peu de gens ont l'idée des énormes investissements faits dans la péninsule de Yamal pour mettre en valeur des gisements de gaz naturel. Ce sont des investissements considérables (30 milliards) dans lesquels Total notamment intervient. La Russie est un pays réémergent proche, Moscou est à trois heures de Paris. Les entreprises françaises installées en Russie ne souhaitent pas du tout que la crise s'envenime.
Et l'alliance américaine ?
Nous devons maintenir l'alliance avec les États-Unis, mais une alliance ne se confond pas avec une subordination. Le XXIe siècle ne doit pas se résumer au tête-à-tête de la Chine et des États-Unis. Il est souhaitable que l'Europe s'organise pour exister par elle-même. On doit réfléchir à une Europe à géométrie variable associant différents pays, chacun choisissant la manière dont il veut faire converger sa politique vers un intérêt général européen commun.
Depuis huit mois, Européens et Américains négocient un accord commercial baptisé « Traité transatlantique », qui vise à améliorer les conditions du libre-échange entre les deux rives de l'Atlantique : avons-nous quelque chose à gagner dans cet accord ? Ma critique fondamentale, c'est que la parité de l'euro avec le dollar peut varier dans une proportion qui va de 1 à 2. L'euro était à 0,82 dollar en 2000, et en 2006 à 1,60 dollar. Alors que signifie dans ces conditions la suppression de ce qui reste de nos droits de douane (3 à 4 %) et l'harmonisation des normes ?
Aujourd'hui, l'euro est à 1,40, un niveau très élevé pour l'économie française à la différence de l'économie allemande excédentaire sur les États-Unis. Derrière cet accord, il y a la volonté des États-Unis de regrouper tous les pays des bords de l'Atlantique comme ceux du Pacifique pour isoler la Chine. Il y a enfin la volonté de certaines grandes firmes multinationales d'aller s'installer dans des plates-formes à bas coût : Mexique, mais aussi États-Unis pour des raisons monétaires. Je ne vois vraiment pas ce que la France peut y gagner.
Que pensez-vous des sanctions prises jeudi par l'Union européenne ?
Les sanctions européennes sont une arme à double tranchant. Elles visent l'ensemble des nationaux russes, à la différence des mesures américaines qui concernent les responsables, en dehors de Vladimir Poutine toutefois... La seule qualité que je vois à ces sanctions européennes est qu'elles sont aisément réversibles...
IRIB- Alors que les Etats-Unis envisagent la mise en oeuvre de sanctions supplémentaires contre la Russie, sur les récentes manoeuvres de cette dernière, en Crimée ukrainienne, l'ancien secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a indiqué, dimanche, que ces mesures ne dissuaderont pas la Russie.
Les Etats-Unis ont pris des mesures, pour imposer des sanctions à la Russie, suite à son intervention militaire, en Crimée, bien que le Président russe, Vladimir Poutine, ait affirmé que ses actions étaient un effort, pour protéger les milliers de citoyens russes, dans la région. "Certaines sanctions envisagées et mesures prises, qu'il s'agisse de limites sur les visas ou sur les voyages et le gel potentiel des avoirs d'individus spécifiques, honnêtement, n'auront pas le moindre effet dissuasif sur Poutine, à mon avis", a indiqué M. Gates, dimanche, sur Fox News. Pour l’ex Secrétaire à la Défense, il n’y a rien que les puissances occidentales puissent faire «La Crimée est partie!», a-t-il déclaré, pendant l’entrevue, soulignant, aussi, que pour Poutine et ses compatriotes, la Crimée était russe. L’administration américaine et l’Union européenne menacent la Russie de lui imposer des sanctions, en cas de sa présenc,e en Crimée.
Des policiers devant le Parlement de Crimée, à Simféropol, où flotte le drapeau russe. (Oleksandr Polehenko/AFP)
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Étape préalable au futur référendum qui doit avoir lieu dimanche sur le rattachement de la péninsule à la Russie, les députés du Parlement pro-russe de Crimée ont déclaré ce mardi la péninsule indépendante de l’Ukraine.
Invoquant notamment le précédent du Kosovo pour justifier leur démarche du point de vue du droit international, un communiqué du parlement indique qu’«une déclaration d’indépendance de la république autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol» a été adoptée par 78 des 81 députés présents.
Le texte invoque la Charte des Nations unies et «toute une série d’autres documents internationaux établissant le droit des peuples à l’autodétermination», ainsi que l’avis rendu par la Cour internationale de justice le 22 juillet 2010, selon lequel «la proclamation unilatérale d’indépendance par une partie d’un Etat ne viole aucune norme du droit international».
Si le référendum du 16 mars débouche sur le rattachement de la Crimée et de la ville de Sébastopol à la Russie, la Crimée sera déclarée «Etat indépendant et souverain avec une forme républicaine de gouvernement», indique la déclaration.
«La République de Crimée sera un Etat démocratique, laïque et multinational, qui s’engagera à maintenir la paix et l’entente inter-ethnique et interconfessionnelle sur son territoire», poursuit le document.
En cas de vote en faveur du rattachement, la Crimée «s’adressera à la Fédération de Russie pour y être admise sur la base d’un accord intergouvernemental idoine en tant que nouveau sujet de la Fédération».
Celle-ci a été adoptée également par le conseil municipal de Sébastopol, ajoute le communiqué.
Le parlement ukrainien, à Kiev, a menacé de dissoudre l’assemblée de la République autonome de Crimée s’il n’annule pas d’ici demain le référendum prévu dimanche dans la péninsule. La menace doit cependant bien faire rire les quelques dizaines de milliers de militaires pro-russes qui ont le contrôle de la péninsule et de ses points d’accès.
Ianoukovitch
Alors qu’il se trouvait à Rostov-sur-le-Don, en Russie, pour une conférence de presse, le président déchu Viktor Ianoukovitch a affirmé mardi qu’il était toujours «le président légitime de l’Ukraine» et assuré qu’il rentrerait bientôt à Kiev.
«Nous allons surmonter ces troubles (…). Le pays va se ressaisir et retrouver son unité», a-t-il encore déclaré, alors que ceux qui ont envoyé des milliers de soldats russes en Crimée, semblent appuyer la perspective d’une partition du pays, et avaient déclaré que Ianoukovitch n’avait plus d’avenir politique.
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Jeu 13 Mar 2014 - 23:53
Ukraine : la Russie "ne veut pas la guerre", dit l'ambassadeur russe à l'ONU
AFP - 13/03/2014 - OLJ
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"La Russie ne veut pas la guerre et les Russes non plus", a affirmé jeudi l'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine, évoquant la crise ukrainienne lors d'une réunion du Conseil des sécurité à laquelle participait le Premier ministre ukrainien.
Répondant "directement" à Arseni Iatseniouk, M. Tchourkine a accusé les Européens et Washington d'avoir provoqué cette crise en incitant les Ukrainiens à "renverser par la force le gouvernement légitime".
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Ven 14 Mar 2014 - 18:46
Crimée : la porte des mers chaudes convoitée par Moscou
OLJ/AFP - 14/03/2014
Yalta, ville de Crimée sur la mer noire - REUTERS/Thomas Peter
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A 48 heures du référendum sur le rattachement de la région ukrainienne de Crimée à la Russie, les Occidentaux tentent une dernière fois d'infléchir la position du Kremlin. A Londres se tient aujourd'hui, une rencontre de la dernière chance entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
La Russie, qui a déjà pris le contrôle de la Crimée au sud, a, de son côté, lancé de vastes manoeuvres militaires près de la frontière est de l'Ukraine, et jeté un froid en déclarant qu'elle se réservait le droit de se porter au secours de ses "concitoyens et compatriotes en Ukraine", après des heurts qui ont fait un mort jeudi soir à Donetsk, dans l'est du pays.
La Crimée, péninsule ukrainienne qui risque de glisser dans le giron russe -une annexion pure et simple aux yeux de l'Occident- représente avant tout pour Moscou un accès aux mers chaudes pour sa flotte qui y est basée depuis le XVIIIe siècle.
Riche de ses plages, de son passé gréco-romain, byzantin, tatar et turc, connue pour la station balnéaire de Yalta où le sort de l'Europe avait été scellé en 1945, cette région touristique et viticole au climat méridional, alors rattachée à la Russie soviétique, avait été "donnée" en 1954 à l'Ukraine soviétique par Nikita Khrouchtchev, alors maître du Kremlin, lui-même d'origine ukrainienne. Ce cadeau aura empoisonné les relations entre Kiev et Moscou après la chute de l'URSS en 1991.
Pour prévenir les penchants séparatistes d'une région peuplée majoritairement de russophones, Kiev accorde en 1992 à la Crimée le statut de république autonome. La péninsule disposera de sa propre Constitution, de son gouvernement, de son Parlement.
Mais, pour nombre de ses habitants, l'appartenance de la Crimée à l'Ukraine relève d'un malentendu historique et l'autorité de Kiev est régulièrement contestée par certains responsables régionaux et officiels russes.
D'autre part, les deux pays ont eu beaucoup de mal à se mettre d'accord sur les conditions du maintien dans le grand port de Sébastopol de la flotte militaire russe de la mer Noire.
Sébastopol a une importance stratégique pour la Russie car il lui offre une porte de sortie vers la mer Noire et par là, vers la Méditerranée, et le Proche-Orient.
En 1997, Kiev et Moscou ont fini par signer un bail de 20 ans autorisant la Russie à louer 80% environ des installations portuaires de Sébastopol, l'Ukraine en gardant 18%. En 2010, après des années de querelles, les Parlements ukrainien et russe ont signé, sous la présidence de Viktor Ianoukovitch, un accord prolongeant de 25 ans - jusqu'en 2042 - la présence de la flotte russe, en échange d'une réduction de 30% du prix du gaz russe.
Minorité tatare
Les 2 millions d'habitants de la Crimée se composent de Russes (59%), d'Ukrainiens (24%) et de Tatars, une communauté de tradition musulmane installée depuis le XIIIe siècle et représentant 12% des habitants de la région qui couvre 27.000 km carrés, soit un peu moins que la Belgique.
Déportés en Sibérie et en Asie centrale sous Staline, puis revenus en Crimée après la chute de l'URSS, les Tatars ont activement soutenu la contestation anti-Ianoukovitch et un de leurs leaders a appelé au boycott du référendum sur le rattachement à la Russie.
Au delà de l'agriculture et du secteur viticole, l'économie de la péninsule bénéficie du tourisme et de l'apport non négligeable de fonds dû à la présence militaire russe. Mais, selon les autorités de Kiev, la péninsule a reçu ces dernières années plus d'argent de l'Etat ukrainien qu'elle ne lui en restituait sous forme de taxes.
Le Secrétaire d'État américain John Kerry monte à bord de son avion le 13 mars à la base aérienne d'Andrews en banlieue de Washington pour un vol de nuit qui le mène à Londres se rendre à une rencontre pour une rencontre sur la crise ukrainienne avec son homologue russe Sergueï Lavrov (Department of State)
Le Secrétaire d’État américain John Kerry monte à bord de son avion le 13 mars à la base aérienne d’Andrews en banlieue de Washington pour un vol de nuit qui le mène à Londres se rendre à une rencontre pour une rencontre sur la crise ukrainienne avec son homologue russe Sergueï Lavrov (Department of State)
À 48 heures du référendum sur le rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie, la réunion de la dernière chance où Américains et Européens ont tenté une dernière fois d’infléchir la position du Kremlin, semble se solder par un échec
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé vendredi à Londres que les États-Unis et son pays n’avaient pas de vision commune sur la situation en Ukraine, ajoutant que Moscou allait respecter le souhait des habitants de la Crimée lors du référendum de dimanche.
« Nous n’avons pas de vision commune sur l’Ukraine, même si le dialogue a été vraiment constructif », a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse organisée après un entretien de plusieurs heures avec son homologue américain John Kerry. Il a aussi prévenu que Moscou allait respecter le souhait des habitants de la Crimée, appelés à se prononcer dimanche lors d’un référendum sur le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie.
La rencontre de la dernière chance entre le secrétaire d’État américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait débuté vendredi à Londres.
Peu auparavant, la Russie, qui a déjà pris le contrôle de la Crimée au sud, et a lancé de vastes manoeuvres militaires près de la frontière est de l’Ukraine, avait jeté un froid en déclarant qu’elle se réservait le droit de se porter au secours de ses « concitoyens et compatriotes en Ukraine », après des heurts qui ont fait un mort jeudi soir à Donetsk, dans l’est du pays.
C’était la quatrième fois en une semaine que John Kerry rencontrait son homologue russe pour tenter de dissuader Moscou de procéder au rattachement de la Crimée.
Mais la Russie a clairement dit son intention d’aller de l’avant, en appelant l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à envoyer des observateurs au référendum prévu dimanche. La demande russe a peu de chances d’aboutir, l’OSCE ayant jugé à l’avance le scrutin « illégal ».
Liste noire de responsables russes?
Avant de quitter jeudi soir Washington, John Kerry a averti Vladimir Poutine que les Etats-Unis et l’Union européenne étaient prêts à prendre « une série de mesures très sérieuses » dès lundi, au lendemain du référendum, contre Moscou.
Selon le quotidien allemand Bild, treize des plus hauts responsables politiques et économiques russes pourraient être interdits d’entrer aux États-Unis et dans les pays de l’Union européenne. Citant des diplomates à Washington et Bruxelles, le journal allemand avance notamment les noms du ministre de la Défense Sergueï Choïgou, du patron du contre-espionnage FSB (ex-KGB), ainsi que les patrons des géants publics gazier et pétrolier Gazprom et Rosneft.
Premier mort à Donetsk
La mort d’un Ukrainien de 22 ans, partisan de l’unité de l’Ukraine et poignardé jeudi soir lors de heurts avec des sympathisants de la Russie à Donetsk, qui suscite désormais toutes les attentions sur de possibles incidents durant le week-end.
L’Est russophone, notamment les bastions industriels de Donetsk et Kharkiv, est secoué ces dernières semaines par des mouvements sécessionnistes. Après la mort du manifestant, le premier depuis la prise de contrôle fin février par les forces russes de la Crimée, le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov a accusé « les militants séparatistes envoyés de l’extérieur qui ont provoqué cette bagarre ».
À Kiev et à Donetsk, de nombreux Ukrainiens pensent que la Russie ne s’arrêtera pas aux frontières de la Crimée. Et que les milliers de soldats russes massés de l’autre côté de la frontière ne sont pas simplement là pour mener des exercices militaires.
À Kiev, l’ancien candidat républicain à la présidence des États-Unis John McCain et le secrétaire général adjoint de l’ONU Ivan Simonovic, devaient rencontrer les nouvelles autorités ukrainiennes pour les assurer de leur soutien à une solution politique du conflit.
Appel au boycott
En Crimée, la minorité tatare plutôt discrète depuis l’arrivée des forces russes est descendue dans la rue aux cris de « Soldats russes, rentrez chez vous » au lendemain de l’appel au boycott du référendum lancé par leur leader historique Moustafa Djemilev dans une interview à l’AFP.
Brandissant des drapeaux ukrainiens, des centaines de Tatars ont manifesté dans leur fief de Bakhtchissaraï sous le regard des milices d’auto-défense pro-russes. En visite à Bruxelles où il doit rencontrer des responsables de l’Otan, M. Djemilev devrait répéter sa demande d’une intervention de l’Alliance atlantique « avant qu’il y ait un massacre ».
Sur le terrain, Moscou poursuit des manœuvres militaires dans plusieurs régions proches de l’Ukraine. Des milliers de soldats y participent, dont quelque 4.000 parachutistes, 36 avions et environ 500 véhicules dans la seule région de Rostov-sur-le-Don.
À Moscou, l’ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev a refusé de défendre la « réunification » de la Russie et de la Crimée auprès des Occidentaux, et a appelé à arrêter « l’escalade » qui mène selon lui à une nouvelle guerre froide.
Pendant ce temps, dans la péninsule, les autorités séparatistes pro-russes achèvent les préparatifs du scrutin. dont l’issue ne fait guère de doute.
Les tensions autour de l’Ukraine commencent à avoir un impact sur l’économie mondiale. La Bourse de Tokyo a terminé la séance de vendredi en forte baisse de 3,30%, attribuée en partie au conflit en Crimée. A Moscou, la Bourse chutait de plus de 2% en fin d’après-midi et la Bourse de New York a ouvert légèrement dans le rouge cédant 0,09%.
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Dim 16 Mar 2014 - 19:01
Crimée: les USA hackent le site des organisateurs du référendum
dimanche, 16 mars 2014 11:38
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Citation :
IRIB-la grande démocratie américaine vient d'attaquer le site du référendum sur le rattachement de la Crimée à l'Ukraine.
les hackers sont basés aux Etats Unis , selon Ital Tass qui rapporte cette information . selon le ministre criméen des télécommunication , le foyer de cette attaque se trouve en Illinois aux Etats Unis.
le vote sur le statut de la Crimée a été ouvert ce dimanche et on s'attend à ce que le oui l'emporte à 80% des voix.
l'UE et l'Otan et le g8 ont affirmé ne pas reconnaitre les résultats du référendum. et pourtant le vote se déroule en présence des observateurs grecs, autrichiens, hongrois, tchèques, espagnols, américains. plusieurs eurodéputés assisstent eux aussi au déroulement de vote.
MOSCOU - Le président Vladimir Poutine a signé lundi un décret reconnaissant l'indépendance de la péninsule séparatiste ukrainienne de Crimée, a annoncé le Kremlin.
La Russie, compte tenu de la volonté des peuples de Crimée exprimée lors du référendum du 16 mars 2014, décide de reconnaître la République de Crimée comme Etat souverain et indépendant où la ville de Sébastopol a un statut spécial, selon le texte du décret publié par la présidence russe.
Le décret entre en vigueur le jour de sa signature, selon ce texte.
La Crimée, occupée depuis plus de deux semaines par les troupes russes, a massivement voté dimanche pour le rattachement à la Russie dans un référendum jugé illégitime par Kiev et la communauté internationale.
Son parlement a décidé lundi à l'unanimité de demander officiellement l'intégration de la Crimée à la Fédération de Russie.
Sujet: Re: Les conséquences de Maïdan sur l'Est ukrainien Mer 19 Mar 2014 - 19:33
Ukrain : Pékin/Moscou, alliés militaires...
mercredi, 19 mars 2014 17:43
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Citation :
IRIB-La crise en Ukraine marque un tournant dans les relations politiques entre la Russie et les pays de l'Occident. Rien ou presque rien ne laisse penser que la crise ukrainienne va s'arrêter dans un avenir prévisible.
L'économie de l'Ukraine est en ruine, l'appareil d'Etat est affaibli et les contradictions interethniques se sont exacerbées. Même si l'intensité de la crise diminue, l'Ukraine restera une source de problèmes pour de longues années à venir, empoisonnant les rapports entre la Russie et l'Occident. Cette situation aura une incidence bien déterminée sur la coopération militaro-technique entre la Russie et la Chine.
Face à cette situation, le soutien de pays comme l'Inde et la Chine revêt une importance cardinale pour la Russie. A l'heure actuelle, la Chine est un important partenaire commercial de la Russie et le maintien des liens étroits voue à l'échec toute stratégie occidentale visant à isoler la Russie.
La crise ukrainienne se répercutera non seulement sur le sort de l'Ukraine, mais aussi sur l'avenir de la Russie. Tout porte à croire que la Russie s'engage dans une longue période de confrontation avec les Etats-Unis. Aussi, la lutte contre la pression américaine deviendra-t-elle l'enjeu principal, prépondérant. D'où une plus grande importance pour la coopération militaro-technique russe avec la Chine, qui va devenir définitivement son partenaire numéro un dans l'arène mondiale.
Jusqu'à présent, l'Etat russe abordait des projets militaro-techniques conjoints avec la Chine en tenant compte de tout un lot de facteurs. La Russie prenait en considération des réalités de politique étrangère, l'état de ses relations avec l'Occident, les menaces de fuites technologiques vers la Chine. Elle devait également tenir compte des menaces de la concurrence chinoise sur les marchés d'armes de pays tiers, ainsi que de l'hypothèse d'une détérioration peu probable, mais possible, des relations bilatérales. En règle générale, en raison des considérations susmentionnées, la Chine avait un accès plus réduit aux technologies militaires russes que l'Inde.
Il apparaît que dans la situation actuelle, la Russie abandonnera les restrictions dans sa politique en matière de ventes d'armes, étant donné son intérêt grandissant à voir s'accroître rapidement le potentiel militaire des pays du BRICS et plus particulièrement de la Chine. Au fur et à mesure que les Etats-Unis deviennent la principale source de menace et qu'une nouvelle version de la guerre froide gagne en ampleur, la Russie trouve intérêt à accroître le potentiel de combat de l'armée populaire chinoise. Plus rapides seront les progrès dans le réarmement de cette dernière, plus limitées seront les forces et les possibilités des Etats-Unis d'exercer une pression sur la Russie.
Ainsi, un scénario négatif de l'évolution de la crise ukrainienne pourra donner lieu à des dimensions nouvelles de la coopération militaro-technique entre la Russie et la Chine dans des domaines plus tangibles. Il pourra être question du développement et de la construction de sous-marins nucléaires et de leurs équipements, du transfert de certains types de matériel spatial, notamment des réacteurs nucléaires pour les engins spatiaux qui intéressent depuis longtemps la partie chinoise, ainsi que de la coopération dans la mise au point de systèmes d'alerte en cas d'attaque de missiles, et ainsi de suite.
Parallèlement, la Russie pourrait étendre sa coopération militaro-technique avec l'Inde. Dans le contexte actuel, la Russie est intéressée à la transformation des BRICS en centres de force autonomes possédant un important potentiel militaire. Sinon, elle se verra obligée de résister seule à la pression occidentale.
Ainsi, il y a toutes les raisons d'espérer l'apparition dès cette année de nouvelles initiatives importantes dans le domaine de la coopération militaro-technique de la Russie avec la Chine et d'autres pays émergents.