Sujet: Guerre froide Russie - Occident Jeu 16 Mai 2013 - 12:43
Le scandale d’espionnage : un remède à la guerre froide ?
Andreï Fedyachine - 15.05.2013, 21:06, heure de Moscou
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L'ambassadeur américain Michael McFaul a refusé de s’exprimer devant les journalistes le 15 mai à la sortie du MAE de Russie, où il avait été convoqué après l'interpellation d'un agent de la CIA démasqué à Moscou. En fait, il n’était pas obligé de le faire. M. McFaul s’est contenté de saluer de la main les reporters, de sa limousine. Il y a 20 ou 30 ans, un tel scandale aurait provoqué pour le moins un refroidissement dans les rapports russo-américains. Le troisième secrétaire de l’ambassade des Etats-Unis à Moscou, Ryan Fogle, pris en flagrant délit de tentative de recrutement d’un agent russe par le FSB, a été déclaré mardi persona non grata et doit prochainement quitter Moscou.
Diaporama : Un espion américain arrêté à Moscou
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Les Américains pourraient réagir par l’expulsion d’un diplomate russe de Washington. Mais ils pourraient ne pas le faire. Les preuves contre M. Fogle sont trop évidentes, et il a dépassé les limites, en agissant avec trop d’insolence. Et cela alors que des signes de redoux sont à nouveau apparus entre Moscou et Washington.
Le célèbre politologue russe Boris Mejouïev ne croit pas lui non plus que le récent incident d’espionnage puisse tourner au scandale, chose fréquente par le passé en Russie et aux Etats-Unis. Les rapports entre Washington et Moscou ont changé qualitativement, estime Boris Mejouïev dans un entretien accordé à La Voix de la Russie.
« L’époque est un peu différente. A présent, on a l’impression générale que les relations diplomatiques se développent parallèlement à toutes sortes de révélations. On a la sensation que les rapports géopolitiques et économiques sont une chose, et que les scandales en tout genre, y compris dans le domaine de l’espionnage, en sont une tout autre ».
Un autre expert russe, Pavel Zolotarev, directeur adjoint de l’Institut des Etats-Unis et du Canada, énonce une idée paradoxale selon laquelle cet incident pourrait aider la Russie et les Etats-Unis à se débarrasser de l’héritage de la guerre froide. Il est temps d’apprendre à appréhender avec calme de tels scandales d’espionnage. Pour le moment, la Russie et les Etats-Unis ne sont que des pays partenaires, et non des alliés, et les deux parties continueront de s’espionner réciproquement, estime l'analyste.
« Cet incident doit faire prendre conscience aux hauts responsables que le moment est venu de commencer à agencer autrement les rapports entre les deux pays. Le fait que l’incident se soit produit à un mois de la rencontre entre les deux présidents pourrait y contribuer ».
On sait que les 17 et 18 juin, les présidents russe et américain tiendront des pourparlers en marge du G8 en Irlande du Nord. En septembre, MM. Poutine et Obama devraient se rencontrer lors du sommet du G20 de Saint-Pétersbourg. T
Sujet: Re: Guerre froide Russie - Occident Ven 21 Fév 2014 - 22:36
Obama nie un retour de la Guerre froide avec la Russie, sans convaincre
Publié le 21.02.2014, 08h05 - Yuri Cortez
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Barack Obama nie que Washington et Moscou soient engagés dans un grand jeu d'influence mondial digne de la Guerre froide, mais de la Syrie à l'Ukraine, les crises actuelles en rappellent les heures les plus sombres. Barack Obama nie que Washington et Moscou soient engagés dans un grand jeu d'influence mondial digne de la Guerre froide, mais de la Syrie à l'Ukraine, les crises actuelles en rappellent les heures les plus sombres.
RéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile Barack Obama nie que Washington et Moscou soient engagés dans un grand jeu d'influence mondial digne de la Guerre froide, mais de la Syrie à l'Ukraine, les crises actuelles en rappellent les heures les plus sombres.
"Notre approche, aux Etats-Unis, n'est pas de considérer (ces dossiers) comme un jeu d'échecs de type Guerre froide, dans lequel nous sommes en concurrence avec la Russie", a affirmé le président américain mercredi lors d'un sommet au Mexique.
Pourtant, de plus en plus, Washington prend conscience que la politique étrangère du président Vladimir Poutine va à l'encontre de ses intérêts, parfois à dessein.
"La politique étrangère actuelle des Russes consiste à rétablir un sens de l'influence et du prestige russe dans le monde", observe Damon Wilson, vice-président du groupe de réflexion Atlantic Council. M. Poutine mène cette stratégie à bien en "testant" les limites de l'influence américaine, affirme M. Wilson, ancien membre du cabinet de politique étrangère du président George W. Bush.
L'administration Obama, qui a vanté la "remise à zéro" avec Moscou opérée à partir de 2009 comme l'un de ses succès à l'étranger, malgré les revers que ce concept subit depuis le retour formel aux affaires de M. Poutine en mai 2012, cherche à en protéger les acquis comme l'aide logistique en Afghanistan, qui sera cruciale pour le retrait militaire en cours, la lutte contre le terrorisme ou dans le dossier nucléaire iranien.
Mais l'exécutif américain ne cache pas non plus son irritation vis-à-vis des ambitions géopolitiques retrouvées de Moscou, déjà sensibles lors de la guerre de l'été 2008 en Géorgie, pays qui voulait sortir de l'orbite de Moscou.
"Nous estimons que cette notion des sphères d'influence est totalement passée de mode", affirme ainsi un haut responsable du département d'Etat sous couvert d'anonymat. "Nous l'avons dit clairement aux Ukrainiens, nous l'avons dit clairement à la Russie".
M. Poutine, après trois ans de détente relative avec Washington pendant l'intérim de son dauphin Dmitri Medvedev, a tiré un trait sur la "remise à zéro", snobant d'entrée le G8 de Camp David en mai 2012.
- Nécessaire coopération sur l'Iran -
Depuis, les relations entre Moscou et Washington n'ont fait que se détériorer, et la question du rapprochement de l'Ukraine avec l'Union européenne, et les journées sanglantes que connaît Kiev, n'en sont que les dernières manifestations en date.
La Syrie de Bachar al-Assad reste le principal allié de la Russie au Moyen-Orient, alors que la guerre civile meurtrière y entre dans sa quatrième année. Lundi, le secrétaire d'Etat John Kerry a accusé Moscou de "favoriser la surenchère" du régime après l'échec des récentes négociations de Genève. La décision de M. Poutine d'accorder l'asile à l'ancien consultant du renseignement Edward Snowden, auteur de révélations sur l'étendue de la surveillance des communications par l'agence américaine du renseignement NSA, pèse aussi dans la balance et a conduit M. Obama à annuler un sommet bilatéral avec son homologue à la fin de l'été 2013.
Mais des experts notent que les Etats-Unis n'ont aucun intérêt à un délitement total des liens avec la Russie. "Il faut que l'administration (américaine) reconnaisse que nous aurons besoin du partenariat des Russes dans le dossier iranien, l'antiterrorisme et d'autres domaines", affirme à l'AFP Matthew Rojansky, spécialiste de la Russie au centre Wilson de Washington.
Un accord définitif pour assurer que l'Iran ne cherche pas à se doter d'une arme nucléaire permettrait à M. Obama d'étoffer son bilan avec une réussite potentiellement historique, mais une telle éventualité, déjà floue, deviendrait inaccessible sans la Russie, dont les liens avec le secteur atomique iranien sont solides.
Quant à l'Ukraine, la Maison Blanche s'est dite "scandalisée" jeudi par les tirs à balles réelles des forces de l'ordre fidèles au président Viktor Ianoukovitch, allié de Moscou. Elle a mis en demeure le gouvernement ukrainien de calmer la situation et pourrait adopter des sanctions à l'instar de l'Union européenne contre les responsables des violences.
Mais les développements en Ukraine ne constituent pas un dossier prioritaire de sécurité nationale pour les Américains, estime M. Rojansky. "Les enjeux pour la Russie sont bien plus élevés que pour les Etats-Unis, même si nous manifestons notre profonde préoccupation", ajoute-t-il.
Sujet: Re: Guerre froide Russie - Occident Jeu 27 Fév 2014 - 0:45
Le nouveau plan américain de domination
Par Ghaleb Kandil - 26-02-2014 - 15:22
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L'administration de Barak Obama mène une offensive sur tous les fronts de la confrontation internationale, dans une tentative visant à modifier les équations qui ont permis de faire tomber l'hégémonie américaine unilatérale. L'objectif est d'imposer un partenariat international sous la direction des Etats-Unis.
L'offensive américano-européenne en Ukraine a pour objectif déclaré de saper l'influence russe dans ce pays pour le soustraire à l'espace politico-géographique dirigé par Moscou, et l'intégrer à la sphère d'influence occidentale.
Les Etats européens ont fourni un soutien considérable à l'opposition ukrainienne, et il est intéressant de noter que les Etats-Unis ont renforcé leurs relations avec l'Allemagne, qui ne cache pas ses ambitions économiques en Ukraine.
Ce comportement a miné le rapprochement apparu entre la Russie et l'Allemagne après la décision d'Obama d'attaquer militairement la Syrie, l'été dernier. De la sorte, l'empire américain a entrainé toute l'Europe dans la bataille contre la Russie, à travers l'Ukraine.
Le but dépasse l'Ukraine et vise à asséner des coups à toutes les zones d'influence traditionnelle de la Russie.
Les stratèges américains savent que si la Russie parvient à remporter le bras de fer en Ukraine, elle réussira à renforcer son influence dans l'ensemble de l'Europe de l'est.
Washington a en outre annoncé une révision de ses politiques en Syrie. Cette révision intervient après le coup asséné au prestige de l'empire américain, à l'issue de la décision d'Obama de ne pas intervenir militairement en Syrie et d'entamer des négociations avec l'Iran autour du dossier nucléaire.
Cette réévaluation vise à rassurer les alliés et les satellites des Etats-Unis et leur dire que Washington ne compte pas se désengager du Moyen-Orient, comme cela avait été imaginé, malgré les graves revers subi par ses plans de détruire l'Etat syrien et de contenir l'Iran.
Les stratèges américains ont agi sur trois axes pour rassurer leurs alliés et agents régionaux, notamment l'Arabie saoudite:
1-L'attachement au régime des sanctions contre l'Iran et le ralentissement du rythme des négociations avec ce pays.
2-La focalisation sur la protection d'Israël, en œuvrant à la liquidation définitive du droit au retour des réfugiés palestiniens par la consécration de la judaïté de l'Etat d'Israël. Ce processus sera complété par la normalisation des relations entre Israël et les pétromonarchie du Golfe, sur les plans militaires et économiques.
3-La réactivation de l'option militaire en Syrie, à travers un vaste projet d'armement et d'entrainement des rebelles et le lancement d'une offensive à partir de la Jordanie, avec en finalité l'établissement d'une zone de sécurité pour protéger Israël.
Pour couvrir cette offensive générale, les Etats-Unis multiplient leurs mensonges au sujet de la lutte contre le terrorisme, alors qu'en Syrie leur principal outil de travail sont les groupes extrémistes affiliés à Al-Qaïda, qui évoluent sous diverses enseignes.
Il est clair que la confrontation en Ukraine va connaitre une grande escalade dans les semaines à venir, en dépit de l'accord signé sous l'égide de l'Union européenne.
Les analystes s'attendent à des mesures et des initiatives russes pour faire face à l'escalade américaine, dans le but d'imposer un partenariat équilibré dans le monde. Cette position russe va se répercuter également sur les dossiers syriens et iraniens et non seulement sur la question ukrainienne, surtout que les Etats-Unis s'entêtent à vouloir construire le bouclier anti-missile, dirigé contre Moscou et Téhéran.
Les Etats-Unis ont essayé après l’achèvement de la guerre froide de répandre leur influence sur les territoires ex-soviétiques. Or, ils n’y sont pas parvenus. Les succès impressionnants ont débouchaé par la suite sur des échecs. Les experts en sont convaincus : cela provient du mépris par Washington des intérêts de Moscou.
La fondation et le soutien de régimes loyaux vis-à-vis de l’Occident et non de la Russie a constitué l’objectif essentiel de la politique des Etats-Unis dans l’espace postsoviétique dans les années 1990 et 2000. La victoire de la « révolution orange » en Ukraine a été considérée par Washington comme un acquis sérieux dans la politique étrangère. Tout comme l’accession au pouvoir en Géorgie du fantoche américain Mikhaïl Saakachvili. Or, la vie a confirmé que c’était une réjouissance trop précoce. Il est aussitôt devenu clair que le pouvoir de la coalition orange était inefficace. Le politicien prorusse Viktor Ianoukovitch a gagné les élections suivantes. Quant à Saakachvili, il n’a réussi à construire qu’une « démocratie de façade ». La Géorgie a perdu définitivement l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud suite à la guerre déclenchée par Saakachvili. La situation aurait pu évoluer autrement si les Etats-Unis avaient adopté une autre attitude envers la Russie et ses intérêts dans l’espace postsoviétique. Selon le directeur général du Centre de conjointure politique Serguei Mikheev : « Je suis absolument convaincu que les Américains avaient dans les années 1990 une chance historique unique d’avoir en Russie un allié fidèle pour les années à venir. Or, ils l’ont laissé échapper. Pourquoi ? Parce qu’ils se sont comportés comme des petits commerçants en refusant de reconnaître les intérêts nationaux de la Russie et en essayant de l’évincer de l’espace postsoviétique au moyen de pression à l’intérieur du pays, etc. »
Moscou n’a jamais dissimulé qu'il considère l’espace de l’ex-URSS comme la zone de ses intérêts privilégiés. La Russie s’oppose à une intervention sur ces territoires. Dans ce contexte on voit souvent échouer la politique des Etats-Unis dans l’espace postsoviétique, estime le chef du secteur de politique étrangère et intérieure des Etats-Unis de l’Institut d’économie et de relations internationales Fedor Voïtolovski.
Sujet: Re: Guerre froide Russie - Occident Dim 6 Avr 2014 - 21:32
L'UE entraîne l'Afrique dans une nouvelle spirale de la "guerre froide"
dimanche, 06 avril 2014 16:56
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IRIB-Les forces politiques prônant le retour à la "guerre froide" avec la Russie gagnant en popularité en Europe, l'Afrique risque de devenir un outil dans les mains d'hommes politiques européens dirigé contre Moscou et Pékin, a indiqué à RIA NovostiHaydar Ibrahim, un des principaux experts de l'Afrique.
"Les problèmes économiques auxquels l'Europe est confronté ont eu pour conséquence l'augmentation de la popularité des forces politique de droite qui prônent sous couverts de prétextes nobles le retour à la "guerre froide" pour tenir tête à la Russie et à la Chine, deux pays qui gagnent en puissance. Ils peuvent entraîner l'Afrique dans cette confrontation absurde", a assuré l'expert, qui occupe le poste de directeur du Centre égyptien des études du Soudan, dressant le bilan du récent sommet UE-Union africaine à Bruxelles.
Et de souligner que la rencontre de Belgique a "démontré que l'Europe n'a absolument rien d'autre à proposer à l'Afrique à court terme que l'idée sur la menace terroriste commune". "L'Europe et l'Afrique traversent actuellement une période extrêmement difficile, chacune des deux confrontée à ces propres problèmes. Si pour l'Europe il s'agit des problèmes économiques, les immigrés clandestins venus d'Afrique et la sécurité, les pays africains se soucient de l'annulation des dettes, de la lutte contre les épidémies et de l'aide aux reformes", a expliqué l'expert.
Placé sous le slogan "Investir dans les populations, la prospérité et la paix", le Quatrième sommet UE-Union africaine s'est tenu les 2 et 3 avril à Bruxelles. Les participants se sont engagés à renforcer la coopération entre l'UE et l'Afrique pour les années à venir. RIA Novosti
Sujet: Re: Guerre froide Russie - Occident Jeu 24 Avr 2014 - 18:56
Les Etats-Unis se comportent en vainqueurs de la guerre froide (Lavrov)
24/04/2014
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Moscou a accusé jeudi les Etats-Unis et l'Union européenne d'avoir tenté de provoquer une révolution en Ukraine et d'utiliser Kiev comme un pion dans le jeu géopolitique contre la Russie.
En Ukraine, les Etats-Unis et l'Union européenne (...) ont tenté de mener une nouvelle +révolution de couleur+, une opération de changement de régime contraire à la Constitution, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui s'exprimait à l'Institut des relations internationales (MGIMO), cité par les agences russes.
Moscou appelle révolution de couleur les changements de pouvoir comme la révolution orange en 2004 en Ukraine ou la révolution de la Rose en 2003 en Géorgie, qu'elle a accusé les Occidentaux d'avoir provoquées dans ces ex-républiques soviétiques.
Par ailleurs, peu d'analystes sérieux doutent du fait qu'il ne s'agit pas du destin de l'Ukraine, on a simplement utilisé et on continue d'utiliser l'Ukraine comme un pion dans le jeu géopolitique, a ajouté M. Lavrov.
Nos partenaires occidentaux, et avant tout les Etats-Unis, tentent de se comporter en vainqueurs de la Guerre froide et faire comme si on pouvait ne pas tenir compte de la Russie dans les affaires européennes et faire des choses portant directement préjudice aux intérêts de la Russie, a-t-il déclaré.
Il s'agit selon lui de poursuivre la politique d'endiguement de notre pays, à laquelle dans le fond l'Occident n'a jamais renoncé, a-t-il dit, utilisant le terme datant de l'époque de la Guerre froide.
Il suffit de se souvenir de la propagande hystérique anti-russe répandue par les Etats-Unis et l'Europe bien avant les événements en Ukraine, la volonté de noircir par tous les moyens les Jeux Olympiques de Sotchi, a-t-il poursuivi.
Obama menace la Russie de nouvelles sanctions Le président Barack Obama a accusé jeudi la Russie de ne pas respecter l'accord international de Genève destiné à apaiser la tension en Ukraine, et l'a menacée de nouvelles sanctions. M. Obama s'est exprimé pour la première fois depuis la conclusion-surprise de ce compromis jeudi dernier, entre les États-Unis, l'Union européenne, la Russie et l'Ukraine. Il a fustigé l'attitude des Russes vis-à-vis de son application. "Jusqu'à présent, nous ne les avons pas vus respecter ni l'esprit ni la lettre de l'accord de Genève", a déploré M. Obama, lors d'une conférence de presse à Tokyo. "Nous continuons de voir des hommes armés malveillants prendre des bâtiments, harceler les gens qui ne sont pas d'accord avec eux, déstabiliser la région et nous n'avons pas vu la Russie intervenir pour les décourager", a souligné le président américain. Le compromis de Genève prévoit notamment le désarmement des groupes illégaux et l'évacuation des bâtiments occupés en Ukraine, aussi bien de la part des pro-occidentaux à Kiev que des séparatistes pro-russes dans l'est du pays. Il avait permis d'apaiser pendant quelques jours la tension entre les Occidentaux et la Russie, qui connaissent leur pire crise diplomatique depuis la fin de la guerre froide.
Le ton est toutefois de nouveau monté mercredi entre Moscou et les Occidentaux, qui s'accusent mutuellement d'orchestrer les actes de leurs partisans et déploient leurs troupes près des frontières ukrainiennes. Il a ajouté que si la Russie continuait d'ignorer l'accord de Genève et n'agissait pas de façon "plus réfléchie", il y aurait "des conséquences et de nouvelles sanctions" américaines contre elle, rappelant que les mesures répressives déjà en place avaient "un impact sur l'économie russe". M. Obama n'a toutefois pas fixé de date butoir à partir de laquelle de nouvelles sanctions pourraient être décidées. Il a répété qu'il n'y aurait "pas de solution militaire au problème en Ukraine" et souligné que les États-Unis travaillaient sans relâche "pour résoudre cette question de façon diplomatique".