A peine retraité, l’ancien patron des services secrets israéliens entre au service d'une société de conseil zurichoise. Il met en garde contre les risques d'une attaque d'Israël contre l'Iran, idée «stupide», selon lui.
Meir Dagan reçoit en 2011 l'accolade du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. L'homme aujourd'hui âgé de 67 ans a servi 32 ans dans l'armée israélienne. Il a dirigé le Mossad de 2003 à 2011. Image: Keystone
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Par définition, les services secrets doivent le rester. Les firmes privées et organisations gouvernementales chargées du renseignement ne cherchent pas la publicité. D'où la surprise de voir l'antenne zurichoise de la société de conseil Arcanum («Secret» en latin) informer le public de l'entrée à son service de Meier Dagan.
Monsieur Dagan n'est pas n'importe qui. Durant huit ans, de 2003 à janvier 2011, il a dirigé le Mossad, les services secrets israéliens. Après un an de retraite, il reprend du service pour le compte d'Arcanum, une organisation active à l'échelon international et qui a pignon sur rue au General-Guisan-Quai.
L'ex-patron du Mossad n'aura pas un poste fixe. Il devient membre du conseil et sera appelé à ce titre à s'exprimer comme expert de cas en cas. «Son expérience de général nous sera très précieuse, notamment dans le domaine de l'armement», confie Thomas Landgraf, porte-parole de la société, jeudi dans les colonnes du Tages-Anzeiger.
Stupide d'attaquer l'Iran
Autant Meir Dagan est resté silencieux durant son mandat au Mossad, autant il apprécie de s'exprimer depuis son entrée en retraite. Il dit tout haut qu'une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes entraînerait à coup sûr, selon lui, une guerre régionale.
Mener un raid contre l'Iran est «l'idée la plus stupide» qu'il ait jamais entendue. Comme chef du Mossad, il a cherché à retarder le programme nucléaire iranien par des méthodes «plus subtiles»: sabotage, feintes, liquidations. On saisit la référence aux attentats menés contre des scientifiques iraniens et au piratage informatique par le biais du ver Stuxnet.
Formé à l'école de la guerre
Meir Dagan a servi 32 ans dans l'armée israélienne. Comme chef du Mossad, il était admiré et craint à la fois pour son style direct. Lors de sa nomination à la tête des services secrets, Ariel Sharon, alors Premier ministre, avait fait un curieux éloge en mentionnant que «Dagan n'a pas son pareil pour séparer un Arabe de sa tête».
Les deux hommes se connaissaient depuis les années 70 et avaient combattu côte à côte lors de la guerre du Kippour. Jamais un homme n'était resté aussi longtemps à la tête du Mossad avant Meir Dagan.
Durant son règne, il a redoré le blason quelque peu terni des services secrets israéliens. Il a toutefois été critiqué à la fin de son mandat pour plusieurs pannes, en particulier pour avoir fait tuer un marchand d'armes du Hamas à Dubaï.
L’ancien patron du Mossad et le Grand Rabbin Ovadia Yossef disent niet aux frappes contre l’Iran. Reste à prier très très fort.
27.02.2012
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De nombreux responsables israéliens, politiques, militaires et religieux s'opposent publiquement à toute intervention militaire en Iran. Au risque de ruiner la dissuasion israélienne.
Israël-Iran: l'ancien chef du Mossad estime que «ce n'est pas le moment d'attaquer l'Iran»
"Idée «stupide», selon lui"
09-03-2012
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« Ce n'est pas le moment d'attaquer l'Iran » estime l'ancien chef des renseignements israéliens dans un entretien accordé à une chaîne de télévision américaine, qui sera diffusé ce dimanche 11 mars.
Meir Dagan, considéré comme la tête pensante de la lutte contre le développement du nucléaire iranien demande à ce que le gouvernement israélien examine les implications d'une telle option. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, a lui aussi, tempéré les propos de son discours du 5 mars sur l'impatience d'Israël dans le dossier iranien.
'L'issue d'une attaque sur l'Iran serait incertaine, l'Iran a des douzaines de sites nucléaires'
12.03.2012
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« Nous allons déclencher, au moins de mon point de vue, une guerre régionale. Et les guerres, vous savez comment elles commencent. Vous ne savez jamais comment elles se finissent ». Tels sont les propos de l’Israélien Meir Dagan, qui a été à la tête du Mossad, l’agence israélienne du renseignement pendant plus de 8 ans, au micro de CBS News.
Ambitions nucléaires de l'Iran: le Mossad partage l'analyse américaine (presse)
OLJ/Agences | 18/03/2012 | 19h15
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Les services de renseignement israéliens (Mossad) partagent l'analyse des Etats-Unis sur les ambitions nucléaires de l'Iran, selon laquelle les dirigeants iraniens n'auraient pas pris la décision de fabriquer une arme atomique, a rapporté dimanche le New York Times.
"Le Mossad n'est pas en désaccord avec les Etats-Unis sur le programme d'armement" iranien, affirme un ancien agent des services de renseignement américain cité sous couvert d'anonymat par le quotidien. "Il n'y a pas beaucoup de points de conflits entre les communautés de renseignement américaines et israéliennes", ajoute-t-il.
L'Etat hébreu souffle le chaud et le froid sur une éventuelle attaque des sites nucléaires iraniens afin d'empêcher Téhéran d'effectuer des progrès irréversibles vers l'arme atomique.
L’ancien directeur du Mossad israélien Meir Dagan a averti contre une attaque israélienne de l’Iran, exprimant ses craintes que la réponse iranienne à cette option ne soit dévastatrice.
Dagan a insisté lors d’une interview avec le programme dominical américain très populaire de CBS “60 minutes”, qu’une attaque israélienne sur l’Iran mènerait à une réaction de tir de missiles sur Israël qui aurait un “impact dévastateur” sur la capacité des Israéliens à continuer leur vie quotidienne normale, a rapporté le quotidien Ha’aretz.
Il a aussi prédit que toute attaque sur les installations nucléaires iraniennes déclencherait une guerre régionale qui n’aurait potentiellement pas de fin.
L’ancien chef de l’espionnage israélien a également exprimé un certain scepticisme quant à l’efficacité d’une attaque israélienne afin de stopper le programme nucléaire iranien.
L’ex-chef du Mossad a aussi rappelé le fait que l’Iran possède “des douzaines” de sites de production d’énergie nucléaire fortifiés et que détruire toutes ces facilités serait quasiment impossible.
Les Etats-Unis, le régime israélien et quelques uns de leurs alliés ont accusé Téhéran de poursuivre des objectifs militaires dans le cadre de son programme énergétique nucléaire.
Les Etats-Unis et l’Union Européenne ont utilisé le prétexte pour imposer des sanctions contre l’Iran, tandis que Tel-Aviv a menacé d’une attaque militaire contre les installations nucléaires iraniennes. Pendant ce temps, Washington a dit de manière répétitive qu’elle “gardait toutes les options sur la table en ce qui concerne l’Iran”.
La république islamique a rejeté les accusations de l’occident concernant son programme nucléaire, argumentant qu’en tant que signataire du traité de non-prolifération nucléaire et membre de l’AIEA, elle est autorisée à développer et acquérir la technologie nucléaire pour des objectifs pacifiques.
Israël accorde un permis de recherche d’uranium à Meir Dagan, l’ancien directeur du Mossad
Le Mont Sodome
Publié le 04 Avril 2012
Citation :
Le commissaire aux mines du ministère de l’Énergie et de l’eau approuvé une demande de la société israélienne Gulliver pour la recherche de métaux radioactifs (uranium) dans le désert de Judée et du Néguev.
L’annonce, rendue officielle ces dernières 24 heures, devrait faire plaisir à l’ancien Memouneh (directeur du Mossad) Meir Dagan, qui est lui-même président de Gulliver !
Pour services rendus dans l'armée israélienne durant 32 ans et et le Mossad qu'il a dirigé de 2003 à 2001, Meir Dagan (67 ans) a obtenu cette faveur supplémentaire de son ami Netanyahou.
Meir Dagan recevant l'accolade de Benjamin Netanyahou
ELVALLEY - RUEE VERS L'OR EN ISRAËL. LA SOCIÉTÉ ISRAÉLIENNE GULLIVER ENERGY A DEMANDÉ UN PERMIS DE PROSPECTION D’OR POUR LES MONTAGNES DE LA RÉGION D'EILAT.
19 Avril 2012 - Par IsraelValley Desk
Citation :
La société israélienne Gulliver Energy a demandé un permis de prospection d’or auprès du superviseur des mines israéliennes, à Nahal Roded, dans les montagnes de la région d’Eilat, lundi 16 avril 2012. Le permis a été demandé par une filiale de Gulliver, Anat Oil Exploration et est en compétition avec la filiale israélienne de la compagnie australienne Northwood Exploration Ltd, qui souhaite aussi chercher de l’or à cet endroit.
ISRAELVALLEY PLUS Gulliver Energy obtient le premier permis de prospection d’uranium en Israël. Le PDG de la société israélienne Gulliver Energy, Méir Dagan, ancien dirigeant du Mossad, a indiqué, dans un communiqué à la Bourse de Tel-Aviv, jeudi 22 décembre 2011, avoir obtenu l’accord des Autorités israéliennes en charge de l’eau et de l’énergie pour lancer ses explorations, dans la région d’Arad, dans le désert du Neguev.
Aucune société israélienne n’a auparavant recherché de l’uranium en Israël, Gulliver fera appel à des consultants étrangers et importera les équipements requis pour prospecter de l’uranium.
Méir Dagan, l'ancien chef du Mossad, signe une pétition exigeant la conscription de tous les citoyens
Lundi 23 avril 2012 à 20:13
Citation :
L'ancien chef du Mossad, Méir Dagan, a rendu visite aux occupants de la tente des "freyerim" (les pigeons) qui a été installée dans le jardin des Roses à Jérusalem. Il a signé la pétition exigeant la mise sur pied d'une loi imposant la conscription obligatoire pour tous les citoyens du pays.
"Nous sommes dans une réalité absolument inacceptable où il n' ya pas d'égalité des droits et des devoirs. C'est très problématique sur un sujet qui devrait être le ciment de la société israélienne", a déclaré l'ancien patron des Services secrets israéliens. Jusqu'à présent, cette pétition aurait recueilli près de 100.000 signatures, selon les organisateurs.
L’ancien directeur du Shin Bet semble emprunter la même voie que l’ancien directeur du Mossad, Meïr Dagan, qui depuis la fin de son mandat utilise chaque occasion pour faire des croche-pieds au gouvernement. Intervenant devant un forum civil à Kfar Saba, Youval Diskin s’est lancé dans une diatribe contre le Premier ministre et le ministre de la Défense, déclarant notamment « qu’il ne leur faisait aucune confiance sur le dossier iranien et qu’ils étaient des dirigeants dangereux ». Sur la question du conflit israélo-palestinien, Diskin accuse notamment le gouvernement « de n’avoir aucune intention de faire la paix avec les Arabes palestiniens » et croit savoir « que contrairement à ce que rabachent les responsables politiques, Abou Mazen voulait vraiment la paix » (sic).
Les réactions ne ses ont pas faites attendre. Des proches du ministre de la Défense accusent Diskin « de porter atteinte à la tradition des directeurs du Shin Bet et au devoir de réserve qui incombe à ceux qui achèvent leur mandat à la tête des agences de renseignement ». Les proches de Barak mais aussi du Premier ministre accusent Diskin « d’agir de manière irresponsable et pour de motifs de vengeance personnelle suite à une frustration ». En effet, Diskin voulait absolument devenir directeur du Mossad, mais n’ayant pas obtenu ce qu’il voulait il a apparemment attendu son heure pour se venger au détriment de la sécurité du pays.
« Diskin a traité les citoyens israéliens d’’imbéciles’ » dit un proche du Premier ministre, « mais ils sont en réalité bien plus intelligents que lui ». Mais surtout, explique ce proche : « S’il a tant de mépris pour Binyamin Netanyahou, pourquoi voulait-il absolument prolonger son mandat d’un an comme directeur du Shin Bet et ensuite devenir directeur du Mossad sous ce même Netanyahou ?? »
Le ministre Shalom Simhon, proche d’Ehoud Barak se demande également « pourquoi Diskin n’avait-il pas démissionné, s’il ne faisait confiance ni à Barak ni à Netanyahou ? » Même question qui fut posée il y a quelques mois à propos de Meïr Dagan qui a opté pour la même stratégie irresponsable et basse. Et Simhon enfonce le clou : « Celui qui distribue des notes au gouvernement a oublié que durant son mandat à la tête du Shin Bet il a été incapable de trouver une solution valable pour libérer Gilad Shalit autre que le prix exorbitant qui a été payé ».
La ministre Limor Livnat (Likoud) soupçonne Diskin « de motivations personnelles douteuses » dans ses déclarations, et l’accuse « d’affaiblir la position d’Israël sur la scène internationale ».
Dans l’opposition on exulte, et Yoël Hasson (Kadima) déclare « que Diskin n’avait fait que dire tout haut ce que toute la population pense tout bas ». Yoël Hasson indique « que les déclarations successives de Meïr Dagan, Gaby Ashkenazy et aujourd’hui Youval Diskin sont inquiétantes et posent la question du degré de sens des responsabilités de ceux qui gouvernement le pays ».
En réalité, ce qui est posé, c’est la question du sens des responsabilités nationales de ces individus qui sont prêts à jeter par-dessus bord la crédibilité et la sécurité du pays dans le seul but de se frayer un jour la voie dans la vie politique israélienne.
L'ancien chef du Mossad n'a pas de portable Mots clés : Confidentiels
29/04/2012 - Mise à jour : 22:55
Citation :
Meir Dagan, l'ancien chef du Mossad, n'a pas de téléphone portable. «Il n'y a pas si longtemps, je gagnais ma vie en m'occupant de gens qui se baladent avec des téléphones portables», a-t-il expliqué au quotidien israélien Maariv. «Maintenant que...
Ex-Mossad Chief Meir Dagan says ruling regime in Israel more dangerous than ‘Iranian threat’
Middle East Monitor | May 1, 2012
Citation :
Former Mossad Chief, Meir Dagan, has said that Yuval Diskin, the former director of Shin Bet (Israel’s Security Agency), was speaking his “internal truth” when he criticized Israel’s Prime Minister, Binyamin Netanyahu, and Defence Minister, Ehud Barak.
Iran : Yuval Diskine accuse Nétanyahou de ''sentiments messianiques''
L'ancien chef du Shin Bet, Yuval Diskine, accuse Benyamin Nétanyahou et Ehoud Barak de faire preuve de "sentiments messianiques" dans la gestion de la menace iranienne, et les estime non qualifiés à la gérer.
Dimanche 29 avril 2012 à 13:00
Citation :
Un ancien directeur du Shin Beth, les services israéliens de contre-espionnage, estime que les dirigeants actuels de l'Etat hébreu sont inaptes à traiter le dossier du nucléaire iranien en raison des "sentiments messianiques" qui les animent.
"Je n'ai aucune confiance dans le Premier ministre ou le ministre de la Défense", a déclaré Yuval Diskine dans un discours prononcé vendredi et partiellement diffusé le lendemain sur Radio-Israël. "Je n'accorde aucun crédit à des dirigeants qui fondent leurs décisions sur des sentiments messianiques."
L'intéressé, qui a quitté son poste de patron du contre-espionnage israélien il y a un an, a ajouté à propos de Benyamin Nétanyahou et d’Ehoud Barak et d'une éventuelle opération préventive contre l'Iran:
"Je les ai côtoyés de près : ce ne sont pas des Messies, ces deux-là. Ce sont des gens à qui, personnellement, je ne confierai pas la responsabilité de diriger Israël à l'occasion d'un événement de cette ampleur et de sortir le pays de semblable situation".
Ses propos très sévères sur Benyamin Nétanyahou et Ehoud Barak succèdent à une déclaration de l'actuel chef d'état-major de Tsahal, le général Benny Gantz, qui avait qualifié les dirigeants iraniens de "très rationnels" et donc peu disposés à fabriquer une bombe atomique comme le redoutent les Occidentaux et Israël.
Depuis plusieurs mois, des rumeurs circulent sur un possible raid aérien contre des installations nucléaires iraniennes pour empêcher la République islamique de se doter de l'arme atomique. L'ancien patron du Mossad, Meïr Dagan, a pour sa part tourné en dérision l'idée de frappes contre l'Iran.
Les entourages de "Bibi" Nétanyahou et d’Ehoud Barak n'ont, pour le moment, pas réagi à l'attaque en règle de Yuval Diskine, mais le vice-Premier ministre Silvan Shalom a répliqué : "Tout le monde ne pense pas de cette façon. Semblable décision ne sera pas prise par deux personnes. En fin de compte et en respectant chacun, celui qui importe le plus dans cette affaire est le chef d'état-major", a-t-il dit sur Radio-Israël.
Le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, a réfuté les assertions de Yuval Diskine et s'est interrogé sur ses motifs.
La question de savoir s'il faut agir contre Israël et de quelle façon "n'est pas du ressort du Premier ministre et du ministre de la Défense. Elle est généralement prise par le conseil des ministres ou le cabinet de sécurité", a-t-il fait valoir sur la deuxième chaîne de télévision.
Le ministre des Affaires étrangères a laissé entendre que les propos de l'ancien patron du Shin Bet pouvaient s'expliquer par son ressentiment de ne pas avoir été promu à la tête du Mossad.
Commentant la "sortie" de Yuval Diskine dans les colonnes du quotidien libéral israélien "Haaretz", Amos Harel relève que la température politique monte à l'approche de la nouvelle session, à Bagdad à la mi-mai, de pourparlers entre les Six et l'Iran sur le dossier nucléaire.
"Rien n'est écrit à l'avance dans ce dossier iranien et le printemps risque de se transformer en un nouvel été de tension", écrit-il.
La révolte des généraux israéliens contre l’obscurantisme israélite
Publié le : vendredi 4 mai
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Yuval Diskin, ancien directeur du Shabak (« Shin Bet »), l’agence de contre-espionnage israélienne, vient à son tour de sévèrement critiquer les positions défendues par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak.
Concernant les relations entre les juifs israéliens et les autres groupes ethniques, M. Diskin affirme que « durant ces 15 dernières années, Israël est devenu de plus en plus raciste. Toutes les études le montrent. Il y a du racisme contre les arabes et contre les étrangers, et nous sommes devenus aussi une société plus belliqueuse ».
Surtout, il affirme que les politiciens israéliens sont animés par des motifs irrationnels : « Je n’ai pas confiance dans les dirigeants actuels, je ne pense pas qu’ils soient à un niveau suffisant pour gérer un événement de l’ampleur d’une guerre régionale ou contre l’Iran (...) Je ne crois ni au Premier ministre, ni au ministre de la Défense. Je n’ai pas confiance dans une direction qui prend des décisions basées sur des sentiments messianiques » [1].
Ces déclarations fracassantes de Yuval Diskin ont été appuyées par Meir Dagan, l’ancien directeur du Mossad, et elles font suite aux propos du chef d’état-major, le général Benny Gantz, qui a admis que l’Iran ne cherchait pas à fabriquer de bombe atomique [2].
Ces prises de positions rapprochées des responsables de la sécurité israélienne visent à ramener les politiciens à la raison et à les dissuader de lancer le pays dans une guerre contre l’Iran.
Alors que les médias occidentaux décrivent Israël comme un État moderne et « l’unique démocratie du Proche-Orient », le pays vit toujours sous état d’urgence et ses dirigeants actuels appartiennent à des sectes extrémistes.
Ainsi Benjamin Netanyahu et Ehud Barak courtisent publiquement des rabbins ultra-ortodoxes comme Ovadia Yossef, leader du mouvement politique Shass. Celui-ci considère par exemple que les non-juifs sont nés uniquement pour servir le peuple d’Israël [3], ou encore que tous les Palestiniens doivent périr [4].
Lors de son allocution à l’assemblée générale de l’ONU en septembre 2011, M. Netanyahu avait cité l’enseignement qu’il avait reçu de son maître, le rabbin Menahem Mendel Schneerson, leader du mouvement hassidique Loubavitch [5]. À titre personnel, le Premier ministre israélien croit que ce rabbin est le Messie. Il ne serait pas mort en 1994, mais vivrait caché aux yeux des hommes.
En 2010, dans un discours prononcé à l’occasion d’une commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, Benjamin Netanyahu avait annoncé que la prophétie du chapitre 37 d’Ézéchiel, « Les ossements desséchés », était accomplie [6].
Dans cette logique eschatologique, les prophéties des chapitres 38 et 39 restent à réaliser. Israël devra participer à une immense bataille, où les pertes seront lourdes de chaque côté, mais au cours de laquelle Dieu interviendra et sauvera le « Peuple élu ». Pour cette secte, une guerre de grande ampleur contre l’Iran est une étape indispensable à la manifestation du Messie.
Pour Yuval Diskin et ses collègues, cette croyance serait le seul mobile poussant Benjamin Netanyahu et Ehud Barak à tenter depuis des années de provoquer une guerre avec l’Iran.
[1] « Diskin : PM, Barak are motivated by messianism ; I don’t trust them », par Barak Ravid, Haaretz, 29 avril 2012. (voir document joint)
[2] « Israël renonce à 21 ans d’intox sur la prétendue bombe iranienne », Réseau Voltaire, 26 avril 2012.
[3] « Yosef : Gentiles exist only to serve Jews », Jerusalem Post, 18 octobre 2010.
[4] “Erekat : Israeli religious figure urging genocide of Palestinians”, Haaretz, 29 août 2010.
[5] « Statement by Benjamin Netanyahu at the 66th UN General Assembly » par Benjamin Netanyahu, Voltaire Network, 23 septembre 2011.
[6] « Benjamin Netanyahu’s Speech at the Ceremony Commemorating 65 Years Since the Liberation of Auschwitz », par Benjamin Netanyahu, Voltaire Network, 27 janvier 2010.
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Sujet: Re: Arcanum Sam 5 Mai 2012 - 15:37
Voilà un général qui dit ce qu'il croit sans doute être juste.
David Meidan, le médiateur israélien dans le dossier Shalit, quitte le Mossad
3 Juin 2012 - Guysen Israel News
Citation :
David Meidan, le coordinateur israélien du dossier des captifs et des disparus, a décidé de mettre un terme à sa carrière au sein du Mossad et à passer dans le secteur privé. M. Meidan, qui était le délégué personnel de Binyamin Netanyahou dans les tractations pour la libération de Guilad Shalit, a travaillé 35 ans à différents postes au sein des services secrets israéliens.
Une attaque contre l'Iran provoquerait une guerre régionale, estime l'ancien chef du Mossad
Source: xinhua - 06.06.2012 13h26
Citation :
Attaquer les infrastructures nucléaires iraniennes risque de provoquer instantanément une guerre régionale, a mis en garde lundi l'ancien chef du Mossad, Meir Dagan, exhortant le leadership israélien à ne considérer l'option militaire qu'en dernier recours.
"Personne ne leur demande jamais ce qui se passera cinq minutes après une attaque contre l'Iran. Cinq minutes après le bombardement des installations nucléaires iraniennes, nous nous retrouverons dans une guerre régionale", a rapporté jeudi le quotidien Yisrael Hayom, citant M. Dagan, qui s'exprimait devant les étudiants de l'université Ben-Gurion.
"Israël répondra, le Hezbollah répondra, les organisations terroristes de Gaza, ainsi que le président syrien Bachar al-Assad, dans une guerre de survie dans son propre pays, répondront également", a affirmé M. Dagan, qui a démissionné en 2010 après huit ans à la tête de l'agence d'espionnage israélienne.
Il a réitéré que l'option militaire "devait être la dernière option pour Israël et tous les pays occidentaux".
M. Dagan et Yuval Diskin, ancien directeur du service de sécurité israélien Shin Bet, ont déclenché la polémique pour avoir critiqué l'attitude du gouvernement israélien face à l'Iran lors d'apparitions publiques et d'interviews médiatiques ces derniers mois, au cours desquelles ils ont affirmé qu'une frappe aérienne préemptive, avec ou sans les Etats-Unis, ne ferait que suspendre temporairement le programme d'enrichissement de fuel nucléaire de la République islamique.
Ces dernières remarques interviennent un peu moins de deux semaines avant un troisième cycle de négociations entre l'Iran et le G5+1 prévu à Moscou au milieu du mois de juin.
Un sondage publié lundi montre que les Israéliens sont partagés entre le fait qu'il faille attaquer ou non les installations nucléaires iraniennes: 52 % des interrogés ont répondu s'opposer à une éventuelle attaque, affirmant qu'Israël devait d'abord essayer tous les moyens diplomatiques, alors que 48 % des sondés soutiennent inconditionnellement une action militaire.
Créé le 05-06-2012 à 18h15 - Mis à jour le 07-06-2012 à 12h41Par René Backmann
Citation :
Que peut-on faire pour arrêter les massacres ? Pour "Le Nouvel Observateur", des experts de la Syrie, des arcanes de la diplomatie ou des questions militaires ont retourné ce casse-tête dans tous les sens. Voici ce qu'en dit l'Israélien Yossi Alpher, ancien responsable de la Syrie au Mossad.
Que faut-il faire pour résoudre la crise syrienne ?
- Commençons avec ce qu’il ne faut pas faire. Eliminons quelques possibilités. Premièrement : compter sur l’opposition. Elle est désespérément divisée et tout aussi désespérément incompétente. Il est donc difficile de la soutenir. Deuxièmement : espérer le départ de Bachar al-Assad. Il ne va pas partir, il ne sera pas non plus chassé par une résolution des Nations Unies. Aucune des solutions adoptées dans les autres pays arabes n’est applicable en Syrie en raison de la situation ethnique et religieuse de ce pays. Assad n’est pas seulement le chef d’Etat de la Syrie mais le chef des Alaouites. Qui sont soutenus par les chiites, c'est-à-dire par l’Iran et les chiites libanais. S’ils perdent le pouvoir, ils sont morts. Ils seront massacrés. Tout ce qu’ils pourraient faire serait de se barricader dans leur bastion côtier et se battre jusqu’au dernier contre tout le monde. Aucun compromis avec eux n’est aujourd’hui imaginable.
Même si Bachar al-Assad se retirait ?
- Oui, même s’il se retirait ou était écarté pour être remplacé par un autre alaouite. Cela ne mettrait pas un terme à la guerre qui est chaque jour un peu plus une guerre entre les Alaouites et les sunnites. Les autres minorités – chrétiens, druzes – se limitent à changer de position selon les protections qu’elles attendent. Une solution yéménite est donc exclue.
Autre idée à écarter : la création de couloirs humanitaires permettant de fournir aux victimes de la guerre de la nourriture, des médicaments de l’aide médicale. Impossible. S’ils sont créés, à partir de la frontière libanaise ou turque, il faudra les protéger, car ils seront attaqués par l’armée syrienne qui estimera avoir à faire à une invasion de son territoire. C’est à des opérations de guerre qu’il faudra faire face. C’est une tromperie de laisser croire que l’on pourrait créer des corridors humanitaires et les protéger sans provoquer une escalade. Soyons clairs : la création de couloirs humanitaires signifie une intervention militaire en Syrie.
Il ne reste qu’une option : l’opération militaire internationale. Qui ne se produira pas sans un mandat des Nations Unies. Auquel la Russie s’opposera. Pour de nombreuses raisons, stratégiques, historiques et autres. N’oublions pas, en particulier, qu’il y a 250.000 orthodoxes en Syrie et que l’église orthodoxe russe dispose, autour de Poutine d’un lobby puissant, qui plaide en faveur du soutien à Assad car il protège les orthodoxes syriens des islamistes.
Cela signifie-t-il que Poutine ne lâchera jamais Assad ?
- Il ne faut jamais dire jamais. Les Russes sont rationnels. Je dis seulement que c’est difficile pour eux de lâcher Assad. D’autant qu’ils ont leurs propres problèmes avec les islamistes et qu’ils n’ont pas aimé ce qui s’est passé en Libye où ils estiment avoir été trompés par l’Occident. Par l’Otan et les Nations Unies.
Donc la guerre civile syrienne va se poursuire…
- Pour le moment, franchement, je ne pense pas qu’il soit possible de faire quoi que ce soit. Pour moi, il faudrait que les atrocités s’aggravent encore et/ou que la guerre déborde d’une manière sérieuse sur les pays voisins – on en voit déjà les premiers signes au Liban – pour que la communauté internationale, ou une partie de la communauté internationale se décide à intervenir fermement. Oui, pour que cela se produise, il faudra que la situation en Syrie soit encore pire que ce que nous avons sous les yeux.
Israël peut-il être entraîné dans ce conflit ?
- Larijani, le président du parlement iranien vient de déclarer que si une intervention étrangère avait lieu en Syrie, l’Iran attaquerait Israël. Si les Iraniens sont assez stupides pour faire cela, ils entraîneront Israël dans ce chaos. Et Israël – je parle ici d’expérience, sans me référer à un sondage ou à une étude – est de plus en plus convaincu qu’aucune autre solution en Syrie ne pourrait être pire que Bachar al-Assad. La Syrie ne deviendra pas un Etat Frère musulman ennemi monolithique. Par ailleurs, il est clair que la chute d’Assad serait un coup terrible pour l’Iran. Attention, cela ne veut pas dire qu’Israël serait tenté d’intervenir. Israël a sagement décidé de ne pas intervenir.
Jusqu’à présent d’ailleurs, Bachar-al-Assad a été, comme son père, un voisin relativement paisible pour Israël.
- Oui, on peut dire cela dans la mesure où la frontière du Golan a été la plus tranquille des frontières d’Israël pendant plusieurs décennies. Par ailleurs, les Assad père et fils n’ont jamais été très pressants dans les négociations sur le Golan. Tout cela est vrai, mais l’alliance de la Syrie avec l’Iran et avec le Hezbollah doit être prise au sérieux. Surtout lorsque les menaces iraniennes se font de plus en plus précises. Cela dit un événement très important dans nos relations avec Damas a eu lieu la semaine dernière : Netanyahou et Barak ont critiqué, pour la première fois, ensemble et ouvertement les atrocités perpétrées par le régime syrien, adoptant une posture qui peut être comprise par l’opposition syrienne comme hostile à Assad. Peut-être cela veut-il dire que la position israélienne, sur la question est en train de changer…
Excluez-vous l’hypothèse qu’un groupe de militaires ou de politiciens civils alaouites écarte Assad pour enrayer le glissement du pays dans l’anarchie.
- Non je n’exclus pas qu’un groupe d’officiers supérieurs alaouites parviennent à la conclusion que le régime n’est plus en mesure de défendre les intérêts de leur communauté et tentent d’abord d’obtenir de l’opposition des garanties convaincantes pour les alaouites avant d’essayer d’agir. C’est possible. Mais la Syrie est un régime doté de services de sécurité puissants et omniprésents et c’est précisément le genre de trahison qu’ils guettent. Si une telle initiative devait être prise, elle ne pourrait venir, selon moi, que de l’armée.
Mais attention. On ne peut exclure non plus que Bachar durcisse encore la répression, multiplie les atrocités, écrase l’opposition et remporte cette guerre. Ce n’est pas impossible.
Interview de Yossi Alpher* par René Backmann
(*) Ancien officier des services de renseignements militaires israéliens et du Mossad, puis conseiller du premier ministre Ehoud Barak, Yossi Alpher coédite, avec le politologue palestinien Ghassan Khatib, le site "Bitterlemons".
Une attaque contre l'Iran provoquerait une guerre régionale, estime l'ancien chef du Mossad
07.06.2012 08h09
Citation :
Attaquer les infrastructures nucléaires iraniennes risque de provoquer instantanément une guerre régionale, a mis en garde lundi l'ancien chef du Mossad, Meir Dagan, exhortant le leadership israélien à ne considérer l'option militaire qu'en dernier recours.
"Personne ne leur demande jamais ce qui se passera cinq minutes après une attaque contre l'Iran. Cinq minutes après le bombardement des installations nucléaires iraniennes, nous nous retrouverons dans une guerre régionale", a rapporté jeudi le quotidien Yisrael Hayom, citant M. Dagan, qui s'exprimait devant les étudiants de l'université Ben-Gurion.
"Israël répondra, le Hezbollah répondra, les organisations terroristes de Gaza, ainsi que le président syrien Bachar al-Assad, dans une guerre de survie dans son propre pays, répondront également", a affirmé M. Dagan, qui a démissionné en 2010 après huit ans à la tête de l'agence d'espionnage israélienne.
Il a réitéré que l'option militaire "devait être la dernière option pour Israël et tous les pays occidentaux".
M. Dagan et Yuval Diskin, ancien directeur du service de sécurité israélien Shin Bet, ont déclenché la polémique pour avoir critiqué l'attitude du gouvernement israélien face à l'Iran lors d'apparitions publiques et d'interviews médiatiques ces derniers mois, au cours desquelles ils ont affirmé qu'une frappe aérienne préemptive, avec ou sans les Etats-Unis, ne ferait que suspendre temporairement le programme d'enrichissement de fuel nucléaire de la République islamique.
Ces dernières remarques interviennent un peu moins de deux semaines avant un troisième cycle de négociations entre l'Iran et le G5+1 prévu à Moscou au milieu du mois de juin.
Un sondage publié lundi montre que les Israéliens sont partagés entre le fait qu'il faille attaquer ou non les installations nucléaires iraniennes: 52 % des interrogés ont répondu s'opposer à une éventuelle attaque, affirmant qu'Israël devait d'abord essayer tous les moyens diplomatiques, alors que 48 % des sondés soutiennent inconditionnellement une action militaire. Source: xinhua
NEWS: ISRAELVALLEY - BRUITS DE BOTTES : ISRAËL SYRIE - POUR LA PREMIERE FOIS UN EX-PATRON DU MOSSAD REVELE A QUEL MOMENT ISRAËL POURRAIT INTERVENIR ACTIVEMENT EN SYRIE.
13.07.2012 - Par IsraelValley Desk
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Dans un interview à la chaîne britannique Sky, l’ancien directeur du Mossad Dany Yatom a affirmé qu’Israël pourrait intervenir militairement en Syrie si des armes non conventionnelles actuellement détenues par le régime de Bachar el Assad étaient transférées aux organisations terroristes et plus particulièrement au Hezbollah.
“Une fuite d’armes chimiques pourrait entraîner la région dans une guerre totale”, a estimé Yatom, faisant part ainsi de la profonde inquiétude d’Israël sur ce dossier très sensible. (Guysen)
Le général de réserve Dani Yatom a été, entre autres, le patron du Mossad, le chef du cabinet politique d’Ehud Barak au temps où celui-ci était Premier Ministre, et l’attaché de camp du premier ministre Ytzhak Rabin.
ISRAELVALLEY PLUS Un article de (1) : "Des volontaires israéliens coopèrent avec des organisations occidentales pour fournir une aide humanitaire aux réfugiés syriens en Turquie et en Jordanie, a indiqué jeudi à l’AFP le député israélien Ayoub Kara. “Nous avons trouvé, avec des organisations de volontaires israéliens se trouvant actuellement aux frontières jordanienne et turque avec la Syrie, le moyen de fournir une aide humanitaire aux Syriens qui s’y trouvent”, a déclaré M. Kara, qui appartient à la minorité druze israélienne et au Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Des groupes de volontaires israéliens interviennent en Turquie et en Jordanie depuis deux mois, a-t-il précisé, en ajoutant que l’aide était humanitaire, notamment “de la nourriture et des médicaments”.
Le député a souligné que les groupes impliqués, dont il s’est refusé à dévoiler le nom, n’étaient pas liés au gouvernement et travaillaient en collaboration avec des institutions européennes. M. Kara a déclaré que le gouvernement israélien souhaitait rester prudent à ce sujet, par crainte d’être perçu comme un soutien aux groupes d’opposition combattant le régime du président syrien Bachar el-Assad, un des ennemis d’Israël.
“Si nous étions partie prenante dans le conflit, cela pourrait représenter un danger pour l’ensemble de la région et pour le monde”, a-t-il estimé. Le député a ajouté que les gouvernements jordanien et turc “étaient au courant de la présence d’organisations israéliennes” sur leur sol et qu’il étudiait, avec les gouvernements israélien et jordanien, la possibilité de faire soigner des réfugiés syriens en Israël".
Les chefs de sécurité d'Israël s'opposent à une frappe unilatérale sur l'Iran
2012-08-01 01:04:47 xinhua
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Des responsables militaires et politiques d'Israël sont en désaccord sur une frappe indépendante sur les installations nucléaires de l'Iran, a rapporté mardi le quotidien Yediot Aharonot, citant des responsables américains.
Selon le journal, les responsables à Washington ont récemment nommé les chefs de sécurité d'Israël comme opposants à une opération militaire qui exclurait les États-Unis. Les sources anonymes des États-Unis ont déclaré que le chef de l'armée israélienne, le chef du Renseignement militaire, le commandant de la Force aérienne et le chef du Mossad se sont opposés à une frappe unilatérale de l'armée israélienne sur l'Iran.
L'ancien directeur du Mossad, Meir Dagan et l'ancien chef du Shin Bet, Yuval Diskin, ont tous deux déjà prévenu qu'une frappe sans le soutien des États-Unis ne ferait que retarder le programme nucléaire de l'Iran de quelques années, et va déclencher un conflit régional avec des conséquences désastreuses pour Israël.
Le journal israélien a publié cette information alors que le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, est attendu en Israël mardi pour des entretiens avec des hauts responsables pendant lesquels la discussion du programme nucléaire de l'Iran devrait figurer en bonne place.
L’ancien chef du Mossad : L’Iran devrait craindre les 12 semaines à venir
jeudi 2 août 2012
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La déclaration de l’ancien chef du Mossad survient alors que Netanyahou prévient que le temps de la diplomatie est écoulé parmi les spéculations sur une attaque possible avant les élections aux USA.
L’ancien chef du Mossad Efraim Halevy a ajouté à la spéculation sur une frappe militaire israélienne imminente contre le programme nucléaire de l’Iran dans une déclaration oubliée par le ‘New York Times’ mercredi.
Actualité Mondiale : Israël pourrait détruire une partie du Liban et de Gaza s'il est bombardé, selon l'ex-chef du Mossad
Un char israélien, lors de la guerre entre Hezbollah et Israël, au cours de l'été 2006.
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L'ex-chef du Mossad, l'agence de renseignement israélien, Danny Yatom, a déclaré lundi qu'Israël pourrait détruire une partie du Liban et de Gaza s'il été attaqué à coup de roquettes de ces régions, dans le scénario d'une guerre avec l'Iran.
S'exprimant lors d'une interview à la radio israélienne, M. Yatom répondait aux inquiétudes sur l'éventualité d'une riposte du Hezbollah libanais et du Hamas de Gaza.
M. Yatom a souligné que l'arsenal de roquettes de ces mouvements pouvait atteindre la totalité d'Israël.
"Nous devons cesser les tirs de missiles, que ce soit du nord ou du sud, aussi rapidement que possible", a déclaré M. Yatom, ajoutant que le Liban comme Gaza souffriraient grandement dans l'éventualité d'une telle attaque.
"Il est possible que le prix payé par le Liban et par Gaza soit horrible. Nous pourrions détruire, nous détruirions probablement, plusieurs parties du Liban et de Gaza", a-t-il dit.
La direction militaire israélienne est de longue date opposée à une frappe sur l'Iran par crainte de déclencher un conflit régional aux conséquences imprévisibles.
Toutefois, malgré l' opposition des officiers militaires, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak réclament une attaque contre les sites nucléaires iraniens.
M. Nétanyahou et le président des États-Unis Barack Obama doivent se rencontrer le 27 septembre à New York, et les deux dirigeants devraient à cette occasion s'adresser à l'Assemblée générale de l'ONU ainsi que poursuivre les discussions sur la question iranienne.