Sujet: La loi des milices armées chrétiennes Mer 25 Déc 2013 - 19:44
Centrafrique: panique et confusion autour de l'aéroport de Bangui
Par LEXPRESS.fr, publié le 25/12/2013 à 16:50, mis à jour à 19:30
Les forces françaises de l'opération Sangaris se sont déployées autour de l'aéroport de Bangui, où règne, comme dans l'ensemble de la capitale centrafricaine, panique et confusion.
Une dizaine de véhicules blindés français se sont déployés mercredi après-midi devant l'entrée de l'aéroport de Bangui, et des tirs dans les quartiers voisins provoquaient la fuite de centaines de personnes, a constaté un journaliste de l'AFP - afp.com/Miguel Medina
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Après de multiples incidents intermittents au cours de la matinée de ce mercredi dans plusieurs quartiers nord de Bangui, les tirs se sont concentrés et intensifiés au fur et à mesure de la journée, progressant du nord vers le sud et l'aéroport.
Vers 15h00, ils s'en sont rapprochés. C'est là que sont basés les soldats français de l'opération Sangaris et les différents contingents de la force africaine (Misca).
Les tirs d'arme automatique, et notamment de mitrailleuse lourde, ne visaient apparemment pas l'aéroport lui-même, mais il était très difficile, dans la confusion généralisée, d'en identifier l'origine, et encore moins les belligérants impliqués.
Une dizaine de véhicules blindés français se sont donc déployés devant l'entrée de l'aéroport de Bangui, tandis que des tirs dans les quartiers voisins provoquaient la fuite de centaines de personnes.
Dans ce secteur, des centaines d'habitants paniqués ont fui en courant vers le sud, en direction du centre-ville. Dans ce quartier de Bangui, sont réfugiés au bord des pistes plusieurs milliers de déplacés.
Sujet: Re: La loi des milices armées chrétiennes Mer 1 Jan 2014 - 20:48
Centrafrique: affrontements à Bangui entre ex Séleka et milices chrétiennes
Ajouté par Jacques N. Godbout on 1 janvier 2014.
Un camp de réfugiés près de l'aéroport de Bangui, le 11 décembre 2013 en Centrafrique (Sia Kambou/AFP)
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Des échanges de tirs mercredi à Bangui ont fait un mort et quinze blessés, dont trois enfants, créant la panique et faisant fuir des centaines de civils vers le camp de déplacés situé à proximité de l’aéroport, rapporte aujourd’hui l’AFP.
Des affrontements ont éclaté en fin de matinée dans le 5e arrondissement de la capitale, proche de l’aéroport, entre ex-rebelles Séléka et milices chrétiennes «anti-balaka» et des tirs d’armes automatiques continus se rapprochaient du camp de réfugiés, rapporte l’agence de presse.
Seize personnes dont trois enfants ont été amenées en un heure des quartiers voisins à l’hôpital improvisé par Médecins sans frontières (MSF) dans le camp, tous blessés par balle ou victimes d’éclats de munitions. Un adulte est décédé des suites de ses blessures.
Depuis le 26 décembre, en coordination avec la MISCA, dit le ministère français de la Défense dans le plus récent point de la situation, «la force Sangaris marque son effort dans les quartiers qui se trouvent à l’est de l’aéroport. Ce sont les quartiers qui ont été les plus touchés par les dernières violences.»
Près de 600 soldats de Sangaris sont engagés en permanence dans cette effort de contrôle de zone qui s’effectue aux côtés des forces burundaises de la MISCA, précise le ministère.
Mais, admet la Défense française, la situation est toujours jugée volatile: «Dans Bangui, des individus ou des groupes hostiles à toute forme d’apaisement continuent à alimenter les tensions entre les communautés».
Et, malgré la présence des forces armées internationales à Bangui, les affrontements, attaques, lynchages, exactions et représailles sont quotidiens, affirme Médecins sans frontières qui, chaque jour, dit l’organisation, reçoit davantage de blessés.
«Ca n’arrête pas. Hier encore, on a reçu un bébé de six mois qui est décédé après avoir reçu une balle perdue», a déclaré à l’agence française un responsable local de MSF sur place.
La violence extrême n’épargne pas les structures de santé, dit l’organisation.
Le 24 décembre, un individu armé est entré dans le dispensaire de MSF situé à l’aéroport de Bangui. Le même jour, un homme équipé de grenades a pénétré dans l’hôpital communautaire. Le 25 décembre, les équipes ont dû temporairement évacuer la structure après que trois hommes armés aient pénétré dans l’établissement.
«À chaque -visite-, la tension monte d’un cran car les attaquants sont de plus en plus agressifs et haineux», relate Thomas Curbillon, chef de mission de MSF à Bangui dans un communiqué de l’organisation. «Il est absolument inacceptable que les structures de santé ne soient pas respectées et que leurs enceintes soient violées par des personnes armés qui menacent les patients et les équipes médicales.»
À l’intérieur du camp près de l’aéroport, qui compte environ 100.000 déplacés, une tension extrêmement forte régnait encore aujourd’hui suite à des rumeurs d’infiltration d’ex-Séléka et le personnel expatrié de MSF a du évacuer les lieux.
Inexplicablement, aucune force de la Misca n’était présente aux abords du camp pour sécuriser les lieux.
Les barbelés qui séparaient le camp du parking de l’aéroport, base des soldats français de l’opération Sangaris et de la force africaine (Misca), ont été enlevés et de nombreux civils déplacés circulaient mercredi entre les deux sites.
Mardi, plusieurs centaines d’entre eux, excédés par l’insécurité et leurs conditions de vie déplorables, avaient envahi le tarmac de l’aéroport, empêchant les avions de décoller, rapporte également France-Presse.
Chrétiens pour l’immense majorité, ils sont venus se placer sous la protection des militaires français pour échapper aux exactions des ex-rebelles majoritairement musulmans de la Séléka.
Au même moment,les civils musulmans, centrafricains mais surtout tchadiens, fuient la ville, craignent d’être victimes de représailles de milices d’autodéfense locales chrétiennes «anti-balaka» ou de foules les accusant de connivence avec les Séléka.
Les violences intercommunautaires ont ainsi fait un millier de morts dans la capitale centrafricaine depuis le 5 décembre, date du début de l’intervention française.
Sujet: Re: La loi des milices armées chrétiennes Sam 4 Jan 2014 - 18:18
Centrafrique : les exactions sur les Tchadiens "ne resteront pas impunies" (Déby)
VENDREDI 3 JANVIER 2014 - 17:44
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Le président tchadien Idriss Déby Itno a condamné ce vendredi les exactions commises sur les ressortissants tchadiens en Centrafrique, assurant qu’elles ne resteraient "pas impunies", lors d’une visite aux familles rapatriées à N’Djamena.
b]9 000 personnes de différentes nationalités ont fui la Centrafrique[/b]
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Le commandant de la force africaine en Centrafrique (Misca) a de nouveau appelé les groupes armés et autres «hors-la-loi», qui continuent de se livrer à des exactions dans le pays, a déposer les armes, tout en les menaçant d'une forte répression par les forces qu'il commande. «Je demande à tous les hors-la-loi de déposer les armes, à tous les ex-FACA (forces armées centrafricaines, armée régulière) de rester cantonnés. Sinon, ils seront considérés comme des hors-la-loi, des bandits et trouveront en face d'eux les forces de la Misca pour mettre un terme à leurs agissements», a déclaré lors d'un point de presse le général camerounais Martin Tumenta Chomu. «Désormais, on aura des bilans (de victimes) et des bilans lourds», a-t-il averti sans donner davantage de précisions.
Interrogé sur les exactions commises ces derniers jours à Bangui et en province par les milices chrétiennes anti-balaka, le général Tumenta Chomu les a qualifiés de «nébuleuse de hors-la-loi». Il a salué «les opérations menées par des soldats de la RDCongo qui ont permis de boucler certains quartiers de Bangui, de procéder à des rafles et de récupérer beaucoup d'armes». Hier, des soldats congolais de la Misca continuaient de fouiller des maisons, supposées appartenir à des «anti-balaka», dans le quartier chrétien de Miskine, ont rapporté des médias.
Auparavant, la force française déployée en Centrafrique, Sangaris, avait montré à la presse l'arsenal saisi par ses soldats et ceux de la Misca depuis le début décembre. Selon une source militaire sur place, si les armements lourds (mines anti-chars, canons) ont été saisis essentiellement dans les dépôts de l'ex-rébellion à dominante musulmane Séléka, qui ont occupé le pouvoir entre mars 2013 et janvier dernier, les milices chrétiennes disposent elles aussi de nombreux fusils d'assaut, lance-roquettes et également de mines anti-personnel. La Misca compte à ce jour 5 407 hommes, venus de huit pays africains, dont le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Tchad, selon les derniers chiffres obtenus auprès de la force. Elle doit atteindre un effectif totalde 6000 hommes.
Rappelons que près de 9 000 personnes de différentes nationalités ont fui la Centrafrique vers le Cameroun au cours des dix derniers jours, a indiqué vendredi dernier à Genève le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations unies (HCR). Avec ces arrivées dans la ville de Kentzou, à l'est du Cameroun, le nombre total de réfugiés venus de Centrafrique dans ce pays suite aux violences actuelles contre les musulmans dépasse les 20.000, selon une porte-parole du HCR, Mme Fatouma Lejeune-Kaba. Sur les 8762 personnes enregistrées par le HCR, plus de la moitié sont des Centrafricains. S'y ajoutent des Tchadiens, des Camerounais, quelques Nigérians et Maliens. Il s'agit majoritairement de femmes et d'enfants.
Sujet: Re: La loi des milices armées chrétiennes Lun 24 Fév 2014 - 18:39
Centrafrique: les «anti-balaka» tuent deux soldats de la MISCA à Bangui
Ajouté par Jacques N. Godbout le 24 février 2014 à 11:36.
Des combattants anti-Balaka à Bangui en République centrafricaine (Archives/Till Muellenmeister/IRIN)
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Non contents de s’en prendre aux civils et s’enhardissant chaque jour davantage depuis le désarmement des rebelles musulmans Séléka en décembre, les milices chrétiennes «anti-balaka» ont tué dimanche deux soldats de la force africaine qui a pour mission de sécuriser la capitale centrafricaine.
Deux soldats tchadiens de la force africaine (Misca) en Centrafrique ont été tués et deux autres blessés depuis dimanche soir à Bangui, lors d’affrontements avec des miliciens «anti-balaka», rapporte aujourd’hui l’AFP qui dit tenir l’information d’un haut gradé de la Misca.
Selon la source de l’agence française, deux militaires ont été tués et un autre blessé dimanche par des grenades, au cours d’affrontements dans le quartier «Combattant», où un autre soldat tchadien a été grièvement blessé lundi au cours de nouveaux accrochages.
Selon le général Martin Tumenta, chef des opérations militaires de la Misca, les victimes ont été attaquées alors qu’elles se déplaçaient à pied dans le quartier, où elles n’étaient pas censées se trouver..
C’est dans ce même quartier que trois civils musulmans ont été tués samedi par une foule en colère qui avait stoppé leur véhicule avant de les lyncher.
Par ailleurs, un jeune soldat français de 26 ans engagé dans l’opération Sangaris a aussi perdu la vie dimanche dans un accident lors d’une mission de reconnaissance des axes routiers dans l’ouest du pays Il s’agissait du 3e militaire mort en Centrafrique depuis le début de l’opération Sangaris.
Depuis début février, les Français ont accéléré leur déploiement hors de Bangui, en particulier dans l’ouest du pays, où environ 50% des éléments de combats français opèrent désormais.
Leur objectif prioritaire est la sécurisation de l’axe qui relie la capitale centrafricaine à la frontière camerounaise et par lequel transite l’essentiel de l’approvisionnement de Bangui
Ce sont dorénavant de plus en plus les forces de l’Union africaine, la Misca, qui ont pour mission de sécuriser la capitale avec le soutien militaire des Français.
Le cycle des tueries interreligieuses en Centrafrique a été déclenché par des mois d’exactions contre les chrétiens, perpétrées en toute impunité par les combattants majoritairement musulmans de la Séléka qui avaient pris le pouvoir à Bangui en mars 2013.
Depuis des milices d’autodéfense majoritairement chrétiennes, les anti-balaka, se sont formées et s’en prennent maintenant aux civils musulmans, entraînant l’exode de dizaines de milliers d’entre eux.
De milices d,auto-défense, les «anti-balaka» se sont rapidement mués en bandes assoiffées de sang et leurs crimes ont conduit la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza à déclarer la «guerre» contre ces bandits et ces pillards.
La lutte aux «anti-balaka» est vite devenu une priorité pour les forces internationales.
Devant les difficultés rencontrées par Sangaris et la Misca pour sécuriser le pays et désarmer les populations, la France a annoncé le 14 février l’envoi de 400 militaires supplémentaires, portant la force Sangaris à 2.000 hommes, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a déclaré que l’Union européenne envisage de déployer un millier de soldats en Centrafrique et Ban Ki-moon a réclamé le 20 février à l’occasion d’une réunion du Conseil de sécurité aux États membres au moins 3.000 hommes de plus tout de suite.
Sujet: Re: La loi des milices armées chrétiennes Jeu 6 Mar 2014 - 23:19
Centrafrique : l’ONU dénonce un "nettoyage ethnique" contre les musulmans
JEUDI 6 MARS 2014 / PAR ASSANATOU BALDÉ
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Antonio Guterres, Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés, a dénoncé, ce jeudi, un nettoyage ethnique contre les populations musulmanes en Centrafrique.
La plupart des populations musulmanes, chassées de l’ouest de la Centrafrique, sont victimes d’un « nettoyage ethnique », a dénoncé, ce jeudi, Antonio Guterres, Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés. « Depuis début décembre, nous avons effectivement assisté à un nettoyage ethnique de la majorité de la population musulmane vivant dans l’ouest de la RCA », a estimé le responsable, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la situation dans l’ancienne colonie française.
Depuis la chute de l’ancien Président François Bozizé, les affrontements qui opposent les rebelles de l’ex-Séléka, qui ont mené le coup d’Etat en 2013, et les milices "anti-balaka", organisées en groupes menant des représailles, ont fait des milliers de morts et blessées. Sans compter les déplacements de plusieurs milliers de populations. Certaines ont dû aller se réfugier dans le Cameroun voisin, et affirment ne pas être prêtes à revenir dans le pays.
De son côté, la Présidente de transition de la Centrafrique Catherine Samba-Panza a affirmé de nouveau que la situation de son pays était toujours très préoccupante, lors de son sa visite à Luanda, la capitale angolaise, ce jeudi.
Sujet: Re: La loi des milices armées chrétiennes Mar 25 Mar 2014 - 15:57
Centrafrique : le chaos persiste, une quinzaine de personnes tuées à Bangui
MARDI 25 MARS 2014 / PAR ASSANATOU BALDÉ
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Un ans après le coup d’Etat contre François Bozizé, le 24 mars 2013, le chaos se poursuit en Centrafrique. Une quinzaine de personnes ont été tuées depuis samedi.
La Centrafrique n’a pas encore sorti la tête hors de l’eau, un an après le coup d’Etat contre François Bozizé. Les violences dans le pays se poursuivent toujours, malgré la présence des troupes françaises de l’opération Sangaris et de la force africaine MISCA. Les tueries sont aussi toujours de mise dans la capitale centrafricaine. Une quinzaine de personnes ont été tuées depuis samedi dans des violences entre des groupes armés qui ont entraîné des ripostes des forces française et africaine, a indiqué ce mardi un responsable de la Croix-Rouge centrafricaine.
D’après le responsable humanitaire, « au moins une quinzaine de corps ont été enlevés par les volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine sur les lieux des affrontements », aux abords du quartier commerçant du PK-5, où des musulmans sont assiégés depuis des semaines par des miliciens majoritairement chrétiens anti-balaka et des pillards.
La force promise par l’ONU se fait toujours attendre, même si elle est de plus en plus réclamée pour appuyer les troupes déjà présentes sur place. Pour le moment, les modalités de son déploiement dans le pays n’ont pas encore été précisées.
Sujet: Re: La loi des milices armées chrétiennes Jeu 27 Mar 2014 - 18:01
Centrafrique : l’UE tire la sonnette d’alarme contre l’escalade de la violence
JEUDI 27 MARS 2014 / PAR ASSANATOU BALDÉ
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L’Union européenne a tiré la sonnette d’alarme contre l’escalade de la violence en Centrafrique, ces derniers jours.
La chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton, s’est alarmée, ce jeudi, de « l’escalade de la violence » ces derniers jours en Centrafrique, et appelé la communauté internationale à agir rapidement.
« Je suis alarmée par la détérioration de la situation à Bangui et l’escalade de la violence depuis le 22 mars, sur la situation extrêmement grave dans le pays africain. Les attaques contre des civils sont inacceptables », a-t-elle indiqué.
Catherine Ashton a affirmé qu’elle était particulièrement préoccupée par « la vulnérabilité des minorités qui sont victimes d’actes de représailles. L’action combinée de la force africaine MISCA et de l’opération française Sangaris est essentielle pour réduire la tension et rétablir l’ordre public dans les meilleurs délais. Les attaques les visant sont donc inacceptables ».
La capitale centrafricaine a connu en effet une flambée de violences ces derniers jours. Près de 20 personnes ont été tuées dans des affrontements qui ont éclaté entre des groupes armés, opposant notamment des miliciens anti-balaka, majoritairement chrétiens, à des pillards à des musulmans. Le chef de la MISCA a annoncé mercredi que la force africaine considérait « les anti-balaka comme des ennemis » et qu’ils seraient traités « en conséquence ».
Pour Catherine Ashton, la « situation présente un risque accru pour le processus de transition, l’intégrité territoriale et la stabilité de l’Afrique centrale. La communauté internationale doit agir rapidement pour prévenir de nouveaux bains de sang en Centrafrique, et l’UE entend prendre sa part dans ces efforts », précise-t-elle. Seulement, l’Union européenne n’a pour le moment pas transformé ses mots en actes. Les pays européens rechignent depuis des semaines à mobiliser les effectifs et les moyens, notamment logistiques, nécessaires au lancement de la mission militaire Eufor-RCA, qui doit prêter main forte aux forces africaines et françaises. Le lancement de cette force initialement prévu la semaine dernière a été reporté.
Agacé par la lenteur de ses partenaires européens, le Président français François Hollande avait appelé vendredi, à l’occasion d’un sommet européen, ses homologues à « faire un effort » pour mobiliser les 500 militaires nécessaires au déploiement.
Sujet: Re: La loi des milices armées chrétiennes Dim 30 Mar 2014 - 22:48
Centrafrique : des heurts entre soldats tchadiens et anti-balaka font 8 morts
DIMANCHE 30 MARS 2014 / PAR ABUBAKR DIALLO
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La capitale centrafricaine Bangui a connu une journée tendue. Des échauffourées entre soldats tchadiens de la MISCA et anti-balaka ont fait au moins huit moins et une trentaine de blessés.
La capitale centrafricaine Bangui a connu une journée tendue, ce samedi 29 mars. Des échauffourées entre soldats tchadiens de la MISCA et anti-balaka ont fait au moins huit moins et une trentaine de blessés.
Le passage d’une dizaine de véhicules de soldats tchadiens venus chercher des musulmans du PK5 désireux de quitter Bangui a embrasé les quartiers Nord. RFI indique que dans le quartier Don Bosco, des tirs d’armes automatiques ont résonné, avant que des miliciens anti-balaka ne surgissent mitraillettes à la main, courant vers la route du PK12 situé à quelques kilomètres.
Le site relève que les anti-balaka sont surexcités. Certains ont des grenades chinoises à la main, d’autres des couteaux ou même des kalachnikovs. Les coups de feu crépitent, l’ambiance devient hostile. L’irruption du convoi d’une dizaine de véhicules tchadiens dans la ville a provoqué un embrasement généralisé dans les quartiers Nord. Car les Tchadiens ont riposté aux attaques anti-balaka.
Rapidement arrivent des blessés, pris en charge par l’équipe de MSF. A l’état-major de Sangaris et dans les chancelleries étrangères, c’est la stupeur. Personne n’avait été prévenu de l’arrivée de ce détachement tchadien de la MISCA, indique RFI.
Sujet: Re: La loi des milices armées chrétiennes Mar 1 Avr 2014 - 21:51
Centrafrique: la situation sécuritaire s'est "dégradée", les musulmans "directement visés" (Hollande)
AFP - 01/04/2014 - Mon OLJ
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Le président français François Hollande a jugé mardi que la situation sécuritaire en Centrafrique s'était "dégradée" et que les musulmans y étaient "directement visés", à l'issue d'un entretien à Paris avec la présidente centrafricaine de transition Catherine Samba Panza.
"La situation en Centrafrique s'est à la fois améliorée sur certains points et détériorée sur d'autres", a déclaré le chef de l'Etat français, au côté de son homologue centrafricaine, sur le perron du palais de l'Elysée, à la veille d'un mini-sommet européen sur la Centrafrique qui les réunira de nouveau à Bruxelles.
Si "la mise en place des autorités de la transition" et le "fonctionnement des services publics les plus essentiels, les écoles, l'hôpital, la prison" ont "progressé", selon lui, la "situation sécuritaire" s'est "détériorée, dégradée dans un certain nombre de lieux et même à Bangui".
Le président français a pointé la "volonté de groupes hostiles au processus de pacification, de réconciliation", estimant que "les musulmans sont directement visés" alors que les violences en Centrafrique ont coûté la vie à 50 personnes ces quatre derniers jours.
"Saluant" les autorités de transition, François Hollande a souligné que "c'est courageux de prendre la direction d'un pays qui est aujourd'hui dans le chaos et qui a connu des affrontements meurtriers".
"Sachez bien que nous serons, la France, à vos côtés", a-t-il poursuivi, soulignant que les forces françaises permettaient d'éviter "que des affrontements religieux puisse dégénérer en terrorisme".
"Que les musulmans sachent bien que si les forces françaises, à travers (l'opération) Sangaris, sont présentes en Centrafrique, c'est pour les protéger, et que les Centrafricains sachent bien que nous sommes impartiaux", a-t-il insisté.
Mme Samba Panza, à la tête selon elle d'un "Etat fragile, un Etat qui n'existe pratiquement pas", a souligné "la volonté politique de mener la transition à son terme" avec pour "objectif premier l'organisation des élections législatives et présidentielle".
"Mais nous ne pouvons pas atteindre cet objectif tant qu'il n'y a pas la paix et que nous n'avons pas ramené la stabilité dans le pays", a-t-elle noté, observant une nouvelle "spirale de violence" ces quinze derniers jours.
Evoquant l'aide internationale à son pays, la présidente centrafricaine a appelé la communauté internationale "à alléger ses procédures et à ne pas traiter les problèmes de la République centrafricaine comme ceux d'un Etat normal, mais comme ceux d'un Etat en crise", pour aller "plus vite".
Au moment même où les présidents français et centrafricains se retrouvaient à l'Elysée, l'Union européenne annonçait le lancement officiel de son opération militaire en Centrafrique, où 2.000 soldats français et 6.000 militaires africains sont déjà déployés.
Au moins 24 personnes ont été tuées par des soldats tchadiens le week-end dernier à Bangui, mais Paris a estimé que la responsabilité incombait "pour une large part aux anti-balaka".
Formées en réaction aux exactions contre la population perpétrées pendant des mois par les combattants essentiellement musulmans de la Séléka après leur prise du pouvoir en mars 2013, les milices anti-balaka, groupes formés à l'origine de paysans chrétiens de l'ouest de la Centrafrique, s'en prennent depuis à la population musulmane, qui fuit massivement le pays plongé dans les tueries interreligieuses.
Depuis un an, l'ancienne colonie française, pays parmi les plus pauvres de la planète, habitué aux coups d'Etat à répétition et aux rébellions, traverse une crise sans précédent qui a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.
Sujet: Re: La loi des milices armées chrétiennes Mar 13 Mai 2014 - 18:59
Centrafrique : les tueries continuent, 13 personnes brûlées vives
MARDI 13 MAI 2014 / PAR ASSANATOU BALDÉ
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Au moins treize personnes ont été brûlées vives, dans le centre de la Centrafrique, par des combattants présumés de l’ex-rébellion séléka.
Encore un nouveau drame en Centrafrique qui touche une fois de plus les populations. Au moins treize personnes ont été brûlées vives dans une maison où elles avaient été rassemblées de force, dans le centre de la Centrafrique, par des combattants présumés de l’ex-rébellion séléka et des Peulhs armés, selon une source de la gandarmerie à Bangui, la capitale centrafricaine.
Selon cette source de la gendarmerie, « des hommes armés, assimilés aux ex-séléka et aux Peulhs armés, ont attaqué le village Dissikou dans la région de Kaga Bandoro, samedi dernier. Ils ont pourchassé et capturé certains habitants, dont 13 d’entre eux ont été rassemblés de force dans une maison à laquelle les assaillants ont mis le feu, après avoir barricadé les sorties ».
Ce drame est une preuve de plus que les tueries se poursuivent en Centrafrique. Si la capitale, Bangui, est quadrillée par les troupes françaises et les soldats de la force africaine MISCA, ce n’est pas le cas des régions les plus reculées du pays. Ces dernières sont laissées à l’abandon et les populations qui y vivent ne peuvent pas se défendre contre d’éventuelles attaques ou tueries.