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| Sujet: SERPENTEX 2013 Sam 30 Nov 2013 - 14:11 | |
| Corse: les CF-18 canadiens effectuent des tirs réels et larguent des bombesPosté par Jacques N. Godbout le 29/11/2013 à 20:04 Un CF-18 Hornet du 409e Escadron d’appui tactique de la 4e Escadre Cold Lake, en Alberta, commence sa mission dans le cadre de l’exercice Serpentex 2013 à la base aérienne Solenzara en Corse (France), le 26/11/2013 (Matelot-chef Steeve Picard/FAC) - Citation :
- Cette semaine, l’Aviation royale canadienne a inauguré sa participation à l’exercice SERPENTEX 2013 en menant deux missions à partir de la base aérienne Solenzara, en Corse (France), effectuant des tirs réels et larguant des bombes d’exercices.
L’exercice SERPENTEX, qui se déroule du 26 novembre au 6 décembre 2013, est un exercice d’entraînement annuel et multinational d’appui aérien rapproché organisé par l’Armée de l’Air française, en Corse (France).
«Dédié originellement à la mise en condition opérationnelle du personnel projeté sur le théâtre Afghan, cet exercice a pour objectif principal d’entraîner, dans un environnement tactique complexe, les unités aériennes et les équipes de contrôleurs aériens avancés (FAC, Forward Air Controller) aux missions d’appui feu.»
Son contenu évolue cette année pour prendre notamment en compte les enseignements des dernières opérations (Lybie, Mali) et mettre en œuvre de nouveaux modes d’action.
Ainsi, l’édition 2013 verra l’introduction de missions type SCAR (Strike Coordination and Reconnaissance) et le développement de l’emploi des outils de liaisons de données de type DACAS (Digital Aided Close Air Support), initié lors du précédent SERPENTEX.
Le Canada y déploie un dispositif de quelques 200 personnes et 7 aéronefs qui proviennent des quatre coins du pays.
L’exercice met à l’épreuve les capacités expéditionnaires de l’Aviation royale canadienne.
En survolant le champ de tir Diane, des CF-18 Hornet de la 4e Escadre Cold Lake, en Alberta, ont largué cette semaine des bombes d’exercice et effectué des tirs réels sur de multiples cibles au cours d’une mission d’appui aérien rapproché, qui a mis à l’épreuve leur capacité à collaborer avec les contrôleurs avancés d’attaque interarmées, tant de l’Armée canadienne que des pays participants.
«L’objectif de notre participation à l’exercice Serpentex est d’effectuer des exercices d’entraînement [d’appui aérien rapproché] multinationaux», a expliqué le major Aaron Macluskie, pilote de CF-18 et représentant principal national du Canada dans le cadre de l’exercice Serpentex.
«Il s’agit d’une occasion unique pour les pilotes de CF-18 et nos [contrôleurs avancés d’attaque interarmées] canadiens de s’entraîner avec d’autres pays et de confirmer les procédures d’opérations dans une coalition».
Les missions d’appui aérien rapproché sont effectuées lorsque les troupes au sol se trouvent près de leurs cibles, ce qui exige une étroite collaboration entre les forces aériennes et terrestres, explique un communiqué de l’Aviation royale canadienne sur l’exercice en cours à Solenzara.
Les contrôleurs reçoivent une mission d’une unité au sol à laquelle ils sont rattachés et s’en servent pour faire une demande de soutien aérien. Ils sont ensuite déployés en même temps que les troupes au sol et continuent à organiser et à mener la mission à partir du sol.
«Dans le cadre d’une mission [d’appui aérien rapproché], le [contrôleur avancé d’attaque interarmées] doit trouver et identifier les cibles, diriger les armes et contrôler l’espace aérien dans la zone d’opérations afin de suivre les troupes amies et de régler les conflits entre les forces aériennes et terrestres», a expliqué pour sa part le capitaine Alan Lockerby, superviseur des contrôleurs avancés d’attaque interarmées et superviseur des contrôleurs aériens avancés de l’exercice Serpentex.
Lors de l’exercice cette semaine, les contrôleurs canadiens ont ainsi guidé les chasseurs canadiens et français vers des cibles précises. Les pilotes ont effectué la reconnaissance de la zone d’opérations avant de confirmer aux contrôleurs les armes portées par l’avion à réaction et leur emploi envisagé.
Ensuite, les chasseurs ont identifié la cible avec certitude et ont tiré sur celle-ci. Les contrôleurs évaluaient alors s’il s’agissait d’une mission réussie:si l’attaque avait produit les résultats voulus, on estimait que la mission était accomplie; dans la négative, il fallait recommencer le processus.
En plus de mettre leurs capacités à l’épreuve, la mission a donné l’occasion aux pilotes canadiens et aux contrôleurs avancés d’attaque interarmées de collaborer avec leurs alliés, explique l’Aviation royale canadienne dans son communiqué.
«Même si nous respectons tous les mêmes normes, il peut y avoir de légères variantes», explique le capitaine Lockerby. «Cet exercice nous donne l’occasion de noter ces différences et de mettre à profit les forces de chacun.»
En outre, un CP-140 Aurora du 405e Escadron de patrouille à long rayon d’action de la 14e Escadre Greenwood, en Nouvelle-Écosse, a également effectué sa première mission de vol dans le cadre de l’exercice et a fourni du soutien en matière de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (RSR) aux forces alliées.
Toutes ces ressources aériennes mènent leurs opérations sous l’égide de l’escadre expéditionnaire aérienne de l’Aviation royale canadienne.
L’élément de commandement, l’élément de soutien opérationnel et l’élément de soutien de mission de la force opérationnelle aérienne, avec proviennent de la 2e Escadre Bagotville, au Québec, et ont été déployés en Corse pour assurer les fonctions «de commandement, de contrôle et de mise sur pied» du contingent canadien qui participe à l’exercice Serpentex.
C’est le lieutenant-colonel Luc Girouard qui est commandant de la force opérationnelle aérienne de l’exercice Serpentex. http://www.45enord.ca/2013/11/corse-les-cf-18-canadiens-effectuent-des-tirs-reels-et-larguent-des-bombes-photos/ |
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