Sujet: FMI: Fuite des capitaux en Europe Jeu 11 Oct 2012 - 14:40
Le FMI prévient l'Europe des conséquences de la fuite des capitaux
Foxbat16
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Sujet: FMI Jeu 14 Nov 2013 - 23:46
Le Brésil veut des explications sur un espionnage du FMI par les États-Unis
Posté par AFP le 14/11/2013 à 6:00
Le siège du Fonds monétaire international à Washington (Archives/Mandel Ngan/AFP)
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Le Brésil a convoqué mercredi une réunion informelle des États-membres du FMI pour obtenir des explications sur des soupçons d’espionnage de l’institution par les États-Unis, a indiqué à l’AFP son représentant au Fonds.
«Une réunion a eu lieu à ma demande [...]. Je cherche à avoir des explications» , a indiqué Paulo Nogueira Batista, représentant brésilien au conseil d’administration du Fonds monétaire international.
Selon des informations de presse parues fin octobre, l’administration Obama aurait demandé à son agence nationale de sécurité (NSA) de mettre fin à l’espionnage des quartiers généraux du FMI et de la Banque mondiale, tous deux situés à Washington.
Les deux organisations de Bretton Woods, dont les États-Unis sont les premiers actionnaires, n’ont jusque-là pas souhaité faire de commentaires sur cette affaire.
«Nous avons pris connaissance des informations de presse mais nous n’avons pas de commentaires pour le moment», a répété mercredi une porte-parole du FMI dans un courriel à l‘AFP.
De fait, la réunion mercredi à Washington du conseil d’administration du Fonds, l’instance représentant ses 188 États-membres, ne relève pas de l’institution elle-même mais de l’initiative personnelle du représentant brésilien.
La directrice générale du FMI Christine Lagarde n’y a pas assisté, selon M. Nogueira Batista.
«C’est le droit de chaque administrateur [représentant d'un pays, ndlr] de demander une réunion du conseil d’administration», a expliqué le représentant brésilien, qui fait souvent entendre une voix critique au sein de l’institution.
Prié de dire si d’autres États-membres du Fonds partageaient son inquiétude sur un éventuel espionnage américain, le responsable s’est refusé à tout commentaire, se retranchant derrière son devoir de «confidentialité» des discussions au sein du conseil.
Nourries par l’ex-analyste de la NSA Edward Snowden, les révélations sur l’espionnage américain ont provoqué une série de tempêtes diplomatiques, notamment quand ont été révélées la possible mise sur écoute de la chancelière allemande Angela Merkel et la collecte massive de données en France ou en Espagne.
D’autres organisations internationales auraient figuré parmi les cibles de la NSA. Fin août, l’ONU avait annoncé qu’elle allait demander des explications aux États-Unis sur des révélations affirmant que l’agence avait espionné son système de vidéo-conférence interne.
Les bureaux de l’Union européenne à Washington auraient également été espionnés par les États-Unis.
Le Brésil s’est également retrouvé en première ligne. Mi-septembre, la présidente du pays Dilma Rousseff a annulé une visite d’État à Washington après des révélations selon lesquelles la NSA aurait espionné ses communications ainsi que les données du géant pétrolier brésilien Petrobras.
Fin octobre, le secrétaire d’État américain John Kerry avait reconnu pour la première fois que les États-Unis étaient parfois allés «trop loin». Le président Barack Obama a lui a annoncé un réexamen des méthodes américaines d’espionnage.
Les Etats-Unis risquent de perdre leur "influence" au FMI (Trésor US)
12/12 | 17:37
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Les Etats-Unis risquent de perdre leur "influence" au sein du FMI si le Congrès ne ratifie pas la réforme de la gouvernance de l'institution, a assuré le secrétaire américain au Trésor jeudi.
"Sans ces réformes, nous risquons de voir un recul de l'influence des Etats-Unis au sein du FMI", a déclaré Jacob Lew devant une commission du Congrès américain, s'inquiétant de voir certains pays tenter de "peaufiner leur stature" internationale en dehors de l'institution de Washington.
Le Fonds monétaire international a adopté en 2010 une réforme renforçant le poids des pays émergents en son sein et doublant ses ressources permanentes (quotes-parts), mais son entrée en vigueur reste suspendue à une ratification parlementaire aux Etats-Unis, qui disposent d'un veto de fait dans l'institution dont ils sont le principal actionnaire.
Face à ces retards, les grands pays émergents des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont annoncé la création de leurs propres fonds monétaire et banque de développement.
"Il est impératif que le Congrès passe à l'action aussi vite que possible sur la réforme de la gouvernance et des quotes-parts du FMI", a déclaré M. Lew, assurant que le "droit de veto" américain au sein du Fonds n'était pas menacé par cette refonte interne.
S'efforçant de déminer l'opposition républicaine, M. Lew a également assuré que cette réforme serait indolore pour les finances publiques américaines.
Les 63 milliards de dollars supplémentaires que les Etats-Unis se sont engagés à débloquer sont en réalité déjà alloués au FMI sous la forme de prêts exceptionnels, a expliqué M. Lew.
"Notre engagement global vis-à-vis du FMI restera donc inchangé", a ajouté le responsable. Le FMI a plusieurs fois déploré les retards pris dans cette réforme.
Début octobre, sa directrice générale Christine Lagarde avait déploré que son institution reflète encore le monde tel qu'il était "en 2008", avant la crise financière qui a affaibli les pays industrialisés.