Aladin
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 |  Sujet: L'espion canadien Delisle Mer 18 Sep 2013 - 18:39 | |
| Les Forces armées tenues à l’écart au début de l’enquête sur l’espion DelislePosté par Jacques N. Godbout le 17/09/2013 à 20:00  Le sous-lieutenant Jeffrey-Paul Delisle, coupable d'espionnage
(Photo, 45enord.ca) - Citation :
- Dans l’affaire de l’espion canadien Jeffrey Delisle, les Forces armées auraient été vexées et humiliées que la GRC et le SCRS n’aient pas demandé la collaboration de la sécurité militaire dès le début de l’affaire par peur de compromettre l’enquête.
Du moins, c’est ce qu’affirme la CBC, sur la foi de documents secrets obtenus en vertu de la Loi d’accès à l’Information.
L’armée canadienne s’est sentie snobée par la GRC et le SCRS après que ces «agences de sécurité civiles» eurent commencé à enquêter sur l’espion Jeffrey Paul Delisle sans même le dire aux responsables militaires, rapporte la télévision publique canadienne qui a obtenu des documents des Forces canadiennes sur l’enquête.
Au tout début, même la GRC avait d’ailleurs été tenue à l’écart. Jeffrey Delisle, qui a vendu des secrets à la Russie durant plusieurs années, était observé clandestinement par les services secrets canadiens qui n’ont pas tout de suite prévenu la police fédérale
Les documents des Forces canadiennes sur cette affaire brossent un tableau d’un système de sécurité militaire brisé, se démenant pour rattraper une enquête sur l’un des siens menée à l’extérieur.
Les documents obtenus par la télévision canadienne affirment aussi que les Forces canadiennes ont eu de mauvaises pratiques en matière de sécurité au cours des années.
Même les plus hauts échelons des Forces armées canadiennes n’avaient pas été tenues au courant jusqu’à ce l’enquête soit terminée et que le sous-lieutenant Delisle se retrouve en cour.
Le FBI aux États-Unis avait prévenu la police fédérale canadienne, la GRC, qu’un sous-lieutenant de la Marine canadienne était devenu un espion russe dans une lettre le 2 décembre 2011.
Ce n’est qu’une semaine plus tard qu’un officier supérieur a été averti qu’une enquête de sécurité nationale impliquant un membre des Forces armées était en cours, mais sans plus.
Ce n’est pas avant le 13 décembre 2011 – 11 jours après le début de l’enquête – que le commandant du Service national des enquêtes des Forces canadiennes a été officiellement informé par la GRC.
«Chaque fois qu’un membre des Forces canadiennes est soupçonné d’implication dans de telles activités, la pratique devrait être d’informer le ministère de la Défense immédiatement », est-il écrit dans le document.
Finalement, Delisle a été arrêté le 16 janvier 2012, et condamné en 2013 à 20 ans de prison après avoir plaidé coupable à des accusations d’espionnage et d’abus de confiance. http://www.45enord.ca/2013/09/les-forces-armees-tenues-a-lecart-au-debut-de-lenquete-sur-lespion-delisle/ |
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