syphax Colonel
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| Sujet: GIS - Groupement d'intervention spéciale Lun 30 Avr 2012 - 12:31 | |
| GROUPEMENT D'INTERVENTION SPECIALEGIS Le Groupe d'intervention spéciale ou GIS est un groupe des forces spéciales créé en Algérie en 1987, initialement de 300 membres. Le GIS est l'unité d'intervention du DRS algérien. En plus de la formation du style commando des forces occidentales comme le français COS ou le russe Spetsnaz, il a aussi reçu une formation sur des thèmes spécialisés comme la tactique d'intervention du GIGN, RAID, SWAT et du Groupe Alpha des Spetsnaz. Depuis 1992, ces forces ont existé dans le contexte des années quatre-vingt-dix, particulièrement marquées par l'action armée de certains groupes terroristes tels que le GIA, l'AIS ou le GSPC. Un embargo sur les armes -non déclaré mais imposé de fait- contre l'Algérie a empêché le GIS l'obtention de matériel comme les lunettes de vision nocturne typique de ces unités. Toutefois, après les attentats du 11 septembre 2001, les fournisseurs occidentaux de matériel ont été autorisés à vendre des équipements à l'Algérie au nom de la guerre contre le terrorisme international, dont la coopération avait été demandée par l'Algérie depuis 1992. http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d'intervention_sp%C3%A9ciale |
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corsaire Modérateur
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| Sujet: Re: GIS - Groupement d'intervention spéciale Ven 18 Jan 2013 - 0:50 | |
| En Algérie, les forces spéciales "ne négocient pas"Par Charles Carrasco - Publié le 17 janvier 2013 à 12h18 Mis à jour le 17 janvier 2013 à 23h20 © Reuters - Citation :
- INTERVIEW E1.fr -
• Pour le spécialiste Philippe Lobjois, c'est un "groupement d'intervention choc".
C'est l'équivalent de notre GIGN ou du Raid. Alors que la situation sur la prise d'otages du site gazier d'In Amenas reste confuse, les autorités algériennes ont décidé d'envoyer les forces spéciales de l'armée nationale populaire et du groupement d'intervention spécial (GIS). Qui sont-ils exactement et comment fonctionnent-ils ? Europe1.fr a posé la question à Philippe Lobjois*, grand reporter et spécialiste de l'Algérie.
• Pourquoi ont-elles été créées ?
Elles ont été lancées à la fin des années 80. "En 1991, le Front islamique de salut (FIS) remporte les élections. Pour l'armée, cela n'est pas possible car ils craignent la mise en place d'une république islamique. Finalement, l'armée réussit à prendre le pouvoir mais ça a été une guerre épouvantable qui a fait plus de 200.000 morts. Le pouvoir, qui craint les mouvements islamistes, décide de créer des forces spéciales pour mener des actions contre ces groupes car l'armée n'était pas adaptée. Avant, il n'y avait que quelques vagues groupes spéciaux. Et cela a fonctionné puisque l'islamisme radicale était quasiment éradiqué jusqu'en 2005. Il y avait beaucoup moins d'enlèvements", explique Philippe Lobjois.
• Qui sont-ils ?
Les membres de ces forces spéciales sont issus d'un ancien groupement surnommé "Ninja". Cette unité anti-terroriste créée en 1992 par décret présidentiel n'existe plus officiellement aujourd'hui après la dissolution du service central de répression du banditisme (SCRB). Mais ces forces spéciales sont expérimentées. Elles ont reçu des formations de style commando comme celui du Commandement des opérations spéciales (COS) et connaissent les tactiques d'intervention du GIGN (Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale), du Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion) ou du Swat américain (la police d'élite). "Pour certains, ils ont 20 ans d'expérience et sont commandants. Ils sont aguerris et ont une tradition d'extermination. Ils ne négocient pas avec les terroristes. On est loin du GIGN français qui a des négociateurs et qui essaye de sauver des vies. C'est un groupement d'intervention choc. Ils font tout péter", affirme Philippe Lobjois.
• Quelle tactique ?
Plusieurs otages algériens ont réussi jeudi à s'échapper des ravisseurs. Les forces spéciales, postées prêt du site gazier, ont pour l'instant effectué quelques tirs de semonce mais n'ont pas encore donné l'assaut. "Ce serait une humiliation s'ils ratent cette opération. Cela adresserait un message à tous les groupes islamistes", analyse Philippe Lobjois pour qui l'Algérie est pourtant le pays d'Afrique le mieux préparé pour répondre à ce type de prise d'otages. Selon lui, deux scénarios sont possibles : "soit ils attaquent dans les trois jours, soit cela peut durer un mois et les forces spéciales vont tenter d'affamer les terroristes", prédit ce spécialiste.
Certains experts craignent pourtant que cette opération finisse en bain de sang. Une probabilité écartée par Philippe Lobjois. "Les pressions internationales sont assez sévères", assure-t-il mais il sera difficile pour les forces spéciales de "changer un âne en cheval".
* Philippe Lobjois est le co-auteur avec Abdelkader Tigha de "Contre-espionnage algérien : notre guerre contre les islamistes" (Nouveau Monde Edition). http://www.europe1.fr/International/En-Algerie-les-forces-speciales-ne-negocient-pas-1382643/ |
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