Sujet: Une juriste numéro deux de la CIA Jeu 13 Juin 2013 - 18:31
Etats-Unis
Une juriste numéro deux de la CIA, première femme à ce poste
13/06/13 08:09
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Washington - Une juriste de la Maison Blanche a été nommée directrice adjointe de la CIA, première femme à occuper un tel poste au sein de l'agence américaine de renseignement, ont annoncé mercredi des responsables américains.
Avril Haines, 43 ans, conseillère adjointe de Barack Obama et juriste auprès du conseil de Sécurité nationale (NSC), va remplacer Michael Morell, qui a assuré par deux fois l'intérim à la tête de la CIA.
Contrairement à son prédécesseur, Avril Haines est un nouvel élément à la CIA mais elle a, par le passé, travaillé avec l'actuel directeur John Brennan, ancien conseiller de Barack Obama dans la lutte anti-terroriste.
"Elle a participé quasiment à toutes les réunions des responsables de ces deux dernières années et préside le groupe des juristes qui examine les programmes les plus sensibles de l'agence" de renseignement, a affirmé John Brennan dans un communiqué. "Dans toutes les circonstances, Avril a fait preuve d'un sens profond de l'autorité, de jugement et de perspicacité", a-t-il ajouté.
Avril Haines devrait aider le nouveau directeur de la CIA à revoir le programme controversé d'utilisation des drones, selon les voeux du président, qui s'est engagé à encadrer davantage leur usage à l'étranger. Avant de travailler à la Maison Blanche, Avril Haines a été conseillère juridique au département d'Etat sur les questions de traités, a représenté les intérêts des Etats-Unis dans les négociations internationales.
Diplômée en sciences physiques et en droit, qu'elle a étudié à la prestigieuse université de Georgetown, cette fonctionnaire a également travaillé à la commission des Affaires étrangères du Sénat lorsque le vice-président Joe Biden et l'actuel chef de la diplomatie américaine, John Kerry, en étaient membres.
La « révélation » sur la Syrie de l’ex-vice-directeur de la CIA
09 Août 2013 - 21:48
Morell
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Les experts du monde entier continuent de débattre activement de la « révélation » sur la question syrienne de Michael Morell, maintenant ancien premier vice-directeur de la CIA. Il y a deux jours, il a accordé un large entretien au Wall Street Journal. Il a alors averti que la chute du gouvernement de Bachar al-Assad serait une grande menace pour la sécurité nationale des USA. La Syrie pourrait devenir un lieu de refuge pour tout type de terroristes, et même prendre au Pakistan le rôle de base principale d’Al-Qaïda.
Depuis le 9 août, Morell est à la retraite. Il occupait le poste de premier vice-directeur, sorte de directeur exécutif. Les hauts cadres des renseignements avec plus de trente ans d’ancienneté, comme Morell, ne donnent jamais d’avis politique sans accord préalable de la hiérarchie.
Morell a déclaré que les violences en Syrie pouvaient s’étendre en Irak, au Liban, en Iran, et autres. Chaque mois, le nombre de combattants étrangers luttant aux côtés de groupes liés à Al-Qaïda augmente en Syrie. Et cela ne rend que plus probable la chute du gouvernement. Les propos de Morell peuvent être interprétés de diverses façons. Il se peut même que ce soit une autre manœuvre pour détourner l’attention du scandale d’espionnage international de la NSA. C’est justement Edward Snowden, un ancien agent de la CIA et de la NSA, et ancien subalterne de Morell, qui a fait ces révélations.
Une grande partie des experts estiment que les propos de Morell reflètent l’avis sur le casse-tête syrien de nombreuses personnes dans l’administration et au Congrès. Elles ne comprennent pas pourquoi il faut soutenir seulement la formation de bandes armées sanglantes en Syrie.
Les experts russes n’excluent aucune des deux variantes. N’en déplaise à l’ex premier vice-directeur de la CIA, mais c’est le président qui décide de la politique étrangère des États-Unis. Vladimir Kozine, analyste à l’Institut d’études stratégiques russe, rappelle qu’aucun changement n’est prévu en ce qui concerne la Syrie dans cette politique.
« Je ne pense pas que la position américaine changera et qu’elle deviendra tout d’un coup prosyrienne ou progouvernementale. Elle sera aussi rigide, à double standard. Elle visera comme d’habitude à soutenir moralement et militairement les bandes armées ».
L’avis général des experts est que tant que les Américains n’auront pas « marché sur tous les râteaux » qui se trouvent sur leur chemin proche-oriental, il n’y aura aucun changement. Pour Alexandre Gousev, directeur de l’Institut russe de planification stratégique, les Américains comprennent bien que la chute du régime el-Assad rendrait la Syrie incontrôlable. « Naturellement, une question se pose : pourquoi aident-ils alors l’opposition sur le plan militaire ? Le fait est que l’opposition se bat justement contre le régime al-Assad. Les propos du vice-directeur de la CIA montrent bien un double standard. Pour l’instant, les Américains tiennent bien leur position : faire tomber le régime al-Assad ».
Léonide Issaïev, analyste de la Haute École d’économie russe, pense que des raisons financières peuvent se cacher derrière la révélation de Morell.
« Il me semble que les pays occidentaux et les USA ont déjà compris qu’investir dans le conflit syrien était inutile. Cela deviendrait trop couteux. C’est autre chose si le conflit est résolu en quelques mois, maximum un an. Mais quand on ne voit pas le bout du tunnel au cours de la troisième année, alors on comprend qu’investir dans cette bataille imprévisible est très couteux ».
Il se trouve que, actuellement, les islamistes les plus radicaux et Al-Qaïda sont devenus les alliés des États-Unis pour faire tomber el-Assad. Pour Evguéni Satanovski, président de l’Institut du Proche-Orient, il n’est pas possible de combattre le terrorisme en s’alliant avec Al-Qaïda.
« En Syrie, ils [les États-Unis] testent tous les possibilités et font de nouvelles bêtises. Le fait que ces bêtises sont catastrophiques pour la sécurité de l’Amérique n’est pas un secret. C’est évident même pour les observateurs et les experts militaires. On commence à en parler directement, malgré la profonde intolérance à la critique du président Obama. Cependant, cela n’a malheureusement pas beaucoup d’effet ».
Pendant ce temps, comme chacun le sait, les experts américains et russes se préparent à se rencontrer fin août afin de discuter encore des derniers détails de la conférence de Genève sur la Syrie. Elle pourrait se tenir en septembre.
L'Office fédéral allemand pour la protection de la Constitution (service allemand de renseignements BfV) communique régulièrement avec les services secrets américains et britanniques. Également, des réunions de représentants du BfV et de la NSA ont lieu à Berlin, et les employés des autorités allemandes partent constamment en voyage d'affaires aux États-Unis, selon le journal allemand Süddeutsche Zeitung.
L'Office de protection de la Constitution a confirmé la coopération avec les agences de sécurité américaines, soulignant que le service allemand de renseignements « effectue ses missions prévues par la législation dans le cadre d’une étroite collaboration de confiance » avec les différents services de renseignement étrangers.
USA: le directeur du renseignement regrette des congés forcés "nuisibles" pour la sécurité
mercredi 02 octobre 2013 à 18h27
James Clapper
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(Belga) Quelque 70% des employés des services américains de renseignement ont été mis en congés sans solde en raison de la paralysie budgétaire, a estimé mercredi leur directeur James Clapper, regrettant un phénomènre "nuisible" pour la sécurité nationale américaine.
USA: le directeur du renseignement regrette des congés forcés "nuisibles" pour la sécurité "La norme légale pour que nous choisissions qui doit être mis en congé d'office et qui ne l'est pas est --et je cite la loi-- que doivent travailler ceux qui sont nécessaires à la protection contre une menace imminente", a déclaré M. Clapper devant une commission sénatoriale.
"En appliquant cette norme, nous avons mis en congé sans solde environ 70%" de nos employés, a-t-il poursuivi. "A nos yeux, aucun de nos employés est +non-essentiel+, mais à cause de cette loi, nous sommes contraints de faire des choix douloureux", a-t-il ajouté: "A mon sens, c'est très nuisible". "Cela affecte nos capacités à soutenir l'armée, à soutenir notre diplomatie, à soutenir ceux qui nous gouvernent. Le risque, bien sûr, c'est que tout cela s'accumule au fil du temps. Les dégâts causés sont insidieux. Chaque jour qui passe, le danger augmente".
"C'est le moment idéal pour que des services étrangers recrutent, tout particulièrement parce que nos agents (...) auront à faire face, j'imagine, à des difficultés financières", a encore assuré James Clapper. Faute d'un accord sur le budget entre les démocrates majoritaires au Sénat et l'opposition républicaine qui domine à la Chambre des représentants, les administrations centrales des Etats-Unis sont partiellement fermées depuis mardi matin 04H00 GMT.
Environ 800.000 fonctionnaires, sur plus de deux millions, ont été mis en congé sans solde. De la défense à l'enseignement, toutes les administrations ont réduit leurs effectifs au minimum vital. (Belga)
Espionnage américain : Greenwald va divulguer des documents sur la France et l’Espagne
AFP 10 OCTOBRE 2013 À 00:06
Le journaliste Glenn Greenwald, à gauche, accueille son compagnon David Miranda à l'aéroport de Rio de Janeiro, lundi 19 août. (Photo Ricardo Moraes. Reuters)
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Le journaliste du «Guardian», à qui Edward Snowden a remis de nombreux documents de la NSA, promet de continuer à faire du «journalisme à haut risque».
Le journaliste Glenn Greenwald qui a dénoncé l’espionnage cybernétique américain au Brésil, a déclaré mercredi qu’il travaillait maintenant sur des documents traitant de la France et de l’Espagne, parmi tous ceux que lui a remis l’ex-informaticien américain Edward Snowden. «Nous faisons du journalisme à haut risque (...) Je vais continuer à faire ce type de journalisme jusqu’à la publication du dernier document», a déclaré devant une commission du Parlement à Brasilia le journaliste américain du Guardian, qui vit à Rio de Janeiro.
«Tout ce que j’ai eu sur l’espionnage au Brésil et maintenant sur la France, je travaille avec des journaux de France et d’Espagne, je le publie», a dit Glenn Greenwald sans donner plus de détails devant cette commission brésilienne qui enquête sur les accusations d’espionnage de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) au Brésil. Alors qu’on lui demandait s’il avait encore des documents en main et pourquoi les informations sortaient au compte-gouttes, étant donné qu'Edward Snowden lui avait remis les documents depuis des mois, Glenn Greenwald a répondu :
«Cela prend du temps de comprendre tous les documents. Dès que je trouve un document que je juge intéressant à publier, je commence immédiatement à travailler dessus pour informer le public le plus vite possible». Il a souligné qu’il maintenait un contact permanent et presque quotidien avec Edward Snowden, actuellement réfugié en Russie et fugitif de la justice américaine qui l’accuse d’espionnage.
Au cours des dernières semaines, la presse brésilienne a publié, grâce à Glenn Greenwald, des documents des services secrets américains révélant l’espionnage exercé sur les communications de la présidente brésilienne Dilma Rousseff, de ses collaborateurs proches et de millions d’autres Brésiliens, mais aussi d’entreprises telles que le géant public pétrolier Petrobras. Le ministère français des Affaires étrangères a également été espionné avait dit Glenn Greenwald à l’époque.
En septembre, devant l’Assemblée générale des Nations Unies, Dilma Rousseff a proposé un contrôle multilatéral de l’utilisation d’Internet, face à la forte dépendance d’entreprises situées aux États-Unis. Mercredi elle a annoncé une réunion internationale sur la gouvernance de l’Internet en avril 2014 à Rio de Janeiro, à l’issue d’une rencontre à Brasilia avec Fadi Chehadé, chef de l’autorité de régulation de l’Internet, connue sous le sigle ICANN.
Colombie: comment la CIA aiderait secrètement le gouvernement contre les FARC
REUTERS/Kevin Lamarque - lundi 23 décembre 2013 à 22:10
Le président américain Barack Obama et son homologue colombien Juan Manuel Santos, à Washington, le 3 décembre 2013.
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Un programme secret des services de renseignement américains a aidé les autorités colombiennes à liquider plus d’une vingtaine de chefs de guérilla depuis les années 2000, selon un dossier de 27 pages du Washington Post, photos à l'appui. Un programme autorisé par George W. Bush, et qui s'est poursuivi sous la présidence Obama. Le député colombien de gauche, Ivan Cepeda, exige des explications officielles du gouvernement. Le président équatorien se dit indigné, mais se demande pourquoi un tel scandale est révélé alors que des pourparlers de paix se poursuivent à La Havane entre la guérilla marxiste et le gouvernement colombien.
Le programme secret comprenait le renseignement et des opérations ciblées à l’aide de bombes téléguidées par GPS, capables d’atteindre un individu au milieu de la jungle colombienne. C’est ainsi qu’en mars 2008, les forces armées colombiennes ont lancé ces bombes de l’autre côté de la frontière avec l’Equateur pour tuer Raul Reyes, un des chefs des FARC.
Or en 2006, Juan Manuel Santos, actuel président colombien et candidat à sa réélection en mai prochain, était le ministre de la Défense. Les opérations étaient financées par des fonds secrets de plusieurs millions de dollars, en dehors des quelques neuf milliards du Plan Colombie.
Un complot de l'extrême droite ?
Pourquoi ces révélations maintenant, se demande le président équatorien Rafael Correa sur son compte Twitter, alors que se déroulent à La Havane des discussions de paix avec les FARC ? Selon lui, cette affaire est orchestrée par l'extrême droite colombienne et internationale, « capable du pire ».
L'ancien président colombien Ernesto Samper dit ne pas être surpris. Le député de gauche Ivan Cepeda, lui, attend des explications du gouvernement. En revanche, l'ancien ministre de la Défense Gabriel Silva a déclaré que ces opérations n'avaient pas mis en péril l'indépendance du pays et qu'elles avaient aussi contribué à sauver de nombreux otages.
Médias : CIA a loué une prison en Pologne pour quinze millions de dollars
24.01.2014 - 23:41 - Par La Voix de la Russie
Photo : EPA
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Les autorités américaines ont payé quinze millions de dollars (environ onze millions d’euros) à la Pologne pour construire sur son territoire une prison secrète pour la CIA.
C’est ce qu’ont annoncé les médias américains, en se basant sur les déclarations d’un ex-agent anonyme. La somme a été payée en liquide à la Pologne.
Selon les informations des journalistes, les États-Unis et la Pologne ont signé un contrat, selon lequel les Américains pouvaient organiser dans le village de Stare Kiejkuty une prison secrète pour les personnes soupçonnées de terrorisme. À la suite de la Pologne, des endroits semblables sont apparus en Roumanie et en Lituanie, mais ont été actifs moins d’un an et demi et ont été fermés en 2009.
En représailles à l'enquête menée sur ses méthodes
La CIA espionne le Sénat américain
Par : Rubrique Radar - RadarDimanche, 09 Mars 2014 09:50
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La bataille qui oppose le Sénat américain à la CIA prend une tournure disciplinaire. Des employés de l'agence du renseignement sont sous le coup d'une enquête interne. Ils sont accusés d'avoir espionné des collaborateurs parlementaires de la commission du renseignement du Sénat.
Celle-là même qui enquête sur le programme secret de détention et d'interrogation mené par la CIA dans les années 2000... La démocrate Dianne Feinstein, présidente de la commission du renseignement, a confirmé l'existence d'une enquête interne à la CIA, au lendemain des révélations du New York Times.
Selon le quotidien américain, des membres du Congrès se sont plaints du comportement de la CIA qui surveillait certains de leurs collaborateurs habilités au secret-défense.
L’agence du renseignement a réussi à pénétrer le réseau informatique du Sénat, utilisé par ces collaborateurs pour rédiger un long rapport à charge sur les méthodes de renseignement de l'agence dans les années 2000.