La Savoie est terre de légendes, d'ésotérisme et de mystère. Mais elle est aussi terre de diableries et de sorcellerie, sur laquelle s'est penchée Michèle Brocard. Dans son ouvrage Diableries et sorcellerie en Savoie, elle livre quelques clefs pour comprendre qui étaient les sorciers et où les rencontrer.
Vous êtes curieux de savoir où croiser le diable en Savoie ? Avant tout, privilégiez la nuit, et si possible les lacs, les étangs, les sources et les fontaines, situés dans des lieux éloignés de tout : ces endroits l'attirent. N'oubliez pas de vous munir d'une poule ou d'un chat noirs : cela rassure le diable sur vos intentions, car il faut toujours lui donner quelque chose.
Il s'est beaucoup promené dans la vallée de Bozel : en très bel homme trahi par ses pieds de boeuf, ou en bouc ou bélier, beaucoup racontent lors des veillées l'avoir rencontré.
Et que dire de cet énorme rocher crevassé nommé le roc du diable qui couronne le mont des Cordeliers ? Ou de Bessans, dont le célèbre diable à quatre cornes est devenu le souvenir incontournable ? Ce diable est d'ailleurs mis en cause jusqu'au lac naturel de Tignes. Un vagabond qui en avait un dans sa besace, est rejeté par tout le monde lorsqu'il arrive au col du Palet. Décidé à se venger, il provoque un effondrement pour punir ceux qui l'ont chassé : à leur place trône désormais un beau lac bleu aux eaux limpides...
La Tarentaise n'est pas épargnée par le diable : l'une de ses montagnes était la cible de démons, sur laquelle ils lançaient des flammes. Seule une croix plantée en son sommet les chassa. A Barberaz, la brêche de la façade de la tour de Salteur était impossible à boucher pour une seule et bonne raison : le diable enlevait chaque nuit les pierres qui y étaient placées.
Moins démoniaque, La Motte-Servolex, abrite des fées : on les trouve à la fontaine du hameau de Montaugier. On les trouve aussi au col du Chat sur le lac du Bourget: quand souffle une violente traverse, « c'est la « Chasse infernale » du roi Arthur qui passe ».
Magie et sciences occultes : Professeur Babou Niang L’ange et le démon - 19 Avril 2010
Citation :
Selon l’école de la Magie, explique le conférencier, la magie est l’art de produire dans la nature des choses au dessus de la connaissance du commun des mortels par le concours des démons ou en employant des préceptes prohibés. A ce titre, il y en a quatre catégories, à savoir,
« la magie blanche » caractérisée par la rapidité et l’habileté du supposé magicien… Il s’agit en fait de la prestidigitation.
La magie rouge se retrouve le plus souvent en Afrique. C’est le don de communiquer avec la nature (la faune et la flore) et de pouvoir guérir certaines maladies. Chaque espèce animale et végétale possède son secret.
Quant à la magie noire, indique le conférencier, c’est l’évocation des démons dont la multiplication des billets de banque, par exemple, constitue un fléau dans les milieux des gestionnaires publics et privés. Dans cette catégorie de magie, on rencontre souvent certains sacrifices horribles et prohibés.
Pour sa part, la magie dite moderne est purement scientifique.
« Moi, je suis un magicien ! Je fais ce que je veux de la magie où je veux quand je veux » précise l’orateur. La volonté de partager ses connaissances n’est motivée que par le souci d’éviter l’imposture et l’arnaque de ses concitoyens…Qu’on ne s’y trompe cependant : « la magie et la sorcellerie existent bien». Cependant, précise-t-il, « il est bien de conserver juste ce qui est positif. Mais surtout, dénoncer et combattre leurs mauvais usages. Il faut passer à la phase de démystification ».
«Un comptable de la douane mystifié par un marabout a voulu remettre plusieurs millions F CFA à ce dernier. Je suis parvenu à le désenvouter et à démystifier le marabout lequel fut contraint de s’exiler». C’est en répondant à la question d’un confrère que le conférencier a cité l’anecdote.
« Plus de 95% de nos marabouts qui se disent pourtant musulmans, poursuit-il, pratiquent la magie noire. Vous vous en rendez compte à, la faveur des élections. Ils ont tantôt besoin de prélèvement sur des cadavres, tantôt de bêtes sacrificielles… Et d’ajouter que 95% de nos responsables sont écroués en prison à cause de ces marabouts mystificateurs.
«La multiplication des billets de banque n’est qu’un jeu de photocopie dans la nature». Joignant l’acte à la parole, il fit la démonstration en produisant plusieurs dizaines billets de banque de 5.000 F CFA devant des reporters médusés. « Lors de la grande conférence sur la magie que je donnerai très prochainement, promet-il, je ferai sortir des milliards du néant ». « Mais je vous préviens : ces pratiques sont prohibées par toutes les religions révélées, en l’occurrence l’islam».
Il exécuta plusieurs tours de passe en vigueur chez des arnaqueurs communément appelés «Philomanes».
La pratique de la magie est-elle compatible avec les préceptes religieux et islamiques en particulier? A cette question, le conférencier répliqua : « Je suis professeur de magie, vrai ! Mais je suis avant tout musulman convaincu et j’ai, par conséquent, visité la Mecque quatre fois. Je pense être un homme de Dieu dans la mesure où je mets mes connaissances au service du bien et des hommes sur terre»
Le Mali dira-t-il, est un pays de connaissances et de savoirs par excellence. « La capitale mondiale de la sorcellerie se trouve à Gao, dans le village de Koïma».
Parlant de la Magie rouge, le conférencier livra quelques secrets de la médecine traditionnelle : « Contrairement à ce que l’ont dit, la fièvre pernicieuse appelée « kono » n’est pas une manifestation du paludisme chronique. C’est bien une maladie autre. Elle est transmise par un oiseau nocturne appelé «dabi» portant quatre ailes. Cet oiseau a la particularité de nicher dans les vieux tombeaux. Il emmagasine alors la poussière recueillie dans ces tombes sous son plumage et la déverse par la suite sur les passants pendant l’heure crépusculaire. Une femme enceinte court tous les risques de faire une fausse couche si un seul de ce grain de poussière la touchait. Les tout-petits peuvent être également touchés... On traite la maladie par les feuilles de l’arbre «n’tonkè». Le traitement est infaillible».
Parlant de ses expériences, le conférencier révéla avoir été l’un des animateurs d’une célèbre émission radiophonique : « Je supervisais l’émission « L’Aventure mystérieuse » de Patrick Guemandon sur Africa N° 1. En vérité, j’étais le grand sorcier de « Banguoss », précise-t-il.
A la faveur de ladite conférence de presse, beaucoup de témoignages dont celui des Inspecteurs de l’Enseignement fondamentale de Dioïla de Kati, le directeur de l’institut consulaire des Etudes de la CCIM, entre autres viendront réconforter le savoir et le savoir-faire de notre Niang. Pour un magicien démystificateur, ont-ils fait remarquer, M Niang en est véritablement un.
B.S. Diarra Biographie Mamadou Niang dit Babou, âgé de 47 ans est né à Mahina dans le cercle de Bafoulabé (Région de Kayes). Il est aujourd’hui l’un des plus grands détenteurs de secrets occultes africains.
Il fit ses études primaires et secondaires à Thiès en République du Sénégal, puis à l’Ecole de Médecine de Dakar. Mais pour des raisons familiales, il suspendit ces études. Il fit un bref séjour à l’Organisation pour la Mise en valeur du Fleuve Sénégal (OMVS). Tenté par la recherche et la connaissance, il fut admis à l’Institut des 77 secrets de la magie noire de Bombay en Inde. Ses 14 années d’études seront sanctionnées par un diplôme avec mention « Très bien ». Il est classé 2ème sur 1.632 candidats. Il créa, en 1990, l’Association des Détenteurs des secrets occultes africains dont il est le président. Il est, dépuis 2009, le président de l’Association « Africa Magie Moderne » (AMM
Le professeur Niang donne des Conférences-débats sur toute l’étendue du territoire du Mali depuis 1994. Ce, grâce à l’autorisation de plusieurs départements ministériels et dans plus de 44 pays dans le monde sur les thèmes suivants : -La démystification de la Magie -La Sorcellerie -La multiplication des billets de banque -Les sorts magiques le traitement rapides de certaines maladies.
Le magazine l’Actualité du 1er mars 2010 nous parle de Satan sous la plume de son chroniqueur Jacques Godbout. En faisant la promotion d’un ouvrage de Jacques Duquesne, intitulé Le diable , qui vient d’être publié chez Plon, Godbout nous en met plein la vue.
La thèse développée n’est pas nouvelle. Depuis quelques années, nos médias et chroniqueurs athées prennent un malin plaisir d’enfoncer le clou pour "convertir" le bon peuple aux bienfaits de l’athéisme.
Belzébuth était, paraît-il, bien utile pour expliquer le Mal, nous dit Godbout. Quand on croyait en un Dieu bon, inventé par les hommes, il fallait bien avoir recours aux démons pour rendre crédible et expliquer toutes les horreurs de l’humanité. Alors, on aurait inventé Satan, avec l’enfer pour les mécréants. Et notre chroniqueur athée se moque de son éducation religieuse en disant : "À l’âge de sept ans, j’étais en sécurité avec, à mes côtés, un ange gardien joliment emplumé qui pouvait chasser les démons". Et à l’adolescence, malgré les prédications des jésuites, Godbout se vante d’avoir largué Satan pour aller danser en toute tranquillité avec les filles.
Notre chroniqueur proclame haut et fort que Freud a promulgué la mort du diable "en démontrant que le Mal n’est pas extérieur à la personne, que la démonologie est un bal masqué et que l’être humain projette sur Satan ses propres fantasmes".
Nietzsche a annoncé la mort de Dieu et Freud la mort du diable, voilà la thèse soutenue par Jacques Duquesne et applaudie par Jacques Godbout. Comme le Mal serait le sexe de la femme, le Bien, serait un homme, c’est-à-dire Dieu. Enfin, la mort du Diable est "le produit du discours féministe occidental, qui prône l’égalité des sexes" nous dit Godbout.
Dans notre monde païen, on se moque allègrement de Dieu et du Diable ; celui-ci a réussi un tour de force diabolique en faisant accroire à un grand nombre de croyants et même à certains prêtres et théologiens qu’il n’existe pas. Pour Jacques Godbout, ce personnage "mythique" est très intéressant pour le cinéma et la littérature en inspirant les artistes qui nous racontent des histoires fantastiques.
Alors, Satan fait-il maintenant partie du folklore planétaire ? Non, merci ! Quand on voit l’état de notre monde, on constate que les forces du Mal sont à l’œuvre. Heureusement, les forces du Bien finiront par triompher, même si le Mal semble s’implanter un peu partout en se présentant comme le Bien.
L’enseignement de l’Église est limpide sur cette question. Satan et tous ses suppôts, amis et collaborateurs sont de terribles personnages en guerre contre Dieu espérant le triomphe du Mal à la grandeur de la planète.
Ne soyons pas dupes, il faut choisir son camp. On peut se ranger du côté des Godbout et Duquesne ou du côté de la Parole de Dieu qui nous donne l’heure juste dans ce dossier.
Nous vivons dans un monde où la structure de péché, comme le dénonçait Jean-Paul II, fait la loi dans nos pays postmodernes. On ne veut plus entendre parler ni de Dieu, ni de Satan. Allons-nous être dupes et suivre tous ces grands ténors de l’athéisme qui occupent toutes les tribunes ?
Les vampires de Stephenie Meyer n’ont qu’à bien se tenir, car les anges débarquent. Ils sont notamment les héros d’un roman de la jeune Becca Fitzpatrick, Hush, Hush phénomène aux Etats-Unis, et fraîchement paru en France chez Lattès.
Hush, Hush est l’histoire d’une rencontre surnaturelle. Celle d’une jeune fille, Nora, 17 ans, avec Patch, un être inquiétant mais diablement attirant, un ange déchu chargé de la tuer...
Comme dans Twilight, on retrouve le thème de l’immortalité, de l’amour impossible, de l’adolescence, avec ces lycéens en proie au trouble identitaire et sexuel. « Les lecteurs d’aujourd’hui vouent une vraie passion pour les romances gothiques. Ces livres sont habités par le danger, les démons et des malédictions ancestrales qui pèsent sur les personnages. On y trouve des héros dignes des poèmes de Lord Byron, des vampires, des anges déchus, et bien sûr un petit goût d’interdit et d’amour dangereux », nous dit Becca Fitzpatrick.
Qu’ils soient anges ou vampires, ces héros suscitent les mêmes frissons, les mêmes émois, et le même désir d’amour romantique chez les lecteurs. Twilight ou Hush, Hush, ces histoires hors du temps qui plaisent tant aux ados, puisent leurs racines dans un patrimoine littéraire bien précis. Comme Stephenie Meyer, Becca Fiztpatrick a biberonné aux livres des sœurs Brontë et au Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux.
Si elle suit le sillage de la romancière mormonne, la jeune Becca n’ose pas trop se frotter à la comparaison. « C’est une icône ! », s’exclame-t-elle.
Sorcelerie avec la septième fille du diable - 15 Mai 2010
Direction les îles Anglo-Normandes et plus précisément Guernesey en 1338… Jeune fille d’une quinzaine d’années, Lésia vit avec ses parents sur cette île où la chasse aux sorcières et autres créatures bat son plein. Une vie des plus banales pour l’adolescente, une vie heureuse au 14ème siècle.
Mais un jour tout bascule… la jeune fille doit faire face à l’attaque du Seigneur dont les chevaliers tuent sa mère et voit, sous ses-yeux (et ceux du peuple), son père est écartelé. Des évènements qui vont changer à jamais la vie de la jeune fille portée par l’envie de vengeance.
Et que se passerait-il si cette jeune fille habitée par la colère se voyait dotée de dons de sorcellerie… de pouvoirs endiablés qui pourraient bien l’aider à atteindre son seul but : venger la mort de ses parents. La prophétie de ce premier tome de la trilogie d’Alain Surget révèle alors la septième fille du diable, incarnation sur Terre de Satan. De quoi faire trembler ses pires ennemis.
Comment Lélia usera-t-elle de ses « talents » ? Porter le diable en soi est-il viable longtemps ? Un pacte avec les forces obscures est-il sans risques ?
Avec talent, Alain Surget nous fait remonter le temps… Après un bref passage en geôle où (presque) sans surprise notre héroïne commence (ou fini ? Je ne vous en dit pas plus ), nous partons à la rencontre de Lélia et de ses origines. Alain Surget nous plonge dans un univers criant de réalisme, où, aux côtés de sa jeune héroïne rebelle, nous découvrons le monde de la sorcellerie avec toute son imagerie, ses fondements historiques, le tout en plein cœur de la guerre de Cent Ans, une bonne façon d’apprendre et de réviser en se divertissant.
Premier tome d’une trilogie publiée chez Flammarion, La septième fille du diable ravira les lecteurs à partir de 13 ans qui apprécieront les aventures « surnaturelles » et humaines de cette jeune sorcière partagée entre raison, doutes, amour et soif de vengeance. Elle est sorcière et elle en usera.
La septième fille du diable, T1 La prophétie, d’Alain Surget, premier épisode d’une trilogie à surveiller de près. Un livre à découvrir chez Flammarion.