Fermeture du détroit d’Ormuz : « Les Iraniens sont capables de le faire »
15-01-2012
Citation :
La menace iranienne de fermer ce détroit par lequel transite 40% du pétrole mondial pèse toujours sur les dirigeants américains, surtout militaires. A la question de savoir si les Iraniens ont les moyens de le fermer d’Ormuz, le chef d’état-major des armées américaine Martin Dimpsey a répondu au Wall Street Journal (12-1-12): « la réponse la plus simple est oui, ils peuvent le faire ».
Le chef des opérations navales américain l’amiral Jonathan Greenert prend aussi au sérieux cette mise en garde. Il avait précédemment confié au journal qu’une seule chose l’empêche de dormir toute la nuit c’est le détruit d’Ormuz et l’activité commerciale via le Golfe... »
Egalement consultés, des responsables du Pentagone affichèrent la même position même s’ils pensent que la supériorité militaire navale américaine est incontestable. « Durant ces deux dernières décennies, l’Iran a développé des armements, des mines, des flottilles de vedettes, transportant des armes et des missiles de croisière anti navires et qui sont les moyens militaires qui constituent une menace pour la plus puissante force marine du monde », écrit le journal.
Après avoir publié des prévisions d’analystes qui s’attendent à ce que la marine iranienne soit complètement détruite, si elle s’aventure dans un tel scénario, le journal signale que l’Iran dispose de deux marines : une traditionnelle, datant du Shah, et formée de gros navires désuètes. Et une autre, celle des Gardiens de la révolution, laquelle a développé via des vedettes rapides, des tactiques de guérillas et qui est selon les principaux officiers de la marine américaine, imprévisible.
Le New York Times a aussi révélé que les Etats-Unis ont utilisé un canal secret pour transmettre à l’Iran qu’ils sont préoccupés par l’exacerbation des tensions entre les deux pays en raison des mises en gardes qui touchent le détroit d’Ormuz.
Citant des responsables américains ayant requis l’anonymat, le journal signale que la Maison Blanche a envoyé une mise en garde aux Iraniens, via une partie tierce que la fermeture de ce détroit pourrait provoquer une crise grave entre les deux pays.
Des observateurs ont dit deviner que cette partie tierce n’est autre que le ministre turc des affaires étrangères qui était en visite à Téhéran. À cet égard, le chef du parlement iranien Ali Larijani a démenti les propos de la porte-parole américaine du secrétariat d’état aux affaires étrangères qui a dit que « son pays a reçu un message iranien à travers le chef de la diplomatie turc », qualifiant ces allégations « de pure imagination » ou de « malentendu ».
Un autre journal américain, le Washington Post s’est lui aussi penché sur la nécessité de créer un canal direct avec les Iraniens, utilisable en temps de crise, « pour éviter les mésententes, et les faux calculs qui peuvent provoquer un conflit militaire non volontaire ». Et de suggérer à l’administration américaine les services de renseignements américains et iraniens comme canal.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Lun 16 Jan 2012 - 10:50
Les Etats-Unis ont envoyé une lettre à l’Iran sur le détroit d’Ormuz
L’équipe du site 15.01.2012
Citation :
Les Etats-Unis ont envoyé une lettre à l'Iran à propos du détroit d'Ormuz, a affirmé dimanche le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, cité par l'agence officielle Irna.
"L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, a remis une lettre à Mohammad Khazaie, le représentant de l'Iran à l'ONU, l'ambassadrice suisse à Téhéran a transmis le message et enfin le président irakien Jalal Talabani a également transmis aux responsables de la République islamique son contenu", a déclaré M. Mehmanparast, sans dévoiler ce contenu.
La Suisse représente les intérêts américains en Iran depuis la rupture des relations entre les deux pays en 1980.
"Nous sommes en train d'examiner la lettre et si nécessaire nous y donnerons une réponse", a ajouté M. Mehmanparast.
Le resposanble iranien n'a pas précisé si cette lettre est la même signalee vendredi, par le quotidien américain New York Times, selon lequel les Etats-Unis avaient utilisé un canal secret pour mettre en garde le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, contre une fermeture du détroit d'Ormuz, passage stratégique pour le trafic pétrolier maritime.
Fin décembre, Téhéran avait menacé de fermer le détroit en riposte a la menace des pays occidentaux d'adopter des sanctions contre ses exportations pétrolières.
La tension est vive entre l'Iran et les Etats-Unis avec les mises en garde répétées de l'Iran contre la présence de la marine américaine dans le Golfe, relançant les craintes d'une éventuelle fermeture du détroit d'Ormuz, par lequel transite 35% du pétrole brut transporté par voie maritime dans le monde.
"Malgré leur propagande, les Etats-Unis savent qu'ils n'ont pas la capacité de faire face aux actions de la République islamique dans certains domaines, notamment la fermeture du détroit d'Ormuz", a répliqué le général Massoud Jazayeri, adjoint au chef d'état-major des forces armées iraniennes. "La politique de l'Iran est de régler les tensions et (...) d'assurer la sécurité de tous les trafics dans le golfe persique", a-t-il ajouté, cité par l'agence Fars. "Mais si les intérêts de l'Iran et du monde islamique sont en danger, nos forces armées ont la capacité d'affronter ceux qui veulent créer des troubles dans la région".
Le commandant de la marine iranienne, l'amiral Habibollah Sayari, a répété dimanche que "fermer le détroit d'Ormuz était comme (ndlr: aussi facile que de) boire un verre d'eau".
Allant dans le sens de l'apaisement, M. Mehmanparast a également déclaré que "le détroit d'Ormuz est un canal stratégique pour la fourniture de l'énergie dont le monde a besoin et il va de soi qu'assurer sa sécurité est une des priorités de la politique étrangère de l'Iran".
Les responsables militaires américains prennent au sérieux les menaces iraniennes. Le chef d'état-major américain des interarmées Martin Dimpsey a affirmé pour le Wall Street journal que l'Iran a les moyens de fermer le détroit d'Ormuz.
Les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime , prévoient de nouvelles manœuvres navales fin janvier dans le détroit.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Jeu 19 Jan 2012 - 15:17
Pékin hostile à la fermeture du détroit d'Ormuz
Wen Jiabao
PEKIN, 19 janvier - RIA Novosti
Citation :
Le détroit d'Ormuz doit rester ouvert pour la navigation, ce qui rend inadmissible "toute démarche extrémiste" à l'égard de cette région stratégique, a déclaré mercredi soir à Doha (Qatar) le premier ministre chinois Wen Jiabao cité par le site china.org.cn.
"Toute démarche extrémiste visant le détroit d'Ormuz, quelles que soient les circonstances qui l'entourent, serait dirigée contre les intérêts communs des peuples du monde ", a annoncé M.Wen lors d'une conférence de presse.
Dans le même temps, le chef du gouvernement chinois a indiqué n'avoir "aucune inquiétude" concernant les relations commerciales sino-iraniennes. Il a également réaffirmé la position de Pékin face au dossier nucléaire iranien, soulignant que ce problème devait être réglé par le biais de négociations.
Les tensions autour de l'Iran et de son programme nucléaire sont récemment montées d'un cran après que Téhéran a menacé de fermer le détroit d'Ormuz au transit de pétrole en cas de sanctions occidentales contre les exportations pétrolières iraniennes.
La Marine américaine a promis d'empêcher coûte que coûte la fermeture du détroit. Le 23 janvier prochain, les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réuniront à Bruxelles pour décider d'un embargo sur le pétrole iranien.
L'Iran, deuxième producteur de l'OPEP, produit 3,5 millions de barils de pétrole par jour et tire 80% de ses devises de ses exportations pétrolières. Environ 18% de ses exportations sont destinées à l'UE.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Dim 22 Jan 2012 - 13:02
Les USA pourraient rejouer le scénario yougoslave en Iran
Par Konstantin Bogdanov, RIA Novosti
Citation :
Les Etats-Unis rassemblent des unités navales près des côtes iraniennes et depuis novembre dernier beaucoup de rumeurs circulent dans le monde sur une opération militaire imminente contre l’infrastructure nucléaire iranienne. Quels seront les points communs et les différences entre cette guerre hypothétique et les opérations déjà connues en Irak et en Yougoslavie? Quels buts pourrait-elle poursuivre et quelles pourrait être les conséquences?
Eviter le contact
Si une opération était lancée, l’attaquant tenterait d’éviter au maximum le contact, en optant pour les frappes aériennes et en utilisant des missiles de croisière, en s’appuyant sur les données des moyens de renseignement puissants et la supériorité générale en termes de moyens de gestion de troupes interarmées sur le théâtre d’opérations extérieures.
Les alliés ne lanceront certainement pas d'opération terrestre. Les Etats-Unis ne disposent ni des forces ni du soutien politique de la nation à cet effet. L’Iran est un adversaire très coriace, et il serait très difficile de le combattre au sol (en comparaison avec l’Irak en 1991 ou en 2003). Il faudrait être un politicien suicidaire - et ce n'est pas le cas d'Obama - pour organiser le rapatriement ininterrompu de cercueils de soldats américains à la veille de la présidentielle de novembre.
C’est la raison pour laquelle on ne devrait pas assister à une invasion terrestre. La seule exception pourrait consister à projeter des commandos qui accompliraient des missions de reconnaissance approfondie sur le terrain afin de désigner les sites stratégiques à l'attention de l’aviation et effectueraient des opérations de sabotage.
Pratiquement tout le poids de l’opération reposerait sur l’aviation : sous la forme d’une guerre aérienne selon le principe hit and run (frappe et fuis). Après l’opération "tout en finesse" des alliés franco-britanniques en Libye, les Etats-Unis pourront montrer au monde ce qu’ils ont appris depuis la guerre en Irak en qui a débuté en 2003.
C’est à cette époque que l’armée de l’air américaine a commencé à s’armer de munitions guidées par satellite (JDAM) : un moyen bon marché permettant de transformer les bombes aériennes classiques en une arme de haute précision. Et c’est également à l’époque qu’a commencé le passage à la production de systèmes intégrés de guidage, de désignation de cible et de reconnaissance de la situation – du concept de guerre réseaucentrique. Les drones ont également commencé à jouer un rôle plus important.
L’éventuelle opération en Iran ressemblerait de loin à l’opération de l’Otan en Yougoslavie au printemps 1999. Les raids de 1993 et de 1998 en Irak étaient très limités, et étaient des expéditions punitives. Les blitz aériens en 1991 et en 2003 servaient principalement les intérêts des opérations terrestres qui les ont immédiatement suivis.
Cependant, contrairement à la Yougoslavie européenne qu’il a fallu briser politiquement, dans le cas présent il faudra régler des questions militaires concrètes de destruction du potentiel militaire et industriel. L’Iran n’agitera pas le drapeau blanc après quelques coups durs, au contraire, cela le rendra encore plus furieux.
D’après l’expérience des opérations aériennes en Yougoslavie et en Irak, les moyens de défense antiaérienne, les aérodromes et les bases de missiles balistiques seront les objectifs primaires. La flotte iranienne et les missiles antinavires côtiers seront les premières cibles des bombardements aériens. Puis l’attaque pourrait se concentrer sur les sites cruciaux de l’infrastructure pétrolière et énergétique, en particulier les entreprises de production de carburant. Cette dernière cible pourrait devenir primordiale. L’Iran, pays exportateur de pétrole, a éprouvé pendant de longues années un important déficit de carburant : Téhéran achetait jusqu’à 45% de son carburant aux pays voisins du Golfe. Ses efforts dans ce sens en 2009-2010 lui ont permis de produire des produits pétroliers en quantité suffisante pour satisfaire la consommation intérieure strictement réglementée. Cependant, la faiblesse de l’industrie de raffinage nationale demeure une épine dans le pied de la croissance économique iranienne.
Et l’infrastructure du programme nucléaire iranien est la cible centrale parmi les objectifs mentionnés. On s’en prendra à lui avec un acharnement particulier, mais pas forcément dès la première vague.
Ainsi, le site de Natanz et le réacteur inachevé d'Arak pourraient recevoir leur part de "bombes intelligentes". La centrale nucléaire de Bouchehr est peu susceptible d’être directement attaquée, bien qu’on puisse supposer la mise hors service de la centrale en détruisant ses ressources.
L’inexpugnable Fordo
Mais la cible ultime se trouve profondément enfouie dans le sol de la puissance perse, près de la ville de Qom. Il s’agit du site d’enrichissement de Fordo, un immense complexe souterrain renforcé, dont la construction a commencé en 2007, et qui a été mis en service l’année dernière.
A l’heure actuelle, tous les travaux iraniens de production d’uranium enrichi à 19,75% ont été transférés à Fordo. Auparavant, ils étaient réalisés sur le site de Natanz, mais son niveau de sécurité contre les frappes aériennes, selon les dirigeants iraniens, était trop faible. Le site souterrain de Fordo est nettement mieux sécurisé.
Israël s'est souvent plaint à Washington du manque de munitions air-sol, permettant de traiter les cibles en profondeur, en faisant ouvertement allusion à leur possible utilisation contre l’Iran. Les Etats-Unis ont toute une panoplie de munitions conçues pour ce travail. Le plus monstrueux d’entre eux est le GBU-57 MOP (Massive Ordnance Penetrator), une bombe anti-bunker de 13,6 tonnes embarquée par les bombardiers B-52 et les avions furtifs B-2.
Selon les sources ouvertes, la capacité de pénétration du GBU-57 atteint 60 mètres. Cette bombe peut percer jusqu’à 40 mètres de sol, moins en cas de roches dures. Selon les études des experts américains, la profondeur probable des principaux locaux de travail du site de Fordo pourrait atteindre 80 mètres, voire plus.
Même les partisans de l’opération aérienne sont très sceptiques quant à sa réussite. On établit des concepts de frappes multiples au même endroit grâce à la précision du ciblage, mais tous sont confrontés au même problème – on ignore la structure intérieure du site de Fordo.
De cette manière, le bombardement aérien massif de Fordo permettrait au mieux de bloquer les accès vers l’extérieur, détruirait les systèmes d’alimentation en électricité et l’infrastructure de transport aux alentours. Pour ce faire il suffirait d’utiliser des armes de haute précision du type JDAM et des missiles de croisière Tomahawk traditionnels pour ce genre de guerres.
Cependant, les capacités de production ne seraient pas directement affectées. Pour parvenir à un meilleur résultat, il faudrait soit une chance inouïe, soit l’utilisation d’une arme nucléaire tactique (TNW), soit pénétrer à l’intérieur avec une unité de commandos.
La chance est un élément imprévisible et chaotique. L’utilisation d’une TNW réglerait le problème du site de Fordo, mais engendrerait parallèlement tellement de complications (aussi bien techniques qu’à l’échelle de la "grande stratégie"), que le jeu n’en vaudrait pas la chandelle.
Les commandos et leurs succès sont également un signe de chaos en général : on ignore si l’opération se terminera par un succès ou un échec, et dans tous les cas les troupes d’élite auront besoin de moyens de combat appropriés pour une opération de sabotage qui tienne la route. La seule chose qui vient à l’esprit parmi les moyens qui fournissent une certaine garantie, ce sont les armes nucléaires portatives, ce qui nous ramène une fois de plus à l’histoire des chandelles.
Un objectif controversé
Nous sommes face à une situation curieuse. L’opération terrestre contre l’Iran est improbable, et l’occupation du pays relève de la science-fiction. Les frappes aériennes massives seraient capables de saboter le potentiel industriel de la puissance perse, mais elles pourraient être insuffisantes pour régler définitivement la question nucléaire.
Une offensive aérienne de grande envergure contre l’Iran repousserait quelques années en arrière le projet nucléaire de Téhéran. Dans ce sens, une opération potentielle pourrait probablement être considérée comme réussie. Cependant, il est difficile d’évaluer les conséquences possibles d’une telle ingérence par la force dans les affaires intérieures d’un leader régional.
Une chose est sûre: ces conséquences seront forcément négatives. Le Proche-Orient instable qui traverse le printemps arabe pourrait subir un préjudice qui ferait définitivement chavirer le navire.
Et les radicaux islamistes balaieraient alors les monarchies conservatrices du Golfe comme un château de cartes (pour leur position proaméricaine), les derniers régimes séculaires du Proche-Orient (la Syrie, la Jordanie, le Koweït) et les faibles gouvernements de transition des coalitions révolutionnaires (l’Egypte, le Yémen).
Une telle "explosion" dans cette région, qu’on pourrait appeler à juste titre le ventre mou de la planète, vaut-elle le coût pour retarder le programme nucléaire iranien de 5-6 ans? C’est une question purement rhétorique. Les Etats-Unis ont très peu de chances de vaincre l’Iran, mais dynamiter maladroitement plusieurs décennies de sa propre politique dans la région est une tâche bien plus facilement réalisable dans ces conditions.
NB / L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Sam 28 Jan 2012 - 9:16
L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz en cas de menace américaine (ambassadeur)
2012-01-18 20:23:05 xinhua
Citation :
L'Iran pourrait bloquer le détroit d'Ormuz si les Etats-Unis menaçaient sa sécurité, a déclaré mercredi l'ambassadeur d'Iran en Russie, Seyyed Mahmoud Reza Sajjadi. Dans une interview accordée à l'agence de presse Interfax, M. Sajjadi a déclaré que l'Iran prendrait des contre-mesures si les Etats-Unis frappaient les installations nucléaires de son pays.
"Si l'Iran juge que sa sécurité est menacée, il est naturel qu'il se considère en droit d'y répondre par des mesures appropriées. La fermeture du détroit d'Ormuz constitue une de nos options si cela venait à se produire", a indiqué M. Sajjadi, cité par Interfax.
"Nous pensons qu'une attaque américaine n'est pas impossible", a déclaré l'ambassadeur, ajoutant que l'Iran était suffisamment puissant pour fermer le détroit s'il le souhaitait, "par mesure d'auto-défense".
Des responsables gouvernementaux et militaires iraniens ont récemment menacé de fermer le détroit d'Ormuz si l'Occident imposait des sanctions contre ses exportations de pétrole.
Suite à la publication en novembre dernier du rapport de l'AIEA sur le programme nucléaire iranien, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada ont annoncé de nouvelles sanctions contre Téhéran, et travaillent toujours à imposer un embargo sur les exportations de brut iranien.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Lun 30 Jan 2012 - 15:23
Des bâtiments de l'US Navy entrent en mer Rouge (médias)
USS Nimitz CVN-68.
LE CAIRE, 30 janvier 2012 - RIA Novosti
Citation :
Le sous-marin nucléaire américain Annapolis accompagné du destroyer USS Momsen ont franchi le canal de Suez et gagné la mer Rouge, a annoncé lundi le portail égyptien Alamat.
Lors du passage des navires américains, l'administration du canal a pris des mesures de sécurité exceptionnelles, en interrompant le trafic des ferries et le trafic automobile sur le pont qui enjambe le canal.
Le point de destination des deux navires n'est pas annoncé, mais leur entrée en mer Rouge coïncide avec l'apogée des tensions entre Washington et Téhéran, qui a menacé de fermer unilatéralement le détroit d'Ormuz à la suite de l'adoption des sanctions contre ses exportations pétrolières.
La Marine américaine a déjà réuni dans le Golfe persique un nombre important de navires, dont les porte-avions Carl Vinson et Abraham Lincoln. Un autre porte-avions, l'USS Enterprise est attendu dans la région au mois de mars.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Mer 1 Fév 2012 - 12:57
Détroit d'Ormuz: l'"Otan russe" préoccupée par les tensions
MOSCOU, 1er février 2012 - RIA Novosti
Citation :
L'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) appelle à mettre fin à l'escalade du conflit dans le détroit de l'Ormuz, importante voie maritime d'exportation d'hydrocarbures dans le Golfe, a déclaré mercredi à Moscou le porte-parole de l'OTSC Vladimir Zaïnetdinov.
"Le Conseil permanent de l'OTSC exprime sa préoccupation face à la montée des tensions autour du détroit d'Ormuz (…) et appelle à faire preuve de retenue, à éviter les déclarations ou actions susceptibles de provoquer l'escalade de la confrontation", a indiqué le porte-parole.
"Si la confrontation se poursuit, surtout dans le contexte de l'instabilité générale au Proche-Orient et en Afrique du Nord, cela risque d'avoir des conséquences négatives graves pour la région voisine attenant à la zone de responsabilité de l'OTSC, mais aussi pour l'ensemble de la communauté internationale", a-t-il ajouté.
Le détroit d'Ormuz relie la mer d'Oman au Golfe. Sa rive nord est un territoire iranien et la rive sud appartient au sultanat d'Oman et aux Émirats arabes unis, alliés des Etats-Unis dans la région. Les tensions autour de l'Iran et de son programme nucléaire sont récemment montées d'un cran après que Téhéran a menacé de fermer le détroit d'Ormuz au transit de pétrole en cas de sanctions occidentales contre les exportations pétrolières iraniennes. La Marine américaine a promis d'empêcher coûte que coûte la fermeture du détroit.
Les Américains ont déjà réuni dans le Golfe un nombre important de navires, dont les porte-avions USS Carl Vinson et USS Abraham Lincoln. Un autre porte-avions, l'USS Enterprise, est attendu dans la région au mois de mars. Fin janvier, le sous-marin nucléaire américain Annapolis accompagné du destroyer USS Momsen ont franchi le canal de Suez et gagné la mer Rouge.
Le 23 janvier dernier, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont approuvé un embargo sur les importations de pétrole iranien, qui entrera en vigueur le 1er juillet prochain.
L'Organisation du Traité de sécurité collective, baptisée "Otan russe" par certains analystes, réunit l'Arménie, la Biélorussie, la Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Jeu 9 Fév 2012 - 12:24
Le président Sarkozy aurait insisté pour qu’une frégate française escorte l’USS Lincoln dans le détroit d’Ormuz
8 février 2012 – 18:06
Citation :
Quand, le 22 janvier dernier, le porte-avions américain USS Abraham Lincoln a franchi le détroit d’Ormuz malgré les menaces iraniennes, il n’avait nullement besoin à ses côtés de la présence de frégates européennes, son escorte constituée par un croiseur et deux destroyers étant suffisante pour assurer sa protection. D’ailleurs, l’US Navy n’aurait fait aucune demande allant dans ce sens.
Pourtant, deux frégates, l’une française, La Motte-Picquet, l’autre britannique, l’HMS Argyll, ont bel et bien accompagné le porte-avions de l’US Navy dans le stratégique détroit d’Ormuz, qui sépare le golfe Persique de la mer d’Oman. Comment cela a-t-il pu être possible?
D’après le quotidien britannique The Telegraph, ce serait le président Sarkozy qui aurait insisté auprès des Etats-Unis pour que la frégate La Motte-Pïcquet se joigne au groupe aéronaval américain, non pas pour un quelconque intérêt militaire mais pour marquer les esprits au niveau diplomatique.
Ce faisant, Londres ne pouvait pas être en reste. « Ne pas participer alors que les Français étaient de la partie aurait pu soulever des interrogations sur la ‘relation spéciale’, déjà mise en doute depuis l’élection de Barack Obama » a écrit The Telegraph, soulignant que, l’an passé, le président américain « avait qualifié la France d’alliée le plus proche des Etats-Unis ». D’où, finalement, la participation du HMS Argyll à l’opération.
« Les Américains avaient d’abord prévu d’y aller seuls. Ils ont clairement indiqué qu’ils ne voyaient aucun avantage militaire dans la participation de bâtiments européens » a déclaré une source diplomatique au quotidien britannique. « Mais, après que le président (ndlr, Sarkozy) a insisté pour que la France soit représentée, le gouvernement britannique a décidé que la Grande-Bretagne devait aussi y participer, sans tenir compte de l’importance militaire » a-t-elle ajouté.
Cette version des faits a été confirmé au journal par un autre source, cette fois placée au sein du ministère britannique de la Défense (MoD), laquelle a d’ailleurs qualifié ces négociations en coulisses « d’humiliantes » pour le Royaume-Uni…
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Sam 18 Fév 2012 - 0:27
Le Pakistan va soutenir l'Iran en cas d'un conflit avec les USA
17.02.2012
Ali Zardari.
Citation :
Islamabad promet de soutenir l'Iran dans le cas d'une attaque militaire américaine, a déclaré le président pakistanais Asif Ali Zardari.
Lors d'une conférence de presse dans la capitale pakistanaise, après une rencontre avec les dirigeants du Pakistan, Afghanistan et Iran, Zardari a également déclaré qu’Islamabad ne permettra pas l'affaiblissement des liens étroits avec l'Iran sous la pression de l'extérieur. Le président pakistanais a assuré qu'il n’«apportera pas d’aide» à Washington dans le conflit avec l'Iran.
Le plus haut gradé des forces armées américaines affirme dans une interview diffusée dimanche qu'il serait "prématuré" de lancer une action militaire contre l'Iran en réponse à son programme nucléaire.
Il faut laisser aux sanctions économiques une chance de réussir et, Washington et ses alliés devraient être mieux préparés à une option militaire, a ajouté sur CNN le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées américain.
"Je pense qu'il serait prématuré de prendre exclusivement une décision indiquant que le temps est venu pour une option militaire", a-t-il dit selon des extraits de l'interview rendus publics pas CNN.
"Je pense que les sanctions économiques, et la coopération internationale que nous avons été capables de rassembler autour des sanctions, commencent à avoir un effet", a estimé le général Dempsey.
Même si l'Occident choisissait l'option militaire, il devrait être mieux préparé, selon le général américain. "Fondamentalement, ce que je veux dire, c'est que nous devons être mieux préparés", a-t-il dit. "Et cela inclut principalement, pour le moment, d'être prêt défensivement".
Prié de dire si les dirigeants iraniens agissaient de façon rationnelle, il a répondu: "Notre opinion est que le régime iranien est un acteur rationnel. Et pour cette raison, nous pensons que la voie que nous avons choisie est la plus prudente pour le moment".
Il n'est pas judicieux d'attaquer l'Iran
Pour sa part, le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a déclaré dimanche qu'il ne serait pas "judicieux" de la part d' « Israël » d'intervenir militairement contre l'Iran, insistant sur la nécessité de "donner une chance" à l'approche diplomatique et économique.
"Israël, comme n'importe quel pays dans le monde, devrait donner une vraie chance à l'approche que nous avons adoptée, à savoir des sanctions économiques très sévères, des pressions économiques", a déclaré M. Hague à la BBC.
"Notre approche est 100% diplomatique et économique avec l'objectif que l'Iran soit à la table des négociations", a-t-il estimé, affirmant n'être pas "au courant d'un projet (israélien) d'attaquer l'Iran".
Ces dernières semaines, l’entité sioniste a soufflé le chaud et le froid sur la possibilité de frapper l’Iran sous prétexte de paralyser se activités nucléaires.
"Israël" prendra seul la décision de frapper l'Iran, a déclaré samedi soir son chef d'état-major, le général Benny Gantz, alors que le conseiller de sécurité nationale du président Barack Obama entamait une visite en "Israël".
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Sam 25 Fév 2012 - 16:39
Etats-Unis: riposte contre une fermeture du détroit d'Ormuz
NEW YORK, 25 février - RIA Novosti
Citation :
Les Etats-Unis renforcent leur présence militaire dans le golfe Persique en vue d'empêcher l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz en cas de gel des exportations pétrolières iraniennes vers l'Europe, a annoncé vendredi le quotidien Wall Street Journal.
"Si nos adversaires multiplient les signes de leur puissance, nous nous demandons ce que nous devons entreprendre pour leur faire échec et mat. Ils doivent savoir que nous prenons les mesures nécessaires à cet effet", a indiqué le journal, citant un militaire américain qui a requis l'anonymat.
Selon le Wall Street Journal, le Pentagone a notifié au Congrès son intention de déployer des systèmes de détection et de neutralisation des mines dans la région, d'élargir ses opérations de reconnaissance et de doter ses bâtiments de guerre d'armements susceptibles de détruire les vedettes rapides iraniennes.
La situation dans la région du golfe Persique s'est aggravée après la déclaration de Téhéran selon laquelle il pourrait bloquer le détroit d'Ormuz, importante voie d'acheminement de pétrole et de gaz en provenance du Golfe. Fin décembre, les forces navales iraniennes ont effectué un exercice d'envergure dans le détroit, lors duquel elles ont testé des missiles à longue portée.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Dim 26 Fév 2012 - 16:34
Les Etats-Unis placent des détecteurs de mines dans le détroit d’Ormuz
26.02.2012
Citation :
Le chef du Commandement central américain, général James Mattis a informé le Congrès américain de l'intention de placer des détecteurs électroniques qui identifient les mines marines dans la zone du détroit d'Ormuz et dans certaines parties du golfe Persique.
Au même temps, selon Mattis, la surveillance du détroit d'Ormuz se renforce.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Lun 5 Mar 2012 - 13:46
Le porte-avions américain "USS Carl Vinson" quitte le Golfe (05/03/2012)
Citation :
Le groupe naval américain conduit par l'USS Carl Vinson quitte le Golfe pour être transféré dans la zone ouest du Pacifique, annonce le service d'information de la Marine des Etats-Unis.
Ainsi seul l'escadre menée par le porte-avions Abraham Lincoln reste au large de l'Iran dans la partie nord de la mer d'Oman pour accorder un soutien aérien aux troupes de l'OTAN en Afghanistan.
En mars, un groupe naval des Etats-Unis mené par l'USS Entreprise quittera la base de Norfolk (Virginie) et se dirigera vers la région du Golfe.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Lun 5 Mar 2012 - 14:31
Le message ainsi livré à l'Iran, et en même temps à Israel, me semble clair. En éloignant le porte avions "USS Carl Vinson" du détroit d'Ormuz, le président Obama semble vouloir accréditer ses récentes déclarations consistant à privilégier la voie diplomatique à une éventuelle action militaire pour le moment, c'est à dire attendre l'effet des sanctions unilatérales prises à l'encontre de l'Iran autour de son programme nucléaire et de son prétendu volet militaire.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Sam 17 Mar 2012 - 19:16
La marine américaine va doubler ses capacités anti-mines dans le golfe Persique
17 mars 2012 – 12:03
Équipés de sonar capables de détecter les mines.
Citation :
Afin de répondre à une éventuelle action de l’Iran visant à bloquer le détroit d’Ormuz, le chef des opérations de l’US Navy, l’amiral Jonathan Greenert, a annoncé, le 15 mars, le déploiement de 4 chasseurs de mines supplémentaires dans le golfe Persique. Les bâtiments concernés sont les USS Sentry, Devastator, Pioneer et Warrior. En outre, des hélicoptères MH-53 Sea Dragon, dotés d’équipements de lutte anti-mines, seront également envoyés en renfort dans le secteur.
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Sam 5 Mai 2012 - 23:21
Détroit d’Ormuz: "Les Gardiens de la Révolution surveillent chaque navire"
02-05-2012 - 12:14
Citation :
Le commandant adjoint des forces navales des gardiens de la Révolution islamique, le général Ali Reza, a déclaré que « ses forces non seulement surveillent tous les mouvements des navires dans le détroit d'Ormuz, mais en plus elles contrôlent tout le détroit »!
Le haut-responsable militaire iranien a précisé que « prés de 40 % des réserves mondiales en pétrole transitent à travers le golfe Persique et le détroit d'Ormuz d’où l'importance stratégique de ce détroit ».
Il a expliqué que « les missions des gardiens de la révolution sont essentiellement de suivre la trajectoire des navires étrangers dans le golfe Persique, soulignant que « tous ces navires signalent leur nationalité aux forces maritimes iraniennes ».
Sujet: Re: Le Détroit d'Ormuz Sam 2 Juin 2012 - 19:52
L'Iran menace de frapper les bases américaines
2.06.2012, 22:16
Citation :
Ce samedi, l'Iran a averti de nouveau les États-Unis et l'Israël, ce qui donnera une réponse proportionnelle en cas de frappe contre ses installations nucléaires.
Le conseiller suprême du chef du pays Ali Khamenei, le général Yahya Rahim Safavi a déclaré que les bases américaines se trouvent dans la zone de portée des missiles iraniens, et sont donc très vulnérables, et que les missiles iraniens pourraient frapper des cibles n'importe où en Israël.
Selon les observateurs, cette déclaration a été faite après que des responsables américains aient indiqué une volonté de frapper les installations nucléaires iraniennes.