Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Sam 3 Juil 2010 - 21:31
Ziaya : éviction diplomatique
Publier le 3.07.10
L’unique attaquant de pointe que Saâdane avait en sa possession, Abdelmalek Ziaya, n’a pas bénéficié d’un temps de jeu conséquent pour s’intégrer rapidement dans l’effectif national, d’abord, et s’imposer par la suite.
Citation :
En effet, le sélectionneur national ne l’a jamais mis dans de bonnes dispositions pour tirer profit de son sens du but et son réalisme devant la cage. Ziaya pouvait, avec un peu de confiance, réaliser le rêve de Saâdane, à savoir marquer des buts et apporter la dernière touche décisive. Le meilleur buteur du championnat national a pris son mal en patience et a attendu vainement qu’une réelle opportunité lui soit offerte pour pouvoir être jugé conformément à son immense talent.
Son ascension fulgurante est une preuve irréfutable de son potentiel, en s’imposant dans le onze sétifien, chose pas du tout facile, lui qui vient de l’ES Guelma, son club formateur évoluant deux divisions en dessous. Par ailleurs, il ne s’est pas empêché de bousculer la hiérarchie établie au sein de l’équipe, car pour détrôner Hemani, meilleur buteur du championnat, et le duo du MCS, révélation de la saison, Seguer-Hamidi, d’un revers de la main, est un signe du destin à cette terre de foot de détenir la perle rare et la clé de la réussite en la personne de l’Emir Ziaya, nom donné par la presse saoudienne.
A l’exception de Saâdane, qui n’a pas vu les qualités de ce joueur ou n’a pas voulu les voir parce qu’il ne se trompe que rarement, il a d’ailleurs toujours eu le bon flair pour dénicher les talents, mais cette fois-ci son mauvais choix lui a coûté bien des désagréments qui pourraient être fatals à son avenir à la tête des Verts. Ghenghini, l’ex-international tricolore, est tombé sous le charme en découvrant Ziaya, le club doubiste a, durant plusieurs semaines, essayé de l’enrôler, mais sans résultat, la loi de la liasse a fait la différence.
La pression incessante de son président, Serar, a eu raison de lui et de ses envies. Son employeur voulait le transférer en Arabie Saoudite moyennant une somme record pour un joueur local. Cela aurait pesé sur la décision finale du boss et consécutivement du joueur. Il est utile de souligner que le joueur était tenté par une aventure dans l’Hexagone, mais des circonstances en ont décidé autrement.
Pourquoi a-t-il quitté les Verts ?
Ziaya, de par son rendement prolifique, outre le titre du pichichi, a réalisé une performance unique dans les annales footballistiques nationales en décrochant le titre de meilleur buteur de la CAF et de la Champions League arabe en ayant inscrit respectivement la bagatelle de quinze buts et cinq autres dont plusieurs décisifs. En une saison, il a forcé l’admiration des supporters, partenaires et adversaires, il a été élu meilleure ascension de la saison 2008 et a été classé troisième buteur mondial avec 40 réalisations, tout cela a incité le coach national à le convoquer pour ne pas s’en servir. Son adaptation en sélection a été un moment délicat puisqu’il a souvent été confronté à l’isolement.
Son altercation avec le vétéran, Saïfi, a énormément pesé sur sa décision de quitter le navire. Mais avant d’en arriver là, Ziaya n’était pas content de son statut parce qu’il n’a pas eu réellement une chance de se mettre en évidence. Son incorporation durant la CAN face au Malawi, alors que les Verts étaient menés par trois buts à zéro, était plutôt un cadeau empoisonné qu’autre chose. Son refus de répondre à la convocation, tout en sachant qu’il allait figurer en réserviste pour le Mondial, l’aurait incité à refuser l’EN. Cette ultime alternative a été dictée par le manque de considération à son égard par le sélectionneur, et par ricochet, par certaines têtes pensantes, pour qui la présence de ce fer de lance aurait fait de l’ombre.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Sam 3 Juil 2010 - 21:36
éliminé aux tirs au but
Le Ghana rate l’exploit
Citation :
Quarante ans après sa dernière demi-finale d’une Coupe du monde de la FIFA, l’Uruguay est de retour dans ce cercle très fermé. Pour y arriver, la Celeste a dû briser d’autres rêves, ceux du Ghana et de toute l’Afrique, qui espéraient voir les Black Stars devenir la première équipe du Continent Mère à atteindre ce stade.
L’Uruguay a donc démarré la rencontre avec l’intention d’être celui-là. Un centre-tir d’Alvaro Fernandez frôlant la transversale (3’), un enchainement petit pont et frappe enroulée de Luis Suarez (11’), un corner de Diego Forlan dévié par la tête d’Edinson Cavani (17’), et une nouvelle frappe de Suarez qui filait sous la barre (26’) permettent à Richard Kingson de faire étalage de ses reflexes. C’est alors que les problèmes uruguayens commencent…
A ne pas marquer, la Celeste s’expose au réalisme ghanéen. D’abord sur une tête puissante d’Isaac Vorsah sur corner, juste à côté (30’), puis sur un contre supersonique conclu par Asamoah Gyan, dont la frappe à ras de terre frôle le poteau gauche de Fernando Muslera (31’). La soirée devient difficile lorsque l’Uruguay perd son capitaine avant la mi-temps. Blessé, Diego Lugano cède sa place à Andres Scotti. Juste avant la pause, Kevin-Prince Boateng est tout près d’inscrire le but de la délivrance - et de l’année - mais sa bicyclette sur un centre de la droite n’est pas assez précise (45’+1). On pense devoir attendre le retour des vestiaires pour voir les filets trembler, mais Sulley Muntari a une autre idée en tête. Sa frappe de 30 mètres du gauche surprend Muslera, qui avait anticipé vers son poteau droit. A la pause, le Ghana est en route pour l’exploit (45’+2, 0:1).
L’Histoire au bout du pied
Même erreur de gardien et même résultat, mais cette fois dans l’autre camp. Sur un coup franc excentré sur la gauche, Kingson fait un petit pas sur sa droite. Petit geste, grande conséquence : Forlan frappe dans le coin opposé et remet les deux équipes à égalité (55’, 1:1). Après le costume de buteur, Forlan enfile celui du passeur, qui lui va tout aussi bien. Mais son centre de la gauche est gâché par une volée mal assurée de Suarez (63’). Dix minutes après, Forlan passe près du doublé, mais son coup franc lointain ne trouve que le petit filet (74’). Le ballon atterrit au même endroit quand Suarez coupe de la tête un nouveau coup franc de Forlan (78’). L’Uruguay entrevoit sa première finale depuis 1970, mais lorsque ce n’est pas une mauvaise trajectoire, c’est un mauvais choix qui empêche la Celeste d’accéder à son rêve, comme sur un contre splendide que Maxi Pereira conclut tout seul en frappant au-dessus alors qu’il avait trois solutions collectives (82’). Aucun des 22 acteurs n’aura plus de réussite avant le coup de sifflet final et c’est en prolongation que doit s’écrire la fin de l’histoire.
Nicolas Lodeiro et Forlan côté uruguayen, puis Stephen Appiah et Gyan dans le camp ghanéen ne parviennent pas à trouver l’inspiration pour écrire les lignes manquantes. Pire, le Rennais aura l’Histoire au bout du pied à l’ultime seconde sur penalty, consécutif à une faute de main de Suarez sur sa ligne de but. Mais l’attaquant ghanéen l’expédie sur la barre…
Le verdict sera rendu aux tirs au but, avec John Mensah et Dominic Addiyah dans le rôle des coupables, et Sebastian Abreu dans celui du juge frappant le coup de marteau libérateur. L’Uruguay est qualifié, le Ghana effondré.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Sam 3 Juil 2010 - 21:43
Dahleb : «Jouer avec 1, 2, 3 ou 11 attaquants, ce sera toujours pareil»
Le numéro 10 emblématique du PSG, Mustapha Dahleb, dit Moumous, a sa propre vision sur le problème au niveau de l’attaque algérienne.
Citation :
Il y a six mois de ça, Dahleb nous avait accordé une interview dans laquelle il avait exprimé son inquiétude concernant le jeu offensif des Verts. A l’époque, l’ancien stratège des Verts nous a clairement dit : «Cette équipe devrait travailler plus l’animation de jeu offensif» qui, d’après lui, était nulle. Il nous a aussi clairement signifié que les Fennecs ont un réel problème de ce côté-là, un problème sur lequel Rabah Saâdane devrait se pencher dès la Coupe d’Afrique qui allait se jouer en Angola. Le temps a fini par donner raison à Moumous, puisque nos attaquants n’ont marqué que deux buts en l’espace de 6 mois. Le premier par Matmour face à la Côte d’Ivoire et le deuxième par Bouazza face au même adversaire.
«Le problème n’est pas dans le nombre d’attaquants»
Nous l’avons joint au téléphone pour avoir son avis sur ce point après ses déclarations du mois de décembre dernier et aussi pour qu’il nous donne son avis sur le travail effectué durant les six derniers mois, il en ressort de notre discussion qu’il n’a toujours pas changé d’avis. «J’ai donné mon point de vue il y a 6 ou 7 mois de ça concernant le problème de la sélection en attaque. Je n’ai pas changé d’avis, puisque le problème existe toujours», nous a-t-il dit. On lui a alors posé la question de savoir si le nombre d’attaquants utilisés par Saâdane en est la cause, il répondit spontanément : «Le problème n’est pas dans le nombre d’attaquants, parce que jouer avec 1, 2, 3 ou même 11 attaquants ne réglera pas le problème du secteur offensif. Le vrai problème, c’est l’animation de jeu. Pour la travailler, il faut des mois et des mois. On avait le temps de le faire, mais malheureusement, et d’après ce qu’on voit sur le terrain, ça n’a pas été fait, ou alors c’était mal fait», nous a expliqué Mustapha Dahleb.
«Va-t-on continuer à compter sur nos défenseurs pour nous marquer des buts ?»
Mustapha Dahleb n’a pas manqué de signaler que la plupart des buts marqués par les Algériens sont l’œuvre de nos défenseurs. Bougherra Halliche, Yahia, Belhadj, ou même Matmour quand il évoluait comme arrière droit ont à plusieurs reprises marqué des buts très décisifs lors des éliminatoires de la Coupe du monde et de la CAN. «Jusqu’à quand continuera-t-on à se contenter d’attendre que l’un de nos défenseurs monte pour marquer un but ? Doit-on se contenter aussi de chercher à provoquer des fautes à l’approche des buts pour marquer par des balles arrêtées ? Il faut dire ce qui en est, l’Algérie ne construit pas ses buts, parce qu’elle n’a aucune animation offensive», expliqua Dahleb.
«Ziani est une solution, mais elle est insuffisante»
Nous avons ensuite évoqué Karim Ziani, un élément incontournable dans le jeu offensif de la sélection algérienne. On a voulu savoir si la petite forme de Ziani avait quelque chose avec la stérilité de l’attaque algérienne, il nous répondit : «Ecoutez, Karim est victime de son club. Comme vous le savez, il n’a pas joué depuis la CAN. Aujourd’hui, il compte 4 matchs dans les jambes avec la sélection, donc, je pense, et c’est normal, qu’il n’est pas à son top niveau. Je pense qu’avec un Ziani des grands jours, l’équipe aurait mieux fonctionné en attaque, mais il faut l’avouer, l’équipe ne doit et ne peut dépendre d’un seul joueur». Ainsi donc, Moumous, ce technicien hors pair, qui sait très bien de quoi il parle, n’a pas nié que Ziani soit le stratège de l’équipe, et que le fait qu’il n’est pas au top de son niveau ait beaucoup handicapé le jeu offensif, en contrepartie, il signale que l’équipe doit avoir plusieurs solutions et un jeu collectif digne de ce nom qui ne dépond pas d’un seul joueur.
«Ne demandez pas à Boudebouz de porter la Tour Eiffel»
En évoquant l’autre coqueluche de l’équipe nationale, à savoir le jeune Ryad Boudebouz, et la possibilité que ce lutin donne de la vie à l’attaque des Verts, Mustapha Dahleb appelle tout le monde à laisser ce joueur s’exprimer sans exercer une pression inutile sur lui. «Il ne faut pas demander à Boudebouz de porter la Tour Eiffel à lui seul. Il n’a que 20 ans, et en plus, il est nouveau dans le groupe, alors laissons-le tranquille», a souhaité l’ancien numéro 6 de la sélection algérienne des années 1980.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Dim 4 Juil 2010 - 6:36
La Manschaft humilie l’Argentine (4 à 0) : Le nouvel ordre allemand
04 juillet 2010 Elwatan
La jeune équipe d’Allemagne a décroché son billet pour les demi-finales, hier, à la faveur de sa victoire face à l’Argentine sur le score fleuve de 4 à 0, dont un doublé de Klose qui se place parmi les meilleurs buteurs de la compétition. Tout comme son compatriote Thomas Müller avec quatre réalisations. Une véritable machine, la Mannschaft a inscrit treize buts en cinq matches et se place désormais comme un sérieux candidat pour le sacre final.
La jeune pieuvre allemande a encore fait des victimes, hier, en dévorant l’Argentine, un des favoris du Mondial 2010, et se hisse en demi-finales. La Mannschaft s’est imposée par 4 à 0, un peu mieux que le tarif infligé à l’Angleterre au tour précédent, confirmant son rôle de candidat éternel pour le sacre final. Son compteur est déjà à 13 réalisations en 5 matches ; son buteur Klose, auteur d’un doublé hier, rejoint son compatriote Gerd Muller qui a inscrit 14 buts en deux éditions, et se place à une longueur du record détenu par le Brésilien Ronaldo (15 buts).
Klose a inscrit depuis le début du Mondial 4 buts tout comme son compatriote, le jeune Thomas Muller. Avec ces deux fers de lance et un jeu collectif séduisant, résolument tourné vers l’offensive, tout le monde se demande qui arrêtera l’Allemagne. Arrivée en Afrique du Sud avec des ambitions modérées après le rajeunissement de l’effectif par l’entraîneur Löw, l’Allemagne a réussi à déjouer tous les pronostics s’appuyant sur « le réalisme », pas sur la prédiction du célèbre poulpe allemand, devenu pourtant célèbre par la justesse de ses présages sur l’issue des matchs de l’Allemagne durant le Mondial. L’Allemagne n’est pas près de lâcher prise, après avoir écarté deux grosses cylindrées.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Jeu 8 Juil 2010 - 16:16
Mondial: l'Espagne domine l'Allemagne et vole vers la finale
DURBAN (Afrique du Sud) (AFP) - 08.07.2010 08:23
Un but de la tête de Puyol inscrit à l'orée du dernier quart d'heure a propulsé l'Espagne en finale du Mondial-2010 face à l'Allemagne (1-0), concrétisant ainsi une nette domination en demi-finale, mercredi à Durban.
Citation :
Un but de la tête de Puyol inscrit à l'orée du dernier quart d'heure a propulsé l'Espagne en finale du Mondial-2010 face à l'Allemagne (1-0), concrétisant ainsi une nette domination en demi-finale, mercredi à Durban.
L'Espagne accède ainsi pour la première fois à une finale de Coupe du monde, où elle défiera les Pays-Bas (vainqueurs de l'Uruguay 3-2 mardi) à Johannesburg dimanche, pour une rencontre inédite en phase finale d'un Mondial ou d'un Euro. Et elle confirme son succès sur cette même Allemagne en finale de l'Euro-2008 (1-0).
"Je ne veux pas donner de noms, je pense à tous les joueurs qui ont tous été extraordinaires, a savouré le sélectionneur Vicente Del Bosque. Mais attention, il nous reste un match à jouer!"
Mais que ce fut tendu ! Les Espagnols ont développé leur "toque" (jeu à une touche de balle) traditionnel, sans s'affoler, mais sans non plus affoler la défense allemande, bien regroupée. Encore une fois, ils ont souffert (comme aux tours précédents, tous remportés 1-0).
Et le temps filant, le spectre de la défaite inaugurale contre la Suisse (0-1) apparaissait, celui d'une équipe qui, avec abnégation défensive, avait chipé à la Roja la victoire contre le cours du jeu.
Au long d'une domination sans partage, les occasions nettes demeuraient rares cependant. Puyol s'offrit la première, une tête plongeante au-dessus de la barre sur un centre tendu d'Iniesta (14), et surtout la déterminante: sur un corner de Xavi, le défenseur central expédiait une tête pleine de rage propulsant son équipe au septième match comme au septième ciel (73).
"Je suis très content, on a joué notre meilleur match du Mondial, avec le match qu'on a fait, on aurait pu marquer plus de buts mais c'est celui de (Carles) Puyol qui nous emmène en finale", s'est félicité Villa.
Auteur d'une grande prestation en défense, le capitaine du FC Barcelone donne ainsi rendez-vous aux Pays-Bas contre lesquels il avait étrenné sa première sélection, en 2000.
Iniesta et Pedro auront été les deux hommes dangereux de la Roja, tandis que Villa pâtissait de la surveillance rapprochée de la charnière Friedrich-Mertesacker, après avoir raté son duel avec Neuer (6).
Mais Pedro aura aussi mangé la feuille de match en préférant s'enferrer dans un dribble alors que Torres, fraîchement sorti du banc, était seul à gauche (82).
L'Espagne a joué son jeu, pas l'Allemagne, qui s'est contentée de regarder jouer l'adversaire. Peu agressive? La première faute fut sifflée au bout de 26 minutes de jeu ! Il y en eut bien davantage en seconde période.
Mais quand la Nationalmannschaft avait le ballon, elle se montrait empruntée, tâtonnante. Le rouleau-compresseur allemand qui était passé sur le corps des Anglais (4-1) en 8e et des Argentins (4-0) en quarts, semblait lui-même à plat.
Joachim Löw, Jose Mourinho, même combat ? De fait, la Nationalmannschaft a adopté la tactique de l'Inter Milan en demi-finale retour de la Ligue des champions face à Barcelone: laisser le ballon à l'adversaire, "bunkériser" la surface de réparation et couper la relation entre Xavi et l'attaquant, Messi au Barça, Villa dans la Roja.
Et lancer des contre-attaques, comme lorsque Özil fond dans l'axe et s'écroule au contact de Sergio Ramos (45+1) ou que Podolski centre au second poteau pour Kroos, seul, dont la reprise est détournée par Casillas (69).
Recalée dans le dernier carré, la Nationalmannschaft demeure la reine des accessits dans les années 2000 (2e au Mondial-2002, 3e en 2006, 2e à l'Euro-2008). Et Klose reste bloqué à 14 buts en Coupe du monde, à une longueur du record du Brésilien Ronaldo (15 buts). Il reste le match pour la 3e place...
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Jeu 8 Juil 2010 - 17:57
Une prime de 20 000 dollars pour les Black Stars - 08 juillet
Citation :
Eliminés en quarts de finale de la Coupe du monde par l'Uruguay (1-1, 4-2 tab), les Black Stars ont tout de même été bien accueillis pour leur retour au Ghana. Lors d'une réception donnée ce mardi par le président John Atta Mills, ils ont appris le versement d'une prime de 20 000 dollars, soit 15 800 euros.
«Même si vous n'avez pas ramené la coupe à la maison, vous avez gagné les cœurs et les esprits des gens en Afrique et dans le reste du monde», a déclaré le chef d'Etat ghanéen. La sélection de Milovan Rajevac a égalé la meilleure performance africaine lors d'un Mondial, faisant aussi bien que le Sénégal de 2002 et le Cameroun de 1990.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Jeu 8 Juil 2010 - 18:00
Kofi Annan félicite le Ghana - 07-07-2010
Citation :
L'ancien secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a félicité l'équipe de football du Ghana, les Black Stars, «ambassadeurs de toute l'Afrique», pour leur performance au Mondial 2010, malgré leur défaite en quart de finale. «Même si vous avez perdu le match sur le terrain, vous sortez vainqueurs de cette aventure. (...)
Vous sortez vainqueurs du jeu parce que vous êtes de grands ambassadeurs du sport, mais aussi de toute l'Afrique», a déclaré M. Annan, qui est lui-même ghanéen, dans une lettre aux Black Stars. «Aucun autre événement ne me vient à l'esprit, durant lequel notre continent tout entier s'est uni de la sorte. (...)
Je suis certain d'avoir senti la terre trembler lorsque Muntari a marqué le but.» «Du Cap au Caire et de Dakar à Dar Es Salam, une puissante clameur est montée, que même le son des vuvuzelas n'a pu égaler. Cette retentissante solidarité est un hommage à vous tous et un excellent présage pour l'Afrique, trop souvent représentée par les divisions et les conflits. Vous avez gagné parce que vous nous avez réunis, nous les Africains», a poursuivi Kofi Annan.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Jeu 8 Juil 2010 - 18:02
Le déclin de l'empire sud-américain - 07-07-2010
Citation :
Avec l'élimination de l'Uruguay en demi-finale de la Coupe du monde 2010, l'Amérique du Sud a perdu son dernier représentant et laissé la finale à l'Europe : ce sera d'ailleurs la première fois qu'un Européen remportera le titre en dehors du vieux continent. C'est aussi la deuxième fois de suite dans l'histoire moderne de la Coupe du monde où l'on assistera à une finale 100% européenne après celle de 2006 en Allemagne entre Français et Italiens, sortis au premier tour en 2010.
Avant le début de ce Mondial, le premier sur le sol africain, Seleçao et Albiceleste faisaient d'ailleurs encore une fois figure de finalistes en puissance. Diego Maradona assurait le show en dehors du terrain et son équipe rassurait sur la pelouse après un parcours de qualification laborieux. Après les 8e de finale, l'Argentine avait ainsi inscrit 10 buts. Le Brésil, critiqué pour son nouveau costume défensif, avait rassuré en 8e de finale avec un jeu enfin convaincant contre le Chili (3-0).
Mais cela a été la catastrophe en quarts : le Brésil, qui menait 1-0, a perdu ses nerfs et cédé devant les Pays-Bas (2-1). Et l'Argentine a été désossée par une Allemagne jeune et insouciante (4-0). Messi a quitté le tournoi en larmes, sans avoir marqué. Est-ce inquiétant pour le continent sud-américain ? Devenu le porte-drapeau de l'Amérique du Sud dans le dernier carré, alors que personne ne l'y attendait, l'Uruguay a été sommé de répondre à toutes ces questions. Oscar Tabàrez, sélectionneur d'une Celeste qui n'avait plus atteint les demi-finales depuis 40 ans, en a même été un peu gêné.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Ven 9 Juil 2010 - 16:21
Mondial-2010 - Espagne en finale: "Un réconfort" pour le pays
09 July, 2010 06:04:00
MADRID - Rafael Nadal, N.1 mondial de tennis, a estimé jeudi à son domicile de Majorque que la victoire de l'Espagne devant l'Allemagne (1-0) en demi-finale du Mondial-2010 allait être "un réconfort" pour le pays touché par une crise économique avec 20% de chômage.
Citation :
"Ce sera un réconfort pour le pays, a affirmé Nadal à la presse. L'équipe a transformé le rêve d'être en finale de la Coupe du monde en réalité."
Concernant la finale face aux Pays-Bas dimanche, le vainqueur du dernier Wimbledon estime que "nous sommes les meilleurs et nous allons gagner". "Nous avons une bonne équipe et nous méritons la victoire", a-t-il ajouté.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Ven 9 Juil 2010 - 16:23
Mondial-2010 - Meilleur joueur: 3 espagnols dans les 10 nominés
09 July, 2010 06:01:00
JOHANNESBURG - Trois joueurs de l'Espagne, Andres Iniesta, David Villa et Xavi, figurent parmi les 10 nominés pour le titre de meilleur joueur du Mondial-2010, dévoilés par la Fifa et Adidas vendredi à Johannesburg.
Citation :
Les nominés sont: Diego Forlan (Uruguay), Asamoah Gyan (Ghana), Andres Iniesta (Espagne), David Villa (Espagne), Xavi (Espagne), Lionel Messi (Argentine), Mesut Özil (Allemagne), Bastian Schweinsteiger (Allemagne), Arjen Robben (Pays-Bas) et Wesley Sneijder (Pays-Bas).
En 2006, c'est le Français Zinedine Zidane qui avait été élu, par un panel d'experts techniques de la Fifa, en dépit de son coup de tête en finale sur la poitrine du défenseur italien Marco Materazzi. Son successeur sera nommé dimanche après la finale.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Ven 9 Juil 2010 - 21:47
Après de nombreuses critiques : La NASA lève le mystère Jabulani
La nouvelle balle (le jabulani) mise en service à l’occasion du Mondial en cours en Afrique est vivement critiquée par les joueurs, les gardiens de but et les spécialistes.
Citation :
Le jabulani n’a rien à voir avec l’ancien ballon et est difficilement maîtrisable aussi bien par les joueurs que les gardiens. Une attitude qui a intéressé la NASA (la célèbre agence spatiale américaine). Les chercheurs de la NASA ont étudié le comportement et l’aérodynamique de ce ballon qui a fait couler beaucoup d’encre. Le voile est désormais levé sur le « mystère jabulani ».
Les conclusions de l’agence spatiale américaine sont, en effet, sans équivoque : la trajectoire du nouveau produit d’Adidas, fruit de recherches très poussées, est réellement « imprévisible ». Le jabulani, confirme la NASA, devient imprévisible à partir d’une vitesse égale ou supérieure à 72 km/heure. Cette carence s’explique par son poids relativement léger, il pèse 440 grammes. Pourtant, le très contesté jabulani est conforme aux règlements en vigueur de la Fédération internationale de football (FIFA) qui limite le poids du ballon de football entre 410 et 453 grammes.
Selon l’étude de la NASA, ébruitée par le quotidien espagnol Marca, « en raison de la légèreté du ballon, une frappe puissante provoque une trajectoire totalement aléatoire durant le vol ». Ce défaut est accentué, d’après les résultats de l’étude, par les conditions atmosphériques en Afrique du Sud où plusieurs rencontres se sont déroulées dans des enceintes situées à pas moins de 1000 mètres d’altitude. La communauté footballistique a sévèrement critiqué le jabulani. Elle le considère comme une source de frein pour les attaquants et un cauchemar avéré pour les gardiens de but. Plusieurs gardiens de but l’ont « vomi », estimant qu’il est difficile de le capturer tant sa trajectoire change à tout moment.
La première victime du jabulani a été le gardien de la sélection anglaise lors du match Angleterre - USA (1-1). Robert Green a encaissé un but « gag » qui lui a coûté sa place de titulaire chez les Three Lions. Le lendemain, ce fut au tour du keeper des Verts, Fawzi Chaouchi, d’en faire les frais. A cause d’une mauvaise appréciation de l’imprévisible jabulani, Chaouchi s’est fait avoir bêtement en fin de match, après une frappe anodine de l’attaquant slovène. Depuis, le gardien de l’ES Sétif n’a plus gardé les bois des Verts.
Le dernier rempart espagnol, Iker Cassillas, résume parfaitement la situation : c’est un ballon de plage.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Sam 10 Juil 2010 - 20:56
Mondial 2010 : l’Algérie à la 28ème place
TSA 10 juillet 2010
Citation :
L’Algérie a terminé le Mondial 2010 à la 28e place sur les 32 équipes qui ont pris part à cette compétition, selon le classement final rendu public samedi 10 juillet par la FIFA. Les Verts qui ont été éliminés au premier tour de la compétition, devancent les Bleus, champions du monde en 1998 et finalistes en 2006. L’Algérie devance également le Honduras, le Cameroun et la Corée du nord, tous éliminés au premier tour.
La première et la deuxième place du Mondial seront connues de l’issue de la finale qui opposera dimanche 11 juillet les Pays-Bas à l’Espagne. La troisième et la quatrième place seront connues samedi 10 juillet après le match de classement entre l’Allemagne et l’Uruguay.
Le Ghana (7e) est la seule équipe africaine qui a réussi à passer le premier tour et à se qualifier ensuite aux quarts de finale. Elle a été éliminée par l’Uruguay.
Le Brésil, l’un des grands favoris du tournoi avant de connaître la désillusion face aux Pays-Bas, occupe la cinquième position suivie de l’Argentine, l’autre déception de cette coupe du Monde. L’Angleterre (13ème) a raté le Mondial. Elle a été humiliée en huitièmes de finale par l’Allemagne (1-4).
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Sam 10 Juil 2010 - 23:32
Coupe du monde : en attendant le nouveau champion
RIA Novosti 10 juillet 2010
Dimanche, le monde du football aura un champion complètement nouveau. En effet, les équipes nationales des Pays-Bas et d’Espagne n’ont encore jamais remporté la Coupe du monde et si l’équipe des Pays-Bas avait quand-même réussi à deux reprises, dans les années 70, à se qualifier pour la finale, l’Espagne, quant à elle, participera au match décisif pour la toute première fois.
Par Alexandre Gorbounov, pour RIA Novosti
Citation :
Le hasard joue un rôle énorme dans le football à tous les niveaux. Une équipe faible peut facilement battre le favori. Mais tel n’est pas le cas des équipes hollandaise et espagnole : leurs victoires respectives en demi-finale sur les Uruguayens et les Allemands paraissent indiscutables. Les Pays-Bas et l’Espagne se sont montrés, à l’heure actuelle, plus forts que leurs adversaires. Tout le monde en est témoin, aussi bien le public présent au stade que les centaines de millions de téléspectateurs. La supériorité des vainqueurs a été reconnus par les vaincus.
Le match entre l’Allemagne et l’Espagne faisait penser à un jeu d’échecs. Les adversaires s’étaient tellement laissés absorbés par un combat positionnel que la toute première infraction – et cela dans un match de la demi-finale de la Coupe du monde ! – n’a été enregistrée qu’une demi-heure après le sifflet du départ. Les Espagnols ont montré des coups variés dans ce jeu d’échecs : ils cherchaient à embrouiller leurs adversaires sur les ailes et à déplacer brusquement le jeu vers le milieu du champ. Cela a permis aux Espagnols de sérieusement menacer l’équipe allemande à deux ou trois reprises. La défense des Espagnols se montrait, en même temps, d’une fiabilité à toute épreuve, les joueurs ne se permettant aucune incartade.
Les Hollandais ont laissé l’impression de s’être mieux préparés au jeu sur le plan tactique que leurs adversaires uruguayens. Durant toute la première mi-temps de la demi-finale, les Hollandais n’ont commis qu’une seule erreur dans la défense : ils ont laissé Diego Forlán, qui se trouvait en dehors de la surface de réparation, envoyer la balle avec précision et égaliser le score. Dans tous les autres cas, les efforts de l’attaque uruguayenne étaient étouffés dans l’œuf.
Les deux équipes qualifiées pour la finale ont montré un jeu similaire. Les Espagnols se sont permis un seul couac : ils ont essuyé une défaite sensationnelle face aux Suisses dans le match de départ, en essayant d’éblouir ces derniers par leur classe. L’équipe hollandaise, quant à elle, a remporté tous les six matchs.
Etant donné la qualification de l’équipe hollandaise pour la finale, on spécule de plus en plus souvent au sujet du jeu éventuel de l’équipe russe si cette dernière avait participé. C’est la victoire des Russes sur les Hollandais lors de la Coupe d’Europe d’il y a deux ans qui est évoquée. Ces spéculations virtuelles n’ont, sans doute, aucune valeur, car l’équipe russe ne s’est pas qualifiée pour la Coupe du monde en échouant dès les éliminatoires face à la Slovénie.
Les souvenirs sont donc tout ce qui reste aux joueurs russes, surtout à ceux qui sont persuadés qu’ils se seraient certainement qualifiés pour la demi-finale en Afrique du Sud. Quant aux Hollandais, ils ont instantanément oublié leur échec en quart de finale de la Coupe d’Europe 2008 pour se mettre tout de suite à constituer une nouvelle équipe dirigée par un nouvel entraîneur. Bert van Marwijk a assuré à l’équipe nationale une série ininterrompue de victoires, excepté le match amical perdu face aux Australiens en automne 2008.
On peut supposer que la finale de la Coupe du monde se transformera en une compétition non seulement de joueurs de haut niveau qui abondent dans les deux équipes, mais aussi en une émulation d’entraîneurs. La cote de ces derniers a fortement grimpé ces deux dernières années.
En Afrique du Sud, tout comme à l’étape préliminaire de l’Euro 2008, les Hollandais ont montré un jeu fiable et sont facilement sortis du groupe. Mais lors de l’Euro 2008, les Hollandais n’étaient plus dans un état fonctionnel correct au moment du match des quart de finale contre la Russie au point de « se dégonfler » complètement pendant la prolongation : ils se déplaçaient au pas et n’ont rien su opposer à l’adversaire qui s’était montré meilleur.
Bert van Marwijk et ses assistants ont compris l’erreur de Marco van Basten et des ses aides et ne l’ont pas répétée. Aux moments cruciaux (par exemple, lors de la seconde mi-temps du match-clef en quart de finale contre les Brésiliens ainsi que lors de la demi-finale contre les Uruguayens), les Hollandais trouvaient à chaque fois assez d’énergie pour accélérer le rythme et rendre le jeu varié grâce à des déplacements constants et inattendus.
Bert van Marwijk a absorbé les meilleurs éléments de l’école hollandaise d’entraîneurs. Il possède les connaissances et l’expérience nécessaires ; il est, par ailleurs, équilibré à l’extrême et capable de contrôler le déroulement du match et d’y apporter les modifications nécessaires. Van Marwijk s’est dépêché de remplacer les joueurs-clefs en demi-finale lorsque son équipe menait le jeu avec 3 buts à 1. Les Uruguayens ont d’abord marqué un but juste après ces remplacements pour ensuite rater l’occasion de marquer le 3ème but. Heureusement pour les Hollandais, cette bévue n’a pas eu d’impact sur le score final.
Vicente del Bosque, que Bert van Marwijk devra affronter dimanche, est un des entraîneurs les plus sous-estimés en Espagne, voire sur tout le continent Européen. On ne peut pas le qualifier de malchanceux, mais le Real Madrid a renoncé à ces services après deux victoires à la Coupe nationale d’Espagne, deux victoires à la Ligue européenne des Champions, une victoire à la Super coupe d’Europe et à la Coupe Intercontinentale. Il faut dire qu’après avoir renoncé, en 2003 et pour des raisons obscures, aux services de Vicente del Bosque, le Real Madrid n’a jamais plus remporté de tournois significatifs.
En acceptant la direction de l’équipe nationale juste après que celle-ci a remporté la Coupe d’Europe, Vicente del Bosque courrait, évidemment, un grand risque. On ne s’attendait qu’à une série triomphale lors des éliminatoires de la Coupe du Monde et au titre de champion en Afrique du Sud. L’entraîneur a réussi à souder les joueurs de Barcelone et du Real, des adversaires irréductibles dans le cadre du Championnat national d’Espagne. Il a préservé le style qui s’était créé au sein de l’équipe nationale grâce aux joueurs de Barcelone et il a enrichi sa palette attaquante par un jeu défensif d’une fiabilité exceptionnelle. Si l’Argentin Lionel Messi joue avec brio comme titulaire de Barcelone, il le doit largement à ses partenaires vedettes du club espagnol qui l’entourent sur le champ et ces joueurs restent tout aussi brillants en l’absence de Messi, comme les matchs de l’équipe nationale d’Espagne l’ont démontré.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Sam 10 Juil 2010 - 23:32
Il sera également intéressant de suivre, entre autre, le duel entre Fernando Torres et Dirk Kuyt qui s’assistent mutuellement dans les attaques du club Liverpool, ainsi que la confrontation entre Sesk Fabregas et Robin van Persie de l’Arsenal et de Xabi Alonso, du Real Madrid, et son coéquipier Rafael van der Vaart, à condition, bien entendu, que tous ces joueurs apparaissent sur le terrain dans l’alignement de départ.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Lun 12 Juil 2010 - 11:37
Finale du mondial 2010 : Espagne 1 - Pays-Bas 0 (AP) : L’Espagne reine du monde
Elwatan 12 juillet 2010
La Coupe du monde de football 2010 a baissé le rideau hier à l’occasion de la finale qui a opposé l’Espagne aux Pays-Bas, disputée au stade Soccer City à Johannesburg, devant une assistance nombreuse aux couleurs des deux pays : l’orange hollandais et les rouge et jaune de la Roja. La finale a été rehaussée par la présence de 17 chefs d’Etat, dont le président de l’Afrique du Sud Jacob Zuma. L’ancien président de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela, qui a renoncé à la cérémonie d’ouverture à cause du décès de l’une de ses arrière-petites-filles dans un accident de la route et de sa santé, est apparu, hier, lors de la cérémonie de clôture, animée par la célèbre chanteuse colombienne, Shakira, avant de s’éclipser et de rentrer chez lui, laissant place aux principaux acteurs de la finale.
Citation :
« C’est vraiment pour dire merci et rendre hommage à tous les fans », avait déclaré son petit-fils, Nkosi Zwelivelile Mandela, accusant au passage la FIFA de « mettre la pression » sur Nelson Mandela pour qu’il soit présent à la finale ». Une finale qui n’a pas atteint les cimes. Les deux équipes, qui n’ont jamais gagné le prestigieux trophée de Jules Rimet, étaient visiblement sous pression de l’enjeu.
Le match a été très serré et haché par un jeu agressif, comme en témoignent les nombreux cartons jaunes distribués par l’arbitre anglais. La rencontre, difficile pour les deux équipes, n’a pas donné de vainqueur durant le temps réglementaire. Il fallait donc avoir recours aux prolongations pour déterminer le vainqueur de la Coupe du monde 2010.
La Roja a été la première à lancer les hostilités par Sergio Ramos et David Villa. Les Hollandais, décidés à ne pas laisser l’initiative aux Espagnols d’imposer leur jeu fait de courtes passes comme face à l’Allemagne, sont montés d’un cran pour presser leur adversaire dans leur surface. Ils ont réussi toutefois à créer quelques occasions par le virevoltant Robben et leur meilleur buteur Sneijder, sans parvenir à trouver la faille. La première période s’est soldée par un nul vierge.
La deuxième période a été conforme à la première avec un léger ascendant des Espagnols. La rentrée de Navas a donné quelques sueurs froides aux Néerlandais. David Villa, bien servi par le sociétaire de FC Séville, ratera l’ouverture du score, tout comme Sergio Ramos dans le dernier quart d’heure. Il a fallu donc recourir aux prolongations pour départager les deux protagonistes. La rentrée de Fabregas a été salutaire pour la Roja.
Celui-ci a raté un but tout fait, pourtant seul devant le gardien de but, Stekelenburg. Durant la seconde mi-temps des prolongations, Iniesta, jusque-là inefficace, a marqué le but sur un joli service de Navas ; offrant du coup le premier titre de Coupe du monde à l’Espagne qui devient ainsi le huitième pays couronné et, par la même occasion, le premier européen à s’imposer dans un tournoi disputé en dehors du Vieux continent. Championne d’Europe en 2008, l’Espagne a réussi aussi le doublé, que seules l’Allemagne et la France ont réalisé auparavant, respectivement en 1972-1974 et 1998-2000. De leur côté, les Pays-Bas ont échoué, comme en 1974 et 1978, pour la troisième fois en finale de Coupe du monde
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Lun 12 Juil 2010 - 11:42
BFMTV | 11 juillet 2010
Pour la première fois de son histoire l'Espagne a remporté la Coupe du monde de football. Ambiance de folie cette nuit à Madrid. Pour certains la nuit a été très courte.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Lun 12 Juil 2010 - 11:48
Iniesta envoie l'Espagne au paradis
Compétition 12 juillet 2010
L'Espagne a attendu le bout des prolongations pour s'offrir un titre historique. La Furia Roja s'est fait peur, mais elle a trouvé son sauveur en Andres Iniesta, buteur entré dans la légende. Les Oranje restent maudits.
Citation :
«Les deux Equipes partaient sur un même pied : aucun joueur n'avait jamais joué un match aussi important que celui d'hier.» La pression, l'impavide Bert van Marwijk n'est pas du genre à la craindre. Le druide salmantin Vincent Del Bosque non plus. Pourtant, le poids de l'enjeu a pris le pas sur le jeu de leurs troupes dans une finale où finalement tactique et physique ont rimé avec fantastique.
Après trois minutes viriles mais correctes, Maarten Stekelenburg prive Sergio Ramos d'un juteux quartier d'Oranje. Sa parade sur la tête du Madrilène, servi par le pied princier de Xavi, sauve les Pays-Bas du pire des scénarii (5'). La Furia Roja - en bleu pour l'occasion - continue dans un premier quart d'heure complètement ibère : John Heintinga dégage dans les airs de Soweto un centre tendu de Ramos (11'), puis David Villa trouve le petit filet sur une reprise du gauche dans la surface (12').
Le champion d'Europe monopolise le cuir. Le placide Bert van Marwijk se lève nerveusement pour recadrer sa formation. «Si vous laissez jouer les Espagnols, ils dominent le match et vous n'êtes plus maîtres de la situation», déclarait Robin van Persie la veille. Le gourou batave, lucide, espère prévenir pour ne pas avoir à guérir. Quand sa troupe s'endort et perd du rythme, Vincente Del Bosque tente également de jouer au stratège thaumaturge en modifiant la donne tactique sur le placement de son trident Andrés Iniesta-Xavi-Pedro.
Et c'est dans l'axe, où il est repositionné ponctuellement, que Pedro frôle le montant néerlandais d'une frappe à ras de terre (38'). Les Pays-Bas, alors plus dangereux dans la rudesse de leurs interventions défensives que devant la cage d'Iker Casillas, attendent les arrêts de jeu pour s'illustrer. C'est Arjen Robben qui oblige «San Iker» à se coucher.
Casillas l'ange gardien
Avant ça, Dirk Kuyt (8') et Wesley Sneijder (18') firent beaucoup moins trembler le capitaine de la Roja à coup de frappe très mollassonne. Sur le chemin des vestiaires, le champion d'Europe peut nourrir quelques regrets. Mais la possession de balle (57% contre 43%) est sienne. Et comme le clamait Xavi, "elle sera la clef du match". Le Jobulani continue d'ailleurs de coller aux crampons ibères en début de seconde période. On prend les mêmes et on recommence : dans les premiers instants, l'Espagne sème la panique dans le camp néerlandais, quand Joan Capdevila est trop court pour reprendre une tête en arrière de Carlos Puyol (48'). A ce frisson à l'accent castillan, Robben réplique d'un tir cadré sans âme (52').
Dix minutes plus tard, sur un caviar de Sneijder en profondeur, le Munichois offre enfin de l'adrénaline à Casillas, plus saint que jamais sur arrêt réflexe du pied salvateur. Robben est genoux à terre, la paume des mains sur le crâne, incrédule (62'). Huit minutes après, c'est Villa qui peut se prendre la tête à deux mains. Heitinga vient de sortir sa frappe à bout portant sur sa ligne de but (70'). Chacun a eu le K.-O. dans les gants, mais personne n'est au tapis. Soccer City reste une cour des miracles quand Ramos, laissé seul sur un corner de Xavi, manque un cadre qui lui tendait le front (77'). Puis quand Casillas écoeure encore Robben dans un duel sous haute tension (83'). A trop vouloir d'abord ne pas perdre, les deux équipes laissent les prolongations s'inviter logiquement à la fête.
Iniesta le sauveur
Se joue alors le troisième acte : trente minutes pour éviter le couperet des tirs au but. La Furia Roja se jette à duels perdus dans la bataille. Cesc Fabregas (95'), Iniesta (98') puis Jesus Navas (101') se heurtent tous les trois à Stekelenburg, impérial rempart. Les Oranjes sont mûres pour être pelées, mais l'Espagne rate ses coches.
Les Pays-Bas sont acculés dans les cordes quand Heintinga voit rouge (109'). Le cordon oranje va finalement plier sur un tir croisé d'Iniesta, servi royal au bar par Fabregas. Le quatrième duel de la prolongation sera le bon (116'). Le banc exulte, dans sa loge, la Reine Sofia également. L'Espagne tient son sacre. Deux ans après l'UEFA EURO 2008, les Ibères confirment leur hégémonie sur l'échiquier mondial.
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Lun 12 Juil 2010 - 11:53
Mondial 2010 : Paul le poulpe est lui aussi champion du monde !
12 juillet 2010 - 10h48
L'Espagne, sacrée hier championne du monde, n'est pas la seule gagnante. Paul le poulpe sort de ce Mondial 2010 avec un sans faute. Il est, lui aussi, champion du monde...des pronostics !
Citation :
Retour sur le buzz de ce Mondial 2010 : Paul le poulpe.
Un animal aux prédictions étonnantes
Paul le poulpe a tout simplement réussi 100% de ses pronostics en réussissant à trouver les résultats allemands en match de poule, en 8eme de finale, en ¼, et concernant le match pour la 3eme place contre l'Uruguay. Il a aussi pronostiqué la victoire espagnole en finale, sans trembler, alors qu'il ne prédisait jusqu'alors que les matchs de la sélection allemande.
La star de cette Coupe du Monde
On attendait Cristiano Ronaldo, Rooney ou encore Messi mais il n'en est rien. La véritable star de cette Coupe du Monde, le vrai buzz, la star des médias aura bel et bien été Paul le poulpe ! Ses pronostics, retransmis en direct de la télévision allemande, ont été repris par de nombreuses chaines de télévision et sites internet. Il aurait même fait l'objet d'une offre d'achat par Franciso Nuchera, conseiller du Betis Séville, à hauteur de 40 000 euros.
Quel avenir pour Paul le poulpe ?
Va-t-il pronostiquer dans d'autres sports ou n'est-il doué que pour le football ? Peut-on imaginer un avenir pour lui dans la publicité, par exemple, en tant que mascotte d'un site de paris en ligne? Ou va-t-il « prendre sa retraite » pour s'en aller sur une victoire ?
Sujet: Re: Coupe du Monde 2010 Lun 12 Juil 2010 - 12:04
Foot - CM La presse mondiale félicite la Roja
Compétition 12 juillet 2010
Citation :
Championne d'Europe en 2008, l'Espagne a été sacrée championne du monde deux ans plus tard. «Iniesta nous fait monter au ciel», titre Marca. «Le rêve est devenu réalité, malgré le jeu dur des Oranje et l'arbitrage très gentil de l'arbitre», poursuit le quotidien madrilène. «Champions!», titre simplement AS, tandis que le Barcelonais El Mundo Deportivo parlait d'un «Iniestazo» (NDLR : un gros coup d'Iniesta). «C'est enfin terminé ! L'Espagne est championne du monde», s'exclamait les Catalans de Sport.
Evidemment, aux Pays-Bas, le ton est différent. «Nous échouons à une marche du titre, titre Voetbal International. Le rêve tombe en lambeaux après une finale éprouvante pour les nerfs. La mission de van Marwijk a échoué au tout dernier moment.»
En Italie, la Gazzetta dell Sport versait dans la version originale : «Vamos Espana». C'est le «triomphe de l'Espagne» pour le Corriere dello Sport qui parle d'un «cadeau d'Iniesta qui offre son premier Mondial» à la Seleccion. «Malgré un faible niveau de jeu, l'Espagne remporte le titre de manière méritée», explique l'Allemand Kicker. «Paul le Poulpe l'avait prédit, écrit le journal belge de La Dernière Heure faisant référence au céphalopode qui ne s'est jamais trompé dans ses pronostics.
L'Espagne fait le doublé malgré une finale marquée par de très nombreuses fautes.» Chez les Anglais, Skysportsrelève le «but à quatre minutes de la fin de la prolongation d'Iniesta qui permet à l'Espagne de remporter sa première Coupe du monde en battant logiquement les Pays-Bas.» «Iniesta fait décoller l'Espagne vers le paradis», titre la BBC.