Eagle one Adjudant
Messages : 577 Points actifs : 923 Localisation : Djanet Inscription : 27/07/2012 Nationalité :
| Sujet: Asie - Pacifique : La doctrine Obama Lun 21 Jan 2013 - 21:18 | |
| Les Etats-Unis pensent à la guerre contre la Chine!lundi, 21 janvier 2013 12:12 - Citation :
- Depuis fin 2011, les Etats-Unis ont changé de stratégie, dont le point de départ était l'annonce de cette stratégie, surnommé «la doctrine Obama».
La visite d'Obama, fin 2011, en Asie du Sud-Est, et, surtout, ses entretiens avec les dirigeants australiens, ont soulevé les questions suivantes : La stratégie US a-t-elle changé ou assistons-nous à une nouvelle doctrine américaine ?
Quel sera le devenir du Moyen-Orient, surtout, le golfe Persique, qui était le centre d'activités stratégiques des Etats-Unis, depuis 1991, (depuis la seconde guerre du golfe Persique) ?
Les Etats-Unis peuvent-ils quitter la région, surtout, dans la foulée du «printemps arabe» ? http://french.irib.ir/analyses/item/238045-les-etats-unis-pensent-%C3%A0-la-guerre-contre-la-chine- Spoiler:
Le professeur à l'Université d'Ispahan, Sharouz Ebrahimi, croit que la stratégie américaine a changé et que l'endiguement de la Chine a été mis à l'ordre du jour. Selon lui, au fond des pensées stratégiques des Etats-Unis, ce changement de stratégie paraît très réaliste. L'analyse de la logique réaliste et son antécédent confirment cette théorie. Selon ce professeur iranien de l'Université Ispahan, l'endiguement de la Chine se trouve au centre de la stratégie US. Mais la question qui se pose est de savoir quel sera, dans le cadre de cette nouvelle stratégie, le devenir du Moyen-Orient, en particulier, du golfe Persique ? Pour répondre à cette question, le Moyen-Orient n'aura plus son importance d'antan, dans la stratégie moyen-orientale des Etats-Unis, et ce, en raison du changement constaté, dans trois éléments stratégiques, pour Washington, (la définition des intérêts nationaux, les menaces qui pèsent sur les intérêts nationaux et les réponses à ces menaces). Les Etats-Unis sont en train de revenir à leur stratégie d'avant 1990, dans le golfe Persique, une stratégie dont l'objectif sera d'assurer «un équilibre côtier», au Moyen-Orient, avec l'aide des alliés, comme la Turquie, le Qatar, l'Arabie saoudite et un rôle plus actif des alliés européens des Etats-Unis. L'annonce du «revirement stratégique» par Barak Obama, en Australie Lors de sa tournée, en Asie du Sud-Est, effectuée, fin 2011, le Président américain, Barack Obama a annoncé «le revirement stratégique». Les centres de réflexion l'ont appelé la nouvelle doctrine américaine, qui se concentre, désormais, vers l'Asie du Sud-Est, avec une décennie de présence militaire, dans le golfe Persique, après le retrait de l'Irak, en décembre 2011, et après l'annonce du retrait de l'Afghanistan, en 2014. Suite à l'annonce faite, conjointement, par Barack Obama et la Première ministre australienne, Julia Gillard, le porte-parole du ministre des Affaires étrangères chinois, y a, vivement, réagi : «ce n'est pas très approprié d'intensifier et d'étendre les alliances militaires avec les pays de la région». Barack Obama a déclaré, à propos de ce déploiement : «c'est une décision stratégique et délibérée. Les Etats-Unis veulent jouer un rôle, à long terme, dans la région, et nous ne cherchons pas à isoler la Chine». "Les États-Unis sont une puissance du Pacifique et nous sommes là, pour y rester", a prévenu le président américain, en novembre 2011, lors d'une visite, en Australie. Ayant effectué le retrait d'Irak, et, bientôt, d'Afghanistan, les États-Unis sont avant tout soucieux de répondre à la montée en puissance de la Chine, dont le budget de la défense ne cesse d'augmenter. Du coup, les voisins de la Chine, qui ont pris peur de la montée en puissance militaire de celle-ci, ont, déjà, passé pas mal de commandes de vente d'armes (très très juteux, pour les Etats-Unis), auprès des compagnies; telles que Boeing, Lockheed Martin, etc. Au cours de ces dernières années, les autorités américaines n'ont pas mâché leurs mots, pour critiquer la Chine. Nicolas Christopher, commentateur, au quotidien américain, "New York Times", est allé jusqu'à assimiler la Chine de l'an 2000, à l'ancienne Allemagne, lasse, furieuse, impitoyable et expansionniste, et dotée de capacités potentielles militaires, en vue de réaliser ses ambitions. Il y a ceux, au sein des milieux américains, qui ne voient pas dans la Chine, uniquement, un problème régional, mais plutôt, une puissance traditionnelle, en voie d'émergence, qui pourrait, un jour, se lancer dans la guerre contre l'unique puissance qui lui tient tête, c'est-à-dire, les Etats-Unis. Les milieux occidentaux estiment que l'émergence de la Chine ne sera pas pacifiste et elle mettra en péril la paix et la sécurité internationale. L'ancienne secrétaire d'Etat américaine, Mme Rice, estimait que la Chine n'était pas un partenaire stratégique, mais un rival stratégique, et que les Etats-Unis devront trouver une réponse réaliste à la menace chinoise. Elle optait, donc, pour l'endiguement de la puissance chinoise. Mais, durant les années Bush où les Etats-Unis avaient concentré leur déploiement; dans le golfe Persique, puis, en Afghanistan et en Irak, ils n'avaient, naturellement, pas, suffisamment, de moyens à leur disposition, pour changer de stratégie. Mais, là, après le retrait de l'Irak et l'annonce du retrait de l'Afghanistan, prévu, pour 2014, les Etats-Unis pourront tourner la page des années Bush, et opter, pour une nouvelle stratégie, annoncée, dores et déjà, par Barack Obama, une nouvelle stratégie tournée vers l'Asie du Sud-Est et le Pacifique. Face à une telle stratégie, la Chine a multiplié les efforts, pour doper de plus en plus ses capacités et moyens militaires. La Chine devra mettre à l'eau sonpremier sous-marin nucléaire, d'ici la fin 2014. Le porte-parole des troupes américaines, dans la région, a déclaré que le but des agissements américains consistait à se tenir prêt face à une confrontation totale contre la marine de l'ennemi. Bref, les Etats-Unis considèrent la Chine, comme un ennemi, et l'endiguement de la puissance chinoise est à l'ordre du jour des autorités de Washington.
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zulfikar Colonel
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| Sujet: Re: Asie - Pacifique : La doctrine Obama Ven 29 Nov 2013 - 1:41 | |
| Le rêve américain : comment détrôner Poutine ?28/11/2013 - 00:01 - Par La Voix de la Russie © Photo : EPA - Citation :
- Non, cette idée saugrenue ne m’est pas apparue subitement mais c’est bel et bien le titre d’un article publié récemment par le directeur du « Maguire Energy Institute », qui est également membre du « Georges Bush Institute ».
L’intéressé a une idée de la manière dont l’Amérique devrait procéder pour accélérer la chute du « monarque russe » : la guerre énergétique et plus clairement l’exportation de la production américaine de gaz naturel en Europe et en Asie afin d’y détruire les positions dominantes russes de Gazprom principalement. Ce faisant, l’Etat russe affaibli financièrement se trouverait face à une situation sociale plus instable et explosive, bien plus propice à l’organisation d’une révolution de couleur par exemple que ne l’est la situation actuelle ou la croissance continue.
Ce scénario de science fiction n’en est en réalité pas un puisque cette guerre énergétique a déjà commencée.
Sa première étape a consisté en une bataille des gazoducs au cœur de l’Europe visant à priver la Russie de son statut de fournisseur principal de l’Europe. On se souvient que c’est justement après une révolution de couleur en Ukraine que ce pays avait servi de fusible (avec la complicité des élites oranges) lors de la crise énergétique de 2006 durant laquelle l’Ukraine avait bloqué le transit via son territoire et porté atteinte à l’approvisionnement russe en Europe de l’Ouest.
On connaît le résultat de cette politique suicidaire : l’apparition de gazoducs de contournements (North Stream et surtout South Stream) réduisant à zéro la capacité de nuisance des pays de transits, et surtout l’échec stratégique du projet concurrent occidental Nabucco.
Une seconde étape de cette guerre énergétique se déroule sous nos yeux en Syrie puisque la guerre menée de l’extérieur contre l’Etat syrien est notamment une guerre contre le déploiement d’un dispositif énergétique sous contrôle irano-irako-syrien (on a parlé de projet chiite) destiné à permettre à l’Iran d’écouler son stock en Europe. Ce projet s’opposait à un projet concurrent ayant l'aval du Pentagone et visant à la délivrance de gaz qatari vers l’Europe, via l'Arabie Saoudite, la Syrie (d’après Assad) et enfin la Turquie.
On connaît le résultat de cette politique à ce jour : le Qatar et l'Arabie Saoudite n’ont pu renverser Assad, l’Etat syrien ne s’est pas effondré et l’Iran vient de façon inattendue de se replacer au centre du jeu diplomatique et de la scène internationale. La Turquie quand à elle vient de laisser entendre qu’elle allait vraisemblablement réviser ses priorités géostratégiques, délaissant Washington au profit de Pékin et surtout Moscou.
Alors que la Russie semble connaître une phase de succès diplomatiques (notamment du reste avec les alliés traditionnels de Washington), on peut se demander désormais quelle sera la prochaine étape de la guerre énergétique que livre Washington à Moscou, souvent par territoires et guerres interposés.
La fin plausible de la guerre en Syrie dans les prochains mois verra-t-elle le déclenchement d’un nouveau conflit géographiquement plus proche de la Russie ? N Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2013_11_28/Le-reve-americain-comment-detroner-Poutine-9698/ |
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