Les BRICS s'imposent sur la scène internationale (SYNTHESE)
Dossier: Sommet du BRICS à New Delhi
MOSCOU, 29 mars - RIA Novosti
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Réunis jeudi à New Delhi pour un sommet d'un seul jour, les chefs d'Etat du Brésil, de Russie, d'Inde, de Chine, et d'Afrique du Sud (BRICS) ont publié une déclaration sur un large éventail de dossiers internationaux dont la stabilité, la sécurité et la prospérité.
Défis économiques
Ce quatrième sommet des BRICS survient à un moment crucial pour le groupe, car l'économie mondiale doit encore surmonter de diverses difficultés, liées notamment à des systèmes financiers toujours fragiles, des dettes publiques et privées élevées, des forts taux de chômage et la hausse des prix du pétrole.
Totalisant 43% de la population du monde et assurant l'essentiel de la croissance mondiale, les BRICS transforment progressivement leur force économique en influence sur la scène internationale.
Les BRICS insistent notamment sur une réforme urgente des organisations financières internationales, dont le Fonds monétaire international (FMI). Les pays émergents en forte croissance, que sont les BRICS, se préoccupent du fait que la réforme actuelle du système économique et financier mondial est trop lente et ne prend pas dûment en compte leur rôle.
Selon la déclaration finale du sommet des BRICS, le FMI "doit mieux refléter la voix et le poids" de tous ses membres.
Les BRICS ont signé un accord général sur l'octroi de crédits en monnaies nationales et un accord multilatéral de confirmation des lettres de crédit afin de renforcer le rôle des monnaies nationales dans leurs règlements réciproques. Les ministres des Finances des cinq pays ont également été chargés d'examiner "la faisabilité et la viabilité" d'un projet de création d'une banque de développement "sud-sud" pour financer les infrastructures et l'innovation dans les pays en développement.
Crises en Iran et Syrie: les BRICS appellent au dialogue
La "déclaration de New Delhi" sur laquelle se sont entendus les cinq pays évoque leur "profonde préoccupation par la situation en Syrie" et appelle à "la fin immédiate de toute violence et des violations des droits de l'homme dans ce pays".
Le texte mentionne en outre le soutien unanime des BRICS au plan de règlement pacifique de l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, soulignant que seul le dialogue peut désamorcer la crise syrienne.
Les dirigeants des BRICS ont également appelé à éviter toute escalade de la tension autour de l'Iran.
"La situation en Iran ne doit pas dégénérer en conflit, dont les conséquences désastreuses ne seront dans l'intérêt d'aucune partie", lit-on dans la déclaration.
Les BRICS soulignent leur profond engagement dans la diplomatie multilatérale avec les Nations unies qui jouent un rôle central dans le traitement des défis et des menaces mondiaux. Aussi les BRICS appellent-ils la communauté internationale à poursuivre son soutien à l'Afghanistan et à contribuer au règlement le plus rapide possible du conflit entre Palestiniens et Israéliens.
Le 4ème sommet des BRICS a creusé son sillon sur la scène internationale et lancé des travaux concrets en vue de la préparation du prochain sommet, prévu en 2013, en Afrique du Sud.
Le sommet du BRICS du 28 mars : résultats, perspectives, dangers
Comme cela aurait pu se passer avec l'Organisation de la Francophonie au temps de Mitterrand (elle est retombée dans l'oubli depuis), le sommet des pays en forte croissance économique du 28 mars a pris la dimension politique de résistance à l'empire financier et militaire anglo-américain. Les jalons sont posés pour que le Mexique et le Venezuela y adhèrent. Ceci est encore fragile. Mais il s'agit d'un succès.
Citation :
La diplomatie chinoise est discrète mais avance ses pions sûrement. Pas de bouton rouge « reset » brandi devant les caméras du monde entier. Le sommet du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique-du-Sud) est un succès discret.
Il faut remarquer que tous ses objectifs ont été atteints et les pièges évités.
1. Objectif financier : le sommet a pris acte de l'état de composition du système de Breton-Woods qui donne au dollar le rôle de monnaie de référence et de réserve dans le commerce mondial. Ce système malade depuis 1971 et encore plus depuis 2008 (planche à billet avec le doux nom de QE1 ou QE2 pourquoi pas QE3 (quantitative easing). Ce mouvement de planche a billet ne concerne pas seulement les États-Unis mais aussi la Grande-Bretagne et depuis peu la zone Euro bien qu'à une échelle bien moindre. Face à ces pays qui font payer leur inflation par les autres, les pays des BRICS ont officialisé ce qui s'était mis en place depuis deux ans : le commerce en monnaies nationales. Rouble-Yuan, Yuan-Roupie, Roupie -Rouble, Réal-Yuan etc … L’Inde a ouvert la voie en achetant du pétrole iranien en or qui redevient progressivement une devise internationale. Il manquait à ces initiatives une architecture : le sommet du BRICS a décidé la création d'une banque de développement qui libérera cette zone des politiques du FMI et de la banque mondiale. On connaît le FMI mais la banque mondiale un peu moins. Elle sert en gros à financer les projets de développement dont l'échec nécessitera l'appel au FMI et à ses mesures d'ajustement structurel (pratiquement la mort de faim ou de maladie d'une partie de la population : il faut appeler un chat un chat). Cette banque de développement s'ouvrira ensuite à d'autres pays comme le Mexique ou le Venezuela.
2. Objectif économique : le sommet des BRICS, pays en forte croissance économique a réaffirmé que la politique ne devait pas interférer avec le développement économique normal, créateur de paix entre les peuples. La construction d'un oléoduc entre l'Iran, le Pakistan, l'Inde puis ensuite la Chine ne peut pas être interrompu par une décision politique des États-Unis. Les États-Unis ne peuvent pas imposer un embargo unilatéral à des pays qui achètent leur pétrole à l'Iran ; Si les États-Unis ou l'Union-Européenne veulent ne pas l'acheter, c'est leur affaire, mais pas celle du reste du monde. C'est un échec cuisant pour la diplomatie Clinton-Ashton.
3. Objectif politique : le sommet des BRICS, comme l'organisation de la Francophonie, n'a pas été prévue comme organisation politique. C'est donc un changement majeur . Des pays éloignés les uns des autres, aux cultures différentes, aux antagonismes parfois biséculaires trouvent une position politique commune sur deux points majeurs :
Le refus de l'unilatéralisme euro-américain (cas de l'utilisation de l'arme économique contre des pays de l'axe du mal et de la tyrannie avancée). Le monde est multipolaire et le sera que le veuillent les États-Unis ou pas. On se rappelle une certaine position française en 2002 qui sonne rétrospectivement comme un baroud d'honneur. Depuis 2007, la question de l'indépendance française ne se pose plus. La réaffirmation de l'ONU comme seul et unique instance habilitée à faire la guerre. La Chine et la Russie ayant un veto, le Brésil et l'Afrique-du-Sud demandant le statut de membre permanent et le siège français étant de plus en plus contesté, le temps travaille pour le BRICS dans cette configuration. Une motion contre l'ingérence occidentale en Syrie a montré le caractère politique nouveau de cette organisation.
Face au FMI et à la banque mondiale et des 1,5 à 2 quadrillons de dollars de produits dérivés qui devraient exploser à l'été prochain, le BRIC devenu le BRICS avec l'entrée de l'Afrique-du-Sud et qui devrait rapidement devenir le BRICSM avec l'entrée du Mexique anticipe son salut. Tant pis pour l'Europe incapable de se dégager. des incompétents notoires qui resteront en place engraissés par les impôts, d'une TVA vite à 25 % et du citoyen occidental incapable de réagir. Le reste du monde solvable et productif construit ses digues et coupe le monde en deux : le monde cancéreux-virtualiste et le monde productif et solvable. Comme tout cancer, le monde transatlantique va essayer d'envoyer ses métastases dans le reste du monde. Il suffira que la zone des BRICS ne reconnaisse pas les produits dérivés et déclarent leurs monnaies non convertibles pour procéder dans leurs pays tout du moins à l'apoptose du système financier basé sur le dollar. Ce « il suffit » porte en germe une guerre à mort. Personne n'a osé jusqu'à présent engager les hostilités sans être pulvérisé ou lynché. Il n'y aura pas de déclaration de guerre pour la troisième guerre mondiale : il suffira qu'une banque centrale annonce qu'elle n'accepte plus le dollar.
Cette union des BRICS tire sa force de ses complémentarités : la Russie de Poutine donne la sécurité militaire. Il n'y aura plus de pillage de l'or et du pétrole libyen au sein du BRICS. La Russie et la Chine, dans l'esprit du pacte Briand-Kellogg ont renoncé à la guerre pour résoudre leurs différents. Une grande victoire pour la paix. La Chine donne la base économique productive et financière. Le Brésil et l’Inde des réserves de développement considérables (des millions de personnes dont il faut améliorer facilement le niveau de vie). Il reste à résoudre les différents Inde-Chine sur lesquels comptent l'empire pour créer la zizanie, qui groupe la moitié de la population mondiale et le tiers mais probablement la moitié si on compte la VRAIE économie, la production de richesses en vue de l'amélioration du niveau de vie de la population. Le groupe transatlantique a déjà créé son économie cancéreuse qui ne sert qu'à répondre aux besoins créés par son cancer . Cette économie qui ne compte pour rien devrait être comptabilisée comme négative et non comme positive. L'industrie de la dépolution par exemple n'est pas créatrice de richesse. Elle remet simplement en état ce qui a été détruit sans avoir été compté comme minus. Transférer les problèmes aux générations futures est un artifice comptable. Un économiste peut écrire un livre entier sur ces fausses richesses produites.
Comment va réagir le groupe transatlantique (un groupe de mafieux internationaux) à ce défi qui lui est lancé ? La volonté que ce BRICS n'existe pas est évidente. Après avoir prédit que ce BRICS ne marcherait pas, que vont faire les bandits occidentaux ?
Assassiner les dirigeants ? Ils ont une longue tradition et des réseaux bien en place pour le faire. Corrompre ? C'est leur modus operandi. Attiser les tensions entre membres du BRICS ? Probable ! Follow the money et le pétrole. La Russie ne peut pas être déstabilisée pour l'instant. Reste l'Iran : empêcher à tout prix la construction de cet oléoduc Iran-Inde-Chine via le Pakistan. S'il est construit le bombarder ou le saboter par des « terroristes ». Déstabiliser le Venezuela (élections en vue et cancer de Chavez) ; Prendre le contrôle de l'Azerbaïdjan via Israël. Le conflit entre l'Iran et la Russie à propos de l'Azerbaïdjan date de plusieurs siècles et Israël est en train de construire discrètement une base au Nord de Bakou (d’où bombarder l'Iran ?) Lancer la Géorgie contre la Russie ? Attendu ; Créer un état kurde au nord de la Syrie, Nord-Irak, Ouest de l'Iran et Anatolie Orientale ? Nouvelle idée de Erdogan qui suiciderait la Turquie au passage mais cet empire n'est-il pas prêt à tout pour survivre. (Re)créer des problèmes entre Ukraine et Russie en offrant un partenariat pour le bouclier antimissile à l'Ukraine. C'est déjà fait. Essayer de créer des problème de « droits de l'Homme » avec le Tibet ou l'Asie Centrale chinoise. Pourquoi-pas créer un problème à la Chine par Vietnam interposé (très pro-américain) avec les petites îles de mer de Chine du Sud ? Le Baloutchistan iranien est depuis longtemps sous tentative de déstabilisation sans succès pour l'instant mais ces gens ne comptent ni l'argent ni les années.
L'autre possibilité est que l'empire, sentant que le temps joue contre lui, attaque le groupe eurasien dans son ensemble par une attaque surprise de bombes atomiques. On voudrait croire que c'est impossible mais on y arrive pas. L'intuition s'y oppose. C'est trop dans la logique de ce système mafieux aux abois. Dans ce cas le système transatlantique préférera l'autodestruction de la planète à la perspective de ne pas gagner. La demande d'Obama à Medvedev de lui donner de l'espace jusqu'après sa réélection situerait l'attaque surprise juste avant ou juste après son élection. Les russes ne croient visiblement plus un mot de ce que dit Obama et pointeront leurs missiles thermonucléaires sur l'Europe et les feront partir s'ils sont attaqués. La signification de Poutine au pouvoir est de communication « nous ferons ce que nous disons ».
Les américains et les israéliens ont leurs militaires qui s'opposent à ces politiques sucidaires. La Russie, la Chine et l'Iran sont prêt à répondre à une agression. En France on a une élection.. va-t-on reconduire le CDD d'un président qui a montré ce dont il était capable en Libye, et qui sait (c'est très très trouble !!) a été capable de laisser tuer des militaires, un rabbin et des enfants pour arrêter la campagne et récupérer l'émotion à des fins électorales ? (hypothèse non vérifiée mais quelle coincidence !!).
Les français peuvent enlever le bouton atomique à qui pourrait l'utiliser. Marianne ressemble à ces femmes battues par un sale type qui jurent qu'elles vont le quitter mais qui sont toujours embobinées et qui repartent pour un tour. Cinq ans de plus dans ces années où tous les dirigeants devront avoir à la fois un profond désir de paix et de sauver la planète et des nerfs à toute épreuve est un risque concernant certains candidats.
Le principe de précaution, constitutionnel, s'applique parfaitement à cette élection : la vie des générations future est-elle susceptible d'être impossible à cause des actes de tel ou tel candidat ? A l'âge nucléaire, a-t-on le droit de prendre le moindre risque ?
Le sommet des BRICS du 28 mars 2012 : la première pierre d’un nouvel ordre économique mondial. 1/2 enjeux
Le sommet des pays Brésil Russie Inde Chine Afrique-du-Sud qui se tient à New-Delhi va probablement donner son lot de surprises et d'initiatives. Quels sont les enjeux de ce sommet ? Quels seront ses résultats ? Réponse dans quelques jours ; En attendant quelques pistes pour décrypter l'inévitable propagande télévisuelle.
Citation :
Depuis l'élection de Vladimir Poutine comme président de la Russie jusqu'en 2018, l'empire est arrêté. L'état-major américain reconnaît publiquement que les systèmes sol-air S-300PMU2 Favorit (Précision annoncée de 70% de coups au but contre un missile balistique et de plus de plus 80% contre un avion), ne lui permettent plus d'avoir la suprématie aérienne sans laquelle la machine de guerre américaine s'enraye. Le fameux missile tomahawks qui détruit les systèmes radars avant que le ballet commence serait détruit. Ce système est d'une telle précision qu'une armée hésiterait avant d'y envoyer ses avions à 150 millions d'euros pièce pour une nouvelle no-fly zone. L'attitude très volontariste de Poutine laisse peu de doute sur son intention d'en équiper l'Iran (qui en posséderait déjà) si cette crise devait mener à une guerre. de Poutine montre comment il faut agir face à un empire militariste. L'esprit de Munich, les velléités, l'indécision, les concessions provoquent les guerres. La fermeté les arrête.
Le monde de l'OTAN se heurte à un adversaire déterminé et aussi développé que lui. La solution chez les militaires reste l'attaque surprise avec toutes les forces balistiques nucléaires pour rendre la frappe de retour de faible efficacité.
La chose la plus probable est la continuation de la guerre de l'information, de la subversion des jeunes générations par des équivalent Facebook (les jeunes arriveront un jour aux postes de responsabilité), les ONG « humanitaires financées par la CIA » et surtout l'exportation du chaos financier exporté de Wall-street-City.
C'est là où le sommet du BRICS du 28 mars prend tout son importance. L'affaire de l'embargo dur l'Iran a montré que les États-Unis et l'Union Européenne employaient des moyens économiques à des fins de guerre.
Les pays qui ne réduisent pas suffisamment leur importations de pétrole iranien ont été menacés de ne plus pouvoir commercer avec les États-Unis. Les pays européen et le Japon ont reçu un délai de « grâce » avant les sanctions jusqu'à fin juin. Les autres (Chine, Iran, Pakistan, Birmanie, Indonésie, Malaisie Singapour, Taïwan, Corée du Nord, Sri-Lanka) se retrouvent sur la liste non pas de l'axe du mal mais sur celle des mauvais élèves qui seront punis par l'intermédiaire de leurs institutions bancaire ou financières.
L’Iran a été coupé du système SWIFT (simple wireless international financial transfer). Il lui devient donc impossible d'envoyer ou de recevoir des virements bancaires via sa banque centrale ou des banques iraniennes. On appréciera l'intelligence de cet embargo qui renchérit le prix du pétrole en France et qui le détourne vers les pays en pleine croissance. Des pays déclinants voudraient accélérer leur déclin qu'ils ne réussiraient pas mieux.
Cette politique de terreur économique crée un monde complètement instable ou l'activité économique ordinaire (qui n'est déjà pas facile !! ) peut être détruite sur une simple décision géopolitique ; Des emplois sont détruits en quelques mois. Une version des armes de destruction massive appliquée à la sphère économique.
La Chine a violemment protesté. L’inde aussi, ce qui est assez nouveau et sur un ton cassant.
On remarquera que parmi les pays menacés par les États-Unis figurent ses excellents alliés comme la Corée du Sud, Taïwan, les Philippines et l'Inde jusqu'à une date récente. On peut parler de syndrome du blocus continental : la guerre économique en entravant une activité naturelle et pacifique vous crée un nombre incalculable d'ennemis.
Maintenant que l'hyperpuissance américaine se casse les dents sur le S300 et 3M-54 (qui est à un missile exocet ce qu'un obus est à une catapulte) russes, les capacités iraniennes en décryptage qui ont permis à l'Iran de faire se poser un drone hyper sophistique prévu pour s'autodétruire au moindre problème et aux capacités en cyber attaques chinoises (plus l'événement historique de voir la marine chinoise en méditerranée rapatrier des Taïwanais) les nations développées non occidentales sont libres d'agir pour détruire ou au moins se protéger du système économique mondial toxique basé sur la suprématie du dollar et créer à terme leur zone économique libérée du cancer des produits dérivés et autres créances pourries qui caractérisent l'Ouest.
Entre 1000 et 2000 milliards de milliards de produits dérivés plombent l'économie des pays occidentaux. Depuis 2008 la Chine diminue doucement ses réserves de dollars et les remplace par des roubles, euros, roupies, yen, or. Dans l'éventualité du big krach reporté mais inévitable et prévu par le GEAB pour l'été 2012.
Les pays du Brics ont pour ordre du jour la création d'un banque du développement qui puisse régler les échanges internationaux dans cette zone.
Il faut attendre l'article prochain pour savoir ce qui sortira de ce sommet. Probablement des bouleversements formidables qui poseront encore aux élites françaises, si elles valent encore quoi que ce soit, la question cruciale : accrochons nous au Titanic qui coule (50 % de la population américaine vit désormais en dessous du seuil de pauvreté).ou jouons nous un grand jeu avec l'Allemagne, la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Iran (avec les pays qui produisent autre-chose que des dettes).
Encore une fois tout affaiblissement de cet empire militariste-monétariste n'est que bonne nouvelle. Dans l'hypothèse d'un succès du BRICS, la moitié de la population mondiale aurait le droit de vivre et de se développer. L'autre sombrerait et finirait après maintes vicissitudes aux restos du cœur (dévalisés) ou à la soupe populaire.On n'a aucune inquiétude évidemment dans ce scénario pour les 5 % les plus riches.
BRICS: Est-ce les prémisses d’un divorce de la finance mondiale
26-04-2012
Citation :
IRIB-Cape-Town verra bientôt naître une nouvelle banque de développement. C’est ce qui a été décidé le mois dernier à New Dehli par les dirigeants du Brésil, de la Chine et de la Russie. D’après le ministre sud africain des affaires étrangères, la banque devrait officiellement voir le jour d’ici l’année prochaine, elle pourra déjà soutenir quelques projets de développement au premier trimestre de la même année.
La rencontre avait spécialement pour objet les modalités pour la mise en œuvre d’une banque de développement indépendante des puissances occidentales qui ont une forte main mise sur les institutions financières internationales. La première mission de cette banque BRICS sera de constituer une alternative à la banque mondiale et autres institutions financières internationales. Elle permettra donc de financer différent infrastructures et projets sans être soumis aux humeurs des occidentaux.
La mise en place de ladite banque est l’aboutissement d’un projet murit depuis plusieurs années par les BRICS. En effet ceux-ci ont longtemps demandé, sans trop de satisfaction, plus de considération au sein des institutions financières internationales. La quasi-nomination à la tête de la Banque mondiale du challenger américain en témoigne. Alors que l’avis de tous les experts internationaux, même américains, considérait le candidat de l’oncle Sam comme étant le moins qualifié des trois prétendants au titre.
Aucun détail sur le financement et la contribution de chacun pour la constitution de départ n’a encore filtré, mais la position sur sa constitution est bien claire et ferme. Une chose est sure, cette banque sera à la hauteur et à l’image des pays qui en sont à l’origine, à savoir une banque forte et tournée vers le développement.
Le sommet du BRICS du 28 mars : résultats, perspectives, dangers
Citation :
Comme cela aurait pu se passer avec l'Organisation de la Francophonie au temps de Mitterrand (elle est retombée dans l'oubli depuis), le sommet des pays en forte croissance économique du 28 mars a pris la dimension politique de résistance à l'empire financier et militaire anglo-américain. Les jalons sont posés pour que le Mexique et le Venezuela y adhèrent. Ceci est encore fragile. Mais il s'agit d'un succès.
La diplomatie chinoise est discrète mais avance ses pions sûrement. Pas de bouton rouge « reset » brandi devant les caméras du monde entier. Le sommet du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique-du-Sud) est un succès discret.
Il faut remarquer que tous ses objectifs ont été atteints et les pièges évités.