Sujet: Crash d'un hélicoptère militaire en Turquie Sam 10 Nov 2012 - 15:03
Dix-sept soldats tués dans le crash d'un hélicoptère militaire en Turquie
2012-11-10 18:47:46 xinhua
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Un hélicoptère militaire s'est écrasé samedi dans la province de Siirt, dans le sud-est de la Turquie, tuant au moins 17 personnes et en blessant d'autres, selon un officier supéreur.
L'hélicoptère militaire de type Sikorsky appartenant à la gendarmerie turque s'est écrasé samedi matin dans les montagnes Herekol, dans la ville de Pervavi de la province de Siirt, tuant 13 militaires et quatre membres d'équipage, a indiqué le gouverneur de la province de Siirt, Ahmet Aydin, cité par l'agence de presse privée Dogan.
Les blessés avaient été transférés dans des hôpitaux pour suivre des traitements, a précisé M. Aydin, ajoutant qu'une enquête sur l'origine du crash est en cours.
La Turquie envisage de construire quatre frégates avec l'aide de chantiers navals étrangers et probablement financer quatre autres pour un coût total d'environ 7 milliards de dollars après la production actuelle de huit corvettes est achevée entre 2015 et 2020, un responsable des achats supérieurs dit.
Le fonctionnaire a déclaré les frégates seraient construits dans les chantiers navals privés, mais inclura la contribution des soumissionnaires étrangers, car le programme est trop complexe pour les entreprises locales .... ... Le responsable des achats a dit que Lockheed Martin, BAE Systems et Navantia étaient prêts à participer à le programme, qui devrait être terminé en 2023, le 100e anniversaire de la République turque.
Les frégates, connu sous le TF2000, sont censés être capables de croisière à 18 noeuds avec une vitesse maximale de 28 noeuds ....
Sujet: Turquie: L'ancien CEM arrêté Jeu 3 Jan 2013 - 13:50
L'ancien chef d'état-major général turc arrêté
3.01.2013, 15:25, heure de Moscou
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L'ancien chef d'état-major général des Forces armées turques, le général Ismail Hakki Karadayi a été arrêté sur le soupçon d'une tentative de coup d’État en 1997, indique AFP.
Selon les médias turcs, le général à la retraite sera livré à Ankara pour témoigner sur les événements de 1997, où à la suite d'une intervention militaire le premier ministre Necmettin Erbakan a été renversé. L'enquête sur cette affaire a été lancée l'année dernière, dans la cadre de laquelle plusieurs militaires de haut rang ont été déjà arrêtés.
Les constructeurs russes, américains et européens ont été devancés par le groupe chinois CPMIEC qui a remporté un appel d'offres pour la livraison de missiles sol-air longue portée lancé par la Turquie, annonce vendredi le quotidien Hurriyet Daily News.
En 2009, la Turquie a lancé un appel d'offres de quatre milliards de dollars pour la livraison de missiles sol-air. Quatre constructeurs y ont pris part, dont le groupe américain Raytheon & Lockheed Martin, le franco-italien EuroSam, le chinois CPMIEC et le russe Rosoboronexport.
Lors de cet appel d'offres, Rosoboronexport a proposé son système de missiles sol-air S-300. La Turquie lui a proposé d'acquérir des S-400, mais Moscou a décliné cette proposition.
Le quotidien turc indique qu'en février dernier, les autorités américaines ont imposé des sanctions à l'encontre de CPIEC, accusé de livrer des armes à l'Iran, la Syrie et la Corée du Nord.
Le Congrès américain a annulé la livraison à Ankara de 10 Predators, des drones militaires visant à lutter contre le terrorisme, rapporte le quotidien Taraf.
La décision des Etats-Unis fait suite à la divulgation de l'identité de 10 Iraniens qui travaillaient avec le Mossad par le président du MIT, Hakan Fidan, aux services de renseignements iraniens. Le quotidien rapporte que les déclarations concernant Fidan remontent à 2011, année qui a suivi l'incident du Mavi Marmara, quand le MIT a suspendu ses relations avec les services de renseignements israéliens (Mossad) et a partagé des informations sur le Mossad avec l'Iran.
La Turquie attend les fameux drones militaires depuis le mois de juin 2012 mais le Congrès américain a décidé de ne pas répondre aux demandes d'Ankara en raison des relations étroites qu'entretiennent le MIT et les services de renseignements iraniens.
Les missiles chinois en ligne de mire
Selon le gouvernement turc, la divulgation des informations concernant les espions iraniens par la presse américaine est liée au fait que la Turquie ait choisi une entreprise de défense chinoise sanctionnée par les Etats-Unis pour la coproduction d'un système de défense antimissile estimée à 4 milliards de dollars. Elles pourraient également être liées à l'annulation d'une intervention militaire en Syrie et à l'accord passé entre Obama et Poutine concernant la destruction de l'arsenal chimique syrien. En cas d'intervention, la CIA, le Mossad et le MIT prévoyaient de collaborer et la Turquie devait jouer un rôle clé en dirigeant l'opposition syrienne au cours de cette intervention.
Mais l'absence d'intervention a réduit la nécessité d'un partage d'informations entre les différents services de renseignements. L'obtention des Predators est vitale pour la Turquie en vue de sa lutte contre le terrorisme. En septembre 2012, The Washington Post avait déclaré que ces drones militaires étaient devenus les principales armes tactiques contre les groupes terroristes à travers le monde.
Tokyo et Ankara vont collaborer dans le secteur de l’armement terrestre
13 novembre 2013 – 17:40
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Suite à la Seconde Guerre Mondiale et à l’adoption d’une Constitution pacifiste, les industriels japonais de l’armement s’étaient vus appliquer des règles très strictes en matière d’exportation. En outre, il leur était interdit de développer de nouvelles armes en collaboration avec qui que ce soit, exception faite des Etats-Unis. Tout cela s’est traduit par une perte de leur compétitivité par rapport à leurs homologues étrangers et c’est ce qui explique, en partie, la raison pour laquelle les forces d’autodéfense japonaise achètent leurs équipements à un coût relativement élevé.
En octobre 2011, prenant acte de l’évolution du contexte géostratégique, le gouvernement de centre-gauche décida de revoir ces dispositions, en autorisant, par exemple, l’industrie japonaise de défense à vendre des armes et des technologies aux pays qui respectent la règlementation internationale sur les exportations d’armement. D’où l’information révélée le 12 novembre par le quotidien Nikkei, selon laquelle Tokyo et Ankara envisageraient une coopération dans le domaine des blindés.
“Le Japon et la Turquie, à travers leurs entreprises d’industries lourdes vont, codévelopper des équpements et des technologies de défense”, a ainsi écrit le journal économique.
Ce dernier a précisé que Mitsubishi Heavy Industries est actuellement sur les rangs pour créer une co-entreprise avec un partenaire industriel turc, dont le nom n’a pas été indiqué, afin de développer et produire un moteur de char. Cette idée aurait été lancée en mai dernier, à l’occasion d’un rencontre du Premier ministre nippon, Shinzo Abe, et de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
Cependant, le Japon aurait fait part de ses craintes au sujet d’éventuelles “fuites technologiques vers d’autres pays”, dont la Chine. L’on sait que les relations entre Tokyo et Pékin sont pour le moins compliquées actuellement… Et qu’Ankara se rapproche de l’Empire du Milieu, avec son intention de commander un système de défense aérienne d’origine chinoise. Et cela, malgré son appartenance à l’Otan.
La Turquie aurait pris l’engagement d’éviter que cela ne se produise. Les conditions de cet accord devraient être définies et précisées d’ici la fin de cette année. Il est probable que les autorités turques devront consulter leurs homologues japonaises quand il sera question d’exporter ce matériel produit en commun.
Reste qu’aucun détails sur le projet de char n’a été donné. Actuellement, le groupe turc Otokar travaille sur le programme Altay T1. Des systèmes du char sud-coréen K2 Black Panther pourrait y être intégrés. Et la question du moteur n’a, semble-t-il, pas encore été tranchée. Côté japonais, Mitsubishi Heavy Industries ne manque pas d’expérience en la matière puisque ce groupe fabrique les chars Type 74, Type 90 et surtout Type 10, actuellement en service dans les forces d’autodéfense nippones.
Les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie) ont enlevé dimanche quatre soldats turcs dans la province de Diyarbakir située dans le sud-est de la Turquie, a rapporté l'agence de presse privée Dogan.
Cet enlèvement intervient sur fond d'escalade de la tension dans le sud-est de la Turquie après la mort des deux manifestants kurdes vendredi lors d'une répression policière contre une manifestation à Yuksekova, ville de la province de Hakkari, également dans le sud-est du pays.
Selon l'agence Dogan, un groupe de militants du PKK a dressé un point de contrôle sur une route près de la ville de Lice dans la province de Diyarbakir, menant des contrôles d'identité des passagers voyageant en voiture.
Deux sergents et deux lieutenants ont été forcés de descendre d'un véhicule et ont été enlevés, a indiqué l'agence Dogan, ajoutant que les militants du PKK avaient mis le feu à trois voitures.
Toujours selon la même source, des équipes spéciales des forces de sécurité turques ont lancé une opération de sauvetage pour libérer ces militaires kidnappés.
Un groupe affilié au PKK avait organisé une manifestation contre la démolition des tombes de membres du PKK dans la ville de Yuksekova.
La manifestion avait rapidement dégénéré en des heurts violents entre les manifestants et la police, deux personnes grièvement blessées dans les heurts avaient succombé plus tard.
Les deux décès ont été confirmés par les autorités, qui ont ouvert une enquête sur cet incident.
IRIB-selon les sources bien informées , le Pentagone envisage de renforcer son système de missiles Patriot installé en Turquie dans le cadre de la guerre contre la Syrie. Il s'agit selon les sources d'information d'une concession faite à la Turquie.
La décision intervient en effet après que la Turquie eut décidé de renoncer à son contrat d'achat des missiles chinois d'une valeur de 3.4 milliards de dollars.
Après la marche arrière turque, les Américains auraient également proposé à Ankara de revenir sur des chantiers en commun avec les turcs , restés en rade depuis l'annonce publique de l'intention pro chinoise d'Ankara. deux firmes américaines sont chargées d'entretenir les missiles Patriot de l'Otan déployés par les turcs près des frontières syriennes.
Les tensions en Crimée relancent les besoins turcs en défense aérienne
Le 04/03/2014 à 12:07 | Par Yann Cochennec
Crédit: TRS
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La décision de la Russie de « sécuriser » ses installations en Crimée donne encore plus d'acuité aux besoins de la Turquie de renouveler son système de défense aérienne moyenne et longue portée. La Turquie a fait le choix du système proposé par la Chine tout en décidant « d'étendre la validité des offres » et en demandant au consortium Eurosam, qui regroupe MBDA et Thales, de « clarifier et d'améliorer son offre ».
Une offre française qui repose sur son système SAMP/T, associant missiles Aster 30 et radars GM400 dont la dernière version plus puissante pourrait fournir une désignation d'objectif suffisante pour l'interception de missiles balistiques de courte portée. Reste maintenant à travailler sur l'amélioration de l'offre, notamment sur les contreparties industrielles demandées par l'industrie de défense turque.
C'était d'ailleurs l'un des objectifs de la visite récente à Ankara de Marwan Lahoud, président du GIFAS, et de Laurent Collet-Billon, Délégué général pour l'armement (DGA). Une visite commencée par un séminaire franco-turc de défense et qui s'est finie par une rencontre avec les dirigeants de Turkish Aerospace Industries, le « joyau » de l'industrie aérospatiale turque.
Dans son discours d'introduction au séminaire, le DGA a soigneusement évité d'évoquer le dossier T-Loramids de défense aérienne turque tout en rappelant les coopérations déjà engagées entre industriels français et turcs : avions de surveillance maritime Meltem, avion de transport A400M, satellite d'observation Göktürk et batterie de radars Cobra.
Histoire de souligner que Français et Turcs peuvent aller encore plus loin. D'autant que l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord oblige la France à prêter assistance militaire à la Turquie si cette dernière devait subir une agression. « Tout le monde oublie cet article 5 mais il est important », souligne Marwan Lahoud.