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 |  Sujet: Gisement offshore de Tarfaya Jeu 10 Jan 2013 - 7:05 | |
| Gisement offshore de Tarfaya : Le torchon brûle entre le gouvernement des Canaries et Rabat Des tentatives de recherche de pétrole sont menées
depuis 30 ans dans cette bande de la côte atlantique. - Citation :
- Le gouvernement autonome des Canaries vient d’engager un bras de fer avec les autorités marocaines au sujet de l’exploration d’un gisement d’hydrocarbures, au large des cotes atlantiques du Royaume, à 50Km des eaux Canaries. Le bloc de Tarfaya, exploité à 50% par la compagnie portugaise Galp Energia, et à 25% par l’Etat marocain, renferme un gisement "probable" de 825 millions de barils. Son exploitation est un risque pour l’environnement, estime le gouvernement autonome espagnol.
Le gouvernement des Canaries a menacé ,samedi, de saisir l’Union européenne (UE) si le Maroc poursuit ses explorations dans le bloc de Tarfaya, situé entre les eaux marocaines et les côtes Canaries du fait que l’opération compromettait sa principale activité économique: le tourisme. Le chef du gouvernement autonome des Canaries, Paulino Rivero, a ainsi prévenu le gouvernement marocain de saisir Bruxelles afin d’agir sur Rabat pour la contraindre au respect de la réglementation environnementale. Ce qui pourrait aboutir à l’interdiction du projet. « Depuis 30 ans, des tentatives de recherche de pétrole sont menées dans cette bande, du Nord au Sud, et jusqu'à présent rien n'a été extrait », selon Fernando Rios, commissaire chargé du Développement de l'Autonomie et des Réformes institutionnelles des Canaries, cité samedi par le site spécialisé Ecofin. La licence d’exploration de Tarfaya Offshore appartient à 50% à la compagnie portugaise Galp Energia (Petróleos e Gás de Portugal), à 25% à la compagnie australienne Tangiers Petroleum et à 25% à l’Etat marocain.
Le bloc Tarfaya couvre au total 8 permis sur 15.000 km2 à une cinquantaine de kilomètres des îles Canaries, avec des profondeurs de moins de 200 mètres. Les autorités des Canaries s’opposent aussi à la venue de la compagnie espagnole Repsol, appâtée également par ce gisement dont les premières évaluations, sur la base de données sismiques, font état d’un potentiel "probable" de 825 millions de barils. En décembre dernier, la compagnie portugaise Galp Energia est devenue l’opératrice du projet après avoir racheté 50% des parts de la société d’exploration australienne Tangiers, qui possédait 75% des huit licences d’exploitation. Montant de la transaction 31,4 millions d'euros. Des compagnies étrangères opérant dans l’offshore marocain sur les côtes atlantiques, ont estimé que cette région était sous explorée par rapport aux voisins ghanéen et mauritanien. En décembre 2011, Damon Neaves de la compagnie pétrolière australienne Pura Vida Energy, déjà présente dans le bassin d’Essaouira, déclarait que cette zone possède un potentiel de "réserves de pétrole et de gaz naturel considérables". La géologie de part et d'autre de la côte atlantique présenterait, ainsi, des caractéristiques tout à fait favorables à la présence d'hydrocarbures liquides ou gazeux, selon ces experts. http://www.maghrebemergent.info/actualite/maghrebine/19738-gisement-offshore-de-tarfaya-le-torchon-brule-entre-le-gouvernement-des-canaries-et-rabat.html |
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