Suicide au commissariat central de Constantine

Une affaire de négligence, selon un haut responsable de la police

Une affaire de négligence grave.

C’est en ces termes que le directeur de la police judiciaire, Aziz Affani, a qualifié le suicide, dans l’enceinte du commissariat central de Constantine, d’un homme qui y avait été placé en garde à vue.

« Les auteurs de cette négligence vont payer », a-t-il assuré lors de son intervention, mercredi 22 décembre, à la Chaîne III de la Radio nationale.

Chargé d’enquêter sur les circonstances de la mort suspecte du quadragénaire au commissariat central de la ville, ce responsable a écarté le fait que les conditions de garde à vue en soient la cause.

« La garde à vue est gérée par le code de procédures pénales.

Elle y est bien définie », a-t-il précisé.

« Les cas de dépassement sont sanctionnés…

Même s’il n’y a pas de dépôt de plainte

Le directeur de la police judiciaire a également abordé la question de la mise en circulation de la fausse monnaie en Algérie.

Quatre réseaux ont été dernièrement démantelés en Algérie, dont deux à Mostaganem et un autre à Annaba

Récemment, « de faux billets ont été découverts à Annaba émanant de France et d’Italie »

L'une des plus importantes formes de criminalité est le terrorisme.

M. Affani a précisé que "deux éléments d’un réseau de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés à Alger. Il y a une information judiciaire qui est ouverte".

En matière de lutte contre la corruption et le crime financier, M. Affani, a indiqué que les services de la sûreté nationale ont enregistré 212 affaires durant l’année 2010.

« 46 affaires impliquent des agents publics nationaux et étrangers », a-t-il précisé.

Questionné sur la corruption au sein de la police, l’intervenant répondra vaguement :

« toutes les affaires liées à la corruption au sein de la police ont été traitées et les éléments présentés au parquet.

En tout, cela ne dépasse pas 5 à 6 affaires ».

Assassinat du DGSN Ali Tounsi

La Cour suprême rejette les recours de la défense d’Oultache et de la famille Tounsi

La Cour suprême a rejeté, jeudi 23 décembre, le pourvoi en cassation introduit par les avocats du colonel Chouaïb Oultache,

l'auteur présumé de l’assassinat du DGSN Ali Tounsi

Elle a également rejeté le recours de la partie civile, en l’occurrence la famille du défunt Ali Tounsi.

La chambre d’accusation de la Cour suprême a rejeté ces pourvois

car les « demandes n’étaient pas fondées »