Sujet: Re: Houari Boumédiene :: La fierté de l'Algérie Mer 17 Fév 2010 - 21:46
Le président Boumediene un des plus grands défenseurs des causes justes et des mouvements de libération dans le monde APS 24-12-2009
Citation :
Aps 24/12/09 ALGER- Le défunt président Houari Boumediene a été « l’un des plus grands défenseurs des causes justes et des mouvements de libération dans le monde », ont souligné jeudi des intervenants lors d’une conférence organisée au Forum d’El Moudjahid à Alger. Lors de cette conférence organisée par l’association « Machaal Echahid » à l’occasion de la commémoration du 31e anniversaire de la mort du président Houari Boumediene, les intervenants ont précisé que « grâce à ses positions fermes, l’Algérie a accueilli à bras ouverts les leaders des mouvements de libération de différents pays du monde » outre son soutien « indéfectible et inconditionnel » à la cause palestinienne. Dans ce cadre, le professeur Abdalmadjid Chikhi (écrivain et historien) a mis en exergue les qualités du défunt président, indiquant qu’il compte « parmi les grandes personnalités mondiales de l’histoire contemporaine ».
Il a également affirmé que le soutien du président Boumediene aux causes arabes et aux mouvements de libération « émane de sa conviction inébranlable de la justesse de ces causes et de la volonté des peuples de disposer d’eux mêmes et leur capacité de changer leur destin ».
Le président Boumediene a été « l’un des plus fervents défenseurs » de la cause palestinienne, a-t-il ajouté, citant sa célèbre déclaration selon laquelle « l’Algérie est avec la Palestine en toutes circonstances ». Il a estimé que cette citation « n’était pas un simple slogan, mais traduisait la conviction du président Boumediène de la justesse de cette cause essentielle pour la nation arabe ».
Soulignant le rôle de l’Algérie en faveur des peuples opprimés de par le monde, M. Chikhi a indiqué que « notre pays a accueilli au lendemain de son indépendance les mouvements de libération qui ont trouvé en la personne du président Boumediène, appui et soutien ».
Il a également salué l’expérience algérienne en matière de soutien aux causes arabes et mouvements de libération « qui, a-t-il dit, avait trouvé un écho favorable de par le monde », précisant que « les positions constantes de l’Algérie, instaurées par le défunt président ont donné lieu à une stratégie politique à l’échelle internationale ».
Dans ce sens, M. Chikhi a cité à titre d’exemple le rôle joué par l’Algérie qui « occupe désormais une place prépondérante et joue un rôle efficace au sein des non alignés et dans la bataille du pétrole qui est, selon lui, au coeur du conflit entre l’Occident et le monde arabe ».
Pour sa part, Anissa Boumediène, l’épouse du défunt président a évoqué dans son témoignage les qualités du défunt, précisant qu’il « jouissait d’une vision pragmatique, fondée essentiellement sur sa conviction personnelle de la nécessité de réaliser une indépendance économique, en gagnant la bataille du pétrole ». « Les arabes disposent d’une arme dangereuse qui est celle du pétrole, qu’ils doivent exploiter à bon escient » a-t-elle dit.
Elle a souligné que le président Boumediène « croyait fermement au droit des peuples à l’autodétermination », précisant que ces positions lui ont valu, en 1976, la médaille de la paix décernée par l’ONU, en reconnaissance de ses efforts constants dans la défense des principes de paix et de justice.
A cette occasion, un documentaire retraçant les positions marquantes du défunt président à l’égard des questions arabes et des mouvements de libération dans le monde a été projeté.
Sujet: Re: Houari Boumédiene :: La fierté de l'Algérie Dim 4 Avr 2010 - 21:58
Merci scalp pour la vidéo
Boumédiene était un grand président, aimé, trés respecté mais aussi critiqué et décrié par ceux dont le comportement était loin d'être au dessus de tout soupçon...
Dans la cidéo de scalp le message de la jeunesse à son président est clair. :algerie2: :afro:
Sujet: Re: Houari Boumédiene :: La fierté de l'Algérie Jeu 29 Avr 2010 - 11:56
Boumediene: 690 dinars, solde de son compte bancaire après sa mort
28 April, 2010 01:30:00
Citation :
Alger- Un document rare, dont Ennahar détient une copie, fait état de l’avoir bancaire de l’ancien président de la république Houari Boumediene qui, en 1976 s’élevait à 690 dinars et ce, après onze années à la tête du pays.
Sujet: Re: Houari Boumédiene :: La fierté de l'Algérie Jeu 6 Mai 2010 - 10:52
ECLAIRAGE : Boumediène et l’économie de bazar - 06 Mai 2010
Citation :
A en croire l’éminent universitaire et chercheur algérien, le Pr Boualem Aliouat, l’Algérie des années 1960 et 70 n’a pas connu le socialisme tel qu’il a été théorisé par Marx et ses épigones, ainsi que d’autres écoles de pensée, mais seulement un capitalisme d’Etat paternaliste. Cette forme de capitalisme a fait bon marché autant de la rationalité économique que des valeurs socioculturelles du peuple algérien.
Sujet: Re: Houari Boumédiene :: La fierté de l'Algérie Ven 7 Mai 2010 - 22:25
Houari Boumédiène (Le Parcours d'un Homme) 02
Né le 23 août 1932 à Aïn Hesseinia, près de Guelma, dans une famille pauvre du Constantinois, Boumédiène connut déjà très jeune les événements sanglants du 8 mai 1945 à Sétif et à Guelma, dont il dit plus tard : « Ce jour-là, j'ai vieilli prématurément. L'adolescent que j'étais est devenu un homme. Ce jour-là, le monde a basculé. Même les ancêtres ont bougé sous terre. Et les enfants ont compris qu'il faudrait se battre les armes à la main pour devenir des hommes libres. Personne ne peut oublier ce jour-là.»
Sujet: Re: Houari Boumédiene :: La fierté de l'Algérie Mer 12 Mai 2010 - 7:50
ALGERIE - LES DERNIERS MOMENTS DE BOUMEDIENE
The last appearances of Houari Boumediene, the second President of independent Algeria, before his death, announced officially on the 27 December 1978.
Many world personalities attended the funeral, the most sympathetic of whom is certainly Muhammad Ali.
Sujet: Re: Houari Boumédiene :: La fierté de l'Algérie Sam 5 Juin 2010 - 16:05
Anissa Boumediène: «Les paroles de Ali Kafi sont justes»
Publier le 5.06.10
Quel regard porte la veuve du défunt président Houari Boumediène sur le débat et la polémique qui ont fait suite à la publication du livre Amirouche : une vie, deux morts, un testament de Saïd Sadi ? Comment réagit-elle aux déclarations des uns et des autres sur l’écriture de l’Histoire ? Ce sont les questions que nous avons posées à Anissa Boumediène, présente dans les salons de l’Unesco, lors de la réception donnée par la délégation algérienne fêtant la consécration de Rabah Madjer, en tant qu’ambassadeur de bonne volonté de cette institution.
L’exercice n’a pas été très facile, tant il nous a paru que l’ancienne première dame était loin du tumulte actuel inhérent à l’écriture de notre histoire et que, manifestement, elle n’a pas lu l’ouvrage ayant enclenché le débat. Elle avouera d’ailleurs elle-même, d’entrée de jeu, qu’elle vit ici, en France, et qu’elle n’a pas suivi ce débat. Toutefois, avec beaucoup d’amabilité mais aussi beaucoup de colère, elle a répondu à quelques questions de notre journal.
Que pensez-vous du débat actuel sur l’écriture de l’Histoire et particulièrement sur le rôle controversé de votre défunt mari durant la guerre et lors de l’exercice de ses fonctions en tant que président ?
: Je trouve que ce qui a été dit à propos de Boumediène est scandaleux parce que tout ceci montre que ces personnes n’ont jamais pris connaissance par elles-mêmes des archives de la République algérienne, ce que moi, j’ai fait.
Sauf qu’il n’est pas donné à tout le monde d’accéder à ces archives…
Alors qu’on se taise et que l’on ne dise pas des idioties et des choses très graves sur des gens qui ne sont plus là et qui ne peuvent même pas rétablir la vérité et se défendre. Le président Boumediène disait toujours que l’histoire de l’Algérie doit être écrite à la lumière des documents d’archives et il savait très bien ce que cela voulait dire. J’émets d’ailleurs le vœu que ces archives soient accessibles aux chercheurs algériens. Lorsque j’ai eu à écrire, il y a quelques années dans le Soir d’Algériesur le bilan de Boumediène, que je considère comme tout à fait satisfaisant, je m’étais appuyée sur les rapports de la Banque mondiale, du FMI et d’un certain nombre d’organismes internationaux. Je trouve qu’écrire sur l’Histoire est d’une grande responsabilité et qu’il ne faut pas, comme malheureusement on le voit trop souvent dans notre pays, écrire sans prendre connaissance des documents d’archives.
Mais en l’occurrence, et pour ce qui a provoqué le débat, l’auteur du livre, Saïd Sadi, s’est appuyé sur des documents et mieux encore sur des acteurs encore vivants de la révolution. Le fils de Amirouche a d’ailleurs corroboré le contenu de l’ouvrage.
Le fils de Amirouche, je le regrette, n’était pas du tout vivant au moment des événements qui se sont passés. Il ne fait que véhiculer et répéter ce qu’ont dit certains et c’est bien regrettable parce que ce sont là des jeunes qui sont induits en erreur. Moi j’ai eu les archives de la Révolution algérienne. La réunion des Dix qui a regroupé les principaux chefs militaires de la guerre (référence à la tenue à Tunis en août et septembre 1959 des principaux chefs militaires de la révolution, dont Boumediène) qui a duré trois mois et qui a été la réunion la plus importante de la Révolution algérienne, parce qu’elle a mis cette révolution sur les rails et que beaucoup de vérités y ont été dites, eh bien, à son propos même des écrivains comme Mohamed Harbi ont malheureusement consacré qu’une ligne !
Pour illustrer mon propos sur les mémoires, un jour, quelqu’un qui a participé aux accords d’Evian a écrit ses mémoires et y dit, entre autres, «moi au cours de la réunion du CNRA, j’ai dit, j’ai dit et j’ai encore dit …» Lorsque j’ai eu à comparer ses propos avec les archives de la réunion du CNRA qui a précédé la signature des accords d’Evian, j’ai vu qu’en réalité tout ce qu’il a prétendu avoir dit n’en était rien et j’avais alors souligné ce fait dans un article paru alors dans Algérie Actualité.
A la suite de la publication du livre de Saïd Sadi, Ali Kafi, par exemple, dénie à Sadi d’écrire sur l’Histoire déclarant, entre autres, que l’auteur, parce qu’il est psychiatre et pas historien, «n’a pas le droit d’écrire sur l’Histoire». Que pensez-vous de cette déclaration ?
C’est une parole juste. Au moins que ceux qui veulent écrire sur l’Histoire, le fassent à la lumière des documents d’archives. J’ajouterai qu’il faut connaître à fond le français pour lire tous les documents.