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 |  Sujet: La situation n’est pas claire Mer 28 Nov 2012 - 14:44 | |
| Morsi : La situation n’est pas claire en Egypte, estiment les Etats-Unis Par Agence | 28/11/2012 | 7:08  - Citation :
- Les Etats-Unis ont estimé mardi que la situation en Egypte n’était pas claire, minimisant les craintes que le président Mohamed Morsi devienne un autocrate, mais réclamant à nouveau que soit mis fin à l’impasse constitutionnelle dans le pays.
La situation n’est pas claire, a déclaré la porte-parole du département d’Etat américain Victoria Nuland, lors de son point de presse quotidien. Nous continuons à consulter différentes parties pour comprendre comment elles évaluent la situation, a-t-elle dit.
Soulignant que M. Morsi avait rencontré la hiérarchie judiciaire et d’autres responsables égyptiens, Mme Nuland a ajouté: Nous ne savons pas encore ce qui va résulter de ces (rencontres). Mais on est loin d’un autocrate qui dirait simplement’c'est ça ou rien’.
Mme Nuland a toutefois redit que les Etats-Unis demandaient que soit mis fin à l’impasse constitutionnelle (…) afin de protéger la trajectoire positive et démocratique de cette constitution, protéger l’équilibre des pouvoirs, et donner une voix à tous les Egyptiens. http://www.algerie1.com/flash-dactu/morsi-la-situation-nest-pas-claire-en-egypte-estiment-les-etats-unis/- Spoiler:
Malgré ces propos de la porte-parole de la diplomatie américaine, l’ambassade des Etats-Unis au Caire a semblé laisser entendre que l’Egypte prenait le chemin d’une nouvelle dictature: Le peuple égyptien a clairement indiqué lors de la révolution du 25 janvier qu’il en avait assez de la dictature, peut-on ainsi lire sur un tweet du compte officiel de l’ambassade @USEmbassyCairo.
Un porte-parole pour les questions du Moyen-Orient, Edgar Vasquez, a toutefois nié qu’il y ait eu des messages contradictoires venant du département d’Etat américain.
Notre position est et a été que les aspirations de la révolution égyptienne étaient de s’assurer que le pouvoir ne soit pas concentré de façon démesurée dans les mains d’une seule personne ou d’une seule institution, a-t-il souligné dans un communiqué envoyé à l’AFP. C’est en substance ce que ce tweet dit, a-t-il ajouté.
Mme Nuland avait également déclaré souhaiter voir l’Egypte suivre le chemin de la réforme pour être sûr que l’argent du Fonds monétaire international (FMI) aide bien à stabiliser et à revitaliser une économie dynamique, fondée sur les principes du marché.
Le FMI a indiqué mardi qu’un changement majeur dans la politique économique en Egypte pourrait remettre en cause le pré-accord sur un plan d’aide de 4,8 milliards de dollars au pays.
L’Egypte est en proie à une grave crise –et à des manifestations massives– depuis la décision, le 22 novembre, de M. Morsi de renforcer provisoirement ses pouvoirs afin, selon lui, de pouvoir engager des réformes. Mais ses détracteurs ont dénoncé un nouveau pharaon.
Après sa rencontre avec les juges, M. Morsi a maintenu le décret controversé par lequel il s’est autorisé à prendre toute mesure jugée nécessaire pour protéger la révolution.(Afp)
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