Dans une nouvelle instruction, Ouyahia renforce le contrôle de l’Etat sur la publicité dans la presse - 08 mai 2010

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Quelques jours seulement après le remaniement ministériel et la nomination d’un nouveau ministre à la tête du Département de la communication, le premier ministre Ahmed Ouyahia a rappelé à l’intention des entreprises et des institutions publiques que toute publicité devra impérativement passer par le canal de l’agence nationale d’édition et de publicité (ANEP). Cet organisme public détient le monopole des annonces émanant des entreprises et organismes étatiques.

Dans une instruction que TSA a pu consulter, Ahmed Ouyahia menace de représailles les responsables qui n’appliqueraient pas la nouvelle directive. Ainsi un responsable d’entreprise qui outrepasse l’instruction verra son salaire défalqué proportionnellement au prix de la publicité et pourrait même dans certains cas être licencié.
Régulièrement dénoncée par la presse et les organisations de défense des journalistes, cette instruction est perçue comme un moyen de pression. Elle permet en effet aux autorités d’orienter le flux publicitaire vers les titres jugés « politiquement corrects ».

Près de 80 titres sont édités quotidiennement en Algérie parfois avec des tirages ne dépassant pas 1500 exemplaires.

Trés bonne mesure, les titres politiquement correctes doivent être encouragés. Stop aux saboteurs de la nation au nom de la liberté de la presse.