Koweït : Un opposant inculpé pour avoir insulté l’émir

Un dirigeant de l’opposition a été inculpé pour insulte envers l’émir du Koweït, a annoncé mercredi un avocat de la défense dans une affaire qui risque de raviver des tensions à un mois des élections législatives du 1er décembre.

Mousallam al Barrak, un ancien membre du Parlement connu pour son franc-parler, a été accusé d’avoir insulté le dirigeant du pays et d’avoir enfreint son autorité, a déclaré l’avocat qui a requis l’anonymat.

Le tribunal a ordonné l’emprisonnement du responsable politique pour dix jours, le temps que l’enquête aboutisse. Il a été transféré à la prison centrale.

En fin de journée, la police a utilisé des grenades lacrymogènes et des fumigènes pour disperser plusieurs milliers de personnes qui tentaient de se rendre à la prison.

Les forces de l’ordre ont procédé à des arrestations, rapporte l’agence officielle Kuna.

Alors que la liberté d’expression est moins entravée au Koweït que dans certains États voisins, l’émir bénéficie d’une immunité totale et proférer des insultes à son encontre est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.(Reuters)

Koweït : Un opposant inculpé pour avoir insulté l’émir

Par Agence | 31/10/2012 | 23:49

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Un dirigeant de l’opposition a été inculpé pour insulte envers l’émir du Koweït, a annoncé mercredi un avocat de la défense dans une affaire qui risque de raviver des tensions à un mois des élections législatives du 1er décembre.

Mousallam al Barrak, un ancien membre du Parlement connu pour son franc-parler, a été accusé d’avoir insulté le dirigeant du pays et d’avoir enfreint son autorité, a déclaré l’avocat qui a requis l’anonymat. Le tribunal a ordonné l’emprisonnement du responsable politique pour dix jours, le temps que l’enquête aboutisse. Il a été transféré à la prison centrale.

En fin de journée, la police a utilisé des grenades lacrymogènes et des fumigènes pour disperser plusieurs milliers de personnes qui tentaient de se rendre à la prison. Les forces de l’ordre ont procédé à des arrestations, rapporte l’agence officielle Kuna. Alors que la liberté d’expression est moins entravée au Koweït que dans certains États voisins, l’émir bénéficie d’une immunité totale et proférer des insultes à son encontre est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.(Reuters)

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