Le frère d’Assad a perdu une jambe dans une explosion
17.08.2012, 00:17
Citation :
Le frère cadet du président syrien Bachar al-Assad Makher a perdu une jambe à la suite d’un attentat à la bombe pendant la réunion du Conseil national de sécurité du 18 juillet dernier. Cette information a été rapportée par l’agence Reuters qui cite ses propres sources.
L’explosion a tué le ministre de la Défense syrien et trois hauts responsables des forces de sécurité du pays. Reuters a appris que Makher al-Assad a également été blessé.
Le frère du président syrien occupe actuellement le poste de commandant en chef des deux unités d'élite des forces armées de la Syrie : la Garde Républicaine et la 4 e Division blindée.
Les troupes syriennes se battent dans les rues d'Alep
18.08.2012, 23:37
Citation :
Les quartiers résidentiels d'Alep - la deuxième plus grande ville de Syrie - restent un champ de bataille. Les troupes gouvernementales mènent les combats dans les rues contre les militants de groupes d'opposition qui tentent de rompre l'encerclement.
Selon la chaîne de télévision Surya, les citoyens aident les militaires à filer des terroristes. Les forces spéciales de l'armée mènent le balayage du quartier de Seif-ed-Davlya, où se trouvent des poches de résistance. Les frappes aériennes ont lieu dans les zones le long de la route vers l'aéroport international d'Alep. L'agence SANA indique « un grand nombre de terroristes morts et blessés ».
Syrie : rebelles s'emparent de 2 bases sur la frontière irakienne
22.08.2012, 19:28
Citation :
Les forces syriennes gouvernementales ont évacué les effectifs et le matériel de deux bases situées à Albu Kamal sur la frontière avec l'Irak, communique Reuters. Elles ont, de fait, abandonné l'antenne locale du renseignement des forces aériennes (un des principaux services secrets de Syrie) et la direction de la Sécurité politique.
Selon les rebelles, l'évacuation a suivi une série de leurs opérations réussies dans la région frontalière. Ils ont noté que les forces gouvernementales continuaient de contrôler l'antenne du renseignement et l'aéroport, tout en promettant de les occuper en fin de compte.
En cas de guerre, 20 missiles suffisent, pour anéantir les sites nucléaires d'Israël!(Syrie)
vendredi, 24 août 2012 10:03
Citation :
IRIB- L'ambassadeur syrien, en Jordanie, a affirmé, au cours d'une rencontre avec les autorités d'Amman, que l'armée syrienne n'a pas besoin de tirer plus de 20 missiles, pour détruire, totalement, les installations nucléaires d'Israël.
"C'est vrai, ce sera trop dévastateur, mais la Syrie le fera et anéantira les installations nucléaires israéliennes, en tirant 20 missiles et pas plus!", a dit Behjat Soleyman, cité par le site Belad al-Cham. Soleiman a évoqué la défection de l'ancien Ppremier ministre syrien, au Qatar, avant d'ajouter : "Il a vendu son pays et son âme, pour 20.000 dollars payés par Al-e Thani"!
Assad aurait perdu le soutien militaire de Moscou ???, par Allain Jules
Citation :
IRIB- «Assad a perdu le soutien militaire de Moscou» est le titre .. ....assez laconique du dernier édito d’un journaliste russe, Ivan Gladilin, de KM.RU, apparemment bien renseigné.
Si l’on en croit donc sa tribune, qui s’appuierait sur certaines sources diplomatiques et militaires russes, attestant que l’installation de vaisseaux de guerre français et américain en mer méditerranée, au large de la Syrie, sont vraisemblablement là pour défier Moscou mais, ce dernier ne pourra riposter, s’il y a un début d’attaque des Occidentaux contre la Syrie.
Il indique par ailleurs que ceci a été signifié aux Syriens lors des derniers entretiens avec la délégation syrienne à Moscou. Mais, faut-il croire à ce genre d’assertions ?
Néanmoins, compte tenu de l’acharnement des Occidentaux contre la Syrie, il est quasiment impossible que le pays de Bachar Al-Assad soit attaqué sans l’aval de Moscou.
Le journaliste dit valider certaines informations tendant à prouver le fait que, à Tartous, où se trouve la seule base militaire russe en Méditerranée, le strass et les paillettes d’antan ont disparu et la base a perdu de sa superbe. Selon lui, l’armature restera opérationnelle mais, les activités seront drastiquement réduites. On peut s’interroger, avec ce schème, si finalement les Russes ne croient plus, eux-mêmes, à leur puissance. C’est d’autant plus paradoxale que la chute de Bachar Al-Assad, survenant un an après celle du frère Guide Mouammar Kadhafi, foulerait au pied, la morale et la paix mondiale apparente… Ceci sonnera le glas de la bipolarité et installera le monde dans une instabilité permanente où, l’unilatéralisme que Moscou a tant critiqué de la part des Occidentaux sur le dossier syrien, sera la règle. Bref, le nec plus ultra de la domination de la bête immonde, le retour de Lucifer, dans un monde sans foi ni loi. Un monde unipolaire n’est pas souhaitable. La raison du plus fort sera la loi et le soliloque que les pays occidentaux ont installé ou veulent imposer avec la guerre en Syrie sont là pour expliquer cette nouvelle vision sociétale à l’aulne d’un retour à la barbarie. La Russie aurait donc accepté de lâcher le président Bachar al-Assad ? Visiblement, selon toujours le journaliste, la Syrie pourra compter sur la Russie principalement sur le plan politique, dans les médias et les sphères humanitaires. En revanche, en ce qui concerne la suite des livraisons d’armes prévues depuis belle lurette, tout s’arrête. Mais tout ça est contradictoire, par rapport aux derniers accords économiques qui viennent d’être signés à Moscou entre la Russie et la Syrie.
L’incroyable succès de l’armée syrienne, à Homs et Damas
mardi, 28 août 2012 00:54
Citation :
IRIB- Vous n’entendrez pas parler de ça, dans nos médias “mainstream”, qui adorent narrer sur les découvertes macabres, en dédouanant les vrais responsables, de Houla à Darayya.
Ces derniers restent dans leur dialectique habituelle, dans une symphonie, dont l’hypocrisie, l’indécence et le cynique ne sont plus à démontrer. L’armée arabe syrienne qu’on disait fatiguée, aigrie et désabusée a démontré le contraire, il y a juste quelques heures.
En effet, après une vaste opération conjointe entre Homs et Damas, elle a procédé à la libération de 378 personnes. Excusez du peu.
Une autre opération d’envergure a eu lieu, à Hama, avec la capture de nombreux terroristes, dans le quartier de Walker. Dans la même opération, une voiture équipée d’une mitrailleuse Douchka a été détruite. A l’intérieur, les 4 occupants, des terroristes qui voulaient s’échapper, ont été tués.
La saignée des terroristes se poursuit. Les voisins de la Syrie auront fort à faire, quand les plus chanceux trouveront l’asile chez eux. Je pense, surtout, à la Turquie, où les Occidentaux entraînent des terroristes, encouragent le terrorisme international, pour déstabiliser la Syrie. C’est la Turquie qui risque de trinquer, à termes…
L’hélicoptère qui s’est écrasé avec 4 militaires à bord, a vu l’armée syrienne encercler les terroristes, dans la zone de Aharmlh, près d’une mosquée. Les militaires ont tué tous les assaillants, et détruit plus de 20 mitrailleuses. Allain Jules
Hassan Turkmani, l’un meilleurs généraux du monde arabe
Posted on 1 Septembre 2012 by strategika51
Citation :
Il y a certains faits qui passent sous silence. Le général syrien Hassan Turkmani, assassiné le 18 juillet 2012 dans un attentat à l’explosif visant un des complexes de la Sécurité nationale syrienne, est l’un des meilleurs stratèges du monde arabe et devance de très loin le général Tlass, son prédécesseur à la tête du ministère syrien de la défense.
Théoricien militaire, artisan de la construction de l’armée syrienne et l’un des principaux planificateurs de la doctrine militaire syrienne, le général Hassan Turkmani (1935-2012) est également l’un des principaux artisans du rapprochement stratégiques avec l’Iran et la République démocratique de Corée (Corée du nord).
Le général Turkmani, l’un des stratèges méconnus de l’armée syrienne, assassiné le 18 juillet 2012, est l’un des artisans de la doctrine militaire syrienne;
Il est également l’auteur de nombreux ouvrages sur la stratégie militaire (“l’art de la guerre”, “les théories des Armées”, “Une stratégie pour le Golan”, etc.) et est sûrement derrière la bonne organisation générale des unités de l’Armée syrienne.
En 1973, déçu par l'armée egyptienne qui se battait pour négocier et non pour gagner
Citation :
Officier d’artillerie à l’origine, Turkmani participe à la quatrième guerre israélo-arabe d’octobre 1973 dans sa partie la plus acharnée, autour du Golan. Il écrira plus tard sa déception du comportement de l’armée égyptienne, laquelle selon lui ne se battait pas pour gagner la guerre mais pour pouvoir négocier, alors que l’armée syrienne se battait avec un acharnement total en vue d’une victoire stratégique.
D’ailleurs, le front syrien, passé sous silence, a été le théâtre le plus violent de cette guerre “inachevée” car jusqu’à aujourd’hui, la Syrie est techniquement en guerre avec Israël.
Longtemps dans l’ombre du très médiocre Mustapha Tlass, plus connu pour ses aventures avec la gente féminine et un goût immodéré du luxe que pour ses compétences militaires, le général Turkmani, nommé général en 1978 fut nommé Chef d’état-major de l’armée syrienne en 2002, à un moment crucial de l’histoire de la Syrie, qui assistait à la destruction du noyau d’Etat palestinien à Ramallah sous les chenilles des chars Merkava de l’armée israélienne.
Il devint ministre de la défense en 2004 à la place de Mustapha Tlass, imprimant ainsi un changement radical dans les doctrines et les moyens d’action de l’armée. Sa venue à la tête de la défense mis fin à la corruption érigée par son prédécesseur et la mise à niveau de l’armée connut sa première épreuve de feu lors de la guerre du Liban de 2006 dans laquelle la Syrie joua un rôle de premier plan dans l’approvisionnement en arme et la mise en oeuvre des tactiques de combat du hezbollah libanais. Il est l’un des hommes-clé de l’alliance stratégique avec la République islamique d’Iran.
En 2009, Turkmani quitte le ministère de la défense après avoir réussi à nouer des relations assez denses avec la très recluse Armée nord-coréenne. Il devient le conseiller du vice-président Farouk Charee avant d’être nommé chef de la cellule de crise chargée de faire face à la guerre de basse intensité menée contre la Syrie par les Etats-Unis d’Amérique et Israël via leurs alliés régionaux. Il meurt en pleine salle de réunion le 18 juillet 2012.
L’armée syrienne lui doit beaucoup et notamment, l’amélioration notable de l’équipement individuel des soldats d’infanterie, les nouvelles tactiques de contre-guérilla urbaine pratiquées par les forces spéciales, la défense aérienne, les tactiques asymétrique de l’artillerie de campagne telles qu’elles ont été utilisées par le Hezbollah lors de son bras de fer avec Israël en 2006, la primauté au renseignement aérien et la création d’une force balistique évaluée à près de 400 missiles.
intellectuel effacé, Turkmani était un partisan de la Grande Syrie revendiquant un irrédentisme incluant outre le Golan sous occupation israélienne, la province d’Antalya, sous occupation turque. Peu de temps avant sa mort, il prédit que si le président américain Obama mène des guerres caché derrière un rideau, son rival pour les prochaines présidentielles Mitt Romney pourrait bien déclencher l’holocauste thermonucléaire sans états d’âme .
Homme de l’ombre, le général Hassan Turkmani a totalisé 55 ans de vie active et a probablement sauvé l’armée syrienne d’une désintégration souhaitée des ennemis de la Syrie. Il était incontestablement l’un des meilleurs sinon le meilleur stratège du monde dit arabe.
Et comme à chaque événement du genre, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), basé à Londres s’est empressé d’affirmer que l’appareil avait été abattu par des combattants rebelles. (Avec Agences)
Des combattants anti-Assad ont abattu un avion des forces gouvernementales dans le nord-ouest du pays, rapportent samedi les médias occidentaux citant un journaliste indépendant désireux de garder l'anonymat.
Selon lui, les rebelles ont attaqué la base de l'armée de l'air syrienne située à proximité de la ville d'Atarib dans la province d'Idlib. Ils ont réussi à détruire un avion de chasse passant dans le ciel avec un canon antiaérien.
Les forces aériennes syriennes sont équipées pour la plupart de chasseurs MiG de diverses versions, fabriqués en Union soviétique.
Sujet: Syrie: Pièces de missiles Mer 14 Nov 2012 - 19:49
La Syrie : La Corée du nord a tenté d’envoyer des pièces de missiles
Par Agence | 14/11/2012 | 9:55
Citation :
La Corée du Nord a essayé en mai dernier d’envoyer des pièces détachées de missiles balistiques à la Syrie en violation de l’embargo de l’ONU, affirment mercredi plusieurs médias japonais.
Selon le grand quotidien Asahi Shimbun, qui cite des diplomates ayant eu accès à un rapport classifié de l’ONU, les autorités sud-coréennes avaient à l’époque découvert à bord d’un cargo battant pavillon chinois 535 pièces cylindriques pouvant servir visiblement à fabriquer des missiles.
Seoul, poursuit le journal, avait fait part de sa découverte en juin dernier au comité de l’ONU chargé de l’application des sanctions contre le régime de Pyongyang. L’ONU avait alors envoyé des experts en Corée du sud.
L’agence Kyodo a de son côté indiqué que la cargaison était destinée à une compagnie syrienne qui a des liens avec la Corée du nord.
Les cylindres de graphite avaient été découverts à bord du cargo Xin Yan Tai, propriété d’un armateur de Shanghai, dans le port sud-coréen de Busan, précise l’agence.
Le 21 septembre dernier, l’Irak avait interdit à un avion nord-coréen de survoler son territoire pour se rendre en Syrie par crainte que l’appareil ne transporte des armes à destination du régime de Bachar al-Assad, avait annoncé le porte-parole du Premier ministre irakien.
Et cette unité spéciale de l'armée syrienne, dont les USA ont peur !!
samedi, 08 décembre 2012 10:57
Citation :
IRIB- L'unité spéciale de l'armée nationale syrienne, qui a, à son actif, la plus longue expérience, sur terrain, et qui est armée des meilleurs équipements, s'appelle "unité Sayadan (Chasseurs)" et c'est cette unité qui donne du grain à moudre aux Américains.
Selon l'hebdomadaire palestinien, Al-Manar, ces inquiétudes ont même conduit les Américains à tenir des réunions avec le Qatar, l'Arabie saoudite et la Turquie, afin de réorganiser les miliciens, qui vont d'échec en échec. "Au cours de ces réunions, les cibles bien précises ont été définies, pour les miliciens". "Les Etats Unis sont, surtout, préoccupés par les divergences de plus en plus profondes, qui déchirent l'opposition syrienne".
Les cellules d'opération, sur les frontières turco-syriennes, surveillent, d'heure en heure, les opérations terroristes des miliciens et émettent des recommandations, et il s'agit d'un travail conjoint entre les services du renseignement, qataris, saoudiens, turcs, et ceux des pays étrangers". " Mais l'unité spéciale Sayadan (Chasseurs) est un objet de préoccupation permanente, pour les Etats Unis, car ces groupes sont armés de missiles anti-char et anti-blindé.
Les membres de cette unité sont longtemps entraînés et ils agissent indépendemment de l'armée, et équipés qu'ils sont, ils interviendront, en cas d'attque terrestre contre la Syrie".
Des experts militaires russes conseillent l’armée syrienne
12-12-2012 - 14:28
Citation :
La lecture des rapports des forces politiques et militaires en Syrie donne lieu à des interprétations divergentes: celles qui parlent de la capacité de résistance du régime et celles qui estiment que l’introduction des armes chimiques dans la crise est un signal de la fin prochaine du régime à travers une intervention militaire et sécuritaire préparée par l’Occident.
Mais les visiteurs de Damas ont une toute autre lecture des événements. Ils assurent que la capitale syrienne, les institutions gouvernementales et les sites militaires et sécuritaires névralgiques, sont très loin des zones de combats et des tentatives d’assauts des rebelles. De plus, l’annonce par l’Armée syrienne libre de la réussite de son opération contre l’aéroport de Damas est fausse.
Même si effectivement, certains groupes armés ont réussi provisoirement, et pendant quelques heures seulement, à prendre le contrôle d’une partie de la route internationale de l’aéroport. L’armée régulière syrienne était au courant des détails des plans des rebelles et s’est préparée à y faire face.
Les unités d’élite et la Garde républicaine ont été déployées dans les zones stratégiques et sensibles, ce qui explique la rapidité avec laquelle l’armée a réussi à reprendre le contrôle de la situation et les pertes énormes dans les rangs des rebelles, de leurs propres aveux. Les succès enregistrés par l’armée syrienne suscitent de nombreuses questions sur la partie qui a fourni au régime des informations détaillées sur le projet rebelle de s’emparer de l’aéroport de Damas et des bâtiments gouvernementaux, et sur l’identité des experts qui ont établi les plans qui ont permis de faire échec à cette offensive, en dépit de la bonne organisation des groupes armés.
Un diplomate d’un pays de l’Est a révélé un rôle de première importance joué par les experts militaires russes basés dans la base navale de Tartous, dans la direction des opérations militaires. Par ailleurs, l’Iran et la Russie ont mis à la disposition des autorités syriennes du matériel de communication, d’écoute et de brouillage sophistiqué, ainsi que des photos satellites et les logiciels nécessaires pour les analyser.
Le diplomate ajoute que le commandement russe a fourni aux Syriens un réseau de radar sophistiqué capable de localiser les communications des rebelles, ce qui explique la décision de couper toutes les liaisons téléphoniques et internet pour contraindre les groupes armés à utiliser leur matériel secret afin de le découvrir et le neutraliser.
Ce même diplomate ajoute que l’entrée en scène des experts russes pour soutenir le régime a convaincu l’Otan d’accepter le déploiement de batteries Patriot en Turquie, et qui sont plus dirigées contre la Russie que contre la Syrie et l’Iran. La nouvelle équation est la suivante: le bouclier antimissile contre les armes chimiques.
Sujet: Les S-300 Syriens inquiètent Sam 25 Mai 2013 - 12:36
Israël s’inquiète de la livraison de missiles sol-air S-300 russes à la Syrie
24 mai 2013 – 17:39
Citation :
Depuis que son chef, Hassan Nasrallah, a reconnu son implication armée aux côtés du régime de Bachar el-Assad, le Hezbollah ne se cache plus. Et les récents combats de Qousseir, une ville située à une dizaine de kilomètres du Liban, la milice chiite libanaise aurait perdu au moins 75 combattants.
Pour le professeur Thomas Pierret, un spécialiste de la Syrie qui enseigne à l’Université d’Edimbourg, cet engagement du Hezbollah s’explique par la nécessité de “protéger les points stratégiques syriens qui lui permettent d’acheminer des armes venues d’Iran.” Car, a-t-il confié à Francetv.info, la milice chiite est avant un allié du régime de Téhéran, qui lui-même soutien celui de Bachar el-Assad.
Quoi qu’il en soit, le transfert d’armes vers le Hezbollah n’est pas acceptable pour Israël, qui a affronté cette milice en 2006. D’où les raids menés en territoire syrien par l’aviation militaire israélienne pour les empêcher.
Seulement, Damas peut compter sur le soutien de Moscou. Et notamment sur la fourniture de systèmes perfectionnés de défense aérienne S-300, mais aussi de missiles anti-navires Yakhont. Et cela peut changer singulièrement la donne, étant donné que les appareils israéliens auront plus de difficultés à réaliser de nouvelles frappes aériennes contre d’éventuels nouveaux transferts d’armes vers la milice libanaise. De même que cela rendra plus compliqué l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, comme certains responsables occidentaux l’avaient imprudemment avancé en août 2012.
En déplacement en Russie la semaine passée, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a bien cherché à convaincre le Kremlin de renoncer à ces livraisons. Peine perdue : le président russe, Vladimir Poutine a mis en garde son interlocuteur contre “tout acte pouvant déstabiliser davantage la situation dans le conflit syrien.”
Et les autorités russes d’expliquer que les systèmes S-300 “ne modifiaient pas le rapport de force dans la région”, “ne violaient aucun accord international” et n’allait donner aucun avantage au régime de Bachar el-Assad dans le bras de fer qui l’oppose aux rebelles.
“Les S-300 livrés par la Russie et les missiles iraniens déstabilisent la région. Les Etats-Unis sont décidés à régler cette question, non seulement pour assurer la sécurité d’Israël, mais aussi par préoccupation pour le Proche-Orient”, a, au contraire, estimé John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, le 23 mai.
Plus généralement, la chute de Bachar el-Assad fait craindre le pire au gouvernement israélien, dans la mesure où il perdrait un adversaires qu’il connaît bien au profit d’une nébuleuse jihadiste prête à agir à ses frontières. Qui plus est, cette dernière pourrait également s’emparer d’armes sophistiquées, voire même chimiques et biologiques.
Or, comme pour le Hezbollah, cette hypothèse n’est pas non plus acceptable chez les dirigeants de l’Etat hébreu. Ce qu’a rappelé le général Amir Eshel, le chef d’état-major des forces aériennes israéliennes.
“Si la Syrie s’effondre demain, nous devrons mener des actions préventives pour empêcher que des armes perfectionnées tombent dans n’importe quelles mains”, a-t-il affirmé, le 22 mai, lors d’une conférence à l’institut Fisher pour les études spatiales et aéronautiques. “Nous devons être prêts à affronter tous les scénarios, avec seulement quelques heures de préavis”, a-t-il poursuivi.
Et un éventuel conflit s’annnonce difficile. “Les gens s’attendent à ce qu’on envoie l’adversaire au tapis, à quelque chose de chirurgical où Israël ne sera pas touché, mais ça ne se passera pas comme ça. L’arrière sera frappé, quoi que nous puissions faire”, a-t-il expliqué. “Si nous partons en guerre dans le Nord, nous pouvons gagner, sans doute, mais les choses seront totalement différentes de ce que nous avons connu dans le passé. Pas question de dire qu’on pourra régler l’affaire en deux mois… C’est bien plus compliqué que cela”, a encore estimé le général Eshel.
Sujet: Re: Armée Arabe Syrienne Ven 7 Juin 2013 - 8:15
Trois navires de guerre russes se dirigeant vers la Syrie soupçonnés de transporter des S-300
Par Agence | 06/06/2013 | 21:00
Citation :
La septième chaîne israélienne a rapporté que «des appareils de surveillance américains ont repéré trois navires de guerre russes pénétrer la Méditerranée vers les ports syriens.”
Selon la chaîne, ” les agences de renseignement américaines ont repéré trois navires de guerre russes soupçonnés de transporter des armes l’armée régulière syrienne.”
Selon le rapport, «les États-Unis ont suivi la trace des navires depuis qu’ils ont quitté les ports de la marine russe, il y a quelques jours, où les images des satellites-espions américains montrent que ces navires transportent des équipements militaires de différentes tailles, soupçonnés être des pièces détachées du système de défense russe le S-300.”
Une information qui a été publié par le journal le “New York Times”, qui a rapporté qu’il est probable que ces pièces soient des parties du système de missiles S-300.”
Selon le quotidien, deux sources proches de Washington ont rapporté que «le régime du président syrien Bachar al-Assad n’a pas encore reçu des systèmes S-300.”
Toujours selon le NYT, à Moscou, une source officielle a confirmé que «la Russie n’a pas livré les S-300 à Damas, mais il n’a pas exclu qu’une opération de livraison soit en cours, car “Moscou a décidé de compléter la transaction après le déploiement de missiles Patriot américains sur le territoire turc près de la Syrie, a poursuivi la source.” (Agences)
DECRYPTAGE - Pour la plupart des experts, le régime d’Assad aurait du mal à répondre aux frappes occidentales.
L’INFO. Depuis plusieurs jours, le régime syrien affiche sa confiance. Face aux atermoiements de la communauté internationale, Bachar al-Assad n’hésite pas à adopter un ton martial, parlant même de la Syrie comme d'un futur "cimetière" pour les Occidentaux. Le président syrien a assuré qu’il aurait les moyens de défendre son pays "contre toute agression". Qu’en est-il vraiment ? Explications.
• L’armée syrienne sur le pied de guerre ?
Depuis plusieurs jours, les forces armées syriennes ont été repositionnées hors de leurs postes de commandement à Damas car, derrière le discours de façade, l’inquiétude est palpable. Selon l'opposition syrienne, "un grand nombre d'officiers de haut rang" ont déserté. Des mouvements importants ont également été observés depuis 48 heures. A chaque fois cela concerne des bases militaires qui se trouvent sur la liste des cibles remise par les rebelles aux Occidentaux. La priorité du régime est donc visiblement de protéger ses stocks de missiles. Des batteries mobiles de missiles Scud ont quitté jeudi matin une base importante de l’armée sur les contreforts du mont Kalamoune, au nord de Damas, par crainte probablement d'un bombardement occidental, selon l'opposition. "Soit ce matériel va être stocké ailleurs, soit les véhicules ne vont pas cesser de se déplacer pour échapper à d'éventuelles frappes aériennes", a affirmé un combattant rebelle.
• Quelle est sa puissance ?
L'armée syrienne compte en théorie 178.000 hommes, dont 110.000 dans les forces terrestres, 5.000 dans la marine, 27.000 dans l'armée de l'air et 36.000 dans la défense aérienne, selon les derniers chiffres de l'International Institute for Strategic Studies de Londres (IISS). "Les capacités nominales d'avant-guerre de l'armée ont probablement été divisées par deux en raison des défections, des désertions et des pertes subies", précisent les experts de l'IISS. "La plupart des formations ont été affectées. Certaines brigades ont disparu soit parce qu'elles étaient considérées comme politiquement peu fiables ou à cause de pertes sévères", assure l'International Institute for Strategic Studies de Londres.
Pour Bachar al-Assad, l’armée sert davantage à protéger "le régime et non pas la patrie" avec, aux postes-clés, des membres de la communauté alaouite dont est issu le président, accuse Muhammad Hussein al-Haj Ali, un ex-général syrien ayant dirigé l'Académie nationale de défense à Damas et interrogé par Europe 1. Preuve en est : la priorité a été donnée aux forces spéciales -essentiellement constituées d’Alaouites- et sur la Garde Républicaine qui sont considérées comme plus efficaces que l'armée en général. "Il y a 80 ou 85% des officiers de l’armée syrienne qui sont Alaouites alors que la proportion au sein de la population ne dépasse pas 8%. Ce régime n’est pas laïc, il est communautaire", déplore Muhammad Hussein al-Haj Ali au micro d'Europe 1.
• De quel matériel dispose l'armée syrienne ?
Elle est équipée d'un matériel essentiellement d'origine russe, voire soviétique, et comptait avant le début des affrontements 4.950 chars. "Ce chiffre a été réduit de façon significative pendant la guerre civile", précise l’IISS. Elle dispose d'un important arsenal de missiles, dont le commandement se trouve à Alep, dans le nord du pays. La marine dispose également de deux frégates. L'armée de l'air a en principe 365 appareils de combat (555 en 2009), la plupart d'origine soviétique. Là aussi, ces chiffres d'avant-guerre sont certainement aujourd'hui bien inférieurs et, selon l'IISS, "le niveau de capacité opérationnelle d'une importante partie de la flotte aérienne est probablement faible".
Mais cela apparaît insuffisant face à la puissance de feu des Occidentaux. L’armée "n’a pas beaucoup de capacités de réaction", assure d’emblée l’ex-général Muhammad Hussein al-Haj Ali qui a rejoint les rangs de l’opposition. L’armée "possède des missiles sol-sol qui peuvent peut-être atteindre 400 km en dehors de la Syrie. Le régime va être ébranlé par les premières frappes", affirme-t-il sur Europe 1.
• La Syrie peut-elle se défendre ?
Plus que l’attaque, la Syrie va donc surtout chercher à se défendre en cas de frappes occidentales. Les forces de défense aérienne ont d’ailleurs été moins affaiblies par les combats et disposent de plusieurs milliers de missiles sol-air de fabrication russe. "Les systèmes de missile multifonctionnels sol-air Buk-M2E et d'autres moyens de défense antiaérienne que possède l'armée syrienne vont assurer une réponse appropriée aux agresseurs", précise une source russe citée par l’agence Reuters. La Syrie posséderait dix batteries de tels systèmes multifonctionnels. Les missiles Buk sont un système antiaérien polyvalent et mobile de moyenne portée entré en service en 1979. Il est destiné à la défense de forces terrestres et de points vitaux : ponts, centres de communication, centrales électriques. Des endroits stratégiques qui pourraient être des cibles potentielles pour les Occidentaux.
• Une riposte avec ses alliés ?
Si la frappe occidentale est limitée -c’est l’option envisagée pour l’instant-, les alliés d’Assad auront peu d’intérêts à réagir militairement. "Ni le Hezbollah, ni l’Iran n’iront trop loin", assure Joseph Bahout, professeur à Sciences Po Paris, interrogé par l’Agence France Presse. "On peut imaginer des coups 'latéraux et indirects' comme des agressions contre la Finul (la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban) ou des roquettes anonymes tirées sur Israël, mais au fond rien de bien nouveau", précise Joseph Bahout. Mais ces derniers jours, l’Iran et la Russie ont multiplié les mises en garde. Le Kremlin a d’ailleurs annoncé qu’un bateau de lutte anti-sous-marine et un bateau lance-missiles allaient prendre position en Méditerranée.
Sujet: Re: Armée Arabe Syrienne Dim 9 Mar 2014 - 21:25
Un nouvel avion de combat pour l’armée d’Assad ?
dimanche, 09 mars 2014 19:36
Lire la suite :
Citation :
IRIB- selon AL Hadath les terroristes en guerre contre Assad font part de l’acquisition par ce dernier de redoutables avions de chasse , qui reconnaissent des ennemis et les pilonnent en pleine nuit sans faire de bruit !! il s’agit des avions furtifs largement utilisés dans des bombardements des positions terroristes à Yabroud. Selon les sources liées aux takfiries, « Assad aurait signé secrètement un contrat de livraison de ces avions ultra sophistiqués avec la Russie . chaque appareil coûterait 50 millions de dollars ! « ces avions possèdent des radars capables de localiser des cibles à 5 kilomètres de distance et avec une marge d’erreur minime. Les radars que possèdent les terroristes grâce à Riyad sont incapables de repérer ces appareils. Mêmes les missiles anti avion livrés aux terroristes sont incapables d’atteindre ces redoutables chasseurs de nuit
Sujet: Re: Armée Arabe Syrienne Dim 23 Mar 2014 - 14:31
Un avion militaire syrien abattu par la Turquie à la frontière
Publié le 23 mars 2014 à 13h22
Lire la suite :
Citation :
Un avion militaire syrien a été abattu dimanche par la défense antiaérienne turque alors qu’il bombardait des rebelles essayant de prendre le contrôle d’un poste-frontière dans le nord-ouest du pays, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
« La défense antiaérienne turque a visé un chasseur bombardier syrien alors qu’il frappait des régions dans le nord de la province de Lattaquié (ouest). L’appareil a pris feu avant de s’écraser en territoire syrien », selon l’OSDH.
Les combats entre forces gouvernementales syriennes et rebelles se poursuivaient dimanche pour le contrôle d’un point de passage avec la Turquie près de Kassab, dans la province de Lattaquié, selon l’OSDH. « Les combattants du Front al-Nosra et d’autres groupes ont investi le point de passage et en ont fait sortir les forces gouvernementales et les supplétifs de la défense nationale », a précisé le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane, affirmant cependant que de violents combats se déroulaient toujours autour du point de passage et dans la ville de Kassab.
Au cours de cette bataille entamée vendredi, les combattants rebelles ont pu avancer vers des positions militaires dans la région. « D’importants renforts militaires ont été acheminés pour les forces gouvernementales », selon l’OSDH. Selon une source de sécurité syrienne, les rebelles sont arrivés de Turquie « mais les unités de l’armée syrienne portent depuis dimanche matin des coups durs aux groupes terroristes qui s’étaient infiltrés dans la région de Kassab, à partir de la Turquie ». Cette même source a démenti que les rebelles aient pris le contrôle d’une position militaire surnommée l’Observatoire 45 dans la région de Lattaquié. « Cette information est sans fondement », a-t-elle affirmé.