Chine: prison pour trois internautes condamnés pour diffamation - 28 Avril 2010
Trois internautes chinois ont été condamnés vendredi à un à deux ans de prison pour diffamation et troubles de l'ordre public après avoir pris la défense d'une femme réclamant la réouverture de l'enquête sur la mort de sa fille, a-t-on appris auprès d'un avocat.
Citation :
Un tribunal de la ville de Fuzhou, dans la province du Fujian (sud-est), a condamné Fan Yanqiong, 49 ans, à deux ans de prison, You Jingyou, 42 ans, et Wu Huaying, 29 ans, à un an de prison chacun, a indiqué à l'AFP l'avocat de You, Liu Xiaoyuan, joint par téléphone.
Selon l'avocat, un millier de personnes se sont rassemblées dans le calme à l'extérieur du tribunal, contenues pacifiquement par les forces de l'ordre, pour manifester leur soutien aux trois internautes, portant des banderoles et lançant des slogans.
Ils ont été reconnus coupables de diffamation pour avoir mis en doute, par des documents écrits et audiovisuels publiés sur internet, la version officielle sur la mort d'une femme en 2008.
Sa mère affirme qu'elle a été tuée par une bande de voyous protégés par des forces de l'ordre. La police a classé l'affaire, affirmant qu'elle était décédée en raison d'une grossesse difficile.
"Le tribunal a violé les lois chinoises en les condamnant, violé la liberté d'expression des internautes et leurs droits politiques, leur conduite n'était pas criminelle", a déclaré à l'AFP l'avocat Liu Xiaoyuan, soulignant qu'ils avaient décidé de faire appel.
Le tribunal n'était pas joignable vendredi.
Sur internet, leur condamnation a soulevé de nombreuses critiques en provenance de toute la Chine et des photos de la manifestation ont été publiées.
Un article consacré au procès et publié sur le site web de l'agence Nouvelles de Chine (semi-officielle) vendredi peu après le verdict a été censuré au bout de quelques heures, a constaté l'AFP.
Internet est devenu en Chine la principale caisse de résonance pour la critique sociale et politique, malgré la censure, dans un pays qui compte près de 400 millions d'internautes, le plus grand nombre d'usagers au monde.
Un homme a tué, samedi, huit personnes à coups de couteau, dont sa mère, sa femme et sa fille, dans un village de l’est de la Chine, a rapporté hier l’agence Chine Nouvelle, citant la police et des habitants.
Les motivations du tueur ne sont pas encore connues, selon un responsable local de la police. Zhou Yezhong, 36 ans, a d’abord tué sa fille de dix ans, puis sa mère, âgée de 80 ans, qui s’était agenouillée, le suppliant de l’épargner, selon des témoins cités par l’agence officielle.
Sa folie meurtrière ne s’est pas arrêtée là, puisqu’il a tué sa femme, un voisin et la mère de ce dernier, âgée de 83 ans, qui se trouvaient dans une maison voisine. Il s’en est pris à deux habitants qui s’enfuyaient pour alerter la police, puis à un ouvrier migrant, avant d’être interpellé par la police.
Un meurtrier libéré après que sa victime refait surface - 14 Mai 2010
Un homme a été libéré après avoir passé dix ans derrière les barreaux pour meurtre. La victime du "meurtre" était en fait bien vivante, indique le China Daily.
Citation :
Zhao Zuohai (57 ans) était accusé d'avoir assassiné Zhao Zhenshang qui avait disparu dix ans plus tôt à la suite d'une querelle à la hâche entre les deux individus.
Deux ans après les faits, un corps décapité avait été retrouvé non loin de là. Pour la police, il n'y avait aucun doute il s'agit bien du corps du disparu et Zuohai était responsable du meurtre. Après avoir clamé son innoncence, l'homme avait fini par avouer à la suite de nombreuses tortures, indique sa famille.
Mais voilà Zhao Zhenshang n'était pas mort. Pensant avoir tué son adversaire au moment de la bagarre, il s'était enfui pour ne revenir au village que dix années plus tard.
Zohai a été libéré et la justice chinoise lui versera 35.000 euros de dédommagement pour son emprisonnement abusif. (CB)
Un meurtrier libéré après que sa victime refait surface - 14 Mai 2010
Un homme a été libéré après avoir passé dix ans derrière les barreaux pour meurtre. La victime du "meurtre" était en fait bien vivante, indique le China Daily.
Citation :
Zhao Zuohai (57 ans) était accusé d'avoir assassiné Zhao Zhenshang qui avait disparu dix ans plus tôt à la suite d'une querelle à la hâche entre les deux individus.
Deux ans après les faits, un corps décapité avait été retrouvé non loin de là. Pour la police, il n'y avait aucun doute il s'agit bien du corps du disparu et Zuohai était responsable du meurtre. Après avoir clamé son innoncence, l'homme avait fini par avouer à la suite de nombreuses tortures, indique sa famille.
Mais voilà Zhao Zhenshang n'était pas mort. Pensant avoir tué son adversaire au moment de la bagarre, il s'était enfui pour ne revenir au village que dix années plus tard.
Zohai a été libéré et la justice chinoise lui versera 35.000 euros de dédommagement pour son emprisonnement abusif. (CB)
france24 — 18 mai 2010 — REPORTAGE - Après les six attaques perpétrées en moins de deux mois dans des écoles, la Chine s'interroge ? L'ex-empire du Milieu paie-t-il la facture de 30 ans de croissance économique ? Qui sont ces agresseurs ? Pourquoi s'en prennent-ils à des enfants ?
Chine: vague de suicides dans les usines - Vendredi 28 Mai 2010
Citation :
L'un des sous-traitants chinois d'Apple vient d'embaucher près de 2000 psychologues pour tenter de contrer la vague de suicide qui frappe son usine principale. Le blog Changement de société nous en dit plus.
Le fabriquant taiwanais de IPhone engage 2000 psychologues pour freiner la vague de suicides qui frappe ses usines chinoises. Les professionnels (les psychologues ndlr) seront mieux payés que les travailleurs de l’entreprise, qui fabrique aussi pour Microsoft et Nintendo. Cette nouvelle de l’agence de presse EFE de Pékin, témoigne comme nous l’avons souligné dans notre article sur les conditions de travail en Chine, non seulement de la dureté et du « vide social » des grandes fabriques en Chine, mais également du fait que ce sont les firmes étrangères (ici pas tout à fait étrangère puisque taïwanaise) qui imposent ces conditions en exerçant un chantage à la délocalisation contre le gouvernement qui voudrait imposer le respect de la législation du travail, et ses améliorations. La Chine et les Chinois ont été utilisés sans pitié par les transnationales pour accroître leurs profits, la Chine s’est développé à ce prix là, mais quand le capitalisme veut jouer les vertus en dénonçant la Chine, il est mal venu de le faire. Là bas comme ailleurs il est sans pitié et sans espérance, un passeport pour l’enfer. Traduction et notes de Danielle Bleitrach pour Changement de société.
Le géant taiwanais Foxconn, qui fabrique l’iPhone d’Apple et d’autres icônes des appareils technologiques utilisés dans le monde entier, a décidé d’engager 2.000 psychiatres et conseillers psychologiques pour essayer d’arrêter la vague de suicides dans les fabriques chinoises de l’entreprise, a informé aujourd’hui la presse locale.
Le géant taiwanais Foxconn, qui fabrique l’iPhone d’Apple et d’autres icônes des appareils technologiques utilisés dans le monde entier, a décidé d’engager 2.000 psychiatres et conseillers psychologiques pour essayer d’arrêter la vague de suicides dans les fabriques chinoises de l’entreprise, a informé aujourd’hui la presse locale.
Le géant taiwanais Foxconn, qui fabrique l’iPhone d’Apple et d’autres icônes des appareils technologiques utilisés dans le monde entier, a décidé d’engager 2.000 psychiatres et conseillers psychologiques pour essayer d’arrêter la vague de suicides dans les fabriques chinoises de l’entreprise, a informé aujourd’hui la presse locale.
Le géant taiwanais Foxconn, qui fabrique l’iPhone d’Apple et d’autres icônes des appareils technologiques utilisés dans le monde entier, a décidé d’engager 2.000 psychiatres et conseillers psychologiques pour essayer d’arrêter la vague de suicides dans les fabriques chinoises de l’entreprise, a informé aujourd’hui la presse locale.