Ben Boulaid Administrateur
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| Sujet: Abou Dhabi futur "hub" naval Dim 21 Oct 2012 - 16:09 | |
| Abou Dhabi, futur "hub" navalpublié le 21 octobre 2012 - Citation :
- Tous les deux ans se tient à Abou Dhabi, l’IDEX, le plus gros salon international de la défense au Moyen-Orient. Du 17 au 21 février 2013 se tient parallèlement à ce salon le NAVDEX, le salon international de la défense navale. La capitale Abou Dhabi a orienté ses activités hors pétrole à l’instar de Dubai dans des secteurs stratégiques comme les énergies renouvelables (Masdar), l’ aéronautique( Mubadala), la défense(Tawazun) et le secteur naval avec Abou Dhabi Mar. Avec l’ouverture de son nouveau port en eau profonde, Khalifa Port, Abou Dhabi entend bien faire du secteur naval , l’une des clés de son développement industriel.
En 2010 le groupe naval émirati Abou Dhabi MAR(ADM) a conclut un partenariat avec l’allemand TKMS relatif à l’acquisition des activités du groupe allemand dans le domaine des navires civils (construction, services, activités composants pour l’industrie). Déjà présent dans les activités de construction de yachts et méga-yachts, ce joint-venture permet au groupe émirati d’étendre ses activités au domaine militaire avec la construction de sous-marins et de navires de surface ; frégates, corvettes et navires de patrouille extracôtiers. Abu Dhabi MAR sera en charge des marchés conclus au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et les premières frégates et corvettes devraient sortir du chantier naval d’Abou Dhabi et concurrencer à terme les constructeurs navals européens.
Le groupe d’Abou Dhabi est déjà propriétaire de chantiers navals en France( Constructions mécaniques de Normandie CMN) et aux Émirats Arabes Unis. Abu Dhabi MAR Group est un holding contrôlé par Al Ain International Group (70 %) et Privinvest (30 %) et appartient au sheik Hamdane ben Zayed El Nahyan, qui fait partie de la famille régnante de l’ Émirat d’Abou Dhabi. ADM a reprit les activités du chantier naval grec Hellenic Shipyards (Skaramangas). http://france-moyenorient.com/spip.php?article7656 |
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Majd 2000 Sous-Lieutenant
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| Sujet: Re: Abou Dhabi futur "hub" naval Dim 21 Oct 2012 - 16:13 | |
| Constructeurs navals du Golfe et asiatique, les nouveaux entrants du secteurpublié le 21 octobre 2012 - Citation :
- Ce partenariat germano-émirati TKMS/ADM risque de fragiliser à terme l’ensemble des constructeurs européens dont le français DCNS notamment sur l’export au Maghreb et au Moyen-Orient où ADM veut s’imposer comme un acteur de poids dans la région et engranger les commandes. Même si le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, en présence du ministre de l’économie Pierre Moscovici, s’est félicité cette semaine lors de la mise à flot de la frégate Normandie, de la réussite des frégates européennes multi-missions FREMM(6000 tonnes) fruit d’un partenariat franco-italien, il reste que le programme de construction des frégates FREMM sous maîtrise d’œuvre DCNS a été revue à la baisse avec la construction 11 frégates au lieu des 17 prévues qui équiperont la marine nationale d’ici 2022. En pleine période de réduction des dépenses publiques, la note est salée, compter près de 642 millions d’euros par frégate soit 7,07 milliards TTC pour 11 frégates.
L’industrie navale française fait face à concurrence européenne et internationale féroce. L’allemand TKMS, l’espagnol Navantia, l’italien Fincantieri, le britannique BVT Surface fleet (BAE Systems), ou encore le néerlandais Damen Shipyards alignent chacun des offres produits sur le segment des navires de surface. Outre les concurrents européens, le français DCNS doit faire face aux américains( (Northrop Grumman, General Dynamics Marine Systems, Lockheed Martin, et Raytheon) mais aussi à de nouveaux entrants en particulier sud coréens et chinois avec des plus prix plus compétitifs.
En pleine de crise de l’euro et de coupe budgétaire, le marché à l’export est vitale pour le français DCNS d’autant que que l’état français est actionnaire à hauteur de 65% du groupe DCNS. Au Maghreb et Moyen-Orient, DCNS a du mal à vendre sa frégate future génération, bourrée de technologies mais très chère. Au Maroc, DCNS a cependant enregistré son premier contrat export avec la livraison en 2013 de la frégate FREMM Mohammed VI évalué à 470 millions d’euros. Le français DCNS compte donc sur l’Arabie Saoudite pour remplir son carnet de commandes. C’est sans compter sur l’ Allemand TKMS, le géant allemand de l’ industrie navale qui vient de vendre 2 frégates Meko à l’Algérie pour 2,5 milliards d’euros et utiliser le hub naval d’Abou Dhabi pour contrer les ambitions de DCNS en Arabie Saoudite et dans la région avec des offres plus compétitives en terme de coût.
Le français va devoir créer en Arabie Saoudite une structure industrielle ad hoc pour la remise en état des navires. L’industrie navale saoudienne est localisé à Jeddah en mer rouge et dans le golfe persique à Damman et Jubail. L’ ODAS, société créée par l’Etat français et les grands groupes de défense qui assure les contrats d’Etat à Etat entre la France et l’Arabie saoudite, va devoir proposer une coopération industrielle globale mais en pleine vague de saoudisation, Riyadh pourrait exiger outre le transfert de technologies aussi bien sur la tôle que sur l’électronique, les formations des ingénieurs saoudiens et autres personnels techniques et l’assemblage à terme des frégates FREMM en Arabie Saoudite. http://france-moyenorient.com/spip.php?article7656 |
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