Rafale au Brésil : la décision ne sera pas prise avant les élections d’octobre
Les Echos - mercredi 8 septembre 2010, sélectionné par Spyworld
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Le président brésilien, Lula, désignera après les élections d’octobre le vainqueur de l’appel d’offres pour l’achat de 36 avions de chasse, qui oppose le Rafale de Dassault au Gripen de Saab et au F18 de Boeing.
« Le président examinera le dossier après les élections. Il prendra la décision cette année, durant ce mandat », a affirmé hier le ministre de la Défense, Nelson Jobim, à l’agence officielle Brasil.
Le président brésilien a déclaré à plusieurs reprises que le Rafale de Dassault avait la préférence, notamment après la visite de Nicolas Sarkozy en septembre 2009 à Brasilia. Mais il n’a cessé de reporter la décision finale pour ce contrat de 4 à 10 milliards de dollars.
Sujet: Re: Brésil: Prospection F-X2 Mar 5 Oct 2010 - 21:07
Le Rafale - un avion vitrine hors de prix qui ne se vend pas
Citation :
L’armée de l’air brésilienne, pas plus qu’une autre d’ailleurs, n’a vraiment envie de sortir les dollars pour acquérir le très cher rafale en dépit des promesses politiques que se sont faites les deux amis, Sarkozy et Lula. Il faut un peu plus que de l’amitié pour concrétiser un marché de cette taille. Que le ministre de la Défense, Hervé Morin vole au secours de notre Ferrari du ciel, comparant le concurrent suédois à une voiture lambda, une Volvo en l’occurrence, manque un peu de réalisme (Le Rafale serait-il la Velsatis du ciel ?).
Il déclarait il y a pas si longtemps que le prix en était le principal obstacle. Lula, en préconisant le Rafale, n’a fait qu’exprimer une opinion personnelle dictée par sa bonne relation avec Sarkozy mais impossible à réaliser sans certains accords politiques internes dont il ne maîtrise actuellement pas grand-chose, fort occupé qu’il est à œuvrer pour sa réélection en 2012. Ce que j’avais déjà souligné et pressenti lors de la déclaration d’intention d’achat de Rafales l’été dernier.
Couteuse persévérance pour le contribuable
Notre Rafale est une merveilleuse machine mais ses concurrents sont loin de ressembler à des fers à repasser volants. A ce petit jeu absurde nous risquons fort de rester sur le carreau. Nos commerciaux en la matière, devraient se demander pourquoi, à chaque mise en compétition avec d’autres avions concurrents, nous perdons. Nous perdons parce que nous sommes chers, immensément chers et aussi parce que nous sommes immensément naïfs.
Notre avion, aujourd’hui, ne profite qu’au constructeur et si peu à notre armée de l’Air qui reçoit ces petites merveilles au compte goutte en évitant de les faire voler de trop tant est coûteuse l’heure de vol. Les étagères à avions de chasse sont pleines de modèles récents, rapides, fiables, d’entretien facile, pré équipés pour recevoir toutes les technologies actuelles et futuristes pour quelques dizaines de millions de dollars de moins à l’unité que notre précieux Rafale et son couteux entretien. La charge financière de cet appareil, faute de s’exporter, pèse directement sur les épaules du contribuable.
L’armée de l’air brésilienne ne voudrait pas du Rafale, info ou intox ?
Intox clame notre ministre. Seulement voilà, cette intox, relevée dans les colonnes d’un canard brésilien serait bien l’émanation édulcorée d’un lourd rapport de l’armée brésilienne, dont l’existence est avérée, qui se positionne délibérément en faveur de l’avion suédois, le Gripen de Saab, encore à l’état de maquette et aussi du F18 Hornet américain. (Le Gripen serait moitié moins cher et son heure de vol quatre fois moins chère)
C’est peut être tant mieux tant le contrat initialement prévu comportait de clauses hyper favorables aux Brésiliens, obligeant Dassault à des acrobaties incroyables pour compenser les différences de tarifs entre les Rafales et autres concurrents au préjudice, encore une fois, du contribuable Français et, plus délicat, à accepter des transferts de technologie vers des pays dont on ne serait pas très sûrs.
La sagesse voudrait que l’on arrête là ce désastreux programme...
Sujet: Re: Brésil: Prospection F-X2 Dim 10 Oct 2010 - 20:26
Foxbat16
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Sujet: Re: Brésil: Prospection F-X2 Ven 5 Nov 2010 - 14:02
Des Rafale au Brésil
ZM / 5 novembre 2010 – 12:51
Citation :
En septembre dernier, le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, avait indiqué que le président Lula allait désigner le vainqueur de l’appel d’offres concernant le futur avion de combat des forces aériennes brésiliennes avant la fin de son mandat. Il s’agissait ainsi d’attendre le résultat de l’élection présidentielle, laquelle a vu la victoire de sa dauphine, Dilma Rousseff, afin de ne pas prêter le flanc aux critiques lors de la campagne électorale.
Cet appel d’offres est épineux au Brésil. En effet, si le président Lula a fait part de sa préférence pour le Rafale, l’état-major des forces aériennes brésiliennes avait classé l’avion de Dassault en dernière position dans son évaluation, juste derrière le F18 Super Hornet de Boeing et le Gripen NG de Saab. Ce dernier a également les faveurs du puissant syndicat des métallurgistes.
Quoi qu’il en soit, depuis un an, la décision brésilienne a été plusieurs fois reportée. Et il se pourrait qu’elle le soit une nouvelle fois puisque le président Lula n’a pas écarté l’idée que le choix final revienne à celle qui va lui succéder le 1er janvier prochain. « Je ne sais pas. Je vais parler avec elle (ndlr, Dilma Rousseff) » a-t-il dit à ce sujet, lors d’une conférence de presse, le 3 novembre.
Cela étant, des Rafale seront bel et bien à l’oeuvre au Brésil au cours de ce mois. En effet, l’armée de l’Air en a envoyé 4 exemplaires pour participer à l’exercice Cruzex 5, organisé dans l’Etat du Natal du 28 octobre au 19 novembre. Les membres de l’état-major des forces aériennes brésiliennes pourront ainsi voir cet appareil à l’oeuvre et, qui sait, être conquis à l’idée qu’il soit flanqué de cocardes aux couleurs de leur pays.
Par ailleurs, la participation de l’armée de l’Air à Cruzex 5 ne se limite à l’envoi de Rafale. En effet, quatre Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse 1/2 Cigognes doivent également y prendre part, avec 12 pilotes et 37 mécaniciens. A noter qu’en parallèle, un détachement de cette même unité et constitué par deux avions sera déployé en Espagne à compter du 5 novembre et cela, pour un mois, dans le cadre d’une mission de l’Otan.
A l’occasion de l’exercice Cruzex 5, les Rafale français vont se mesurer à des appareils de conception ancienne (voire antédiluvienne), dont les A-4 Skyhawk argentins et les A-37 Dragonfly uruguayiens ou d’un âge plus récent, comme les F16 américains et chiliens ou encore les Mirage 2000 RDI brésiliens, acquis d’occasion par Brasilia auprès de la France en 2005.
Rafale au Brésil : chaud et froid sur un contrat...
Citation :
07/12/2010 - Deux nouvelles pour le contrat Rafale au Brésil, une bonne et une mauvaise. La bonne, c'est que le ministre de la Défense Nelson Jobim, farouche partisan de l'avion, sera reconduit dans ses fonctions par la nouvelle présidente Dilma Roussef, annonce la presse brésilienne. La mauvaise, c'est que, contrairement à ses promesses, Lula ne se décidera pas avant de quitter le pouvoir, fin décembre et qu'il laisse le soin de trancher à Dilma Roussef. Une annonce qui repousse encore la décision de quelques mois.
Les Etats-Unis accusés des difficultés du Rafale à l’exportation
Citation :
15 décembre 2010 – 16:31 - Le ministre de la Défense, Alain Juppé, a exprimé sa confiance au sujet de la vente de 36 avions Rafale au Brésil. « Nous avons bons espoirs » a-t-il ainsi déclaré.
Mais l’optimisme est également de mise du côté des américains qui se disent « confiants » pour la vente du F/A-18 Super Hornet.
En réalité, les USA et la France se sont toujours affrontés dans l'export d'armements en raison de leurs hégémonies et des luttes d'influence. Les exemples ne manquent pas. Sinon, le Rafale n'a aucune chance face au chasseur US.
Sujet: Re: Brésil: Prospection F-X2 Mer 19 Jan 2011 - 22:29
Brésil : le mirage des Rafale
Citation :
19/01/2011 - Je rêve ou avec cet article vous venez de torpiller tous les accords que Sarkozy à passé avec Lula à ce propos ????
Elle s’appelle Dilma Roussef, elle est la nouvelle présidente du Brésil et elle examine actuellement le dossier du renouvellement probable d’une partie de l’aviation de chasse brésilienne. Réexamen destiné à enfin trancher un sujet cher aux pilotes brésiliens et, surtout à Dassault.
Les promesses de gascon de Lula faites à Sarkozy échouent finalement sur le bureau de la présidente. Alors que ce ne devait être qu’une formalité voilà que l’affaire se complique. Malgré le fabuleux transfert de technologies attenant à une intention jamais contractualisée, et les perspectives de revente du business Rafale en Amérique Latine, Dilma Rousseff y réfléchira à deux fois. L’investissement est lourd et ne doit pas engloutir les dépenses sociales promises ; cela vaut pour les concurrents du Rafale malgré l’absolue nécessité, pour la défense brésilienne de moderniser sa flotte de combat. http://www.armees.com/info/actualites/Bresil-le-mirage-des-Rafale,34540.html Acheter des avions de combats et faire plus : produire de futurs avions dérivés de Rafale, Gripen et F-18 et les vendre.
Toutes les offres sont remises en concurrence, et rien ne dit que les avions soient prioritaires. Dilma Roussef ayant promis de s’attaquer, en urgence et en priorité à la pauvreté dans son pays . Rappelons que se bousculent au portillon de l’armée de l’air brésilienne, les Gripen suédois, et F-18 américains de Boing. Le Brésil, dans cette affaire, joue sur du velours : si la décision d’achat est prise, c’est celui qui assurera au Brésil les plus gros transferts de technologies qui l’emportera, du moins théoriquement. L’industrie de l’armement brésilienne a besoin du coup de pouce que pourrait lui apporter ce transfert, l’occasion doit être prise avec un maximum de retombées financières. Les enjeux semblent cruciaux pour le Brésil visant le leadership en matière d’armement dans la région, ils ne se laisseront pas impressionner.
Dire que les conséquences stratégiques de l’achat éventuels sont pris en compte nous paraît léger. Si c’était le cas, la décision aurait déjà été prise. Il semblerait plutôt que nous soyons devant un enjeu aux conséquences uniquement financières, le Brésil lorgnant sur les possibilités futures de revente de modèles dérivés des avions en compétition. L’emportera celui qui y laissera le plus de technologies possibles, en plus, et ce n’est pas sûr de la réelle compétitivité militaire des appareils qui, jamais ne s’opposeront en vol et sont de performances quasi identiques.
Un des éléments clefs sera contenu – peut-être l’est-il déjà – dans les perspectives diplomatiques de rapprochement avec Washington…
De notre point de vue, ce n’est pas pour demain et nous pourrions attendre plusieurs années encore.
Selon l'agence Reuters, la nouvelle présidente du Brésil Dilma Rousseff juge que le F-18 de Boeing est le meilleur des trois appareils finalistes pour l'appel d'offres portant sur la livraison d'avions de chasse à l'armée de l'air brésilienne.
Si cette information se confirme, il s'agit d'une très mauvaise nouvelle pour le Rafale, ses constructeurs (Dassault, Thalès, Safran) et pour la France.
Selon l'agence Reuters, la nouvelle présidente du Brésil Dilma Rousseff juge que le F-18 de Boeing est le meilleur des trois appareils finalistes pour l'appel d'offres portant sur la livraison d'avions de chasse à l'armée de l'air brésilienne. Cette question a été abordée lundi lors d'une rencontre entre la dirigeante brésilienne et Timothy Geithner, le secrétaire américain au Trésor.
Si cette information se confirme, il s'agit d'une très mauvaise nouvelle pour le Rafale, ses constructeurs (Dassault, Thalès, Safran) et pour la France.
Au Brésil, le Rafale est en concurrence avec le F-18 et le Saab Gripen suédois.
L'autre marché potentiel du Rafale, les Emirats arabes unis, n'envoie pas non plus des signaux extrêmement positifs depuis plusieurs mois.
Rafale : le Brésil reporte son appel d'offres pour l'achat de chasseurs
10 août 2012 Par Elodie Vallerey – USINE NOUVELLE
Citation :
Dans une interview, le ministre brésilien de la Défense Celso Amorim annonce le report sine die de l'appel d'offres concernant l'achat d'avions de chasse, dont le Rafale français.
Alors que la décision de l'Etat brésilien concernant son équipement en chasseurs était attendue pour juin, la crise économique oblige la présidente Dilma Roussef à reporter "à une date ultérieure" la finalisation de l'appel d'offres pour l'achat de 36 appareils.
"Le projet n'est pas abandonné. Une décision sera prise quand le moment viendra. Mais, à ce jour, je ne préfère pas donner une date", a confié Celso Amorim, le ministre brésilien de la Défense, dans une interview au Wall Street Journal le 9 août. "La situation économique a pris un tournant moins favorable qu'attendu et elle requiert de la prudence", a-t-il poursuivi.
Dans cet appel d'offres, le Rafale du constructeur français Dassault Aviation est en concurrence avec le Gripen du suédois Saab et le F/A-18 Super Hornet de l'Américain Boeing pour ce marché évalué à 5 milliards de dollars.
Le gouvernement brésilien a envoyé une lettre en juin aux trois constructeurs, leur demandant d'étendre leurs propositions de jets jusqu'à décembre prochain.
"Je ne suis en pourparlers avec aucune des entreprises concernées pour le moment", a assuré le ministre Amorim. "Ce qui n'exclut pas que je rencontre l'une ou l'autre dans mon bureau prochainement", a-t-il précisé.
En 2010, l'ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et Nicolas Sarkozy avaient fait une déclaration conjointe, assurant que le Brésil était entré en négociations exclusives pour l'acquisition de Rafale. Peu après, le gouvernement de Brasilia avait botté en touche, affirmant que la compétition était toujours ouverte aux concurrents du Rafale. Lula avait finalement reporté la prise de décision sur sa successeure Dilma Roussef.
"Aujourd'hui, je ne peux pas affirmer qu'une entreprise est plus favorite que l'autre. La question primordiale est 'quand allons-nous prendre la décision', et à ce moment-là, nous regarderons à nouveau les offres proposées", a tempéré Celso Amorim auprès du quotidien économique américain. "Nous avons besoin de rééquiper notre flotte, mais cela doit être fait en adéquation avec les possibilités du Brésil".
En visite à Paris, la présidente brésilienne n'a offert aucune garantie que le Rafale allait devenir le nouvel avion de chasse de l'armée brésilienne.
Citation :
Entre le Rafale du Français Dassault, le F-18 Super Hornets de l'Américain Boeing et le JAS-39 Gripen du Suédois Saab, Brasilia s'interroge. L'appel d'offres F-X2 sur l'achat de 36 avions pour un montant de plus de 4 milliards de dollars est en plein coeur des relations diplomatiques entre François Hollande et Dilma Rousseff en visite à Paris.
"Nous avons repoussé le choix (...) et cela prendra un certain temps en fonction du temps que mettra l'économie brésilienne pour récupérer", a déclaré la présidente brésilienne lors d'une conférence de presse avec François Hollande. Si en 2009, le prédécesseur de Mme Rousseff, Luiz Inacio Lula da Silva, avait exprimé sa préférence pour le Rafale, la donne a changé depuis dans un Brésil qui veut ralentir ses dépenses publiques.
Lors d'une visite officielle l'an passé à Rio de Janeiro, Barack Obama avait ainsi vanté les mérites du F-18, moins moderne mais aussi moins cher que le Rafale.
"Sur le Rafale, le Brésil a tous les éléments pour choisir, a déclaré François Hollande. Et donc c'est sa liberté et du moment et du matériel. Je sais les qualités exceptionnelles du Rafale, elles ont été plusieurs fois démontrées. Je ne pense pas qu'il soit utile d'en dire davantage". (Source : AFP et UPI)