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EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal

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MessageSujet: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyVen 16 Avr 2010 - 11:27

Entretien avec l'historienne Annie Rey-Goldzeiguer

1. La conquête

En juin 1830, dans l'indifférence générale, la France débarque en Algérie, inaugurant plus d'un siècle de colonisation dont l'écho résonne douloureusement aujourd'hui. Qu'est-ce qui a vraiment déclenché cette soudaine conquête?

En réalité, l'histoire a commencé plus tôt... L'Algérie, le pays d'Alger, n'était pas une nation à proprement parler, mais une patrie, et dominée depuis le XVIe siècle par les Turcs, une tutelle en partie acceptée grâce à une religion commune. Depuis toujours, la France, quant à elle, nouait avec le pays d'Alger des relations commerciales, presque familiales. Les Marseillais y avaient des représentants, et, tout le long de la côte, on se livrait au commerce du corail, très apprécié en bijouterie. Mais un contentieux s'était créé. De 1793 à 1798, deux négociants d'Alger, Bacri et Busnach, vendent à crédit du blé à la France pour ravitailler les départements méditerranéens et les armées d'Italie et d'Egypte. Des tractations insolites sont menées par des grands commerçants, qui avaient leurs répondants à Marseille et à Paris. Mais la France tarde à régler toutes ses créances algériennes et l'affaire devient diplomatique lorsque le dey d'Alger s'en mêle. En 1830, cette vieille dette n'est toujours honorée qu'en partie.

D'où l'irritation du dey d'Alger, le représentant du sultan, et ce fameux coup d'éventail qu'il inflige un jour au consul de France. C'est ce qui, dit-on, déclencha la riposte des Français.
Le consul Deval est un homme taré qui joue un double jeu. Il finit par excéder le dey, qui, un jour, le pousse en effet de son chasse-mouches. L'affront crée un nouveau problème. Mais ce n'est qu'un prétexte. En réalité, en France, la Restauration vit ses derniers jours; le régime de Charles X, au bord de la faillite et de la révolution, saisit l'occasion. La bonne affaire! Quoi de mieux qu'une campagne militaire pour redorer son blason? Elle arrange bien aussi le grand commerce marseillais, qui s'est organisé en lobby à Paris et voit dans l'aventure un moyen pour sortir de son marasme. On ne songe pas encore à une conquête. On veut simplement mettre la main sur les céréales et les dattes, les troupeaux, le corail, s'installer dans les ports et drainer un commerce juteux. Le reste, on s'en moque! On est persuadé que cette terre, ce grenier à blé tant vanté par les Romains, est un eldorado, un monde de richesses, qui, de surcroît, ouvre les portes de l'Afrique.

Les Français partent donc à la conquête de l'Algérie comme autrefois les Anglais et les Espagnols à la conquête de l'Amérique.
Exactement. L'Algérie, pour les Français, c'est une autre Amérique! D'autant plus qu'ils ne se sont jamais remis de leur échec au Canada... C'est ainsi que Charles X rassemble tout ce qui peut flotter sur la Méditerranée - plus de 600 navires, 37 000 hommes - et vogue la galère! Alger tombe. La conquête commence. Pour obtenir leur reddition, les Français ont garanti aux musulmans le droit d'exercer librement leur religion. Ils trahissent immédiatement le traité. La grande mosquée de Ketchâwa est transformée en église. On entasse tous les Turcs sur des bateaux et on les envoie à Naples. Le pays se retrouve ainsi sans administration, avec une armée d'occupation. Très vite, derrière les soldats suivent les affairistes marseillais, qui vont piller la ville pendant des mois et dilapider, en particulier, le trésor du dey, avec la complicité des chefs de l'armée.

L'idée commune, longtemps rabâchée dans les écoles, était que les Français allaient «civiliser» l'Algérie.
Apporter la civilisation, en effet... En réalité, la conquête militaire est terrible. Tueries, massacres, tortures... On enfume les villages, on asphyxie les populations dans des grottes... Pour les Français, les Algériens sont tout simplement des «indigènes», des sous-hommes, que l'on aimerait bien éliminer. En 1832, près de Maison-Carrée, l'armée française extermine une tribu entière, les Ouaffia, et s'empare de leurs terres et de leurs troupeaux. Voyez aussi le zèle du général Youssouf... Ce beau jeune homme, enlevé pendant sa jeunesse, en Sardaigne, par le bey de Tunis, avait été élevé à sa cour, mais il avait dû fuir car il s'était épris d'une fille du harem. Profitant de la présence de l'armée française en Algérie, il lui offrit ses services: il parlait arabe, il était musulman. Chaque jour, il exigeait de ses hommes qu'ils lui apportent un sac... d'oreilles pour prouver qu'ils avaient fait correctement leur travail. La France a préféré oublier ces épisodes.

Mais les «indigènes» résistent. On se souvient du fameux Abd el-Kader.
L'armée française se trouve en effet face à une résistance imprévue, forgée autour de la seule chose qui reste encore aux Algériens: leur religion. La société algérienne est fragmentée, divisée en tribus. A partir de 1837, une union se réalise autour d'un homme jeune, lettré, féru de poésie: c'est Abd el-Kader, fils de Muhyi al-Din, grand marabout des tribus de l'Ouest, qui l'a fait nommer émir, lui conférant ainsi une immense influence, à la fois religieuse et politique. Après une tentative de négociation avec le général Desmichels et devant la politique offensive de l'armée française, Abd el-Kader cherche à unifier les tribus de l'Ouest algérien pour mieux résister au nom de la guerre sainte.

Déjà!
Mais oui, le jihad est dans tous les esprits. C'est un mot qui électrise. Abd el-Kader commence par négocier le partage de son territoire d'Oran, délimitant des zones pour les Français, d'autres pour les Algériens. Très vite, il sort du cadre de sa tribu, englobe les grands plateaux d'Oranie. En novembre 1839, il lance l'offensive sur la Mitidja et tend la main aux tribus de Kabylie. Il tente même de pactiser avec les confréries du Sud et de créer un embryon d'Etat, avec un gouvernement installé à Tagdempt. Mais l'individualisme algérien est très profond, et l'on admet difficilement de se soumettre à une autorité extérieure. De 1840 à 1847, la lutte se résume à un duel entre Bugeaud, conquérant et colonisateur, et Abd el-Kader. Le Maroc encourage la résistance algérienne, mais doit s'incliner après défaite et bombardements. Abd el-Kader, isolé, échoue dans sa tentative d'unification de toutes les résistances. Face aux renforts militaires envoyés par les Français, il doit céder du terrain et se replier sur les hauts plateaux. En 1843, sa smala, sa ville nomade, à la fois son gouvernement et sa capitale, est prise par l'armée française. Abd el-Kader fuit, est refoulé au Maroc. Il se rendra en 1847. Pourtant, la résistance algérienne continue.

La France, désormais, va plus loin que son projet d'occupation militaire.
Au début, il ne s'agissait que de tenir les ports, de contrôler le commerce. Mais les civils arrivent, hommes, femmes, enfants. A cette époque, il y a 25 millions d'habitants en France, seulement 3 millions en Algérie. On considère celle-ci comme un pays presque vide. Et, s'il le faut, on le videra de ses quelques habitants, pour occuper leurs terres. Des formes de propriété collective et privée existent en Algérie, avec des titres? Qu'importe! Dans la furie du brigandage, ces papiers, rédigés en arabe, sont raflés, brûlés. Un nommé Berbrugger, archiviste de formation, récupérera d'ailleurs certains des documents échappés au feu dans des grands sacs à blé et fondera la bibliothèque d'Alger. Rapidement, la ville est vidée de ses anciens habitants, qui fuient en Tunisie, en Syrie, au Maroc.

Qui sont ces colons français qui traversent la Méditerranée?
Des durs à cuire, des aventuriers, des fils de famille couverts de dettes, et également des «gants jaunes» comme on dit à l'époque, des nobles désargentés qui cherchent à recréer la féodalité qu'ils ont perdue en France, tel le baron de Vialar, qui s'installera dans la Mitidja. N'oublions pas que la France de cette époque est la France de Jean Valjean et des Misérables, un pays surpeuplé où l'on crève de faim. Une propagande s'est mise en place pour vanter les richesses de la terre algérienne, la possibilité d'obtenir facilement des concessions - il suffit de confisquer les terres des indigènes. Militaires et civils, tout le monde veut faire de bonnes affaires. Le pays est pillé et mis en coupe réglée. Pour les musulmans, la situation matérielle est catastrophique et leur culture est en train de disparaître. A Alger, presque toutes les écoles d'autrefois ont été fermées.

Dans son Rapport sur l'Algérie, en 1847, Tocqueville dresse ce constat terrible: «Nous avons rendu la société musulmane plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu'elle ne l'était avant de nous connaître.» On imagine que la France républicaine, qui naît en 1848, va changer de politique.
Eh bien, non! C'est bien la République, et non la monarchie, qui va poursuivre le travail et pousser la «populace», les artisans ruinés par la crise, les agriculteurs sans terre, vers des villages, des colonies agricoles créées de toutes pièces: on fait un plan, on établit un cadastre des concessions, on baptise le village d'un nom français et on le place sous la direction d'officiers. A chaque colon on donne un lopin de terre. Réveil au clairon, coucher au clairon. Mais les colons, qui arrivent souvent avec leur famille, sont sous-alimentés, épuisés par un voyage très rude, et n'ont pas la moindre notion d'agriculture. Les terres qu'on leur a offertes sont des pâturages à chèvres, exploités jusque-là par des semi-nomades, couverts de diss, sorte de petits palmiers qui plongent leurs racines très profondément dans le sol et ne s'arrachent donc pas facilement... Vous imaginez le résultat. Un grand nombre d'arrivants mourront de faim et à cause des épidémies.

En France, on ne se pose pas de questions?
Si. Il y a un mouvement «anti-coloniste», comme on dit à l'époque, qui souhaite un sort différent pour l'Algérie. Les saint-simoniens, notamment, ces intellectuels qui ont puisé dans la lecture de Saint-Simon une philosophie de la modernité, veulent apporter au peuple algérien autre chose que le feu et la désolation. Ils voudraient installer des lignes de chemin de fer, instituer une propriété collective solidaire, et même établir l'égalité de la femme... L'un d'eux, Ismaël Urbain, un métis guyanais élevé à Marseille et converti à l'islam en Egypte, arrive en Algérie et sert d'interprète entre les communautés. C'est dans l'armée que, vers 1845, une fois la phase de la conquête passée, cette idéologie va commencer à se diffuser.

L'armée, qui devient soudain plus démocrate que les colons? Ce n'est pas vraiment l'image que l'on en avait!
C'est pourtant le cas à ce moment-là. En Algérie, les officiers jouent un grand rôle pour promouvoir une idée démocratique. Ils ont créé des loges maçonniques très influentes, ils sont républicains et ils prônent une politique d'assimilation. Certains militaires vont même chercher à se poser en arbitres entre les civils prédateurs et les indigènes qui sont refoulés. Ils tentent de créer un «monde du contact» entre musulmans et Français, une fusion des races, et certains se marient avec des femmes indigènes.

Le prince-président, qui arrive au pouvoir en France en 1851, le futur empereur Napoléon III, n'a pas, lui, la réputation d'être un humaniste.
Et pourtant... Pour lui, la colonisation est une catastrophe, un boulet au pied de la France. L'Algérie ne doit pas être une colonie. Mais un «royaume arabe». D'où lui vient cette idée? Il a rendu visite à Abd el-Kader, alors que celui-ci, malgré les promesses que lui avaient faites les Français, était captif à Amboise; et cette rencontre l'a énormément impressionné. Napoléon III est fasciné par ce personnage qu'il considère comme un véritable interlocuteur et non comme un prisonnier. Il le fera d'ailleurs transférer en territoire musulman, en Syrie. Il est également influencé par le fameux Ismaël Urbain, qui le guide lors de son voyage en Algérie, en 1865. Napoléon III n'a aucune confiance dans les colons, qui refoulent les Algériens sur des territoires impossibles; il voudrait stopper leur progression et restituer les terres aux indigènes. C'est ainsi qu'il demande à l'armée de réaliser un relevé cadastral, tribu par tribu - un énorme travail - et qu'il fait marquer les limites des propriétés tribales avec des pierres levées, première étape du sénatus-consulte de 1863. Il veut redonner une histoire et une mémoire aux Algériens.
Pour la première fois, on entend les indigènes. Pour la première fois, on les reconnaît.

Les colons, évidemment, sont furieux.
Ils nourrissent une opposition farouche à Napoléon III et ils se révoltent. A Alger, ils organisent des manifestations violentes contre l'armée, dressent des barricades - déjà! - et puis, voyant que cela ne les mène à rien, ils prennent la tangente, feignent d'aménager la réforme et trouvent une formidable astuce: organiser la propriété privée. Bien sûr, il s'agit de la proposer à tout le monde, Algériens compris. Mais ceux-ci n'ont aucun moyen d'acheter les terres. Résultat: l'ancienne propriété collective est désintégrée. La dépossession des terres peut continuer.

Et les «indigènes» ne sont toujours pas citoyens français.
Napoléon III voulait leur en donner la possibilité. Il échouera, là aussi: les colons réussissent à faire adopter le principe selon lequel la citoyenneté impose obligatoirement l'abandon du «statut personnel», dont le droit à la polygamie. Devenir français signifie ainsi pour les musulmans rompre avec leur communauté. Donc, très peu d'Algériens l'accepteront. Le rêve du royaume arabe est mort. Et, pour les Algériens, c'est une terrible désillusion: ils n'ont plus personne pour les défendre. On en trouve encore le souvenir aujourd'hui: dans le trésor de la jeune mariée, en Algérie, on n'oublie pas d'ajouter une pièce à l'effigie de Napoléon III en guise de porte-bonheur.

.../...


Dernière édition par scalp le Jeu 29 Avr 2010 - 15:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyVen 16 Avr 2010 - 15:44

Merci d'avoir ouvert ce topic, j'espère qu'on aura la suite. Les plus jeunes pourront ainsi prendre connaissance de notre hostoire.
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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyVen 16 Avr 2010 - 17:32

Scipion a écrit:
Merci d'avoir ouvert ce topic, j'espère qu'on aura la suite. Les plus jeunes pourront ainsi prendre connaissance de notre hostoire.

A condition que l'histoire racontée reste objective par rapport aux faits réels. reflexion
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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyJeu 29 Avr 2010 - 15:52

EL DJAZAÎR. De la Régence à l’Istiqlal - 29 Avril 2010

Par Ammar KOROGHLI


Feu mon père me disait que nous sommes des Osmanis, par référence sans doute aux Turcs Ottomans dont le fondateur était Osman (en arabe Othmane) et qui ont débarqué un jour à El Djazaïr.

EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal Cas10

Okba ibn Nafi

Au commencement, El Djazaïr fut soumise à la domination phénicienne et à l’empire romain, puis celle plus brève des Vandales et des Byzantins. Okba ibn Nafi, venu de la péninsule arabique avec ses troupes a pu s’y installer. Les prédicateurs musulmans y établirent les écoles coraniques et les zaouïas. Venant d’Arabie d’où ils furent chassés, les Beni Hillal trouvèrent des populations islamisées et parlant en arabe.

La Régence

Plus tard, les corsaires turcs prirent Alger en 1515. Il en résulta la Régence, définie comme une sorte de protectorat, qui dura plus de trois siècles. A sa tête le Dey qui, investi par la Sublime Porte, commanda les janissaires et une administration bureaucratisée. Il était secondé par trois Beys qui s’établirent à Constantine, Médéa et Oran dont il semblerait que leur principale mission fut de percevoir des impôts sur la population. Cependant, malgré la Régence turque, le pouvoir était entre les mains des autorités locales d’alors : caïds et cheikhs ;

Caïds et Cheikhs

ces autorités locales ont pris, au début du XIXème siècle, la tête du mouvement de révolte contre la fiscalité et les exactions du beylik. Les beys eurent du mal à maîtriser ce mouvement. Dey et beys finirent par partir lors de la pénétration coloniale française. Des populations métissées, que l’on retrouve également en Tunisie, portent le nom de Kouloughlis ou Kouroughlis que l’on transcrit également Koroghli et Keraghel.

Koroghli

Il semblerait que l’histoire de Koroghli soit un cycle d’épopées orales que l’on retrouve dans diverses régions du monde, des Balkans à l’Asie Centrale. Le héros central du cycle Koroghli est traduit par le fils de l’homme aveugle (le héros a été aveuglé après la mort de sa mère). Dans les versions de toutes ces régions, Koroghli réunit un groupe de guerriers autour de lui avec qui il effectua des exploits héroïques.

Dans les versions des chanteurs turcs et azerbaïdjanais notamment, le héros est une sorte de hors-la-loi, de ménestrel, qui lutte contre le sultan. Dans les versions asiatiques Centrales (Turkmène, Ouzbeque, Kazakh), il est représenté comme une personnalité doté d’une grande puissance. Ce cycle épique est populaire non seulement parmi les gens qui s’expriment en turc, mais également parmi les Tadjiks parlant iranien.

Dans les diverses traditions, l’épopée de Koroghli est une sorte de mixture de vers et de prose…
C’est ainsi qu’au fil du temps, plusieurs événements auraient interféré dans l’histoire du port de la mlaya (comme celle que porta ma mère toute sa vie) ;

Mlaya

Ainsi, on attribue le recours au port de la mlaya par les femmes de l’Est d’El Djazaïr à l’occupation du Beylik de l’Est par l’armée coloniale française et à la défaite de Hadj Ahmed Bey, dernier bey de Constantine.

Hadj Ahmed Bey

Celui-ci combattit l’armée coloniale française jusqu’à 1837, à partir de Constantine et de Annaba. Et jusqu’à 1849, il paraîtrait qu’il leur mena la vie dure, des Aurès aux portes du Sud. Et Hadj Ahmed Bey était, nous dit-on, un Koroghli. Proclamé pacha, il se considéra comme dey après la capitulation de Hussein Dey le 3 juillet 1830 ; il se choisit même un drapeau et frappa une monnaie. Il fut sans doute le dernier chef de guerre en sa qualité de résistant dans l’Est d’El Djazaïr à l’occupation française, l’imaginaire populaire collectif le confondant avec Salah Bey.

Les ethnies et leurs activités dans la cité d'Alger

A Alger en revanche, Régence et ancienne ville pirate, il existait un cloisonnement entre les couches d’une population hiérarchisée selon l’origine ethnique qui conditionnait les activités dans la cité : Turcs, Kouloughlis, Maures, Kabyles, Arabes, Juifs, Chrétiens… Ainsi, « la caste des turcs domine sans conteste le pays. Les Kouloughlis sont des petits parents que l’on ménage ; les Maures, des sujets ; les Berbères et les Arabes des ennemis en puissance ; les juifs, des inférieurs que l’on méprise mais dont on ne peut se passer ; les chrétiens, des esclaves » (1).

Il semblerait également que des familles Kouloughlis algériennes se soient installées, après la prise d’Alger en 1830, à Tanger et Tétouan, d’où l’influence ottomane dans cette dernière ville dont est issu Chakib Arslane. De même, il paraîtrait que nombre de familles parmi les Djazaïris actuels soient des Kouloughlis, c’est-à-dire qu’ils sont d’origine turque même si elles ne portent pas directement le nom de kouloughli. Ces péripéties multiples et souvent douloureuses d’El Djazaïr contemporaine ne permirent pas à notre pays de s’affranchir de façon franche et résolue de la misère matérielle et intellectuelle, une fois l’Istiqlal conquis. Loin s’en faut hélas.

L’indépendance

A l’indépendance, années de misère alimentaire sur fond d’idéologie populiste et égalitariste gouvernementale. Et comment résister à cette irrépressible et vorace condition que la notre ? Malmenés sans ménagement par l’indigence, nos parents étaient désolés de ne pouvoir nous offrir que de minces espoirs. Aqra fut le maître mot. En toutes circonstances. Etudier. Le seul remède pour pallier les insuffisantes ressources de nos géniteurs. Faire preuve de persévérance. De discipline. De patience. Et répéter à l’envie : je veux réussir. Leitmotiv intarissable. Ces années de misère alimentaire nous furent servies sur fond de discours idéologiques. Le socialisme qualifié de « spécifique », promu huitième merveille du monde, allait nous mettre sur la rampe de lancement de la justice sociale.

Enthousiasmés, nos parents éludèrent bien des interrogations. La plus visible d’entre toutes, l’occupation des belles demeures par une infime minorité avec pour seul argument un grade (d’aucuns, nous dit-on, l’avaient obtenu sous les drapeaux français et, semble t-il, parmi eux certains n’ont déserté l’armée française qu’en 1960-1961, soit à une année de l’indépendance). Et parmi eux, certains sont devenus des bourreaux de notre peuple comme nous le répètent maints auteurs. Il est vrai qu’un peuple analphabète, illettré et inculte était une proie des plus faciles. Des dirigeants médiocres à souhait, vils et mesquins n’arrivaient pas et ne souhaitaient pas endiguer cette déferlante cupidité. Hallucinante réalité dont les séquelles se mesurent encore à l’œil nu.

Quelle ignominie de la part de ces vaniteux dirigeants ! Et quels résultats quelques décennies plus tard ! Deux cent mille victimes d’une guerre civile pour le pouvoir, vingt cinq milliards de dollars de dégâts, cinq cent mille enfants traumatisés, deux cent soixante dix mille orphelins, six mille femmes violées, douze mille disparus. Et nombre de familles déplacées… Telles sont les conséquences des terrorismes. Triste bilan du libéralisme sauvage qui fit suite au socialisme affublé du sobriquet « spécifique ». Triste qualificatif. Voilà la réussite de nos dirigeants. Toujours imbus de leurs petites personnes. Jamais à cours de folie des grandeurs. Inamovibles momies au pouvoir. Incultes à souhait.

L’Algérie promue pays émergent ? Au siècle prochain peut être, me raillait l’ami Ameyar, mon aîné en conscience ; des pays sans grandes ressources naturelles et autrement plus accablés par la démographie réussirent. On comprend mieux pourquoi en revisitant leur passé. Ainsi, au XVIIIè siècle, la Chine et l’Inde, nous dit-on, produisaient à elles seules la moitié des richesses mondiales et les connaissances scientifiques y étaient plus développées qu’en Europe (et ont fait l’admiration d’un certain Voltaire). L’Inde actuelle, avec plus d’un milliard d’habitants est candidate à la puissance mondiale grâce à sa matière grise, nonobstant maintes difficultés économiques ; ainsi, il est vrai que trois cent millions de personnes y vivent avec un dollar par jour, avec près de la moitié de la population illettrée et une infrastructure insuffisante (dix fois moins d’autoroutes qu’en Chine). La Chine avec près d’un milliard et demi d’âmes est d’ores et déjà adoptée comme une puissance mondiale : nucléaire, marchés fabuleux et développement économique avec un taux de croissance parmi les plus élevés du monde… Souvent une croissance à deux chiffres.

Il est vrai aussi que ma mémoire ne saurait oublier l’or découvert dans les caves de la casbah d’Alger. Immenses trésors de la Régence d’Alger. Un butin chiffré à plusieurs centaines de millions de francs de l’époque. Le coup de l’éventail ? Foutaises et billevesées. Il s’agissait de « constituer les fonds secrets de Charles X pour corrompre et retourner le corps électoral ». Interrogeons-nous légitimement : « Où sont passées ces sommes colossales ? Louis-Philippe, la duchesse de Berry, des militaires, des banquiers et des industriels, comme les Seillière et les Schneider, ont profité de cette manne. Le développement de la sidérurgie française doit ainsi beaucoup à l’or d’Alger… » (2).
El Djazaïr recouvrera-t-elle courant de ce siècle la puissance qu’elle eût ?
————————————-
1/ Pierre Boyer : « La Vie quotidienne à Alger à la veille de l’intervention française ».
2/ Pierre Péan : « Main basse sur Alger ».
* Auteur-Avocat Algérien
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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyJeu 29 Avr 2010 - 19:06

Merci pour cet article, c'est absolument émouvant car il s'agit de notre histoire. super
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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyVen 30 Avr 2010 - 10:55

Contexte historique sur l'oeuvre d'Horace vernet

La conquête de l'Algérie.

En juin 1830, la prise d'Alger décidée par Charles X est une opération de prestige conduite à des fins de politique intérieure. Héritant de cette encombrante conquête, Louis-Philippe hésite entre l'évacuation des troupes (demandée par l'Angleterre et les libéraux) et leur maintien (souhaité par une opinion publique patriotique). L'annexion de l'Algérie est finalement proclamée en 1834.

La conquête du territoire commence. Alternant défaites et victoires, l'armée d'Afrique s'en tient jusqu'en 1837 à une occupation côtière, laissant le reste du pays sous le contrôle de l'émir Abd el-Kader. Mais, à partir de 1840, la France s'engage dans la conquête du pays tout entier, menant pendant plusieurs années une guerre sans merci à l'émir, affaibli après la spectaculaire prise de sa smala[1] en 1843, et définitivement vaincu en 1847.

Auteur : Mathilde LARRÈRE

http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=171&d=631
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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyVen 30 Avr 2010 - 11:06

Analyse des images : La gloire et l'épaulette.

Pour le musée de Versailles, Louis-Philippe passe commande à Horace Vernet de nombreuses toiles destinées à illustrer les principales victoires de la campagne algérienne.
Ces peintures suivent les règles habituelles de la représentation des batailles : tableaux pleins de bruit et de fureur, juxtaposition dense de figures, de scènes, parfois noyées dans la fumée, enchevêtrements d'armes, de combattants et de chevaux.

A terre, des victimes viennent rappeler la dureté des engagements. Il ne s'agit pas de faire là des allégories de la victoire, mais de présenter des combats dans leur déroulement. En vantant l'exploit et le héros, on exalte le goût de l'épopée. Cette fiction de l'action saisie sur le vif n'interdit pas des procédés de mise en scène, récurrents d'un tableau à l'autre.

Au milieu des nombreux soldats français anonymes (et auxquels chaque spectateur doit pouvoir s'identifier), le peintre s'applique à représenter les principaux officiers – ceux que l'on appelait alors avec estime les « Africains ». Le Combat de la Sickak met ainsi en valeur le général Bugeaud, nommé gouverneur de l'Algérie en 1840 ; il s'agit aussi de réhabiliter le général fort impopulaire depuis qu'il a ordonné le massacre de la rue Transnonain, pendant l'insurrection parisienne de 1834.

Vernet veille également à faire figurer les princes royaux venus récolter quelques lauriers dans les batailles algériennes : de même qu'au duc d'Aumale est rattachée la Prise de la smalah d'Abd el-Kader, on campe le duc d'Orléans sur un cheval blanc dans le Combat de l'Habrah.

On remarquera à l'arrière-plan droit du Combat de l'Habrah quelques dromadaires et des Africains qui portent secours aux blessés français. Il s'agit de « spahis », cavaliers recrutés parmi les indigènes.

Les combattants algériens sont figurés valeureux et acharnés : la reconnaissance de leur mérite militaire est un moyen de glorifier l'armée française, mais témoigne également d'un respect réel à l'égard des Algériens.

On notera enfin l'application du peintre à rendre les paysages algériens et leur flore, son souci du détail dans le dessin des costumes, des coiffures, des dromadaires ou des chevaux arabes. Cela n'est pas sans rapport avec cette fascination de l'Orient qui caractérise l’époque romantique.

http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=171&d=631
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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyVen 30 Avr 2010 - 11:09

Prise de la smalah d'Abd-El-Kader à Taguin (prés de Boghar/wilaya de Médéa). 16 mai 1843.

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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyVen 30 Avr 2010 - 11:17

Combat de la Somah en 1836.

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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyVen 30 Avr 2010 - 11:21

Combat de la Sickak - Province D´Oran, 6 Juillet 1836.

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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyVen 30 Avr 2010 - 11:26

Combat de la forêt de l’Habrah - Province d'Oran

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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyVen 30 Avr 2010 - 13:01

Il n'est pas facile de retrouver les appellations actuelles de certaines régions d'algérie, mais en le faisant on met à nu les tentatives de certains minables qui veulent détourner l'histoire à leur profit.

Ainsi, l'Harbah n'est pas située à Bouira ou Boumerdés ou encore plus à l'Est. La forêt de l'Harbah est située dans le bassin du même nom. Elle se trouve à Oran.

Dans cette bataille menée contre l'Emir Abdelkader, Horace vernet met en relief le courage, la bravoure et l'acharnement des troupes de l'Emir Abdelkader.

Restituons à l'histoire ce qui appartient à l'histoire.
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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptySam 8 Mai 2010 - 19:46

Like a Star @ heaven Alger en 1680

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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyLun 18 Oct 2010 - 14:26

Contexte historique : Les débuts de la conquête de l’Algérie.

Depuis longtemps la France, comme les autres puissances européennes, avait eu à souffrir du gouvernement de la Régence d’Alger, et notamment des actes de piraterie de ses marins. La crise couvait donc, et, des différends commerciaux ayant encore envenimé une situation déjà tendue, un incident diplomatique – le dey ayant souffleté le consul de France en audience publique, puis refusé de s’excuser – provoqua un conflit ouvert. Un corps expéditionnaire français fut envoyé en Afrique du Nord et s’empara d’Alger au début de juillet 1830.

http://www.histoire-image.org/site/zoom/zoom.php?&c=Algerie&d=1&i=157&type_analyse=0&oe_zoom=320

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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyJeu 21 Oct 2010 - 21:35

l'incident dont tu viens de cité dans ta rubrique en se qui concerne le consul se n'été qu'un prétexte.
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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyDim 12 Déc 2010 - 21:26

Le sociologue Français Richard Demarcy à Echorouk : « jacques Chirac manquait de courage politique..Mais les français doivent trouver un moyen pour s’excuser auprès des algériens »

Citation :
2010.12.12 - Le dramaturge, metteur en scène français et spécialiste en sociologie, Richard Demarcy, a affirmé que les français doivent trouver une formule pour s’excuser auprès des algériens sur tous les maux et crimes commis durant l’ère coloniale, et que cela permettra de fermer la page de la rancune.
http://www.echoroukonline.com/fra/actualite/7518-le-sociologue-fran%C3%A7ais-richard-demarcy-%C3%A0-echorouk-:-%C2%AB-jacques-chirac-manquait-de-courage-politique..mais-les-fran%C3%A7ais-doivent-trouver-un-moyen-pour-s%E2%80%99excuser-aupr%C3%A8s-des-alg%C3%A9riens-%C2%BB.html

Pendaison du 8 Mai 1945 Algeria hadarat
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MessageSujet: Re: EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EL DJAZAÎR - de la Régence à l’Istiqlal EmptyLun 20 Déc 2010 - 18:41

« Alger au XVIIIe siècle »* de Jean-Michel Venture de Paradis

Chronique du règne de Baba Mohamed Ben Othman


Citation :
youcef zirem - 20/12/2010 - Les diplomates sont bien souvent des espions. Cela ne date pas d’aujourd’hui. Ayant séjourné à Alger du 28 septembre 1788 au 4 avril 1790, Jean-Michel Venture de Paradis décrit fort bien la Régence d’Alger sous le règne du dey Baba Mohamed Ben Othman. Le passage aux commandes de ce souverain fut le plus long de toute l’histoire de l’Algérie ottomane ; les enseignements que note ce diplomate-espion français nous éclairent sur une période largement méconnue jusqu’à aujourd’hui.
Lire la suite : http://www.tsa-algerie.com/culture-et-media/chronique-du-regne-de-baba-mohamed-ben-othman_13396.html

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